Épilogue :

Ecrit par Dalyanabil

Épilogue :

Cinq Mois plus tard, à Foumban-Cameroun

-          Qu’est ce tu fais ?

-          (je delaisse complétement les nombreux frères/cousins de ma femme et oncles pour m’avancer vers elle et enlever de sa tête le seau de 20 litres qu’elle porte sur sa tête sous le regard ahurie de tous mais je m’en fou elle doit se menagé) Tu exempte de tous travaux

-          (elle me regarde avec instance avant de murmure) tu ne veux pas mettre un écriteau sur mon front tant que tu y es

-          C’est ce que je vais faire si tu n’arrêtes pas de te comporte comme une enfant pourrie gâte

-          (elle hausse les épaules) c’est la faute de mon mari, (elle vas rajouté quelque chose quand sa mère apparaît sur le seuil)

-          Maman : Sabine c’est quoi)

-          Ash : elle  était puisé de l’eau

-          Maman : (son regard passe du seau à nos pied à mon visage) Mefire (m*de ça ne sent pas bon) tu veux me tuer pourquoi, je t’ai dit que j’avais besoin d’eau

-          Mais mum (elle tends les mains vers moi mais je fais un pas en arrière croisé les bras sur ma poitrine)

-          Lui quoi ??? il t’a envoyé au puits

-          Mum il exagère heinn

-          Non il n’exagère rien, tu es dispensé de tout travaux

-          Humm (genre je te l’avais bien dit)

-          Mais je ne suis pas malade

-          Elle stoppe me considère un nano seconde avant d’affirmé) si, que je ne t’y reprenne pas

-          Tu es sérieux

-          Très,

-          Donc je ne dois plus rien faire

-          Nope

-          (en colère) tu vas me grillé

-          (je me penche vers elle) alors arrête de me contredire et de TE donner en spectacle ? (Son air choqué me fait sourire de manière instantané et me fait oublier toute ma colère

-          Ashhhhhh

-          (j’ignore l’avertissement dans sa voix et me rapproche encore d’elle. Je suis conscient qu’on est le centre d’attention mais je n’en absolument rien à foutre) encore un mot petite insolente et je vous embrasse ici même)

-          (air choqué) ahhhhhhhhhhh

-          STP, sois insolente (je hausse les sourcils en attente mais rien, waouhhhh j’ai réussi à cloué le bec de ma femme. Elle dont le passe-temps favorite est de me défié constamment vient juste de se tourne et de repartir.

Je regarde l’emplacement ou j’étais et d’un coup je n’ai plus aucune envie d’y retourné. D’habitude taquine ma femme, lui lancé des petits défis pareils égaye ma journée. Mais depuis qu’on est arrivé à Foumban son insouciance s’est envolé remplace par le stress du qu’en diras-t-on,  Nous n’avons pas encore annoncé officiellement sa grossesse à tout le monde mais maman (ma belle-mère) s’en doute ou devrais-je dire elle est au courant.

Je fais un signe de tête à Ali tellement discret qu’il est le seul à le voir et prend la direction opposé en sachant qu’il vas me suivre de près. Son oncle ou plutôt l’ami de son oncle est un connard de première et je crois que depuis deux jours que je suis là j’ai été assez patient et tolérant des us et coutumes en ce qui concerne le respect des ainés. Je n’ai qu’une hâte pourvoir le remettre à sa place définitivement lui et sa bande d’hypocrite afin que ma femme retrouvé son sourire.

-          Ali : C’est un trou du cul (faisant référence au pseudo oncle de Sabine)

-          Je suis d’accord

-          Ali : c’est quoi le plan ?

-          Observe

-          (il me regarde sans rien dire avant d’hoché la tête) Félicitation en fait

-          (je surssaute et le regarde surpris. Je plisse les yeux avant de demander d’un ton prudent) Pour

-          (il souris) Le bébé

-          (heinnn, Sabine vas me tuer. On a décidé d’un commun accord de ne pas en parle maintenant vu ce qui est arrivé la dernière fois)….(je ne sais même quoi dire et je ne veux même pas nié alors je souris bêtement comme un imbécile heureux en le regardant) comment tu l’as su ?

-          Ohhhh tu veux dire hormis ton attitude encore plus protectrice envers elle (il marque un silence), la manière dont tu la couve du regard quand elle passe (il sourit de plus belle) on dirait moi quand j’ai su pour Fatima

-          (d’un air sérieux) c’est normal d’être aussi heureux n’est pas ?

-          (Il me regarde parce c’est Ali je sais qu’il pèse ses mots avant de répondre) Normal, non ça ne l’est pas c’est rare

-         

-          (il continué) conserve le jalousement Ash, être aussi heureux comme tu dis malgré les aléas du quotidien c’est un privilège, une chance alors préserve le jalousement.

Le lendemain

Comme vous l’avez compris on est à Foumban plus pour faire la fête que pour célébré un troisième mariage. Mais bon on est là et ma femme a perdu son sourire chose que je n’aime mais absolument pas. Je souris quand je pense à sa tête quand elle vas voir la surprise que je lui prépare : un dîner romantique ou je pourrais l’avoir pour moi tout seul, Khadi m’aide avec la logistique.

Je suis avec Ali et deux cousins/ frères de Sabine, au marché car il y a quelque jours quand j’y suis allez pour la première fois j’ai vu un tissu brodé d’un magnifique vert avec des fils doré qui irait à merveille sur ma femme. Je l’ai achète, dessiné l’ensemble que je voulais pour elle et donné ses mensurations au couturier. Il m’as demandé de passé aujourd’hui mais voilà ce c**** bref l’ami de son oncle, son oncle et une autre personne que je ne connais pas sont là.

-          P. Oncle : (dans notre direction) salam mouhalaikoum les jeunes

-          Arouna : Walaikoum salam

Ali et moi n’avons pas pris la peine de répondre et avons laissé les cousins de Sabine (Arouna et Amir) le soin de lui faire la conversation tout en discutant avec les autres prenant des nouvelles de la famille et donnant les nôtres, jusqu’à ce qu’il s’adresse à moi en me demandant ce qu’on faisait là.

-          Ash : je cherchais quelque chose de jolie pour ma femme

-          P.oncle : faut pas trop la gâter hein

-          Ash : trop gâté ma femme, je ne crois pas que ça soit possible Mr

-          P. Oncle : Si surtout les femmes comme ma fille

-          Ash : (mes yeux se plissent, je le regarde me contenant à peine)…

-          P.oncle : si tu la gâte trop bah elle vas vite devenir encore plus…

-          Ash : Vous devriez faire attention (l’oncle de Sabine me regarde qui jusque-là suivait la conversation d’une oreille se retourne vivement mais ne dit rien)

-          Ali : Ash… (mon ton très calme ne l’as pas trompé)

-          Ash : Je ne sais pas ce que vous avez à lui reproché mais c’est votre fille je ne sais pas comment ça se passe chez vous mais chez moi quand on a un reproche à faire à sa fille adulte qui plus ai est marié on le fait en privé.

-          P. oncle : (faisant semblant de pas comprendre ou n’ayant pas vraiment compris) c’est comme ça partout

-          Ash : Et comment réagirais vous si quelqu’un passait son temps à dire tout et n’importe quoi sur un membre de votre fille

-          P. oncle : (sans hésitation) alors cette personne aura à faire à moi

-          Ash : (l’air entre nous est devenu tendu, il commence à comprendre où je veux en venir) alors vous comprendriez que la même chose s’applique quand il s’agit de ma femme

-          P. Oncle : je voulais juste (je le laisse parler et attend mais rien. Les autres autour de nous observe sans intervenir et c’est sage car je ne raterais personne)

-          Ash : (ma voix est froide et calme) comme je l’ai dit plutôt c’est votre fille, si vous avez des reproche à lui faire faite le mais ne dites plus JAMAIS un seul mot déplacé sur elle en ma présence parce que alors je ne répondrai plus de moi.

-          P.oncle : (je vois son visage se décomposé sous ma menace)

-          Ash : (c’est moi ou son oncle derrière qui n’as toujours rien dit a souris ? Sans me retourner) Salam wife

-          Sabine : Walaikoum salam Husband

Je me retourne et mes yeux se posé sur elle, et comme à chaque fois je me sens comme un adolescent qui à son premier begin. Elle sourit et comme si les autres avaient juste disparu avance vers moi en souriant son regard ne lâchant pas le mien pour se jeter dans mes bras faisant fi des conventions et du qu’en dira-t-on. Ma femme est de retour.

 

Deux ans plus tard

Je suis allongé dans notre lit, après avoir remercié Allah pour cette vie. Cette merveilleuse ou j'ai une femme extraordinaire et une petite fille magnifique que nous avons appelle Noor qui a célébrée aujourd'hui ces un an et sept mois. Quand j’ai perdu mes parents dans cet accident d’avion et que j’ai dû jouer le rôle de parents pour mes frères j’ai cru que je n’aurais jamais droit à ce genre de bonheur, que j’étais en quelques sorte condamné à le vivre par procuration à travers eux.

J’ai passé tellement de temps à m’apitoyer sur mon sort, à juste survivre.  Ma femme est la réponse à toutes mes prières et même plus. Elle et moi on a beau être complètement différent on se complète parfaitement. Toutes les épreuves qu’elles et moi avons traversé, les doutes, les peurs ; les déceptions, le deuil absolument tout ça nous as préparés au bonheur qu’on vit aujourd’hui.

Ali avait raison peut importer la vie qu’on a eu ou qu’on à être aussi heureux c’est un privilège qui…. Waouhhhhh

-          Qu’est-ce que tu fais ?

-          (elle me regarde innocente) j’essaie de faire que mon mari me baise 

-          (comme vous l’avez deviner ma femme vient d’apparaitre sur le seuil de la porte dans une longue nuisette…. Non je ne vais pas vous décrire ce qu’elle porte sache juste c’est que la voir comme ça me fait bande direct) …

-          (elle enleve son peignoir et prend son air mutin tellement sexy) mais apparemment (elle grimpe sur le lit et se met en califourchon sur moi) on est un vieux couple

-          (je la regarde toujours sans la toucher ne sachant pas encore si je lui permettre de mener la danse) Et ??

-          (murmures) les vieux couple ne baise pas

-          Wife la seule chose qui m’empêcherais de te baise sara mon rhumatisme et encore

-          (elle soupire alors que je la renverse et change nos position) et la seule chose qui m’empêcherai (l’air de réfléchir) rien

-          Alors je vais te baise

Bientôt notre chambre est rempli de soupirs gémissement et…. Ah oui je disais que que être aussi heuc’est un privilège et comme tout privilège il s’entretien, se conserve jalousement, précieusement

* P. Oncle= presque oncle

Des cris sous des mu...