Dans l'ombre de la nuit, elle se perdait,

Son cœur lourd de chagrins, son âme égarée.

Les ténèbres l'entouraient, l'étouffaient,

Et sa voix se brisait, muette, écorchée.

Elle marchait sans but, sans destination,

Ses pas résonnant dans le vide de sa désolation.

Les larmes coulaient, amères, salées,

Comme autant de rivières de douleur déversées.

Mais au loin, une lueur, un faible éclat,

Un rayon de lumière dans ce monde de combat.

Elle leva les yeux, hésitante, étonnée,

Et sentit en elle une lueur d'espoir renaître.

Elle suivit cette lueur, pas à pas, lentement,

Guidée par une force nouvelle, un souffle vivifiant.

Les ténèbres reculaient, impuissantes, vaincues,

Et elle avançait, résolue, vers la lumière entrevue.

Les jours passèrent, les nuits s'éclaircirent,

Son cœur se réchauffa, sa douleur s'atténua.

Elle retrouva le sourire, la joie, la paix,

Et dans ses yeux brillait une nouvelle clarté.

Les sourires revinrent, timides mais sincères,

Les éclats de rire, les moments de lumière.

Elle se redécouvrit, plus forte et plus belle,

La guérison en elle, comme une étincelle

elle marche fièrement vers demain,

Son cœur apaisé, libéré de ses chaînes.

Elle sait désormais que la vie vaut la peine,

Et que même dans l'ombre, la lumière se dessine.