Drôle d’histoire : 5 ème et dernière partie : sous la douche
Ecrit par casanova
Etaient
- ce de la peur ces larmes ou l’émotion ? Je ne sus quoi dire pour la
pousser à rentrer dans l’appartement alors je pris juste sa main et
l’invitai à franchir le seuil de la porte.
Orphée – Anas qu’est ce qui se passe ? Que fais-tu ici ?
Anas- il ne se passe rien Darling
Orphée – Darling ? Mais pourquoi m’appelles tu ainsi ( heuu ça c’est la
femme hein son cerveau veut créer situation échappatoire déjà)
Anas – parce que c’est moi Will
Orphée - Quoi ? Mais qu’est ce que tu dis Anas ?
Anas – que je t’aime
Orphée - ………
Anas – Tu ne dis plus rien
Orphée - Je , je … je ne sais quoi dire Anas
Anas – shuuuutttt …. Ne dis rien alors
Orphée- mais ..
Anas – Oui je sais que je te dois une explication plus détaillée ,mais
pour l’instant je veux juste que tu te mettes dans la peau de Ciara car
ce soir nous somme amants.
……………………………………. Dans la tête d’Orphée …………………………………….
J’étais en larmes, pourquoi ? Je ne sais pas. Anas était Will durant
tout ces mois ? Mais comment aurais je pu le deviner ? Et comment savait
il que j’étais Ciara ? Trop de questions qui me tiraillaient et me
faisait perdre le contrôle, mais Anas par contre semblait si calme, si
posé et si doux dans tous ses gestes. M’en voulait t’il ? pourquoi
n’a-t-il rien dit durant tous ces mois ? Il fallait que je sache.
Moi – Anas …
Anas – fais moi confiance Orphée ce soir tu ne dois rien craindre de
moi. Je suis Will, tu es Ciara et c’est notre premier rendez vous alors
fais moi confiance Darling et laisses toi aller.
Ces mots je dois
dire me réconfortèrent un peu même si j’avais toujours peur en
imaginant tout ce qu’il a dû penser de moi durant tout ces mois où on
s’échangeait tous ces SMS coquins. Je ne pu vraiment décrire tous les
sentiments que j’éprouvais pour cet homme à cet instant précis. Je
l’aimais et apprendre que Will était une de ces facettes me troublait
énormément. Comment avait il pu me faire jouir à distance, me faire
l’amour virtuellement comme jamais il ne me l’avait fait dans le réel.
Pour moi tout ceci était peut être un rêve et je me pinçais même de
temps en temps pour voir si j’allais peut être me réveiller en sursaut
mais rien. Tout ce qui passait était bien réel, cette chambre, cette
musique, et cette silhouette en face de moi, tout oui tout était bien
réel.
Il voulait que je sois Ciara ce soir mais pourquoi ? Avait il
lui aussi constater la routine qui s’installait dans notre couple ?
Mais seigneur Dieu s’il savait faire toutes ces choses qui me faisaient
rêver dans ses SMS alors pourquoi ne me les avait t’il jamais faites ?
Mon esprit qui se perdait déjà dans toutes ces questions sans réponses
revint dans la chambre quand il me tendit une coupe de champagne que je
pris avec délicatesse mais en fuyant un peu son regard. Oui j’avais un
peu honte je dois l’avouer et il le constata.
Anas – pourquoi tu fuis mon regard ?
Moi – parce que j’ai honte Anas
Anas – je sais, mais il n’y a aucune raison pour ça Orphée mais si ça
te gêne vraiment de partager ce merveilleux moment avec moi alors on
peut rentrer si tu veux.
Moi – Non, j’avais répondu sans réfléchir
et il avait même été un peu surpris par la hargne avec laquelle j’avais
prononcé ce mot.
Il sourit et s’approcha un peu plus de moi sans
rien dire. Cette proximité de nos corps me rendait un peu nerveuse,
J’avalais ma salive comme si je m’apprêtais à goûter quelque chose de
délicieux.
Anas – tu ne veux pas t’asseoir ?
Je ne me fis pas
prier et j’allai m’asseoir sur le grand canapé Douillet qui faisait face
à l’armoire du salon de ce bel appartement. Mais ça ressemblait plus à
une fuite qu’autre chose. Aussi étrange que cela puisse paraitre, mon
mari m’intimidait ce soir je dois le reconnaitre. Il me regardait comme
jamais il ne l’avait fait. Il y avait de l’appétit dans ses yeux, on
aurait dit qu’il me voyait nue et quand j’imaginais ce qui pouvait bien
se passer dans sa tête à ce moment là je sentais une chaleur en moi qui
m’embrasait depuis le fond des entrailles.
Il me fixa un moment
avant de se décider à me rejoindre sur le canapé. Il s’assit à peine
quand on sonna à la porte. C’étaient les employés de l’hôtel qui nous
apportaient notre dîner.
Il était environ 21 H 30 quand nous passions enfin à table. C’était du filet de bœuf cuit à point et qui sentait vraiment bon.
Le dîner se passa dans une atmosphère assez conviviale même si je
pouvais sentir une tension sexuelle alimentée par toutes ces musiques
sensuelles qui ne cessaient de passer dans le mini chaine. On parla de
tout, sauf de comment nous nous étions retrouvés dans cette chambre
d’hôtel en tant que Ciara et Will. Le filet de bœuf était accompagné
d’un bon vain bordeaux dont la consommation avait sur moi un effet
relaxant. Je me sentais beaucoup plus à l’aise que tout à l’heure et
sans le vouloir, je commençai petit à petit à me mettre dans la peau de
Ciara. Ce n’était pas ma faute, les regards qu’Anas lançait de temps à
autre vers moi avec ce sourire charmeur me faisait perdre la tête. Ce
soir j’avais affaire à Will l’homme qui pendant des mois m’avait fait
jouir comme jamais et ceci à distance.
Après le dîner Anas me
demanda si je voulais prendre un bain histoire de me rafraichir un peu
car il avait constaté que j’avais un tout petit peu abuser sur le vain.
J’en avais vraiment envie surtout quand j’imaginais ce qui allait
certainement se passer tout à l’heure dans la chambre. Je rentrai donc
dans la salle de bain et entrepris de me déshabiller. C’était une
magnifique salle de bain en marbre avec de magnifiques veilleuses qui
toutes allumées donnait une couleur magique et unique. Le contact de
l’eau avec ma peau me fit le plus grand bien jusqu’à ce que je sente une
présence juste derrière moi. Je me retournai immédiatement et là je vis
Anas tout nu dans la salle de bain qui m’observait. Je n’eus même pas
le temps de dire quoi que ce soit, il s’était emparé de mes lèvres en
m’offrant un baiser des plus langoureux qui soit. Ce contact embrasa
tout mon corps qu’il avait enlacé de ses mains. Quand ses lèvres
quittèrent les miennes, ce fut pour se retrouver tout droit sur mes
têtons dressés et armés de désirs. J’avais des frissons, j’avais froid
et chaud à la fois. Ses mains se dirigeaient vers le bas, certainement
dans ma grotte rose déjà inondée et qui n’attendait qu’une intrusion de
son membre. Il y avait dans se caresses comme des pluies de saveurs
intenses et diverses. Quand je sentis son majeur en moi, je gémis en
écartant un peu plus les jambes afin qu’il y invite ses autres doigts.
J’étais là à me tortiller de plaisir, un plaisir que je n’en avais
jamais ressentis auparavant. Il reposa ses lèvres sur les miennes et se
mit à me sucer la lèvre inférieure hoo mon Dieu que c’était bon. Mais ce
soir j’étais Ciara et lui will alors je devais lui montrer de quoi
j’étais capable. Je m’abaissai donc et pris son membre en érection dans
ma bouche. Il était droit comme un << I >>. Je l’avalais
goulument m’arrangeant pour que le bout de son gland touche le fond de
ma gorge. Il n’en pouvait plus, il gémissait de plaisir et c’est alors
qu’il me retourna contre le mur pour une levrette sauvage. Je me
cambrai un peu plus pour qu’il s’installe confortablement au fond de
moi. Ses coups de hanche résonnaient comme des coups de mortier et je
jouissais au point d’en perdre la raison surtout avec cette eau qui me
caressait le creux des hanches au passage. Il y allait de toute sa force
et de toute sa puissance et c’était plus que je ne pouvais supporter.
Je sentais comme mon esprit qui s’évadait de mon corps peut être chassé
par ce membre qui me pilonnait sauvagement. Je me mis soudain à trembler
comme si j’étais en transe. Tout autour de moi semblait inverser et
j’avais le vertige. J’étais en plein orgasme. Mon tout premier orgasme.
Anas n’avait pas encore jouit alors on quitta la salle de bain pour le
lit son membre toujours en moi (loll oui oui on marchait collés).
Une fois dans la chambre je me décollai de lui et le poussai sur le lit
pour une chevauchée mémorable. J’ondulais telle une sinusoïde sur un
oscilloscope, c’était simplement profond et magique. Mon chéri
gémissait. Il n’en pouvait plus, c’est alors que je sentis son sexe
prendre encore plus de volume en moi en ayant des secousses. Il venait
de me transférer son eau vitale.
Nous fûmes l’amour plusieurs fois
ce jour là et dans toutes les positions possibles sans s’interdire
quelques gâteries au passage comme les merveilles que faisait la langue
d’Anas sur mon bouton rose.
C’est vers 5h du mat, entre deux
chevauchées qu’il me raconta comment il avait découvert mon faux compte
et avait entrepris de me reconquérir. Je l’aimais encore plus pour ce
qu’il avait fait, pour sa patience et pour son amour. C’était une chance
d’avoir un tel homme à mes côtés. Un homme qui a su me faire l’aimer en
étant un autre. C’était simplement mon homme.
On passa le reste
des jours à l’hôtel (pour se retrouver un peu quoi et pourquoi pas
fabriquer un petit frère à ornélia) car j’avais appelé ma sœur pour
qu’elle passe la chercher le lendemain en lui expliquant brièvement la
situation (loll elle aimait trop les kpakpatoya).
Certains diront
qu’on a eut de la chance à la fin de la lecture mais moi je dirai
plutôt que le ciel m’a fait don d’un merveilleux époux.