Épisode 14 : Help / à l'aide

Ecrit par LaPatronna

•TYANA•


Je pense que rencontrer Dr Max dans ma vie était un vrai don du ciel. Il était le miracle parfait dans ma vie, il était celui qui venait me sortir de cette asphyxie qui était ma vie, il était venu redonner vie et redonner goût à misérable vie. Il était revenu coller le morceau et restaurer mon coeur briser.  


Assise sur mon fauteuil à côté de mon époux je me surprends à sourire bêtement.


- Qu'est ce qui te fait sourire 


Sa voix me donne de frissons j'en tremble même,car c'est un indicateur de son ivresse, et quand il est ivre son agressivité empire.


- Euh rien, ce feuilleton a l'air intéressant Dis je


Je le regarde, il a les yeux tout rouge, quand je pense qu'il vient de recevoir sa paie et qu'il a couru s'en ivrer avec alors que ça fait trois mois qu'il n'a pas donné la ration alimentaire ni payer les factures d'ailleurs. Il s'en était remis à ses veilles habitudes, mon petit bonus après ma tentative de suicide avait prit fin. Et c'était bien dommage et regrettable mais je m'en fichais pas mal, parce que j'avais un autre homme dans ma vie, Dr Max était bien mieux que lui, et il voulait fonder l'avenir avec moi et j'étais prête à quitter cet enfer. Même ci je savais que cela représenterai beaucoup de défis, dont assumer le jeton sur mon divorce, et voir la déception sur les regards de ma famille, et me voir pointer par la société. Tout cela me stresser et c'est seulement à cause de ça que je restais dans cette prison prêt de ce bourreau.


Je me lève de ma chaise, fatiguée et j'ai sommeil. Je vais prendre une douche avant de mettre une nuisette pour aller me coucher. J'étais la lumière et faire les yeux pendant un moment.


Quelques minutes après je sens une main se balader sur moi. Oh pitié ! Pas ça aujourd'hui. Je n'ai aucunement besoin de revivre ça maintenant que tout semble merveilleux de l'autre côté avec DrMax. 


Il continue les caresses et je ferme les yeux tellement que je serais dégouté de voir sa tronche et pour éviter de garder ses gestes en souvenir.


Il me retourne et commence à m'embrasser, avant de me retirer ma nuisette pour me faire de baiser tout le long du cou jusqu'à ma poitrine ou il caresse mes seins. Subitement il veut retirer mon slip et directement je l'arrête et ouvre les yeux.


- Amir mon amour ça sera pas possible aujourd'hui


- Comment ça ?


- J'ai mes règles


-Putain! Jure-t-il entre ses dents. C'est du n'importe quoi, j'ai envie de ma femme et tu veux me priver. Quel genre de femme es tu.


- Je ne te prive de rien on suit juste la normale de chose.


- Et moi je fais quoi dans ce cas.


- S'il te plaît Amir soit compréhensible.


- Bon d'accord si c'est ça que tu vas m'obliger. D'accord. Tourne toi derrière là au moins je peux m'y introduire ou tu as encore une excuse.


Je sens la colère monter en moi et je ne peux pas me taire cette fois ci.


- C'est quoi ton délire? tu vas enlever tes mains mon corps. Parce que j'en ai marre, j'en ai marre de toi, tu n'es qu'un porcs qui ne sait même pas me satisfaire et qui à chaque fois que tu dois me faire l'amour le mot tendresse disparait de ton dictionnaire. Je ne veux pas de toi, j'ai mes règles la nature au moins me sauve cette fois ci de toutes tes saloperies, ta sodomie là va le faire ailleurs dans je ne sais quel trou puis que le pute c'est bien ton truc. Moi je suis chretienne et je ne vais pas tomber juste pour satisfaire tes désirs charnelles sans queue ni tête.


- Non bah à qui tu parles ainsi? Hein tu te crois où tu te crois entrain de parler à qui. 


- ....


- Je te donne 10 secondes pour faire ce que je te demande de faire sinon tu sais bien comment cela ce fini.


- Je refuse !!!! Hurle je


- Je vais te défoncer tu ne vas rien oublier. 


Il vient m'attraper par les mains puis me roule de coup de point. Il défonce mon visage et la douleur de coup est de plus en plus fort. Je rassemble mes forces et lui donne un coup de pieds sur son entre jambes avant de filer pour sortir. Je ne sais par quel miracle le premier numéro sur mon portable est celui de Max.


J'appelle son numéro et au même moment je me mets à pleurer tellement j'ai peur que Amir abuse de moi.


Je cours jusqu'au salon où je commence à ouvrir tout le cadenas pour sortir. Oui j'étais déterminer de me sauver de lui même habillé en nuisette.


- Allô Tyana Répond il à l'autre bout du fils


Le mots me manque et je me met à pleurer tellement la peur m'envahit.


- Tyana? 


- Amir... Amir va me tuer 


Il me tire les cheveux et je lâche mon téléphone qui atterri sur ses pieds. Il me balance sur le canapé avant de ramasser le téléphone et de couper l'appel.


- Qui appelais tu sale conne?! Dr Max? Pour qu'il fasse quoi, il en a rien a faire à une malade mentale comme toi. Il ouvre son pantalon je comprends que je suis cuite. Avant que je n'aie le temps de me lever il m'attrape et me planque au sol. J'arrive à me libérer de lui, je ne le laisse pas faire, je le griffe autant que je peux et lui mort, je lui donne de coup sur le cou et sur le bras. Mais il est bien plus fort que moi et très vite je me fatigue et me laisser tomber dans ses bras, dans les bras de ce monstre qui me sert de mari. Je le jure si j'arrive à sortir aujourd'hui même de cette maison ça sera pour ne plus y revenir.


Il remonte ma nuisette avant de me retourner comme une poupée. Il sort son pénis de son pantalon, je me demande comment peut il trouver d'une plaisir à maltraiter une femme, sans trop tarder il me l'enfonce dans la voie anale (l'anus), il m'a sodomisé sans mon accord. Je suis envahie d'une forte douleur qui traverse tout mon corps et paralyse mes jambes. Il ne s'arrête pas et mes pleures ne lui font rien, il s'enfonce de plus fort en moi et commence à gémir tout en donnant de coup de rein. Je me sentais sale et souillée.


Soudain nous entendons de bruit venant du portail mais Amir est loin dans son excitation et n'y fait pas attention. Je pleure de matyre sans me priver de le maudire.


La porte s'ouvre avec une telle force que Amir sursaut . Je suis à la fois gênée mais aussi soulager de voir que c'était Max. 


Amir se détache de moi, je peux voir la colère envahir Max. Amir lui trembler comme une feuille. Oui ca ne lui dérangeait jamais de me faire ces saloperies mais surtout que les autres l'apprennent et que cela nuise à sa propre réputation.


- Sale PD! 


Max se lance sur lui et lui roule de coup de poing, sans le laisser répliquer à ses coups de poing.


- Tu n'es qu'un monstre je veux te tuer!


Le sentinelle vient le séparer. Amir est par terre, son nez saigne, Max se retourne vers moi, retire sa veste avant de m'enrouler dessus et de me transporter dans ce bras. Je ne dis rien seul mes pleures expriment mieux ma colère et ma tristesse.


Il me dépose dans sa voiture puis se me à rouler. Il ne dit rien et je ne dis rien. 


Je me retrouve devant l'hôpital, il passe un coup de fil puis un groupe d'infirmier vient me prendre avec une  civière puis ils me conduisent jusqu'aux urgences. Où un docteur veint me consulter. Max vient m'expliquer qu'ils allaient procéder à des prises de photos pour un dossier médical pour maltraitance conjugale, un dossier qui sera conserver au cas où je decide de porter plainte. J'accepte. Ils font ce qu'ils ont à faire avant de me faire montrer dans une chambre privée. C'est Max qui s'en charge de tout.


Une fois seule dans la chambre je me retourne vers lui et lui saute dessus avant de fondre en larme.


- Max j'ai mal... J'ai mal... Je me sens coupable j'aurai dû le quitter depuis longtemps. J'aurai dû... J'aurai dû.


- Shuttt ma douce. Calme toi. Ce qui est arrivé est arrivé et ce n'est nullement ta faute. 

- Viens t'allonger au lit, tu dois te reposer.


- Non viens t'allonger avec moi.


- D'accord.


Nous nous allongons sur le lit, lui derrière moi et ses bras m'enlaçant. Je suis restée éveillée pendant un bout de temps avant de m'endormir sans le savoir.


•Dr MAX•


Je me réveille en premier et regarde cette femme aux visages d'ange dormir paisible dans ce lit. Elle était si belle malgré le vêtement de malade qu'elle portait.


Je me lève sans trop bouger pour ne pas la reveiller.


Je dois rédiger quelques choses d'importants. J'entre dans mon bureau, je prend la fiche de Tyana pour rédiger une note de demande de transfert chez un autre psychiatre. Je ne plus aucun doute de mon amour pour cette femme, et comme je ne peux pas entretenir une liaison avec ma patiente alors je préfère ne plus être son médecin ainsi donc la confier à un autre.


En sortant de mon bureau je trouve Dr Germaine.


- Alors comment as tu osé ! Me mentir qu'il n'y a rien entre toi et cette femme.


- Germaine... Il n'y a rien nous nous sommes juste lié d'amitié.


- Non bah parce que je ne vous ai pas regardé ? Est ce que vous avez dormi dans de chambre séparée ? Honte à toi. Tyana souffre beaucoup et toi tu veux en rajouter ?


- Je l'aime et on s'aime. Pour ne pas tourner en rond comme des adolescents nous allons apprendre à nous connaître puis voir comment nous marier si tout marche bien.


- Ahaha c'est quoi cette histoire de mariage. Je te rappelle qu'elle est mariée et toi aussi.


- Pour l'instant elle ne le sait pas. Je suis sûr que après ce qu'il l'a fait subir elle va divorcer et moi de mon côté bah c'est la même chose, y a longtemps que mon mariage a coulé, je vis seul depuis donc rien ne m'empêchera d'épouser Tyana. 


Elle me toise avec un "Tchippp" avant de tourner ses talons. Germaine fait partir de mes amies mais depuis un moment elle m'en veut pour je ne sais quoi. Les femmes toujours compliquées.


Je vais retrouver Tyana dans sa chambre, elle entrain de prendre son petit déjeuner avec Zahra. Je l'avais appelé ce matin pour l'informer de l'état de son amie puisque Tyana m'avait dit avoir une meilleure amie et c'était bien Zahra.


- Bonjour Zahra


- Bonjour Dr Dit elle d'un air assez réservé. Chose que je ne comprends pas.


Bref je le laisse discuter et j'informe à Zahra de passer à mon bureau.


Les femmes je ne sais de quoi elles se racontent entre elles, elle est venue une heure trente après.


Elle s'assoit sur mon bureau après m'avoir lancé un regard noir.


Qu'est ce qui ne colle pas. Tout le monde m'en veux aujourd'hui ou quoi.


- Qu'est ce qu'il y a


- Non vous qu'est ce qu'il y a. De qui pensait vous dont il s'agit dans ce jeu que vous menez ? Tyana est une femme pieuse, chrétienne, elle en a déjà beaucoup subi des hommes pour qu'un homme marié vienne lui mentir avec de "je t'aime".


- Ooohh elle vous a dit. J'espère que vous n'avez rien dit Zahra _Dis je inquiète


- Croyez moi je m'aurai donné ses plaisirs volontiers mais voilà mon amie va mal et je ne veux pas lui rajouter de la peine mais faite moi confiance je vais très vite le faire.


- Zahra je pense que vous faites erreur. J'aime Tyana et je l'aime sincèrement. La preuve je veux qu'on fonce directement aux fiançailles. Sauf que voilà je suis en voie de divorce, mais Tyana reste une femme fragile, elle n'a confiance en rien en ce moment. Et savoir que je suis mariée la déstabilisera et je n'aimerais pas prendre ce risque. Je tiens à elle et je n'aimerai pour rien au monde la perdre.

- S'il te plaît est ce que tu peux le garder pour toi et ne rien dire à Tyana.


- Hum. Dr Max je vous respecte beaucoup. Je suis contente de voir mon amie croire en l'amour et parler d'un homme avec autant d'amour et de bonheur dans son regard. C'est Seulement pour ça je vais garder mon silence. Mais s'il vous plaît prennez cette histoire au sérieux parce que je vois qu'elle est vraiment à fond dans cette histoire.


- Promis Zahra.


Sur ce elle prend son sac et quitte mon bureau.



Les Amants