Episode 1 : Cette Nouvelle Année

Ecrit par Lulu-marie


Épisode 1 : Cette Nouvelle Année

22 Décembre

**Arnauld BEHANZIN**

Il ne reste banalement que dix jours avant les fêtes de fin d'années, se disait-il. Il aimerait tant que cette fin d'année soit différente, il aimerait rencontrer une qui ne veut juste pas du sexe, une qui ne veut pas de lui juste à cause de sa situation financière ou encore à cause de sa beauté, il aimerait faire une rencontre prometteuse car il était fatigué des relations sans lendemain, des coups d'un soir et par-dessus tout de ce célibat dans lequel il végète depuis des mois souhaitait-il quand son réveil lui indiqua qu'il était six heures du matin. En effet il avait perdu sommeil depuis près de deux heures et n'attendait que ça pour se mettre hors du lit.

Cela faisait bientôt deux ans et demi que le jeune homme de trente-trois ans vivait dans un profond célibat. C'est un homme beau ; séduisant et viril, les nombreuses proies délicieuses et croustillantes ne manquaient pas sous ses dents étant donné que tout ce temps il faisait passer dans son lit des jeunes filles aussi belles et aussi sexy les unes que les autres. Il suffisait juste d'un seul regard, un seul sourire pour que de milliers de filles se jettent à ses pieds. Et ceux qui ne savent rien de lui se demandent pourquoi choisir rester célibataire s'il a toutes ses femmes à ses pieds? Était-il peut-être un éternel insatisfait ou n'avait-il juste pas trouvé celle qu'il lui fallait? Car pour ses proches c'était plutôt étonnant. Ça semblait pourtant facile mais non cela ne l'était pas pour lui parce qu'il n'avait simplement pas trouvé celle qu'il lui fallait.

Ce qu'on devrait savoir du jeune homme c'est que pour cette nouvelle année il souhaitait vraiment au fond de lui la vivre autrement...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Schola LAWSON**

Elle sauta du lit au signal de son réveil. Six heures du matin c'est l'heure à laquelle elle démarre ses journées, elle se fait un petit déjeuner qu'elle déguste avant de plonger dans sa baignoire pour son bain soigneux environ une trentaine de minutes à rendre propre son corps, elle sort raffinée plus que jamais. Son maquillage lui prenait plus d'une heure, ce n'est pas pour camoufler des imperfections loin de là, elle était naturellement belle. Ce maquillage c'est juste pour rajouter une touche à sa beauté mais c'était pour elle peine perdue parce que comme à chaque fois elle devrait enfiler ce masque de protection qu'advienne que pourra.

Ensuite elle choisit l'une des robes qu'elle venait de recevoir pour sa commande de décembre. Schola enfila sa robe le sourire aux lèvres mais cela était de courte durée parce que la tenue qu'elle avait choisi était parfaite mais incomplète, sa main n'avait pas atteint son dos pour fermer sa fermeture éclair. Ça lui rappelle combien de fois elle était seule. Elle se plaça devant son grand miroir et se mit à ronchonner.
- ouuuf j'ai besoin d'amour cette année dans deux jours Noël, Seigneur envoi moi quelqu'un pour passer cette fin d'année autrement s'exclama-t-elle avant de s'emparer de son parfum. Schola se parfuma sans retenu elle pourrait terminer ce flacon sur elle en quelques secondes qu'est-ce que cela pouvait bien faire, elle peut s'en procurer à la limite une caisse de cette eau de parfum "Jimmy CHOO" de Paris qui au passage avait une odeur très agréable et durait 48heures sur elle.

Schola sortait de la maison et malgré sa robe à moitié fermée, elle était éblouissante.

...

Comme chaque fois quand elle pénétrait l'enceinte de ses locaux, Schola elle était admirée par tous ses employés. Ils se donnaient un respect mutuellement.

Dans sa démarche mannequine si on pouvait se permettre de le dire, elle hochait la tête à chaque salutation et souriait sous son masque. Elle s'arrêta enfin devant sa secrétaire et lui demanda ce service comme d'habitude. Celle-ci se leva avec plaisir et lui ferma sa fermeture. Schola la remercia puis lui demanda de passer lui communiquer ses rendez-vous de la journée. Aussitôt elle pénétra son bureau, elle enleva son masque de protection qu'elle jeta presque sur la table et prenait place en soupirant d'aise.

Étant directrice de cette grande agence de décoration, Schola se doutait que les jours à venir ne seront point de repos pour elle et ses employés car son entreprise était très sollicité c'est d'ailleurs ce qui était demandé parce-que cette pandémie du corona virus avait entre-temps mis au ralenti les activités dans presque tous les secteurs notamment le sien.

La ville entière était confinée, les entreprises, les églises, les lieux de rencontre, les salles des fêtes avaient fermé les portes pendant près de six mois. Ceux qui pouvaient avaient opté pour le télétravail mais les entreprises comme ceux de Schola en avaient vraiment bavé. Mais dès lors, elles avaient repris les activités, néanmoins les gestes barrières sont toujours à respecter pour la bonne cause.

Son trin trin quotidien démarra dès que sa secrétaire posa son agenda sur son bureau jusqu'au soir. Dans l'ordre absolu, elle avait accompli sa mission de ce jour le sourire aux lèvres.

Du haut de ses un mètre soixante-neuf, de ses cinquante-trois Kilos et de ses trente-quatre années d'existence, Schola était une femme de principe, dure de caractère, travailleuse ambitieuse, autonome et stricte. Elle s'est fixée des objectifs et des règles, elle était à la fois une femme compliquée et adorable. C'est ce qui peut être lui a valu ce titre solitaire qui sait...?

Schola n'allait pas à l'encontre de ses principes et n'aimerait pas non plus qu'on brise ses règles.

Comme par exemple à dix-huit heures elle devrait fermer le bureau et ceci peu importe l'urgence. Elle ne paye pas ses employés pour rien se dit-elle avant de quitter la société.

A sa sortie, elle fit un crochet dans le supermarché habituel avant de rentrer ça faisait partir de sa routine, étant célibataire, Schola avait pris l'habitude de ne pas exagérer dans le ravitaillement, elle ne prenait que juste le nécessaire du moment, elle pouvait se rendre dans ce supermarché cinq jours sur sept ou voir sept jours sur sept dans la semaine, elle n'était jamais dérangé, c'était son choix de vie...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Dans le super marché, elle avait eu l'idée d'appeler sa meilleure amie Axelle, la seule qu'elle avait d'ailleurs. Avec le temps elle s'était rendu compte qu'il n'y avait que d'amitié toxique.

Pendant qu'elle discutait au téléphone avec Axelle sur les événements du 25 prochain, elle avait fait baisser son masque de protection un moment pour se faire entendre mais elle était si plongée dans la discussion qu'elle n'avait pas remarqué qu'elle était suivi du regard par cet homme qui se tenait à quelques mètres d'elle. Cet homme était tellement emballé par son charme qu'il se perdait un instant dans son sourire envoûtant.

Schola : tu les emmènes où ?

Axelle : Arielle veut aller à Magic Land.

Schola : okay je vois

Axelle : mais tu peux venir et les enfants seront heureux de voir leur tata d'amour.

Schola : On verra

Axelle : On verra? Parce que tu as d'autres plans?

Schola (riant) : mais non eh laisse-moi choisir le cadeau de mes enfants.

Axelle : choisis le plus beau cadeau pour tes enfants et tu as intérêt à te présenter ici demain

Schola : C'est clair.

Axelle : Bah oui.

Schola : sinon tu es rentrée ?

Axelle : repos, je n'ai pas été aujourd'hui
Schola : et dire que dans trois jours c'est Noël

Axelle : tu n'étais pas au courant ?

Schola : Ce n'est pas ça.

Axelle : Ah toi, je sais ce que tu veux, tu as besoin d'une bonne dose d'anti-solitude

Schola : et en tant que médecin tu n'as jamais trouvé de remède à mon mal.

Axelle : Puisque tu es ton propre remède Schola, décoince toi, laisse-toi aller donne leur une chance. Je t'ai parlé de Rodrigue mon collègue, il est beau il a une bonne situation et en plus tu lui plais beaucoup.

Schola : et il est chauve

Axelle (éclatant de rire): tu es malade Schola

Schola : vois-tu je ne peux pas me permettre de donner une chance à un homme qui n'est pas capable de m'offrir la moitié de ce que je peux m'offrir à moi-même.

Axelle : Et elle reprend le même discours, à cet âge tu vas vieillir seule crois-moi. Tu n'arrêtes pas de tout dénicher sur les hommes comme s'ils avaient les chics. Là tu trouves que mon collègue est chauve.

Schola : je trouve? Axelle n'est-il pas chauve?

Axelle : et même...

Schola : non répond n'est-il pas chauve ton Rodrigue?

Axelle : oui et alors? Le mec est...

Schola (l'arrêtant) : sa tête ne me plaît pas, Axelle je sais ce que je veux en toute sincérité.

Axelle : humm

Et oui c'est vrai, Schola savait ce qu'elle voulait malgré tout, malgré son degré de solitude, elle tenait vraiment à ses principes. A peine avait-elle fini de discuter au téléphone avec sa meilleure amie, aussitôt qu'elle se remet à remplir son panier de jouet pour les enfants d'Axelle. Quand elle souleva la tête, elle croisa le regard d'Arnauld, elle sourit avant de replacer son masque.

Arnauld de son côté avait juré interpellé cette femme mais dès que leurs regards se croisa, il resta perplexe et n'avait plus trouvé le courage d'aller au bout de sa promesse. Les deux se lançaient un bonjour en signe de tête et continua leur chemin. On aurait dit qu'il était envoûté par la beauté de la dame.

Ils prenaient assez de temps dans les rayons du supermarché et finissaient par se croiser à nouveau à la caisse mais chacun de son côté.

Schola était passé en premier elle est sorti en poussant sa charrette jusqu'à la voiture. Il faillait qu'elle range tout, c'est ce qu'elle prenait son temps à faire et comme par hasard ou comme si c'était le coup du destin, Arnauld avait garé sa voiture juste au côté de la sienne. Cette fois ci ’il est bien décidé à aborder la jeune dame.

Alors sans management, il se jeta à l'eau

Arnauld (baisant son masque) : on se recroise disait-il en souriant.

Schola (levant la tête) : effectivement.

Arnauld: moi c'est Arnauld.

Schola : Schola, je suis enchantée.

Arnauld : se même. Si vous n'étiez pas en voiture, j'allais proposer vous ramenez.

Schola souriait juste.

Arnauld : euuh, je suis dans l'immobilier, directeur d'une agence immobilière.

Schola : je suis décoratrice d'intérieure chef d'entreprise.

Arnauld : Pouvons-nous échanger les contacts si ça ne vous dérange pas?

Schola ferma le coffre de sa voiture et venait se mettre devant lui, elle ouvrit son porte-monnaie et lui tendit sa carte.

Arnauld s'attendait à un rejet vu que selon lui, elle avait des enfants même si rien ne prouvait qu'elle était marié car sa charrette était remplis de jouet d'enfants mais son doigt était sans bague.

Arnauld saisit la carte et lui sourit en retour en lui souhaitant un joyeux Noël par anticipation, il promit la contacter avant de se glisser à l'intérieur de sa voiture.

Schola de son côté n'avait pas détourné le regard elle se disait Dieu d'où venait-il et espérait au fond d'elle qu'il n'était pas marié car elle était si emballé par le sourit de cet homme qu'elle n'a pas eu le reflex de regarder son doigt après avoir fait son analyse sur la personne.

Quand elle disait qu'elle savait ce qu'elle voulait en effet elle était très sûr d'elle. En espérant qu'il lui passe ce coup de fil, elle se disait que le père Noël venait d'exhausser ses vœux. Tout en ayant le sourire caché sous son masque, elle s'élança sur la route…#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

A suivre...

PS : Axelle le docteur qui n'a pas pu sauver Mélissa dans l'histoire "Vie de femme l'impardonnable"

Rappelez-vous elle avait du béguin pour Pavel.

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