Épilogue

Ecrit par Meyroma

Trois ans plus tard, Dieu dans sa bonté infinie a béni notre couple avec des jumeaux qui sont aujourd'hui âgés de deux ans : Fadil et Fadel. Ils sont comme j'avais toujours imaginé que mes enfants seraient, le portrait craché de leur père. Ils ont hérité de son teint basané, ses cheveux légèrement frisés, son nez aquilin, ses lèvres fines et ses yeux d'une nuance envoutante. Chaque fois que je pose les yeux sur ces mini Djibril, je suis émerveillée par le mystère de la génétique dont Dieu seul en connaît la profondeur.

Ces petits anges ont apporté une lumière dans nos vies, faisant de nous des parents comblés, des gens heureux.

Notre amour s'est affermi au fil des jours et s'est transformé en quelque chose d'inébranlable.

Djibril et moi avons accompli le Hadj à la Mecque ensemble pour rendre grâce à  Dieu d'avoir fait de notre vie un jardin paradisiaque et demander sa protection contre le mauvais oeil.

Mes soeurs jumelles sont admises au BEPC et continuent le cycle tertiaire à l'internat et rentrent à la maison un week-end sur deux. Elles sont devenues de grandes et belles demoiselles maintenant.

Depuis que je me suis mariée, j'ai incité maman à prendre sa retraite dans la vente des beignets. Djibril et moi l'avons préféré à nos côtés, pour que nous vivions ensemble en harmonie. Elle s'occupe merveilleusement bien de ses petits maris Fadil et Fadel dont elle se déclare éperdument amoureuse.

- On est à l'ère de la polyandrie, j'ai bien le droit d'avoir deux maris, dit-elle toujours en embrassant tour à tour les jumeaux.

Djibril et moi eclatons d'un rire qui résonne dans toute la maison, témoignant du bonheur qui y règne.

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- Où est mon tobogan?

Ça c'est Djibril qui m'annonce qu'il est rentré du boulot.  C'est ainsi qu'il m'appele depuis que ma grossesse est avancée et que mon ventre est visible.
Eh oui, je suis enceinte d'une petite fille que nous attendons pour le mois prochain.

En ce moment, je suis en congé maternité parce que oui, je continue à travailler au cabinet en tant que l'assistante de Djibril. Je suis en même temps copropriétaire du cabinet, actionnaire et première dame.

Les affaires florissent plus que jamais, nous envisageons même la possibilité d'élargir nos prestations et d'ouvrir d'autres succursale à l'intérieur du pays. Ça reste des projets pour un futur proche, du moins après la naissance de notre princesse incha Allah.

Pour le moment, nous savourons pleinement le bonheur que
nous offre la vie.

Oui, nous sommes heureux!

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Chers lecteur,

"Les bonnes choses ont toujours une fin".

Ce n'est pas un manque de modestie, c'est le nombre chaque jour croissant de votes qui me fait considérer cette histoire comme une bonne chose. J'espère que je ne fais pas fausse route lol.

Merci à tous pour m'avoir lu, soutenu et témoigner de l'intérêt pour mon histoire.

Nous sommes hélas à la fin, en espérant que avez aimé et que vous aimerez le prochain qui est déjà en cours de rédaction.

Je vous envoi ci dessous un petit résumé en guise d'avant goût. Laissez moi vos impressions, histoire de m'encourager pour que je sache si d'office l'histoire aura autant de succès que Stage pré-embauche.

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Résumé:

Chez nous, la conception du mariage est telle que l'ultime recommandation que reçoit la future mariée de la part de ses proches est toujours du genre :

Soit patiente, flegmatique, stoïque, endurante, persévérante...

mais jusqu'à quelle limite?

Parce que oui, il y'a toujours une barrière à ne jamais outrepasser. Certaines femmes le comprennent bien assez tôt. D'autres, moins chanceuses le comprennent  malheureusement bien assez tard.

Espérons que nos deux héroïnes, Aicha et Maria, amies de longue date soient de celles qui sont consciente que le mariage n'est pas un joug.

"Ça passe ou ça casse"

Stage pré-embauche