
DT - 64
Ecrit par Nobody
- Laissez les passer,ils sont avec moi. Le patron veut les voir tous dehors,ouvrez leur la porte ordonna Django aux autres hommes qui étaient dehors,loin d'imaginer ce qui se passait rellement dans la maison.
Karim ne pouvant pas soulever Ahmed tout seul était obligé de le trainer. Il s'en voulait de lui accorder un tel traitement mais il n'avait pas le choix. Django ne voulait pas l'aider.
Coralie plus loin soutenait Sarah qui avait du mal à avancer. Elle était tellement traumatisée qu'il ne serait pas étonné qu'elle se mette à hurler et faire une crise de démence. Karim se demandait ce qu'elle avait vu pour la mettre dans un état pareil.
Avant de passer la porte,il saisit Django par le col de sa chemise et toutes les armes furent tourner dans sa direction. Mais il ne s'en soucia pas le moins du monde.
- On se retrouvera,et crois moi je n'hésiterai pas à finir ce que j'avais commencé dans le temps. A bientôt promis Karim en pressant le pas vers l'extérieur.
Conscient que le temps était désormais son pire allié il fit de son mieux pour s'organiser dans les plus brefs délais. Ahmed avait été couché sur la banquette arrière et Sarah était devant.
Il contourna rapidement la voiture puis s'installa au volant.
- Écoutez mademoiselle si vous voulez venir je vous prie de rapidement vous installez a l'arrière avec Ahmed. Je n'ai pas de temps a perdre s'il vous plaît.
- Non allez-y répondit-elle en sanglotant. Je ne peux pas laisser mon père tout seul ici.
Il ferma la portière et démarra. Si elle pensait que son père était toujours en vie, c'était son problème.
- Sarah ça va aller d'accord ? Tu es avec moi, Karim. Tu te rappelles ? C'est moi Karim,ton frère adoptif comme tu aimes si bien le dire. Accroche toi parce que je vas vraiment aller vite. J'espère que tu ne m'en voudras pas mais la vie d'Ahmed est en danger et je...merde merde s'écria-t-il en se garant n'importe comment.
Il n'avait pas eu le bon réflexe,il n'avait pas eu le bon réflexe putain se répéta-t-il en ouvrant la porte a la volée.
Il contrôla son pouls mais il était tellement nerveux qu'il n'y arrivait pas.
Il enleva son propre t-shirt et le déchira en deux au niveau du col. Il passa alors le tissu autour de la poitrine d'Ahmed pour en faire un garrot bien solide. Au fur et a mesure qu'il serrait ses yeux s'embuèrent de larmes. Il aurait dû faire ça depuis. Et Ahmed n'aurait pas perdu autant de sang.
Si jamais quelque chose arrivait a Ahmed il aurait sa mort sur la conscience. C'était la première des choses a faire,et il ne l'avait pas fait. Il avait été distrait et cela pouvait coûter la vie a son frères.
- Tiens bon Ahmed je t'en prie tiens bon. Fais ça pour moi d'accord ? Tu sais que je ne pourrais jamais vivre avec cette culpabilité sur la conscience. Oh putain regarde je suis en train de pleurer comme un vrai fragile,si tu étais conscient je suis sûr que tu m'aurais bien insulté. Que je donnerai tout pour t'entendre me traiter de tous les noms d'oiseaux ! Je donnerai...
Il ne pu aller plus loin tant l'émotion était a son comble.
Quelques minutes après il poussa un cri de soulagement en voyant le bâtiment d'un hôpital. Il se gara a l'intérieur et se précipita pour informer des infirmiers..
Accompagnés des corps médicals,Karim revint vers la voiture et ouvrit la portière arrière.
- Allez allez on se dépêche dit un infirmier qui tenait un brancard..
Ahmed fut déposé sur le brancard et conduit a l'intérieur. Karim était en train de les suivre en courrant quand il se rappela de Sarah qui était encore dans la voiture.
Il tapa férocement du pied puis retourna vers la voiture.
Il ouvrit la portière et sans un mot la prit dans ses bras. Il rentra a nouveau précipitamment a l'intérieur et de chance il les vit encore au loin.
Il allait les rattraper quand ils tournèrent dans une pièce et qu'une infirmière lui barra le chemin. Il déposa délicatement Sarah a terre et essaya d'avancer.
- Monsieur je vous en prie vous ne pouvez pas avancer l'averti l'infirmière. Votre ami est..
- Mon frère c'est mon frère.
- Votre frère est conduit au bloc opératoire. Je vous en prie allez donc vous asseoir a la salle d'attente. Je viendrai vous voir dès qu'il y aura des nouvelles.
- Et je ne peux pas rester au seul de la porte ? Promis je ne vous dérangerais pas. Mais j'ai besoin d'être là sinon je vais devenir fou,je vous en supplie.
- Monsieur je vous en prie, vous m'empêchez d'aller apporter mon aide au reste de l'équipe. Faîtes nous confiance. Dès qu'il y'a du nouveau je me chargerai personnellement de venir vous informer. A présent je dois y aller dit-elle en passant la porte et en la refermant devant Karim.
Il tapa un violent coup dans la porte puis se retourna pour faire face a Sarah qui était toujours dans sa léthargie.
Alors là sa colère deculpa. Il avait essayé la douceur avec elle et ça n'avait pas marché. Il allait utilisé une autre méthode.
Il marcha vers elle puis sans crier gare lui donna une violente gifle. Sans lui laisser le temps de réagir il lui donna une deuxième puis recula pour voir le résultat.
Il la surprit en train de battre plusieurs fois des paupières. Bien.
Il la saisit par les deux bras et la secoua sans aucun ménagement. Il était encore en train de la secouer quand une infirmière accourue vers eux.
- Non mais ça va pas ou quoi ? Qu'est-ce qui vous prend de faire ça ?
Karim délaissa Sarah puis se tourna vers la nouvelle arrivée en haussant les épaules l'air de rien.
- Elle était tout simplement en état de choc alors j'ai voulu aider en la..
- En faisant quoi ? En la brutalisant comme ça ? Ce n'est pas comme ça que vous y arriverez. Tout ce que vous obtiendrez c'est...
- Karim ? Oh Karim c'est affreux ce qu'il fait a Ahmed, viens on doit faire quelque chose je t'en supplie.
C'était Sarah. Elle joignit le geste a la parole et lui prit le bras pour le conduire je ne sais où. Karim l'arrêta doucement.
- Oh Sarah ça va calme toi on l'a déjà aidé,a présent il est a l'hôpital,dans les mains des médecins.
- Karim tu ne comprends pas ? Nick le torturait devant moi,je te jure que si on ne fait rien il va mourir dit-elle en éclatant en sanglot.
Karim prit sa tête entre ses deux mains et lui fit relever la tête.
- Regarde,on est vraiment a l'hôpital. Est-ce que je t'ai déjà menti ? Mademoiselle vous pouvez lui dire où est-ce que nous nous trouvons ?
- Bonjour mademoiselle, vous êtes présentement a l'hôpital F******* votre ami est entre de bonnes mains je vous rassure. Asseyez-vous donc,je vais vous chercher un peu d'eau.
- Oui faîtes ça,je vous remercie beaucoup dit Karim alors qu'elle s'en allait après un hochement de tête.
Karim aida Sarah a s'asseoir et mit de côté sa propre peine.
- Karim je te jure c'était juste horrible. Il le frappait avec la dernière rigueur. Il lui ouvrait la chair et se baissait pour sentir l'odeur de son sang,il...
Elle se tut ne pouvant plus continuer. Karim était d'ailleurs sur le point de lui demander gentiment de se taire. Il pouvait se passer des détails.
- Allez c'est fini maintenant Sarah, tout doux. J'ai l'intime conviction qu'il va se rétablir. C'est Ahmed quoi ! Qu'est-ce qui peut arriver à ce type la ? C'est l'homme le plus robuste que je connais,tu verras il va s'en sortir. J'espère que tu le sais.
Elle hocha la tête et Karim sourit.
- Je reviens tout de suite fit-il savoir en se relevant
- Quoi ? Où est-ce que tu vas ? Karim je t'en conjure ne me laisse pas seule ici.
- Sarah calme toi je t'ai dit que tout était fini. Je vais juste chercher un habit dans la voiture ainsi que mon téléphone. Il faut avertir tes amies que tu es saine et sauve.
Il ne lui laissa pas le temps de répliquer puis prit la direction de la sortie.
Il ouvrit sa malle arrière,ouvrit la sac de voyage qui ne le quittait jamais puis enfila un habit propre. Il passa par la portière principale puis saisit son téléphone avant de verrouiller la voiture.
Toutes ses pensées étaient dirigées vers Ahmed. Il avait extrêmement peur, peur qu'il soit déjà mort avant qu'ils ne soient arrivés à l'hôpital,peur qu'il n'ai pas eu les bons réflexes ou au contraire que sa maladresse soit fatal a Ahmed. Autant le garrot qu'il avait fait pouvait être une bonne méthode autant il pourrait lui être fatal.
Dans la précipitation il avait oublié qu'il s'agissait de sa poitrine et que là se trouvaient les principaux organes. Or ses principaux organes fonctionnaient avec du sang. Voilà que lui avait bloqué la circulation du sang avec le garrot.
Il commençait déjà a culpabiliser. Il espérait juste ne pas avoir aggravé le cas de son frère. Il ne pourrait jamais se le pardonner.
Ahmed devait vivre,Dieu même savait qu'il pouvait tout prendre mais pas Ahmed. Les personnes les plus importantes de sa vie était sa mère et Ahmed. Il ne pouvait tout simplement pas lui retirer Ahmed.
Il aimait Ahmed d'une telle manière que s'il avait été une femme et qu'Ahmed ne ressentait pas des sentiments pour lui,il aurait tout fait pour l'envouter. Oui !
Il retourna s'asseoir auprès de Sarah qui était perdu dans ses pensées.
- Un sous pour tes pensées Sarah
- J'ai bien peur qu'elle n'en valent pas autant. Je pensais juste a la vie en général. Ce a quoi on était prêt pour une question de vengeance. C'est juste inhumain. Et je pensais également au fait que la vie ne tienne qu'à un fil, imagine si jamais quelque chose arrivait a Ahmed,je n'aurais pas eu le temps de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur. Il serait mort sans connaître mes réels sentiments pour lui.
- Sarah je t'interdis de penser que quelque chose va arriver a Ahmed. Je te l'interdis. Prie plutôt pour qu'il s'en sorte sans aucune séquelle.
- qu'Allah t'entende Karim. Il va s'en sortir dit-elle. Oui il va s'en sortir. Pour toi,pour moi et pour toute sa famille. Il va s'en sortir. Il ne peut d'ailleurs pas laisser tout ce beau monde en détresse.
- Voilà c'est comme ça que je veux que tu penses. Et maintenant appelons donc Bijou,elle doit être morte d'inquiétude à l'heure qu'il est.
Il prit son téléphone et lança l'appel. Elle répondit au bout de la deuxième sonnerie.
Avant de répondre il tendit le téléphone a Sarah en souriant.
- Vas-y
- Allô dit Sarah après avoir soupiré.
Karim ne pouvait plus entendre ce que disait Bijou mais a l'expression de Sarah il devina qu'elle pleurait. Et Sarah aussi allait bientôt s'y mettre.
- Ikima viens s'il te plaît,viens a l'hôpital j'ai besoin de toi.
Ah oui Ikima c'était le prénom de Bijou. Il l'écouta lui donner l'adresse de l'hôpital..
- Non je n'ai absolument rien Iki,viens et tu verras. C'est Ahmed qui est aux soins intensifs. J'ai peur que son pronostic vital ne soit engagé... quand tu seras là je vais tout t'expliquer.. d'accord a tout de suite.. Merci mon amour.
Et elle raccrocha puis lui tendit son téléphone.
- Et a présent ? demanda-t-elle en posant sa tête sur son épaule
- Il ne nous reste plus qu'à attendre puis prier,il faut beaucoup prier pour lui. C'est ce dont il a besoin et c'est tout ce que nous pouvons pour lui actuellement. Je pars du principe que s'il était déjà mort avant qu'on ne vienne ici,ils l'auraient su dès les premières minutes et nous avertir,tu ne crois pas?
- Oui oui tu as raison Karim. Prions.
C'était la seule chose qu'ils pouvaient faire a ce stade.
Chez les Petraza l'ambiance était très sinistre. Aux corps des hommes de Nick s'ajoutait celui de Gaspard Petraza sur lequel sa fille ne cessait de se lamenter.
Elle ne pouvait pas croire que son père était mort,juste comme ça. Il avait perdu la vie en l'espace de quelques minutes.
Coralie s'en voulait au plus profond d'elle-même. Si elle ne lui avait pas demandé de venir avec elle aujourd'hui,il serait toujours en vie.
Mais ça remontait a bien longtemps. Si elle n'avait pas proposé ce marché a Ahmed rien de tout cela ne serait arrivé. A présent elle avait la mort de deux innocents sur ses mains. Si jamais Ahmed mourrait a son tour elle allait avoir du mal a continuer a vivre. Malgré tout ce qu'elle avait fait, malgré tout ce qu'il avait vécu a tort,il l'avait quand même sauvé. Il avait prit la balle a sa place.
Dans la pièce se trouvait toujours Prudencio qui avait des comptes a regler avec son fils.
- Nick tu es dans un sal état mon enfant. Viens que je te conduise a l'hôpital. Après nous pourrons parler de ce qui m'amenait.
- Ne me touche pas père,..ne me touche..pas.
- Voyons tu n'es pas en état de faire des caprices. Laisse moi m'occuper de toi,tu verras je vais très bien le faire.
- JE T'AI DIT QUE JE NE VOULAIS PAS QUE TU ME TOUCHES ARGHH
Il se tordait de douleur. C'était la première fois qu'elle le voyait dans cet état et Coralie en eut un pincement au cœur.
Elle s'élança vers lui pour lui offrir son aide mais Prudencio l'en empêcha.
- Laisse ma fille, laisse le. Il ne va rien lui arriver,ce n'est que des égratignures. Tu acceptes mon aide Nick ?
- Plutôt mourir cria-t-il
- Eh bien tu vas mourir. Mais avant sache que je te décharge de tous tes pouvoirs, de tous tes hommes,de tous tes réseaux. Je te décharge de l'ensemble de cet empire dont tu n'as pas su t'occuper. Et je le donnerai à qui de droit,a la personne a qui cela revenait de base avant que je ne décide de te désigner. Au fils aîné d'Eugénio qui n'attendait que ce moment. A présent je vais demander à partir,mais je te réitère mon offre,laisse moi t'aider. J'ai cru entendre que tu désirais me tuer aussi comme mon cher frère Gaspard, mais comment feras-tu ça si tu n'es plus en vie ? Je t'offre mon aide afin que tu puisses revenir en force et m'affronter. Réfléchis-y bien. Tu as trois secondes. 1 2 et
- ATTENDS ! Attends putain. Je ne veux pas de ton aide, appelle juste Martin qu'il vienne me soigner ici.
- Je crains que tu ne perdes trop de sang jusqu'à son arrivée. Mais je vais faire ça pour toi. Après tout que tu le veuilles ou non tu es mon fils,mon fils unique par dessus tout. Alors oui tu vivras, enfin pour l'instant. Et quand tu seras remis sur pied,tu viens m'affronter. Je vais t'apprendre ce qu'est la véritable vie,je vais te montrer que ce n'est pas parce qu'on détient la puissance qu'on doit se prendre pour le tout suprême. Oui je t'apprendrai. Mais pour l'instant porte toi bien. Et n'oublie pas que déchu de tes pouvoirs,cette maison ne t'appartient plus. Je vais demander la route. Et Gaspard mon cher frère,excuse moi je suis arrivé un peu trop tard. Excuse mon fils aussi,tu le connais il est un peu trop tête en l'air. Passe le salut a père et notre frère pour moi. Je ne sais pas quand,mais on vous rejoindra Eugenio et moi dit-il en regardant son frère.
Il marcha vers son corps puis se baissa a sa hauteur. Il lui déposa un baiser sur le front puis fit le signe de croix avant de se relever et de sortir de la pièce sans autre forme de procès.
Ne restait plus que Coralie et son cousin qui poussait de petits cris de douleur.
Il ne pouvait pas rester comme ça. Il lui fallait un garrot le plus vite possible.
Malgré toute la racune qu'elle avait pour lui,elle s'avança vers lui.
- NE ME TOUCHE PAS,NE ME TOUCHE PLUS JAMAIS DE TA VIE LILI.
Elle se recula sous l'effet de la violence de ses mots.
- Tu es sacrément culotté Nick. C'est a moi de ne plus jamais vouloir toucher une espèce de ton genre. Pas toi. Tu as tué mon père,de sang froid, et cela devant moi. Devant moi tu t'en rends compte ? Tu as enlevé la vie de mon père sans aucun regret,sans aucune hésitation. Et tu sais c'est quoi le pire dans tout ça ? C'est que malgré le fait que tu ai voulu me tuer moi aussi,je n'arrive pas a t'en vouloir. Sans l'acte héroïque d'Ahmed je serai sûrement morte a l'heure actuelle,mais c'est ça que tu voulais inh ? Tu voulais me tuer hein ? A cause de quoi ? Parce que j'ai décidé de penser à moi et de faire ce qui me semblait juste pour mon bonheur ? Eh bien comme je regrette !
Elle se tut,renifla puis s'essuya les yeux. Mais ce geste ne servait à rien puisque immédiatement après ses larmes se mirent a rouler. Elles étaient intarissables.
- Je regrette énormément. Pas par rapport a toi oh que non ! Mais par rapport a ce pauvre Ahmed,qui ne demandait rien a part epargner sa famille,qui ne demandait pas a être mêler dans cette histoire mais qui aujourd'hui est entre la vie et la mort. Tu aurais pu,oui tu aurais pu pardonner. Tu aurais pu laisser tomber et prendre tout ton temps pour me pardonner moi. Tu aurais pu décider que tu ne voulais plus jamais me voir parce que je t'ai trahi mais tu as tout de suite opté pour la méthode extrême. Tu as voulu me tuer. Mettre fin a mes jours. A cause de quoi Nick ? A CAUSE DE QUOI ? Tout ce qu'on a vécu ne signifie donc rien pour toi ? Le fait que je sois toujours derrière toi, que je sois toujours là pour toi,que je ne vis que par et pour toi,que je t'obeisse au doigt et a l'œil,ce n'était donc rien pour toi ? Tu ne m'aimais donc pas ?
Elle se tut une fois de plus. Elle prit une grande inspiration puis se baissa a la hauteur de son père pour lui donner un dernier baiser.
Elle se releva, défroissa sa jupe puis releva la tête.
- Regarde toi aujourd'hui,tel un ange déchu. Mais c'est bien le cas,tu es déchu de tes fonctions. Tu n'as plus grand chose,plus personne n'aura peur de toi,tu ne pourras plus commander quelqu'un. Tes hommes qui auparavant te craignaient ne te donneront même pas l'heure a présent. Et regarde bien autour de toi, oui regarde, aujourd'hui tu es définitivement seul. Oui complètement seul et c'est bien dommage. Je te souhaite d'avoir ce que tu mérites mais moi je dépose les armes avec toi,je tire ma révérence. Considère que je suis vraiment morte Nick. A.. Adieu dit-elle en sortant de la pièce.
Avant de fermer la porte elle est entendit un faible Lili. Mais elle continua son chemin sans jamais se retourner.
Un nouveau départ l'attendait. Elle venait de fermer définitivement la porte de son ancienne vie. Elle n'avait plus de mère,ni de père. Ni de famille. Elle était tout simplement Coralie, tout ce qu'elle avait toujours voulu être.