Épilogue
Ecrit par BELLO Effang Arafat
Concernant le jeune homme qui t'a frappé, soit relaxe. Je n'ai jamais approuvé sa liaison avec ma fille. J'ai été l'obstacle qui vous a séparé et donc je serai celle qui vous réunira. En fait c'est moi qui t'a appelé hier par un appel masqué. Je ne voulais pas que tu rejettes mon appel voilà pourquoi. Et je voulais à tout prix que tu interrompts ce mariage que je ne voulais pas. Dieu soit loué tu es venu à temps...( Disait la mère de Caroline)
- Je n'ai pas les mots pour vous remercier maman
- Ne me remercie pas mon fils. Je dois réparer tout le bazard que j'ai semée.
- Dieu fera...
Après avoir échangé avec moi de tout et de rien, nous allons finalement à l'intérieur..
Une fois dans le bâtiment, j'aperçois tout un docteur parler avec le reste de la famille. Il était en face du père de Caroline. Je me précipite pour savoir ce qui se passait. Une fois près d'eux j'essaie de savoir ce qui n'allait pas. Le père de Caroline se tourna vers moi.
- Ma fille se trouve entre la vie et la mort
- Pourquoi dites vous celà ?
- L'on vient de nous informer qu'en essayant de l'opérer, il se pourrait qu'il y ait de complication
- De quel genre de complication parlez vous chèr père.
- l'infirmier vient de nous informer qu'il se pourrait que nous perdons Caroline. EN fait si on ne l'opère pas, on risque de perdre l'enfant. Si on l'opère, la probabilité qu'elle s'en sorte est très faible. Ma fille est simplement entre la vie et la mort
- Mais n'ont-ils pas d'issuues pour sauver les deux ? Elle et l'enfant ?
- Le docteur décide de savoir si nous devons la sauver ou son enfant.
- Quel DILEMME ?
- C'est exacte Seydou. Un vrai dilemme.
Je discutais dans angoisse avec le père de Caroline quand on vient m'annoncer qu'elle avait demandé à me voir. Cela étonna toute l'assise..
- C'est normal. Elle doit bien prendre une décision en collaboration avec Seydou puisqu'il est le père de son enfant ( ajouta le père de Caroline)
Je me précipite pour la rejoindre......
.......... Caroline...........
Je me sentais bizarre. Je n'arrivais pas à comprendre ce qui m'arrive. La seule chose que je sais est que je vais laisser ma vie pour sauver celle de mon enfant. Le fait de revoir Seydou à ranimé des souvenirs en moi. Les larmes m'envahissent et j'ignore si je devais les laisser couler. J'étais là tranquille quand l'on ouvre la porte de ma chambre d'hôpital puis je revois ce visage si doux, si tendre, si adorable. Ce visage qui a sans doute laissé des traces dans ma vie. Il s'agissait de Seydou. Il avança peu peuede façon lente. J'essaie de me redresser même si cela semblait difficile.
- bonjour Caroline, repose toi.
- Bonjour Seydou. Comment vas-tu ?
- je vais bien et toi ?
- ça va mieux. Merci d'avoir accepté me rencontrer.
- Nous sommes tous inquiets
- Ne vous en faites pas s'il vous plaît. J'ai déjà fait ma vie. Il est temps que je m'en aille.
- Ne parle pas comme ça m'a chérie.
- Si je t'ai fait appel c'est parce-que c'est toi seuo que je voudrais voir . Si mes parents venaient, je serai faible face à eux. Je ne vais quand-même pas sacrifier la vie d'un enfant pour moi. Je voudrais d'abord te demander pardon pour t'avoir quitté sans raison. Tu as beau essayé de me retenir mais je me suis en allé par colère. J'ai rencontrée quelqu'un de bien et j'étais prête à fonder une famille et recommencer une nouvelle vie loin de toi. J'ignorais si c'était la bonne décision mais voilà où cela m'a amenée. Toutes mes excuses Seydou.
- Tu n'as pas à discourir. Je t'ai pardonné depuis longtemps.. c'est à moi de te présenter mes excuses. Je ne t'ai pas donné de preuves quelconque pour te faire rester. Tu doutais de moi voilà pourquoi. J'implore ton pardon. Bât toi pour notre enfant et pour toi. Je ne veux pas te perdre s'il te plaît.
- tu es tellement séduisant quand tu demandes pardon. Je te détestais c'est vrai mais je commence à t'aimer à nouveau. Tu as ranimé la flamme qui sombrait en moi. Lorsque je ne serai plus, je veux que tu prennes soin de l'enfant et ma famille. Regarde moi droit dans les yeux et promet le moi
- Je ne te promets rien Caroline. On le fera ensemble.
C'est ainsi que je me suis mise à lui dire mes derniers mots puis à lui faire mes adieux. Il ne voulait pas comprendre. En fait moi même je n'avais pas envie de mourir mais la situation ne nous laisse pas le choix. Après un long moment de conversation, les docteurs décidèrent de le libérer et de commencer le travail. Peu importe ce que ma famille aurait décidé, j'avais déjà expliqué mes souhaits aux infirmiers. C'est mon enfant ou rien. Seydou s'en alla et les médecins débutèrent l'opération....
......... Claudine N'KWAME.........
Cela fait pratiquement deux heures que je suis de retour et j'ai mis mon téléphone portable en charge. Je décide de retourner dans ma chambre voir à quel niveau se trouvait la charge quand soudain le virgil m'interpella.
- Madame le grand chef est mort
- Quoi? Qui ça ?
- Monsieur HAMID.
- Comment est-ce qu'il peut être mort et où ?
- En fait, il sortait de la maison quand soudain il reçoit une balle. Je l'ai sue car j'étais proche de lui. C'était un revolver silencieux. J'ignore d'où venait le tir mais il est tombé puis le sang s'est mit à couler à flot.
A peine il finit ces mots quand je me précipite vers l'extérieur pour constater les faits. Une fois dehors, je remarque qu'effectivement il était assasiné. Quel tristesse...
La vie de Monsieur HAMID ressemble à celui du voleur volé.. Lui qui avait engagé autrefois des tireurs pour éliminer mon époux El Khalifa..et bah c'est lui qui se fait tuer aujourd'hui. C'est vraiment bizarre la vie. Sans pression ni façon, je fixe le virgil puis je dis:
- Je ne veux rien savoir de lui. Débarrase moi de son corps.
- Mais madame...N'aviez vous pas peur?
- Peur de quoi ?
- S'il est mort dans notre maison, cela pourrait être notre tour. Qui a bien pu tirer ?
- Ça serait sans doute un expert dans le domaine. En fait lui même venait de me dire qu'il se pourrait qu'il meurt car ces ennemis l'on à l'oeil. Sa prophétie s'est réalisée. Toi relaxe. Rien ne nous arrivera car nous n'avons aucun problème avec quiconque.
- D'accord madame.
C'est ainsi que je remonte à nouveau dans ma chambre.....
**** Quelques heures après ****
......... Seydou ...........
Lorsque je revenais de sa chambre, tous les regards étaient virés sur moi. Je ne voulais parler à personne. J'avais juste peur et je tremblais tout en priant.
Au bout d'un moment, le médecin traitant Caroline sort du bloc opératoire puis se dirige vers nous. La tête pensive, je savais déjà à quoi m'attendre. Je voulais juste espérer voir un miracle de Dieu peut-être.
- bonne assise à vous,( dit le docteur une fois près de nous)
- Comment va ma fille ? ( Demanda le père de Caroline d'un air triste)
Il soupira légèrement puis réagit :
- Votre fille a été une vraie battante. Plusieurs femmes de son cas seront déjà mortes depuis bien longtemps. Nous avons réussi l'opération car l'enfant est sain et sauf. C'est une fille. Elle est vraiment belle. Mais je suis navré de vous annoncer que votre fille est décédée. Elle a été brave et a prit une dure décision. Elle a sacrifiée sa vie pour son enfant. Toute mes condoléances mesdames et messieurs ( disait le docteur)
Toute l'assise ainsi que moi sommes devenus désespéré. Voilà la deuxième femme que je perd en l'espace de quelques jours. C'était Aïcha ABDALLAH et Aujourd'hui ce fut le cas de Caroline. Les larmes ne cessaient de couler. Tout le monde était en deuil. ...
Cependant des jours passèrent, le temps évoluait mais la douleur persistait. Cela faisait mal de me voir seul avec une fille dans les bras. Ma fille à moi. En l'honneur de sa mère elle fut également appelée ( CAROLINE HAMID). Un prénom que je n'oublierai jamais car grâce à elle sa mère restera gravé dans mes pensées. Une manière pour nous tous de la rendre hommage...
..FIN..