Episode 1

Ecrit par Yao Bethuel

- Oh bébé vas y ne t'arrêtes pas, Oh oui c'est bien shoupinet. J'aime tes jets de rin à la FALLY IPUPA ah ah. Continue. C'est bon hum. Ne t'arrêtes pas. Ne t'arrêtes pas ! Ah Ah. Ne t'arrêtes pas. Nooooon ! ????????????, Cria Elisabeth qui tomba dans le lit toute énervée????????

Julien ! ???? continua t-elle d'un ton lourd chargé de colère. 

" ouf . Tous les jours, ça doit finir ainsi. Tu es un homme toi ! Tu en es sûr ? N'importe quoi, les lapins valent mieux que toi" 

Le sexagénaire resta figé au bord du lit le corps en sueur ne sachant quoi dire et quoi faire. Il s'essuya le front avec la serviette posée au chevet du lit puis s'approcha de sa femme. 

- Ma belle dit-il en posant sa main sur sa joue. 

- Ne me touches pas, rebondit-elle vivement en balayant sa main.

Elle se leva, porta son dessous puis se précipita vers la sortie. 

Peu de temps après Julien traissallit en fermant les yeux suite au claquement de la porte. 

Toute cette force déchargée sur la pauvre porte, elle aurait tant aimé l'envoyer dans une paire de gifles à son homme. 

Cela aurait fait d'elle une femme irrespectueuse devant un éventuel conciliateur qui essayerait de régler la situation. Conciliateur ? Je n'en suis pas sûr cher lecteur qu'on invitera si vite un proche à dénouer cette histoire. 

C'est un sujet assez gênant bien que les gens en pratiquent. C'est quand même drôle et intriguant????

Ce n'est déjà pas facile pour un couple d'en parler plus librement à plus forte raison inviter une troisième personne au débat.  Oh quelle honte ! 

Madame pourra t-elle dire qu'elle adore une quelconque position  ? 

Les 《initiés》parlent de position de la brouette , la position du cobra, la position magouillat ????????Serait-elle capable sans gêne de dire "bb j'adore le cun. " ?

Le Cun c'est bien ce qu'on appelle familièrement  《laper laper 》 mais ce n'est pas du lait en tout cas. 

Si vous êtes incapable de suivre mon regard adorable lecteur c'est que vous êtes trop jeune pour en savoir plus. 

Ne le demandez à personne non plus ????. 

- Lisa ? Cria julien 

- vaurien, lâche moi , pouvait-il entendre. 

Il en fût blessé de recevoir de telles paroles au point où il passa le reste de la journée au lit sans boire ni manger jusqu'à la tombée nuit. 


Nous étions le 02 janvier. 

Le soleil s'annonça par un bel aurore inspirant à contempler. 

La ville s'éveilla au fur et à mesure avec le bruit des voitures, des hommes. 

Chacun se bousculait pour regagner son gagne-pain. 

Elisabeth, vêtu d'une robe blanche tenait le volant de sa voiture.

Comme chaque début de semaine, elle faisait le tour de ses boutiques cosmétiques afin de laisser des instructions à ses employés.

7H 40 min , elle se retrouva dans un grand embouteillage, les voitures avançaient à pas d'escargots.

Elle commença à s'impatienter fortement. Elle enleva ses lunettes et sortit la tête pour regarder plus loin l'envergure de l'embouteillage. 

- Wahou ! Han , s'étonna t-elle. 

On aurait dit que la voix était devenue un endroit de stationnement plutôt que de circulation. 

Rien ne bougeait, certains chauffeurs ont dû éteindre leur voiture pour économiser du carburant. 

Un peu sur les nerfs, Elisabeth se debrouilla et fit  demi-tour. 

- Sacré lundi, je gagnerai en temps en entrant dans ce quartier pour ressortir sur cette même voix mais là je serai plus loin. 

C'est donc ce qu'elle fit. 

Certains automobilistes la suivirent. 

Elle roulait avec précaution dans le quartier. Elle était maintenant à quelques encablures de la route quand elle s'arreta brusquement, attirée vivement par une scène. 

- C'est finit ! Sortez de la maison. 

A tous les rendez-vous c'est la même excuse. Croyez vous que vous êtes le seul à avoir des problèmes dans ce monde. 

- Écoutez, laissez moi juste une semaine cette fois ci sera la bonne, je vous remettrai les huit mois de loyer que je vous dois. 

- Non non ! J'en ai marre de vos promesses sortez ! 

Elle n'entendait que des voix et ne voyait personne se manifester. 

Elle sortit de la voiture et s'approcha des logements et finit par identifier le domicile d'où provenait cette vive discussion. 

La porte s'ouvrit tout à coup , deux baluchons volèrent en l'air. 

Elisabeth fronça des cils, tentant toujours d'en savoir plus en s'approchant du domicile et c'est alors qu'elle vit un jeune homme sortir rapidement pour aller les récupérer. Il s'agissait du locataire. 

- Monsieur , Monsieur ? 

Le jeune homme ne se rendit pas compte de la présence de la dame, préoccupé à faire rentrer ses affaires de peur que tout ne se retrouve dehors. 

Le propriétaire sortit apres lui : 

- Où comptes tu faire rentrer tes affaires. Crois tu que j'ai construit ma maison pour une œuvre de charité ? 

Je passe le mois ci, tu demandes à ce que je passe le mois prochain. Et nous en sommes aujourd'hui à huit mois de loyers impayés. 

Trop trop c'est trop. 

- Je vous en prie , cette fois c'est la dernière, je.....

Elisatbeth intervint alors : 

- excusez moi de m'en mêler , elle tourna le regard vers le jeune homme et lui dit : 

- permettez moi de vous aider s'il vous plait. Voulez vous ? 

Le jeune était surpris, baissa la tête et leva les yeux vers la dame puis fit un signe d'acquiescement de la tête. 

- Tres bien continua, t-elle 

J'ai cru entendre huit mois de loyers impayés n'est ce pas ? 

- Oui madame, répondit le propriétaire. 

- le loyer s'élève à combien par mois? 

- soixante-dix mille madame 

- D'accord, une minute s'il vous plait. 

Elle fit un tour dans sa voiture et revint avec 560.000 frs qu'elle remis au propriétaire. 

- Je pourrais avoir le reçu ? 

- Oui oui , il lui remis le reçu avec le nom du jeune inscrit. 

- C'est bon ? Demanda Elisabeth au jeune homme à qui elle venait de remettre le justificatif. 

- Oui , merci énormément. 

- Merci énormément , repris propriétaire sous un ton ironique 

Elle ne sera pas toujours là pour vous sauver, penses à être à jour petit. ????

- S'il vous plait monsieur, ça va ! rebondit-elle. 

Il s'en alla aussitôt laissant le jeune homme et elle s'occuper de faire rentrer les affaires. 

- C'est quoi votre nom s'il vous plait, demanda Elisabeth, reçu dans le studio du jeune avec un verre d'eau à la main. 

- C'est Frédéric Madame, 

- Enchanté Frédéric, je suis ravi de te connaitre. C'est Elisabeth. 

Est il possible de se tutoyer ?

- Oui ????

Frédéric avait porté un blouson et il transpirait intensément. Il jugea bon de l'enlever pour ne rester qu'avec le sous corps. 

A la vue de son torse, Elisabeth resta fichée les yeux hagards. 

- Wahou qu'est ce qu'il est craquant, se disait - elle mentalement. 

- Il fait chaud, madame. J'espère ne pas vous indisposer

Elle ne répondit pas, son regard était néanmoins fixé sur le jeune homme. 

On aurait dit qu'elle contempla une merveilleuse statue. 

- Madame ? Madame ? 

- Oui oui oui , repondit-elle l'air embrouillé avant de lui faire un sourire angoissé. 

Je dois aller au travail , là je suis en retard. Voici ma carte de visite..

- D'accord. 

Frederic voulu l'accompagner jusqu'à sa voiture mais la dame insista pour qu'il reste au seuil de la porte.. 

Frederic la regarda néanmoins partir jusqu'à ce qu'elle démarre la voiture. 

Elle baissa la vitre , klaxonna et lui fit un large sourire avant de rejoindre la route.

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