Dieu est grand
Ecrit par Boboobg
.... Chrishna Obonga....
Moi (le regardant) : tu m'avais dit qu'après la fête de ta sœur, on rentrerai à Pointe Noire et depuis quatre jours déjà tu ne fais que tourner en rond dans tes propos.
Gloire : je t'ai dis qu'il me fallait faire quelque jours de plus, je t'ai pris un billet pour demain alors c'est quoi ton tourner en rond là ?
Moi (tournant des yeux) : ça n'explique pas pourquoi tu veux rester. Tes affaires sont à pointe Noire, je te signale !
Gloire : ma mère, mon père, ma famille est ici je te signale !
Moi (soupirant) : je ne comprends pas Gloire, et ça ce n'est pas pour me rassurer.
Gloire (venant me prendre par la taille) : te rassurer par rapport à quoi ?
Il le dit en frottant sa barbe contre mon cou, ce qui me fait glousser sans le vouloir.
Moi : arrête, on est en train d'avoir une discussion là !
Gloire (me lâchant) : j'ai des choses à faire ici et dès que j'aurai fini je te rejoindrai. Je ne vois pas ce que je peux ajouter dessus pour te rassurer.
Moi : okay !
J'ai pris la direction de la chambre, Gloire me suivant.
Gloire : ça veut dire quoi ce okay ?
Moi : ça veut dire okay !
Gloire : et pourquoi tu prends ce ton pour dire okay ?
Parceque tu es bizarre monsieur ! Tu es le genre à ne jamais changer tes plans sauf imprévu et le fait que tu mette intentionnellement du brouillard sur la ou les choses qui te retiennent ici, c'est bizarre !
Gloire (me fixant) : arrête de penser que je suis bizarre ! Ce sont des affaires ayant attrait à ma famille et je ne peux pas t'en parler rien que ça !
Moi (surprise) : je n'ai rien dit !
Gloire(changeant de sujet) : alors et tes affaires ?
Moi : tout va bien !
Je me déshabille et vais me mettre sous la douche.
Gloire et moi, c'est une histoire de depuis le lycée ! Un truc assez drôle si l'on prend le faite qu'à la base, je sortais avec son frère jumeaux. Mais nous sommes tous les deux d'esprit ouvert alors on a pas eu de problèmes avec ça.
C'est simple, on se plaît alors on sort ensemble aussi simple que ça.
Gloire : tu as bientôt fini ou tu comptes raconter toute ta vie la dedans ?
Moi (passant mon visage à travers la porte) : mais de quoi tu parles ?
Gloire (le nez dans ses croquis) : non rien !
Voilà ce que je disais, de plus en plus bizarre ce gars.
Je suis sorti de la douche avant de m'habiller et de me maquiller. Le temps de placer ma caméra, j'ai lancé l'enregistrement de ma prochaine vidéo car je suis youtubeuse beauté à mes temps perdus.
Deux heures après, je vais me placer entre les pieds de mon mec qui est toujours le nez dans ses croquis ! Il refuse toujours que j'y jete un œil tchrrrrrrr.
Moi (regardant) : c'est quoi ?
Gloire : rien juste un dessin !
Moi : hum on se fait un restaurant ?
Gloire : non je n'ai pas envie !
Moi : je ne sais même pas pourquoi je demande puisque que c'est devenu ta phrase fétiche en ce moment. (lui criant dans les oreilles) ou est passé mon copain super drôle ?
Gloire (amusé) : qu'est ce que tu veux dire par là ?
Moi : tu es devenu trop sérieux monsieur Mbolo, on dirait ton frère !
Gloire (rire) : ça s'appelle grandir ! Tu devrais en prendre de la graine et arrêté de jouer !
Moi : mais je ne joue pas !
Gloire (me regardant) : tu as 27 ans Chrishna, tu as un master en logistique informatique que tu n'utilise jamais. Tu passes la moitié de ton temps à donner des conseils maquillages à des gens sur YouTube,et l'autre moitié à faire la fête et quand tu te souviens que tu as promis à ton père de faire autre chose de ta vie, c'est là que tu te rappelles de ton affaire ! Désolé de te vexer ma grande mais pour moi, ça c'est jouer !
Moi (vexé quand-même) : et passé sa vie à dessiner ce n'est pas jouer ?
Gloire (souriant) : sauf que moi j'ai une école avec 210 élèves et 7 professeurs sous ma responsabilité, un restaurant bar à New York et aussi mes différents contrats qui de temps en temps me permettent de mener cette vie de luxe que tu vois. Alors que toi, c'est ton père et lui seul qui subvient à tes besoins !
Moi (me levant) : en tout cas je ne vais pas perdre mon temps à me faire insulter par toi !
Gloire (rire) : mais qu'est ce que tu peux être susceptible (me tirant contre lui) viens ici !
Moi : t'es un goujat !
Gloire : on me l'a déjà dit de centaines de fois ça !
Moi : alors ce restau ?
Gloire : attends que j'ai fini !
Je sais déjà que je vais devoir attendre deux heures avant qu'il ne décide qu'il a fini. Dans la vie de Gloire, il y'a d'abord sa famille, l'art, ses projets et puis tout en bas de l'échelle, sa vie amoureuse si amour il y'a bien sûr.
Je ne sais toujours pas si nous sommes un couple ou pas étant donné qu'il me présente toujours par mon prénom et rien d'autre pour signifier le genre de liens que nous avons.
Je suis donc obligé à chaque fois que je vois une femme trop près de lui, de sortir les griffes et de marquer mon territoire. C'est vrai qu'on ne s'est rien promis mais bon, Gloire est un bon parti de plus d'être un très bel homme. C'est le genre où tes sœurs voient sa tronche et te disent: meuf c'est bon, ou ta mère voit ses œuvres et dit : je veux des petits enfants de ce geni, ou tin père écoute son nom et dit, bref je te la donne ! Pour dire que c'est l'un des plus bon partis du pays ce gars !
Gloire: passe moi le téléphone s'il te plaît !
Moi : il va bientôt faire nuit là, tu pourrai en profiter pour réserver une table au....
Gloire : passe moi ce téléphone, c'est la sonnerie pour ma mère.
Je lui passe le téléphone en posant la main sur mon ventre qui crie famine. Ils sont partis pour discuter pendant des heures.
Gloire : la plus belle !
-...
Gloire : Quoi?
-....
Gloire : je viens tout de suite !
Moi : qu'est ce qu'il y'a ?
Gloire : Salomé a accouché mais il y'a un problème !
Moi : donc tu vas les rejoindre là ?
Gloire (sortant ses chaussures) : c'est une question ?
Moi : juste que tu te rends compte que ça ne changera rien à l'état des choses que tu sois là bas ou pas ?
Gloire (énervé) : Chrishna tu vas la fermé ?
Moi :....
Gloire : merci !
Il a pris son porte-monnaie, ses clés et son portable avant de sortir en tremble en claquant toute les portes.
Ayiiii que ce sont ces dernières qui ont fait quelque chose à sa sœur ?
Je n'ai qu'à prendre mon téléphone et appeler Eddie, ma cousine m'a dit qu'il est aussi sur Brazza. Je crois que lui sera heureux de m'accompagner au restaurant !
…. Gloire Alfred Mbolo….
Je montes dans ma voiture direction l’hôpital. Je ne suis pas stressé parceque maman m’a appris à avoir de l’intuition et je ne sens rien de mortel en pensant à ma sœur.
Je suis peut être un peu méchant avec Chrishna mais c’est juste qu'elle a tellement de potentiel cette fille mais ne veut en rien l’utiliser. Trop occupé à se faire belle et chouchouter par sa famille et surtout son père. Je ne sais même pas pourquoi c’est maintenant que tout ça me saute au yeux. Peut être parceque j’ai couché avec une autre. J'ai beau avoir été et est touchant un homme à femme, mais je ne trompe jamais mes plans cu de surcroît, Chrishna est ma copine alors ce geste me paraît incompréhensible.
En chemin, mon responsable de Anna’s m’appelle pour m’envoyer un compte rendu de la semaine passée, me prévenant aussi de l’arrivée des e-mails concernant le tout. Je mène mes affaires avec une main de fer même si depuis tout ce temps, je n'ai plus la tête à bosser convenablement.
Au parking de l’hôpital, je vois la voiture de mon frère garé. Mirna et lui en sorte, celle-ci semble vraiment dans la peur.
Moi : Mbolo !
Ils se retournent tout les deux comme deux êtres ce qui me fait sourire.
Grace : tu as encore le temps de sourire toi ?
Moi : il n’y a rien !
Grace : si tu le dis !
Moi (l’embrassant) : ça va ma femme ? Et mes enfants ?
Mirna : ils vont bien. Dès que j’ai reçu le coup de fil de maman j’ai quitté le boulot pour aller chercher ton frère !
Moi (la tirant dans mes bras) : il n’y a rien, ne t’inquiète pas !
Mirna : par il n’y a rien, tu veux dire qu’elle va bien en ce net moment ?
Moi : non, juste que sa vie n’est pas en danger !
Grace (la tirant) : arrête d’abord de me voler ma femme et toi, C’est ce que je te répète depuis tout à l'heure .
Nous entrons dans l’enceinte de l’hôpital et demandons le service de gynécologie. Mais en donnant le nom de la patiente, on nous entraîne au service de chirurgie où nous trouvons les parents dans la salle d’attente.
Moi :maman ?
Elle vient nous embrasser à tour de rôle.
Grace : alors les nouvelles ?
Papa : trois petits qu’elle nous a sorti, tout allait bien mais elle a fait une embolie pulmonaire donc ils l’operent en ce moment !
Grace : donc ça fait un moment que tout cela a commencé, pourquoi c’est juste maintenant que nous sommes mis au courant ?
Maman : je ne voulais pas alerter tous le monde !
Grace (s’enervant) : nous sommes ses Frères et du dit tous le monde ? Mais qu’est ce qui t’es passé par la tête maman ?
Papa(haussant le ton) : tu parles à ta mère autrement jeune homme !
Maman (le regardant fixement) : je suis désolé chéri, mais je n’ai rien perçu de malsain depuis son arrivé ici alors je ne voulais pas vous inquiétez. Pourquoi tu réagis ainsi ?
Grace : désolé d’avoir crier. C’est juste que ça m’a pris la tête et ne rien ressentir m’a encore plus fait peur. Parceque au moins qu'on je ressens quelque chose, je sais que ça ne va pas mais là il n’y a juste pas de raiosn.
Papa : c’est ce qui arrive dans le monde réel mon fils. Les choses n’ont pas besoin d’une cause pour arrivé. Le médecin m’a expliqué que les embolies pulmonaires n’ont pas vraiment d’explications.
Moi : et les enfants ?
Maman : on leur change de chambre pour les mettres en chirurgie. Ils sont avec leur père et Eugène, nous nous sommes dit que notre fille aussi avait besoin de ses parents !
Moi : OK, Mirna tu viens, on va voir les enfants !
Avec Mirna l’on s’est rendu au près des infirmières qui nous ont emmener à la salle qu’occupera Salomé après son opération.
Un blanc était assis sur le lit, un bébé dans les bras, Eugène dans un coin avec un autre pendant qu’un autre reposait dans un berceau.
Mirna (le regardant) : qu’est ce qu’ils sont beaux !
Nous nous sommes présentés et j’ai tout de suite sondé l’esprit de ce Pedro qui se trouve être le père. Le hasard fait souvent bien les choses. Tellement bien qu’on se doute que derrière, il doit y avoir la main de Dieu car je ne m’explique pas comment il a pu être là au moment parfait où Salomé et ses petits avaient besoin de lui.
Une heure plus tard, Salomé sortait de la salle d’opération et trente minutes après, elle ouvrait enfin les yeux. Nous étions tous là pour lui montrer combien on l’aime et combien nous sommes heureux de ce qu'elle a accompli.
Il était presque minuit qu’on j’ai enfin consenti à laisser ma sœur, mes deux nièces et mon neveux pour rentrer chez moi.
À mon grand étonnement, Chrishna n’est pas là. Je prends juste une douche et vais me coucher en pensant que je dois acheter mon billet pour New-York, le mois prochain . Après inspection de mes affaires, j’irai en France chercher Chris (mon frère), son père a consenti à ce qu’il vienne pour faire la connaissance de nouveaux venus dans la famille. Et ainsi assister au mariage de Elliott.
…. Salomé Mbolo…..
J’avais lu quelque chose dessus mais je n’aurai pas parié que ça m’arriverait. Mais Dieu merci, les médecins ont réagis à temps en m'operant tout de suite. Car j’avais de sorte de caillots de sang dans les poumons.
Deux semaines sont passés et je sors aujourd’hui. Maman a emménager un grand espace pour moi dans la maison au premier parceque je ne suis pas encore prête à monter et descendre les escaliers.
Pedro et moi n’avons pas encore eu la fameuse discussion, j’avoue que je n’ai pas une grande envie de m’étendre sur le sujet.
Il est venu chaque jour, matin et soir en passant une heure ou deux avec les enfants. Ils les portent et leur chante des cantines en italiens.
Il a reconnu les enfants à la mairie en les appelant : Athena Augusta De la Vega ;Calista Isadora De la Vega et Mathys Cesare De la Vega. Ils faut les prononcer avec l’accent italien pour trouver leur beauté dit il. Je penses qu’il est heureux d’être père, à son âge aussi ça ne peut qu’être le cas.
Bruce est venu nous voir les enfants et moi l’autre jour. Avec Elsa, ils ont emmenés trois gros oursons deux roses et un bleu. Mon ex mari m’a posé un baiser sur le front et pendant de longues minutes, il m’a pris dans ses bras en me disant des mots réconfortants. Qu'il se sentait heureux pour moi.
Je sais que de son côté, il a déjà tourné la page et essaie au mieux de s’accommoder de sa situation.
J’avoue que j’aurai voulu que ce soit lui le papa des triplets mais les voix de l’éternel sont impénétrables. J'ai fini par l'accepter. On peut faire des projets, décider dela voie à suivre tout au long de sa vie mais au final, c'est Dieu qui permet le tout. Tout ne peut être carré dans la vie comme on l'imagine dans sa tête. J'ai misé mes cartes dans le jeux de la vie et j'ai perdue, mais Dieu dans sa grande beauté m'a donné un ticket pour reprendre à zéro. Alors je vais élever mes enfants avec tout l'amour que je peux offrir et en profiter pour apprendre à connaître leur père.
Dieu est grand et omnipotent. Il sait ce dont on a besoin et nous le donne au moment opportun quand. Car Lui seul sait où il veut nous mener et où nous devons arriver.
Pour ma part, j’ai encore un long chemin à faire pour me considérer complètement guéri. Mais je sais que mes enfants et surtout le bonheur qu’ils m’apportent est bien plus grand que le vide qu’à laisser en moi l'alcool et mon divorce. J'ai déjà touché le fond, maintenant,je ne peux que remonter.