Découverte Coûteuse !

Ecrit par Mabanabook

VENGEANCE VS AMOUR : page 11


*Découverte Coûteuse !


ANDY


 Cet enterrement fut l’enterrement le plus douloureux de ma vie, voir ces deux jeunes dans des cercueils, me faisaient froid dans le dos. Je n’arrivais même pas à regarder la mère de Kevin qui pleurait son fils et aussi la belle fille qu’elle n’a jamais connue. Toute sa famille était triste. 


Moi, j’avais mal, car ces deux étaient un peu comme mes petits frères. A la télé tous parlent d’un braquage qui a mal tourner et que la police est à pied d’œuvre afin de retrouver ces bandits ou coupeurs de route. 


Je me rappelle encore lors du diner gala comment ils étaient plein de vie. On sentait l’amour, la passion et l’ambition dans leurs yeux. Et aujourd’hui ils sont ici, dans des cercueils si beaux mais qui ne reflètent en rien leurs beautés. 


Ah ma copine, cette fille que j’avais failli cogner une fois et qui étais devenue une vraie amie. Elle est partie aujourd’hui sans même me dire au revoir.  Sa sœur me disait qu’elle voulait que l’on se marie en même temps nous 4 et puis voilà qu’ils partent eux deux pour toujours. 


Lorsque l’on devait faire descendre leurs cercueils dans le sable, Jamila se jetai sur celui de sa sœur tous venaient l’attraper, sa famille et son mari ainsi que leurs gardes, mais elle hurlait 


Elle : (pleurant) je veux m’en aller avec elle, c’est ma petite sœur, c’est elle qui devait m’enterrer et non le contraire. Marysa !!! Réveille-toi non, la farce assez durer. Keke j’ai déjà payé vos habits de mariage, ne me faites pas cela, Marysa, Kevin ! 


Je voulus m’approcher mais je n’arrivais même pas près d’elle que la maman de Kevin vient lui parler et elle réussit à se lever. Elle partit difficilement avec son mari plus près d’elle que jamais. 


Lorsque j’ai appris que ma copine et son chéri était décédé j’ai couru pour aller à l’hôpital et là j’ai appris que Jamila avait perdu connaissance dans les bras de son mari qui est arrivé après elle, il l’a emmené à la maison après son réveil. Je m’y suis rendu mais il ne me laissa pas la voir 


Lui : elle se repose donc personne même celui qui me cocufie ne peux la voir 


Moi : je suis venue lui montrer mon soutien je vous en prie 


Lui : elle a perdu connaissance donc se repose personne ne peut la voir alors je vous prie de partir 


On se discuta encore un peu, mais il réussit à me mettre dehors avec ces gardes, et depuis on ne parle que brièvement au téléphone. Elle est comme perdue, je veux être près d’elle pour lui parler, la consoler mais impossible, lorsque je vais chez elle, je n’arrive pas à la voir, elle est toujours enfermée en chambre et son mari avec ces gardes ne me facilitent rien. 


Plus de quatre semaines que l’enterrement est finie et avec Jaja c’est toujours pareil. Aucune trace d’elle je peux comprendre que cela l’affecte mais elle peut au moins me faire signe de vie. 


Je rentre à la maison car au bureau c’est toujours pareil, on sent toujours le deuil de ces deux-là. J’essaye de joindre Jamila mais ça sonne sans suite, que cela m’énerve. Je vois après  un message photo de son mari, j’ouvre et je vois Jamila couchée dans une chambre qui n’est pas celle sue j’ai l’habitude de voir lorsque nous parlons par appel vidéo, et en plus  les affaires d’homme et de femme que je vois ressemble à une chambre conjugale. Elle est couchée là à moitié nue avec un drap sur elle et il me dit « elle se repose. Rappelez après. »


J’ai failli péter un câble. Pourquoi était-elle retournée dans cette chambre. Putain ! C’est lui son réconfort ? Je lui envoie un message à elle « tu es retourné dans ta chambre conjugale » et 1h après elle me répond d’un simple « oui ». Mon cœur veut quitter. Je vais m’acheter une bonne liqueur et venir la boire ici. 


JAMILA


J’ai rêvé de Marysa qui me disait un truc que je ne saisissais pas. Vu que mon mari n’est pas là, j’ai pris mon téléphone qu’il garde soigneusement pour  essayer de parler avec Didi et je tombe sur un message de ce dernier qui me dit « tu es retourné dans la chambre conjugale ?» je lui réponds « oui ». Je suis venue ici car je tombe assez dans les pommes donc l’aide-soignante veut que je dorme avec quelqu’un. 


Lui il est tout le temps sur la défensive, moi j’ai perdu ma sœur et actuellement je n’ai pas besoin de cela. Certes mon mari est devenu un homme doux et même trop doux mais ce n’est pas pour autant que je vais revenir avec lui. J’aime Didi et les repas au réveil,  les merveilleux mots, présents et l’attention de Maxime ne me feront en rien revenir sur ma décision. Je dors dans cette chambre mais lui dort sur le divan de cette chambre. 


En plus j’ai vomi sur moi le matin, il a dû me changer, me nettoyer et étant fatiguée je me suis recouchée direct. Imaginez si j’étais seule. Didi doit se calmer. Deux jeunes gens sont morts par agression et c’étaient des gens que j’aimais alors qu’il imagine ma peine (pleurant) ma petite sœur, pleine de vie et son beau mec morts tous les deux assassinés. Seigneur ! 


Je descends et la maison est vide à part la servante qui dresse la table, je vais vers le garage pour chercher je ne sais quoi.  Et j’entends 


L’un : moi j’ai remis la carte mémoire sur la table de son bureau 


L’autre : et tu veux partir ? 


L’un : un homme qui est  capable de tuer de sang-froid sa belle-sœur et son fiancé et faire comme si de rien n’était devant la douleur de sa femme non, moi je dois quitter ici. 


Mon cœur se coupa. Quoi ? Tuer ma sœur ? Et mon beau-frère ?


L’autre : il a juste donné l’ordre 


L’un : et alors ? Qui sait ce qu’il fera de nous si jamais nous découvrons un truc louche sur lui comme ces deux gens. Je ne peux garder cette carte, mieux lui la remette et partir loin, j’ai eu assez d’argent avec lui. J’ai une famille à protéger et nourrir.


L’autre : il n’aimera pas cela, il le verra comme une trahison. Mais  courage man (ami, frère)


Je me retournais rapidement, je partis dans son bureau vu une carte et je l’introduis dans l’ordinateur. Je n’y crois pas les élections ont été truqués. Mais comment ? Oui il y’a eu de nouvelles machines, venues grâce à Maxime. 


Moi : (ahurie)  non il n’a pas pu tuer ces jeunes pour cela. Maxime l’a fait ? 


Je pris la carte dans ma main me demandant ce que je vais en faire ? 


Lui : (entrant) ah tu es ici ? 


Moi : pourquoi ? (dégoutée) 


Lui : pourquoi quoi ? 


Moi : (lui donnant une gifle dont il s’en souviendra) pourquoi les a tu tués ? MAXIME ? (hurlant) 


Lui : de quoi tu parles ? 


Moi : (le secouant)  des élections que tu as truqué et c’est cela qui t’a permis t’ôter la vie à deux innocents. Qu’est tu devenue ? (le fixant) 


Lui : qui t’a raconté cela ? 


Moi : (hurlant) mais j’ai la preuve ici (lui montrant la carte) tu les as tués pourquoi ? 


Lui : tu vas te calmer et me donner cette clé d’accord ? 


Moi : mon cadavre oui


Je le dépassai et parti, il m’attrapa fort et tenta d’ouvrir  ma main, je le poussa et couru, il m’attrapa le pied et me fit tomber, la clé quitta ma main, il partit la prendre, mais  je me jetai sur lui et le tapa avec un morceau de bois charger de décorer son bureau 


Lui : (me poursuivant) redonne là moi, tu veux me faire perdre tout ? 


Moi : sorcier, assassin, criminel. (Hurlant) MAXIME BELY TU ES UN MONSTRE ET RESTE UN DE MES PIRES REGRETS


Lui : sait tu que c’est bien plus que ce que tu penses ? Allez reviens et je vais tout t’expliquer je le jure 


Je continuais ma route en allant plus vite, il tira mes cheveux et j’hurlais, ma servante vient et elle essaya de m’aider il la poussa si violemment que sa tête tapa la bois de l’escalier  et elle tomba automatiquement avec du sang sur la tête. 


Moi : (craint) tu l’as tué ? 


Lui : (haussant le ton)  non, elle est juste inconsciente. Tu vois ou tout ceci nous mène rends moi cette carte 


Je me concentrai et visa bien entre ces jambes et lui lançai un vrai coup de pieds, il tomba, je courus et partit voir le vigile en lui ordonnant 


Moi : (autoritaire)  ouvre vite cette porte si tu veux continuer à travailler ici 


JULIE 


Elle : (entrant avec un courrier et des tasses de café) bonjour 


Moi : bonjour, s’il vous plait le président est occupé


Elle : (souriant) occuper ? Ok donc tu lui remets ceci


Moi : (regardant le courrier) et puis-je savoir ce que c’est ? 


Elle : un discours qu’il devra prononcer dans trois heures de temps 


Moi : j’ai déjà préparé le discours qu’il doit donner  sur les différentes causes et solutions de la  cherté de certains produits en ville et vraiment cela me fatigue quand vous changer tout comme cela Mme Valls Neslie, en plus ça ne se fait pas de changer le programme du président de la république ainsi. 


Elle : (souriant) Mlle Siloé, le président de la république fait ce que bon nous semble. Moi et mon groupe d’amis qu’il connait parfaitement, dis-lui juste que Neslie en personne et les autres veulent qu’il lise ce papier en direct  dans trois heures. En plus je ne sais ce qui te donne le droit de me parler de la sorte car même le président ne peut le faire, si c’est le fait que nous nous partageons la même bite, oui car je sais que tu couches avec M.Bely et que ce n’est pas juste ton intelligence qui t’a mise ici. Alors si tu veux que je te laisse encore te servir de cette bite et aussi garder ton job fait ce que je te demande sans parler car ici, je fais partis de ceux qui commandent. Donc ma jolie tu iras donner ce courrier au président et tu lui répèteras ce que je t’ai dit aussi tu donneras ce café de droite à M. Ehouo qui est venu parler au président d’un trucage je crois (voyant ma mine surprise elle sourit) oh nous ne sommes pas au même niveau d’informations apparemment. Donc celui de droite au visiteur  et celui de gauche au président. Fais comme j’ai dit car mes yeux voient même dans ce bureau. 


J’eus froid dans le dos et je partis sans broncher. 30 minutes plus tard, M. Ehouo partit, et trois heures plus tard 


Mon assistante : Mme ? 


Moi : (rangeant mes affaires) oui ? 


Elle : (parlant avec une voix affolée)  M. Ehouo candidat à la présidentielle et qui a perdu contre le président


Moi : oui ? 


Elle : et qui était ici il y’a peu ? (toujours avec sa même voix) 


Moi : oui. 


Elle : vient de rendre l’âme et on dit que c’est une intoxication alimentaire 


Moi : quoi ? (me levant automatiquement) 


Je partis voir à la télé et c’était vrai, je ne comprenais pas. Je partis voir le président. 


Moi : Mr je vous prépare un discours pour cela tout à l’heure, mes sincères condoléances. 


Lui : (soufflant)  pas la peine, vous pouvez rentrée, il est là mon discours. (Me montrant le courrier de tout à l’heure) et lui qui voulait me faire partir en parlant de trucage, le monde tourne. Allez rentrer chez vous vous reposer. Merci, Bely m’a dit que vous étiez de notre côté, j’en ai vraiment la preuve maintenant. 


Je sortis rapidement et alla m’assoir dans ma voiture. Quoi ? J’avais tué une personne ? Non, seigneur ! Je l’avais tué et j’étais de leur côté. Dans quoi me suis-je fourré ? Je devais parler à quelqu’un. 


Alors je roulais jusque chez Andy, mes mains tremblaient. J’avais peur, j’entrais car la porte n’était pas verrouiller. Je le trouvais assis à boire


Lui : Jami tu es venue ? (ivre apparemment) 


Moi : (mentant) oui c’est moi, j’ai besoin de toi. 


Lui : vient  (me tendant la main) 


Je partis rapidement dans sa chambre et je mis un parfum qui ressemblait à celui d’une femme, je crois qu’il appartient à l’autre. Ne me regarde pas ainsi j’ai besoin de réconfort cette nuit. 


JAMILA 


Je courrai et commençais à m’affaiblir, je vis une femme au volant de sa voiture et lui fis signe de garer. Elle fit, je lui dis que j’étais malade et que j’avais besoin que l’on me dépose  chez moi. 


Elle accepta et me déposa devant chez  Andy, j’étais toujours fatiguée, mais je devais lui parler et lui remettre cette carte, ensemble nous vengerons ma petite sœur et mon beau-frère que mon mari avait lâchement tués. 


Je vis une voiture et ne fit pas attention, je me regardais pas la fenêtre, et je le vis assis ses mains sur le corps d’une femme qui n’est autre que Julie.  Non pourquoi ?  Je ne rêve pas. J’eus encore le vertige.  Me tromper avec elle dans cette période ?  Et moi qui étais venu pour…..mieux je les laisses se faire du bien, je dépose la bague qu’il m’a remis devant sa porte, et je continue ma route. Je vais devoir régler cette histoire toute seule comme une grande apparemment. 


Je vis des hommes venir vers moi, je reconnaissais deux d’entre eux, des hommes de mon mari, je montais dans un taxi arrêter et cria démarrer. Il alla avec moi et on roula plusieurs minutes  mais la voiture nous suivait toujours 


Lui : vous avez fait quoi madame ? Ces gens-là vous veulent ohh, moi je n’ai plus de carburant 


Moi : non ne m’abandonnez pas, je vous en supplie….


Lui : mais nous sommes presque à la frontière là, c’est cette colline-là, qui nous sépare du Ghana. Je vais vous laisser ici. Bonne chance, vous n’avez même pas de quoi me payer et avez fini tout mon carburant 


Moi : mais je suis suivie, je vous en prie 


Lui : (hurlant) DESCENDEZ 


Moi : pardon (au bord des larmes) 


Lui : je vais vous brutaliser si vous me chercher. Dégagez d’ici (avec une voix vraiment bizarre) 


Je sortis sans demandez mon reste, j’avançais mais j’étais sur la colline qui me séparait du Ghana et en bas c’était juste le vide. 


Lui : madame, je vous en prie rentrons,  M. ne vous fera rien 


Moi : (ayant peur) laissez-moi, dites que vous ne m’avez pas vu (pleurant) 


Lui : madame il vous retrouvera coûte que coûte c’est mieux de rentrée 


Moi : pour qu’il me tue comme les autres, non (pleurant) 


Lui : madame parfois il faut être proche de sa cible pour mieux  l’atteindre. Rentrez avec nous et vous ferez un autre plan plus stratégique 


Moi : (la tête qui tourne) je veux juste venger ma sœur et mon beau frère


Lui : ok je vous comprends,  donnez-moi la carte et nous allons vous laisser partir  (regardant l’autre) 


Je ne voyais plus vraiment bien du tout, ma tête tournait, les vertiges avaient repris. Je me revoyais épouser cet homme, faire des histoires avec ma sœur, la voir me quitter, puis notre réconciliation et ensuite sa mort. Je n’étais plus bien arrêter, ma tête tournait et j’avais un malaise. 


Moi : (lui donnant ma main) aide-moi, ma tête tourne 


Et lorsqu’il s’approcha il prit ma main et prit la carte, j’avais la tête qui tournais et ne voyais plus rien. Je fis un faux pas en arrière, et je tombais par derrière 


Lui : (craint) madame !!!


Moi : ahhhhhhhh 


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