DT - 22

Ecrit par Nobody

Je roule, je roule le plus vite que je pouvais me le permettre. J'avais demandé à mes gars de rester en retrait.
J'ai besoin de me defouler et si je ne quittais pas mon bureau j'aurais commis des actes irrépressibles.

Je me rappelle encore de la discussion avec ma famille

- Tu vas prendre ta cousine comme épouse et vous allez vous marier comme cela se doit. Vous êtes d'accord Eugenio ?

- Cela me parait correct. Ça t'apprendras à faire à ton bon choix.

- Je suis Nick Petraza, le plus grand mafieux du monde et vous croyez vraiment que vous m'imposerez une épouse ? Je pourrai vous tuer tous en moins de temps qu'il le faut pour le dire

- Tais toi cria ma mère. Je suis Rena Dubareaux et la femme du plus grand mafieux que la mafia ai jamais connu. Je ne sais pas si tu t'en rappelles mais je suis ta mère et à ce titre tu me dois un respect sans norme. Ne me tentes pas Nicholas Petraza,ne me pousse pas à bout, tu ne sais pas ce dont je suis capable.

Pour la première fois depuis longtemps je suis pris de court. Était-ce vraiment ma mère qui vient de me hurler dessus ?!

Je me lève brusquement, renversant ma chaise au passage et je sors en furie.

Arrivé au salon,Coralie avait le regard perdu dans les flammes de la cheminée.

Qu'elle était belle! Sûrement la plus belle femme que j'ai jamais connu. Elle est si douce et tellement tendre que je tuerai n'importe qui qui lui ferait du mal. Mais je ne vais pas la prendre comme épouse, c'est clair.

- Mon cousin

- Coralie

Elle se lève pour faire une révérence digne d'une vraie reine et j'incline ma tête. Ici tous les membres de la famille se comportent comme des aristocrates.

Aux jeunes filles on apprenait les bonnes manières, le rôle d'épouse et surtout on leur parlait de leur nuit de noce dès leur plus jeune âge, qui peut survenir à n'importe quel moment.

Aux jeunes garçons on apprenait à tirer et à torturer. On nous débarrassait de toute humanité dès l'enfance. Les plus faibles étaient à leur tour torturés jusqu'à ce qu'ils deviennent à leur tour des tirans. À ce souvenir,je sentais mon dos chauffer. J'avais été parmi les plus faibles et j'en ai payé le prix. Maintenant c'était du passé tout ça
 
- Comment tu vas chère cousine ?

- J'ai connu mieux Nicholas, et toi donc?

- J'irai bien mieux Lili. Je vais faire un tour dehors et je te reviens.

- D'accord. À toute de suite cousin

- À tout de suite

Je sors du salon pour filer dans ma chambre. J'enfile des vêtements propres et je charge deux armes que je glisse dans mon pantalon.

Je referme la porte et je rentre dans mon parking pour déverrouiller une des voitures

- Non vous restez je dis en voyant mes hommes se précipiter dans les voitures fonctionnelles

- Mais patron nous avions reçu l'ordre de toujours..

Je sors mon arme et je tire deux fois dans son épaule.

- Quelqu'un d'autre veut protester ?

Mes hommes se regardaient,tout pour éviter mon regard. Dieu! Je suis entouré que d'incapable

- C'est bien ce que je me disais.

Je roule et je sors de la villa. Je passe la vitesse et me voilà lancé dans les rues de cette ville.

Je souffle en appuyant un peu plus sur la pédale de l'accélérateur

Sans m'en rendre compte je me dirige vers le chalet de la famille ici en France.

Je me gare, je rentre dans le chalet et là ! Tous mes souvenirs d'enfance me revient.

20 années plus tôt

- Lili je crie en courant partout dans la salle de séjour. Lili je viens ,je vais t'attraper

- Tu ne peux pas m'attraper chantonne t-elle

- On verra bien

Je cours plus vite et je vois le noeud de sa robe rose.

J'étais sur le point de la rattraper quand je vois mon père et mon oncle Eiiugenio venir dans la salle.

Je rentre dans mon père mais je perds l'équilibre et je me retrouve fesse à terre

- Nicholas Petraza! Combien de fois je t'ai dit qu'un jeune garçon qui se respecte ne court pas derrière une dame encore moins dans le salon?

- Pardon père dis-je en regardant Coralie qui s'était cachée derrière son père

- Eh bien jeune homme je vais t'apprendre à mieux te tenir. Passer toute la journée dans la cave te rameneras certainement à la raison

- Non père s'il te plait pardonne moi. Je ne ferai plus jamais ça père

- Mon oncle Nick n'a rien fait,c'est moi qui l'a poussé et c'est pour ça qu'il me poursuivait pour me punir.

C'était faux ! Si elle continue, père va l'enfermer à ma place et ça serait pas juste.

- C'est moi qui doit aller dans la cave dit-elle en se mettant devant son père
   
- Non père ne l'enferme pas. Elle n'a rien fait, je vais aller dans la cave père mais s'il te plat laisse Lili

Je commençais à pleurer et je m'en fuis. Mais je n'avais pas le choix, il faut que j'aille dans la cave comme l'a dit père sinon Lili sera enfermée à ma place.

J'ai trop peur de la cave. Mon papa m'avait déjà enfermé dans la cave parce que j'avais brisé une assiette sans le savoir. Je connais la cave, ça fait très peur surtout quand les lumières sont pas allumées.

- Nicholas

Je me retourne et je vois ma cousine courir vers moi. Arrivé a mon niveau, elle s'arrête, place son bras autour de mon cou et se mit en marche.

- On y va Nicholas

- Coralie ! Nick !

J'entends qu'on nous appelle et on se retourne. Mon oncle Eugenio s'avançait vers nous.

- Vous venez avec moi les enfants. 

- Mais père a dit..

- Et moi j'ai dit vous venez avec moi

- Merci père. Tu es le meilleur papa au monde !

- Merci mon oncle

Mon oncle Eugenio était le meilleur oncle au monde.

Carolie et moi on se regarde et en souriant on court dans les bras de mon oncle

- Attention les enfants vous allez me faire tomber

- Pardon mon oncle

- Ce n'est rien fiston. Aller dans vos appartements vous appretez, le bal va bientôt commencer

- D'accord

- Et ne courez pas surtout

- D'accord

On monte les escaliers et arrivé en haut on se sépare.

Je rentre dans la chambre de ma mère. Elle était comme les princesses que je voyais dans les livres de dessin de Lili

- Mère tu es très jolie

- Oh Nicholas mon amour merci. Viens que je te rende beau, beau comme un roi

- Je serai ton prince charmant tout à l'heure dis ?

- Non chéri, on dit cavalier

- D'accord mère, je serai ton cavalier

- Et moi je serai quoi pour toi?

- Ma cavalière, c'est bien ça mère ?

- C'est bien ça mon amour. Allez viens

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Toutes les fenêtres de Swannight étaient illuminée. Dans la salle de bal,des couples en tenue de soirée exquises tourbillonnaient gaiement. Les bijoux des dames etincelaient de milles feux.

À quatre cents mètres de là,sur la falaise solitaire balayée par le vent, des bribes de valse parvenaient jusqu'aux oreilles de Rena Petraza.

Elle cessa d'arpenter le belvédère à la délicate architecture de fer forgé pour interroger l'astre énorme et plein suspendu dans le ciel au-dessus de Swannight.

Plus de deux heures se sont écoulées depuis le début du bal

Un bruit derrière elle la fit se retourner brusquement. Un froid glacial la saisit lorsqu'elle aperçut son mari qui venait d'arriver,le visage souriant.

Malgré tous les efforts de Prudencio Petraza, elle n'arrivait pas à l'aimer.

Il était si grand, si imposant, si dur mais tellement si beau ! Mais elle ne pourrait pas l'aimer,pas avec tout ce qu'il avait fait à sa famille.

- Nick appela Rena en le voyant passer

Oui mère

- Il est temps de te coucher. Va chercher ta cousine et monter vous couchez 

- D'accord mère

Nick dans son petit costume se fraya un chemin parmi les invités,trouva sa cousine et ensemble ils montaient alors que plusieurs coups de feu resonnaient dehors

Une dangereuse tenta...