Episode 3

Ecrit par Yao Bethuel

-Prenez soin de vous madame, vous en aurez besoin, conseilla le médecin qui autorisait ainsi Elisabeth à regagner son domicile. 

Ses enfants, vautrés à son chevet l'aidaient à se relever du lit. 

- Ahi , gemit-elle en posant les pieds par terre. 

- Doucement Maman, vas y doucement. S'inquieta Ange. 

- Et votre père ? 

- Il est reparti aussitôt que nous sommes arrivés ici. 

- Pourquoi ange???? ? pourquoi n'est-il pas resté avec vous ? ????

Ces interrogations allaient sans doute sombrer Elisabeth dans la mélancolie. 

Ange a compris tres vite qu'il fallait dévier le sujet. 

Ah oui , le sujet assez triste d'un père qui n'avait aucun suivi de l'éducation de ses enfants et d'un mari violent , peu attentionné dont la femme ne se sentait pas aimée, ni satisfaite à plusieurs niveaux. 

Là où l'epoux enfonçait plus le clou était sur le volet du tchoukoutchoukou ( Faire l'amour). J'ai bien expliqué tchoukoutchoukou hein, parce que des nouveaux nés risqueraient de ne rien comprendre????. Cher lecteur si tu "voyais encore clair" à l'époque de ce morceau de kedjevara dj ( Artiste ivoirien) alors sois salué. Je m'incline car il faut avoir du respect pour ceux qui ont vécu ???? et qui "framponnait dur" depuis il y a longtemps ????

Alors qu'est ce que vous ressentiriez chères femmes qui me lisez à vivre avec un tel homme ? 

Et vous chers enfants ? 

- Ecoutes maman c'est l'heure de rentrer. 

Tu as besoin de repos comme l'a recommandé le médecin. 

Christelle (l'aide ménagère) t'a préparé une sauce graine accompagnée de foutou comme tu aimes tant. 

- Oh la rentrons vite alors ????????

Ils éclatèrent tous de rire. ????


Une heure après qu'ils furent à la maison. Elle ne se déroba pas des recommandations du médecin à savoir prendre son bain, manger et prendre ses médicaments puis se reposer. C'est donc ce qu'elle fit avant de regarder la télévision. 

Quoi regarder ? Elle n'en savait rien. Elle se promena d'une chaîne à une autre et tomba sur un film d'amour. 

- Je donnerai tout pour toi amour, les années passent et tu restes la plus belle fleur de mon jardin, déclara l'acteur du film qui s'agenoua devant ses enfants en faisant cette déclaration à l'occasion de l'anniversaire de sa bien-aimée. 

- Wahou , se surprenait-elle à envier cette femme qui pleurait de joie devant cet acte de tendresse et d'amour.

Des larmes coulèrent dans les fentes de ses yeux. 

Elle repensa à son couple et l'affection qui n'y était plus en dépit du confort dans lequel elle vivait. 

L'amour se résume t-il aux matériels ? 

En tout cas , l'état d'âme dans lequel se trouvait Elisabeth disait non. 

Eh oui, non c'est bien au-delà de cela , quelque chose d'imperceptible dont le ressentiment nous fait sentir bien. Tout est contenu cependant dans l'acte et la manière de procéder. Un simple sourire, le regard, une marque d'attention aussi banale soit elle mais emprunt de sincérité profonde touche le coeur. 

- Tchrrrr, oups là je dois me reprendre. L'amour c'est dans les films. Ce n'est pas possible. 

Cette télévision me fait croire n'importe quoi, se consola t-elle mais elle ne pu s'empêcher d'éclater en sanglots. Elle pleurait fort et plus fort puis s'arrêta quand son téléphone se mit à sonner.

- Allo qui est ce ? 

- C'est fredy 

- Fredy, fredy je ne vois pas trop. 

- Frederic, Elisabeth c'est moi. 

- Ah désolé ???????? comment vas tu 

- Je vais très bien. 

- Et toi ? 

- Ça peut aller

- Pourquoi ça n'irait pas très bien. 

- Je reviens de l'hôpital. 

- Ah bon ! Qu'est-ce qu'il y a ? 

- Ne t'en fais pas. Juste que je suis tombé dans les escaliers mais ça va mieux. 

- D'accord Elisabeth , prends soin de toi. 

- Merci. 

Cette conversation téléphonique était l'entame d'une proximité entre Elisabeth et Frederic. 

Ce dernier l'appela régulièrement pour s'enquérir de son état de santé jusqu'à ce qu'elle soit en état de convalescence. 

Il décida alors de lui rendre visite. 

Il lui rapporta des fruits qu'elle apprécia. 

- Merci Frederic c'est si gentil de ta part. J'adore les mangues. 

- Tout le plaisir est pour moi de le savoir madame. 

- Ouf, tu es encore sur cette histoire de madame. Je ne suis pas ta maitresse de l'école attention.

Ria t-elle ????. 

Elle continua en le fixant dans les yeux. "Je pourrais par contre être l'autre genre de maitresse pour toi". 

- euh, à l'école il n'y a qu'un seul type de maitresse Elisabeth. Je ne vois pas trop l'autre genre. 

(Han lecteur, Frédéric "s'est jeté" deh????????. Sinon son cœur battait fort. Il a compris tchô. Son maudia????????????)

- N'y penses plus , martela t-elle. 

- Et tes enfants et ton mari Elisabeth?

- Mon mari et mes enfants sont allés au cinéma. 

- Tu es donc seule ? 

- Oui 

- Tu ne t'ennuis pas ici j'espère.

- Absolument pas cher fredy. 

- Ecoutes je monte, je vais me laver puis je reviens tout de suite.

Frederic attendait au salon en regardant la télévision. 

Cela faisait maintenant vingt minutes qu'il patientait. 

- Ah les femmes, ça doit toujours prendre un siècle pour se laver. Je dois partir ???????? j'ai un rendez-vous tout à l'heure. 

Il en était maintenant à une heure de patience. 

Il commença finalement à somnoler. 

- Ah, Au secours ! Au secours! Ahh. 

Cet appel troubla le léger sommeil dans lequel il s'etait abandonné. 

- Elisabeth ? Elisabeth ? Se leva t-il en sursaut tout inquiet. ????????????

- Aaahh, mon ventre? Au secours ?

Qu'est ce qui arrive à la mère de meriane et ange ? Serait-elle prise dans un danger de mort ? 

Ces interrogations parvenaient à l'esprit de Frédéric mais il n'attendit pas d'en avoir mille pour voler à son secours . La voix de détresse de Elisabeth était sa boussole qui l'aida à pénétrer la chambre dans laquelle tous ces cris jaillissait. 

Quand il fit à l'intérieur, il n'entendit plus rien. 

- Elisabeth ? Elisabeth ? Tout va bien ? S'avança t- il doucement. 

- Oui Fredy, tout irait encore mieux si tu t'occupais de moi comme il se doit. 

Il se retourna et vit Elisabeth en sous-vêtements. 

Le soutien-gorge qui soutenait sa poitrine laissait entrevoir ses seins comme une mangue mûre capable d'attiser l'appétit de quiconque. 

Le dessous blanc qu'elle avait porté soutenait également ses fesses bien rebondies. 

En la regardant, on lui aurait donné vingt-cinq. Personne ne vous aurait cru si vous annoncez qu'en réalité, elle avait cinquante sept ans. 

La nature l'avait vraiment graciée. 

Ah les garçons qui lisent actuellement vous êtes branchés hein. Ah bon. On vous a mis à l'école là c'est pour ça, quittez ici ! ????. 

Les femmes qui lisent là, tapez sur leur tête la bas on va continuer le récit ????. 

Alors Frédéric resta figé et très séduit par ce qu'il venait de voir. 

Il ne s'y attendait absolument pas. 

Elisabeth s'approcha de lui en le regardant droit dans les yeux avec autant de désir. 

Elle le poussa dans le lit puis le rejoignit rapidement ôtant d'abord ses sous vêtements....

SUGAR MAMY