Dispute

Ecrit par EdnaYamba

Liana MIKELE
Danse la nuit entière ! 
Oublie d'être morose !
Dans la ville-lumière !
Où une rose est une rose ! 
Et où nous trouverons le bonheur !
Paris c'est la ville... de son... cœur,
oh la la oh la la oh la la

Une rose est une rose !!! 
Paris c’est la ville de mon cœur même si je la quitte ces moments resteront à jamais gravé dans mon cœur ! Arnold et moi prenons l’avion pour Vegas ! il a drôlement les moyens lui pour organiser les choses en peu de temps !
(…)
Je me regarde dans cette belle robe blanche !!! Je laisse échapper une petite larme, j’aurais tellement voulu vivre ce moment avec maman, la voir me dire tu es tellement magnifique dans cette robe ma chérie mais ce n’est pas possible, elle n’accepterait pas, et moi je veux être la femme d’Arnold aujourd’hui, je veux avoir ma famille, mes enfants avoir leur père ! Et Arnold m’aime et moi je l’aime ! Alors pourquoi pas ? On n’est jamais trop jeunes pour se marier ! Je sais que si je l’aurais dit à maman elle m’aurait sorti, tu es trop jeune Lia, 21ans c’est trop tôt, eh ben non, ce n’est pas trop tôt, les blancs eux se marient même à 18 ans, alors 3 ans de plus ce n’est pas trop tôt !
Arnold vient me chercher ! Il est tout simplement beau dans ce costume ! Mon futur mari dans moins de 30 minutes.
- Prête ? me demande-t-il 
- Plus que prête, lui dis-je souriante
Et nous allons dans une de ces chapelles ! On a trouvé deux témoins à la volée à qui Arnold a demandé gentiment de nous accompagner, ils étaient si enchantés d’aider des amoureux qu’ils ne se sont pas faits priés !
« Je promets Lia de t’aimer toujours dans le malheur comme dans le bonheur, bien portante ou malade, te chérir c’est ce que je ferais de meilleur dans ma vie ! Je ferais en sorte que tu ne regrettes jamais de m’avoir épousée ! Je resterais l’homme de ta vie jusqu’ à la fin. Je te donne mon nom Lia, un nom dont tu n’auras pas à rougir »
Waouh !!!
Je suis toute émue devant ces mots je ne sais pas si je trouverais des mots aussi forts que les siens !
« Je promets de t’aimer Arnold MAGANGA, dans le malheur comme dans le bonheur, d’être toujours à tes côtés, t’accompagner, de ne jamais te quitter je te donne mon cœur et la clé de mon cœur ! Je porterai fièrement ton nom ! Je t’aime »
- Par les pouvoirs qui me sont donnés par l’état du NEVADA, je vous déclare mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée !
Arnold a levé tout doucement mon voile.
- Tu es magnifique m a –t-il murmuré, je t’aime Mme MAGANGA !
- Je t’aime MR MAGANGA!
Et nous avons scellés notre union que rien ni personne ne pourra plus détruire !

(…)
Nous arrivons enfin à Libreville. J’ai apporté tellement de cadeaux à maman, à Liam, à papa ! J’ai hâte de les voir ils m’ont tellement manqués ! J’ai dit à Arnold que je ne voudrais pas brusquer maman avec la nouvelle du mariage, je voudrais encore restée un peu de temps avec elle avant de lui dire que je suis dorénavant une femme mariée ! Mon compréhensif de mari a accepté, c’est pourquoi je l’aime ! Il m’accompagne néanmoins à la maison, je veux le présenter à maman je sais que je n’ai pas fait les choses comme il se doit mais il n’est pas trop tard !
Quand nous garons devant la maison, j’inspire un bon coup, je sais que ça ne sera pas facile !
- Ça va aller chérie, me dit Arnold en me tenant la main !
Nous nous embrassons pour nous donner du courage et nous descendons de la voiture. 
Quand nous entrons dans la maison ! Je vois tonton Abel, tante Marlène, papa, Liam assis et maman dans un coin ! On dirait que le comité d’accueil est là ! J’attrape Arnold à la main !
- Bonjour tout le monde !
- Bonjour, répondent-t-ils
Liam vient dans mes bras ! Mon petit-frère !!! il m’a tellement manqué ! Maman se lève, elle me prend dans ses bras, ça me fait plaisir, alors que je savoure ce bien être, elle me repousse aussitôt et une gifle atterrit sur ma joue !
- Comment as-tu pu ? me dit-elle en colère, et vous ? comment pouvez-vous emmener ma fille dans un voyage sans nous informer hein ?
- Madame…je …
Bam ! Une gifle à Arnold aussi !
- Vous ? sortez de chez moi ! je ne veux plus vous voir approcher de ma fille vous comprenez ? lui dit –elle furieuse
- Tu n’as pas le droit ? dis-je en me plaignant
- Je n’ai pas le droit tu crois Lia, je suis ta mère !!! 
- Et alors ça ne te donne pas le droit de décider de ma vie ! vis ta vie laisse la mienne, lui crié-je 
- Lia ! gronde papa, ce n’est pas une façon de parler
- Je parle comme je veux ! comme je veux, je m’en fiche !
- Mais écoutez-là donc dit maman, je ne te reconnais plus, ce n’est pas l’éducation que je t’ai donnée, tu rencontres un gars à peine et vous vous enfuyez ? tu deviens une marie-couche toi là
- Je suis bien la fille de ma mère alors ! le fruit n’est pas tombé si loin de l’arbre ! moi j’ai attendu 21 ans mais toi maman ?lui dis-je mauvaise
BAM, BAM.
Je viens de recevoir une double gifle de maman en larmes.
Arnold et Liam viennent se placer au milieu !
- Sortez-moi ce type de ma maison, crie maman 
Oncle Abel et Papa prennent Arnold et l’entrainent à l’extérieur ; maman transpire de colère, je ne l’ai jamais vu ainsi, Liam craignant qu’elle ne me frappe à nouveau reste toujours entre nous !
- Lia dis-moi quelle sorte de mère je n’ai pas été pour toi ? pleure-t-elle, est-ce que je mérite ça ? je mérite ça ? j’ai fais des bêtises je n’étais qu’une enfant, je n’étais qu’une enfant quand je suis tombée enceinte de toi et pourtant j’ai décidé de te garder j’aurais pu avorter comme faisaient les filles de mon âge mais j’ai décidé de te garder ! je mérite tes insultes aujourd’hui ?
- Lia, me dit tante Marlène, présente tes excuses à ta mère tout de suite ! et promets-nous que tu ne reverras pas ce type !
- Je ne peux pas vous promettre ça, pleuré-je, je l’aime et on s’est mariés !!!
- Quoi ? s’écrie maman en tombant au sol !

On se précipite tous ! Elle s’est évanouie ! Tante Marlène crie ! Papa, tonton Abel et Arnold accourt dans la maison, papa soulève maman et nous partons pour la clinique !
(…)
Je suis restée dans la voiture avec Arnold à pleurer ! C’est de ma faute tout ça !
Je n’ai pas eu le courage de rentrer avec eux dans la clinique je me sens tellement fautive et coupable !
« Elle est hors danger. Viens la voir » me dit Liam dans un SMS.
Je me décide à partir. Arnold reste dans la voiture pour ne pas raviver les tensions !
J’entre dans la chambre.
- Maman, murmuré-je 
Elle lève les yeux en ma direction !
- Je ne voulais pas te faire de la peine, lui dis-je, je ne voulais pas, pardon maman, pardon !
- Lia quitte ce garçon s’il te plait, reviens à la maison chérie ! dit faiblement maman
- Arnold n'y est pour rien maman et je l’aime, je ne peux rien ! je ne peux pas le quitter ! nous sommes mariés ! si tu ne peux pas l’accepter alors tu ne me verras plus !
Maman et moi pleurons en silence !
- Je vais vivre avec lui maman dès ce soir ! 
Elle ne dit plus rien ! Je lui fais un bisou au front et sort, la laissant en pleurs, j’ai le cœur déchiré moi aussi. Liam et papa me suivent !
- Lia, me dit papa, où vas-tu comme ça ?
- Je vais rejoindre mon mari papa !
- Je t’interdis de partir avec ce jeune homme, regarde dans quel état est ta mère bon sang
- Tu n’es pas mon père pour m'interdire quoi que ce soit, 
- Lia ! dit Liam en reproches
- Quoi !? j’en ai marre ! laissez-moi tranquille ! leur dis-je en courant vers la voiture d’Arnold, démarre, lui dis-je une fois montée
Rodrigues MABICKA
Il est 22 h, je regarde nerveusement la pendule du salon.
Il est 22h et Marlène n’est toujours pas rentrée, je suppose que comme c est devenue une habitude, elle doit être à sa réunion de prière du soir, ça commence à bien faire cette affaire, je l’ai laissé au début parce que je voyais que ça l’aidait mais les débordements non merci, 22H, 22h et elle n’est toujours pas rentrée.
Je piaffe de colère !
22h et elle est dehors ? 22 h !
Je lance une fois de plus les appels sans succès
Ils ne savent pas qu’il y a des femmes mariées dans ces groupes de prière ?
- Femme mariée, 22h elle est toujours dehors ! tchipps n’importe quoi, lance maman,
Je zappe nerveusement les chaines du décodeur avec quelques regards en direction de la porte à chaque fois. 15 minutes plus tard sa voiture se gare dans la cour, j’entends le bruit de ses talons à la terrasse et le sifflotement d’une de ses mélodies qu’on leur apprend là-bas !
- Bonsoir chéri, bonsoir maman
Je la foudroie du regard.
- C’est à 22H que toi femme mariée tu rentres ?l’attaque maman, tu n’as donc plus honte ? en plus d’être sèche, ça ne te dérange pas d’aller ouvrir tes cuisses dehors et tu reviens fièrement dans la maison de mon fils
- Maman jusque-là je t’ai assez respectée, je ne permettrais plus que tu viennes me manquer de respect dans ma maison ! ça suffit !
Elle poursuit son pas jusque dans la chambre alors que je la suis nerveusement derrière ! je claque la porte derrière moi !
- Ça signifie quoi ça ? c'est comme ça que tu parles à ma mère ?
- Et quand ta mère m’insulte, tu dis quoi ?
- Est-ce qu’elle n’a pas raison ? tu crois que c’est normal pour une femme mariée de rentrer à pareille heure chez son mari ?
- Mais pose-moi la question de savoir d’où je reviens au lieu de grogner !
Je n'ai pas su comment mais je venais de la gifler ! elle est restée la main à la joue à me regarder !
- Un jour je vais partir d'ici ! m’a-t-elle simplement dit, je te jure Rodrigues ! tu resteras avec ta mère je suis encore une belle femme quelqu’un voudra peut-etre de moi dehors encore ! et me trairera comme je mérite d’être traitée avec respect
- Tu racontes des conneries, tu ne bougeras pas d’ici !
- D’accord !
Elle a poursuivi dans la salle de bains sans plus ajouter un mot ! si elle croit que moi Rodrigues MABICKA , elle va me quitter comme ça, ce sera dans le cerceuil !

Ma fille, ma bataill...