Épisode 16

Ecrit par LaPatronna

À DEUX 




TYANA







C'est un réveil douloureux qui m'accueille. J'ai une céphalée et des yeux lourds. Mon corps tout entier est douloureux, tant physiquement et psychologiquement. Je vais encore plus mal à l'intérieur. C'est officiel je déteste cet homme que j'ai épousé et je ne veux plus avoir à faire à lui. C'est un crétin, un monstre qui ne mérite pas l'amour d'une personne encore moins venant de moi. C'est dans cette réflexion que Max me retrouve, il me sourit et vient prendre place à côté de moi. 


- Tu t'es bien réveillée


- Pas mal.


- Tu as besoin de quelques choses? Tu n'as presque rien mangé hier.


- J'ai pas faim ni d'appétit 


- Tyana....


- Max, j'ai besoin de sortir de cet hôpital. J'en ai marre des infirmiers qui défilent dans cette chambre le regard plein de pitié et de tristesse, ou encore de ceux là qui parlent de mon histoire tout le long du couloir. J'en ai marre cet endroit me déprime.


- D'accord je vois 


Il semble réfléchir puis :


- Es tu prête à venir t'installer dans mon appartement ?


Sans réfléchir j'accepte. Cette fois ci la décision ne tenait qu'à moi même, pas à ce que le gens vont dire. Pas à ce qui implique ma famille, mon époux ou encore mon église, pas à ce qui implique les autres vont pensé de moi ou de comment j'allais être jugé.


Je veux m'éloigner de Amir et pour l'instant je n'ai que Max comme refuge. Je n'ai ni monnaie ni où aller me réfugier a part dans le bras et le confort que m'offre Max.


C'est ainsi que je me retrouve deux heures plus tard dans ce joli appartement d'un quartier huppé de la ville. Il est quand même médecin et ce n'est pas rien.


L'appartement m'offre une belle vu sur la ville, j'aime le balcon l'air frais y circule. Bon je vais vous faire une vue de l'ensemble de l'appartement. D'abord il est beau ça se sûr, beau et très peu meublé. En entrant on se retrouve sur le salon où les fauteuils sont en gris donnant une bonne nuance avec le blanc de la pièce, la table base elle même aussi en gris qui se rapproche du blanc, ta table de la télé est en noir avec de livres médicales sur les étagères, puis juste en face du salon nous avons la salle à manger, petite qui donne vue directe vers une cuisine ouverte, whaou j'en ai toujours voulu de cuisine ouverte. La cuisine est bien équipée, et vraiment beau avec de meubles peints en blanc, gris et du noir.


- Ça va tu te sens à l'aise


Je sors de mes pensées pour me concentrer vers Max. Il est si beau dans cette chemise blanche en lin, ça lui va bien.


- Je vais mieux, je me sens en sécurité et donc oui je suis à l'aise.


Il sourit et me dépose un baiser sur le front.


Après m'avoir fait visiter ma chambre. Eh oui nous serons dans de chambre séparé. Je reste marié et à part cela je n'ai aucune envie d'un quelconque partage sensuel, que ça soit tactile ou visuel, je ne suis pas prête d'une quelconque attirance.


Ma chambre, bon... Passable. De drap blanc, peu de meuble, mais ça reste confortable c'est l'essentiel.


Je m'en dors pendant un moment puis le soir c'est Max qui me réveil pour prendre le dîner .


Je trouve un dîner copieux, du riz au poulet bien cuite.


Je prend une première bouchée et c'est juste délicieux. Hum j'adore. Je finis mon plat en une minute. Sans dire mots sous le regard étonné de Max.


- Whaou?! Ça doit vraiment être bon pour que tu le manges de cette façon.


- Hum miam c'est bon. J'adore. Qui l'a fait?


- Bah c'est moi. J'avoue que je suis nul en cuisine. Mais ça, c'est mon point fort.


- alors je suis partante pour la bouffer tout le jour dans cette maison.


- Super là je serai à l'aise. 


On discute un bon moment. Puis je l'aide à débarasser. Il insiste pour faire la vaisselle on se chamaille pendant une bonne minute avant d'éclater de rire tellement que ce ridicule.


- Ça va je te laisse faire seulement aujourd'hui. J'abandonne _Finis je par conclure.


Néanmoins je lui tiens compagnie tout au long de sa vaisselle.


On se tape un film sur Netflix. J'avais toujours sommeil cause de médicament antidepresseur mais je me faisais violence pour pouvoir savourer ces moments avec Max.


Il a enroulé sa main sur mes épaules et je pense que dès les premiers instants je me suis endormie, en paix et en tout quiétude.





MAX










Quelle est d'une beauté cette dame seigneur. J'admire encore une fois sa beauté dans son sommeil, hésitant toujours à la réveiller pour qu'elle ait dormir dans sa chambre. J'hésite aussi de la prendre dans mes bras pour la conduire je ne veux en aucun cas la réveiller. Elle a l'air de se sentir bien endormie.


Je vais donc prendre une couverture pour la couvrir. Puis je m'assis sur l'autre canapé à côté pour veiller sur elle.


C'est vers 3 heures qu'elle se réveille en sursaut.


Putain encore ce cauchemar qui n'arrête pas à gâcher ce nuit. Le simple fait de la voir ainsi me donne envie de buter cet homme.


- Tyana... Tout va bien je suis là.


Elle fond en larme de mes bras. Je suis incapable de faire quoi que ce soit.


Elle ne veut toujours pas parler de ce qui est arrivé. Elle ne veut toujours pas briser cette barrière, une barrière à laquelle elle se tient pour se protéger ou pour éviter la réalité. C'est dure ce qu'elle vit et je serai là pour l'aider à le surmonter.


Je l'accompagne jusqu'à la chambre et au moment où je dois sortir elle m'arrête par sa main. Les regards mouillés


- S'il te plaît reste à mes côtés. Prend moi dans tes bras jusqu'à ce que je m'endors.


- D'accord je suis là. Je suis là


Le lendemain je la laisse encore endormi. Je vais l'acheter un cellulaire puis revient à la maison.


Je me mets au fourneau pour lui préparer un bon petit déjeuner digne d'une reine comme elle.


Elle ne tarde pas à se réveiller et à trouver le beau décor que j'ai fait pour elle. Ça lui plaît directement.


Nous prenons le petit déjeuner ensemble avant de se séparer pour que j'aille au travail. Je lui laisse une certaine somme d'argent pour qu'elle achète ce dont elle a besoin au cas où.


À mon retour le soir j'ai trouvé Zahra qui ne m'a pas bien accueilli du tout. Je sais qu'elle doit m'en vouloir pour avoir ramener Tyana chez moi ce qui fait d'elle officiellement ma maîtresse mais elle doit comprendre que ce n'est pas le cas.


J'échange un peu avec elle avant de les laisser au salon et d'aller prendre bain. À mon retour je trouve Zahra qui m'attendait pour partir. Je comprend qu'elle doit me dire un truc alors je la racompagne.


- Pince moi si je rêve ou vous venez de ramener Tyana chez vous? Donc en gros c'est vraiment ta maîtresse quoi. Tu mènes une double vie c'est ça ? À ce que je sache tu es marié alors où est ta femme et pourquoi tu vis seul ici. 


Elle avait l'air vraiment en colère et même par sa façon de parler on pouvait sentir qu'elle m'en voulait. Elle était passé de "Vous" à "Tu".


- Nous sommes séparés ma femme et moi et nous sommes en cours de divorce. Elle vit dans la maison familiale.


- Pourquoi dois je vous croire?  Et pourquoi elle divorce? Une infidélité ?


- Je n'ai jamais été infidèle. Et demandez à Tyana je ne même pas touché un de ces cheveux. Pour te dire que ce n'est pas l'infidélité qui m'amène vers elle. Je suis un homme respectueux.

Faîtes moi confiance.


- Ecoutez moi bien Dr. Tyana vit déjà un cauchemar avec son mari, elle n'a pas besoin d'une autre situation compliquée.


- Je crois que mes sentiments pour elle vont bien au delà d'être protecteur. Je crois que je suis tombée amoureux d'elle.


- Essayez juste de n'est pas enfoncer le couteau dans la plaie.


À ce mots elle s'en va en claquant la porte.



Les Amants