Dernière demeure '

Ecrit par Labarame

Il est dix huit heures quarante cinq minutes exactement quand le corbillard arrive avec le corps de papa, le Corp voilà ce à quoi il est réduit, j'étais au salon de la maison familiale de papa assise avec quelques uns de mes cousines quand j'ai entendu dire que le corps est arrivé, le Corp (rire nerveux), j'ai eu comme un choc, mon coeur à commencer par battre d'une manière aussi désordonné que possible, mes paupières s'alourdissent, sans que mon cerveau ne trouve rien à dire, mon regard fait un four de trois cent soixante degré mais pourtant elle ne voit rien, ou bien peut être elle voit quelque chose mais la réalité c'est que mon cerveau n'est plus la, j'ai l'impression que je suis prise dans une cage sans nom, j'essaie de bouger mes pieds mais rien à faire, j'essaie de bouger même mon petit doigt mais rien à faire, j'ai l'impression d'être prise dans un filet qui resserre mon corps et j'ai l'impression d'étouffer, j'essaie de dire un mot mais j'ai l'impression que ma bouche à été cousu à la machine, mes cinq sens ne répondaient plus, pas parce qu'ils ne répondent plus réellement mais en fait chacun d'eux faisait ce qu'il veulent, car même mon être tout en entier à un double envi, l'un est de me levé aller voir cet homme qui m'a donné la vie et qui m'a chéri tant toute son existence, et l'autre envi est juste de fuir d'ici, de refuser cette réalité qui pourtant est une vérité absolue, mais que mon être refuse d'admettre, j'ai l'impression qu'une partie de mon être me dit non, t'en fais pas, il a juste voyager, il va revenir, non ne t'inquiète pas il dort juste il va se réveiller bientôt,mais il y'a un côté qui me dis, c'est fini, il n'est plus de ce monde, il ne reviendra plus, tu l'entendra plus blaguer, rire avec toi, te dire que tu es sa princesse, qu'il est fière de toi 


Mais je crois qu'il est temps d'affronter la vérité, il est temps de faire face au déni et d'accepter ce qui se passe le souffle une voix trop passif, que j'ai l'impression que cette voix me nargue, j'ai juste eu l'envie de lui dire "VA TE FAIRE FOUTRE " j'ai juste envie de lui dire "VA AU DIABLE ",mais en y pensant qu'il aille se faire foutre ou qu'il aille au diable la réalité est que, mon papa n'est plus, la réalité est que l'homme n'est rien, et que je ne vais plus le voir 


-tient bon(me dis une personne en me tapotant l'épaule) 

j'ai eu envie de me retourner pour voir cette personne mais le faite est que mes sens ne m'obeissent plus, j'ai essayé de distinguer la voix dans ma tête pour au moins déduire qui me parlais mais la non plus c'est que vaine effort, mais ce qui est sur c'est que quand mon oreille à entendu le corps est arrivé, j'ai plus le contrôle sur ni mes sens ni mon esprit ni ma pensé, 


Je fais un effort surhumain pour me connecter à ce qui se passe dans les environs mais tout ce que j'entendais n'était que pleures et gémissements, des cris à n'en point finir, soudain une vive force est rentré en moi, suis sorti du salon, j'ai pris le portail ,j'ai commencer par courir, je courais pour soulager ma peine, je courais pour rendre harmonieux mon corps et mon esprit ,je courrais pour enlever ce poids qui me pesait sur les épaules, mais plus je courrais plus je me sens plus mal, mais pourtant je n'étais pas essoufflé, dans un moment j'ai senti quatre bras m'arrêter dans mon élan, j'ai juste entendu la voix de oyina me dire, je t'en supplie ne fais pas ça, un moment je me retourne et j'ai vu mon papa 

-papa tu es la ? (le prenant dans mes bras) 

-non c'est moi ma puce(me répond Oyina en essayant de me détacher de lui) 

-non, Oyina pourquoi tu n'es pas revenu avec papa ? Il est où mon père ? (dis en pleurant et en lui donnant des coups de poing) 

-ma chérie  , ma puce arrête de renié la vérité  papa n'est plus 

-non ne me dis pas ça  quelqu'un disparaît aussi comme ça du jour au lendemain ? (dis je ne pleurant de plus bel) 

-viens dit il en me prenant dans ces bras,calme toi, tout ce que Dieu fait est bon, ne le blâme pas, lui il sait tout et rien n'arrive sans sa permission, arrêt de renié la réalité et la vérité, viens je suis la pour toi, maman aussi, praising aussi, tu veux aussi partir nous laisser ? Moins un tu allais te faire cogné par une voiture, tu crois vraiment que c'est ce que papa aurait souhaité pour toi ? Tu sais que tu attriste l'esprit de papa en disant ça ? Viens voir papa comme il est paisiblement allongé, viens tu Vera que même là comme cela il nous enseigne d'être toujours joyeux, viens ma chérie, 

-tu crois vraiment que je le rend triste ? Mais c'est lui qui me rend triste la, nespa lui même qui a promis être la pour nous, et maintenant dit moi, il est où ? Allongé la ba ? Sans qu'il ne puisse rien me dire ? Le jour je lui annonce mon admission ,lui il s'en va, c'est à cela qu'il s'attendait pour partir ? Et en plus il nous a fait des cachotteries sur sa maladie, 

-quel maladie, quel cachoterie ? 

-laisse tomber, je voulais dire que c'est sur qu'il est malade et ne voulant pas nous dire cela la amené dans la tombe

-parle pas comme ça  ma chérie  tu sais bien qu'il n'était pas malade, c'est la déni qui te fait dire sa ma puce, viens on rentre 

Ah mon Dieu, oui j'ai oublié que je leur ai pas montré ce que j'ai trouvé dans la vase de fleur que j'avais cassé,il ne peut pas me comprendre, 


je l'ai suivi et retourner, quand nous sommes passés devant la porte ou il a été exposé, j'ai décidé d'aller le voir, 

Des que je rentre dans, la chambre, j'ai commencé par lui parler et j'ai l'impression qu'il m'écoute tranquillement comme à son habitude, je me vois même de lui rire, de lui parler de tout ce dont nous sommes passés depuis son absence, à un moment je lui posait des questions et au fond de moi je recevais des réponses comme ci, nos âmes se parlaient

à un moment je me suis tu, mais j'ai l'impression que lui il me parlait toujours, j'ai l'impression qu'il me disait d'être fort. de dire aux autres d'êtres fort pour lui, j'ai l'impression qu'il me répétait resté toujours uni  parce que les moments difficiles vont arriver 

À un moment je me suis rappelé des moments merveilleux passé ensemble, que mes larmes ont commencé par coulé comme une cascade, j'ai l'impression d'être dans un rétro de toute ma vie en famille, que je ris et je pleure en même temps 


oh ! Que c'est douloureux, même à mon pire ennemi  je ne souhaiterai jamais cela, la perte d'un être cher est comme un poignard planté dans ton coeur, mais qui est juste impossible à enlever, et qu'on est juste obligé de vivre avec



NB: cc cher amours liké et commenté, bisous bisous, je vous love bisous bisous 




Un espoir envolé