Épisode 4

Ecrit par Yao Bethuel

- Ayana je suis sérieux , tu me plais beaucoup. J'aurais voulu te rencontrer plutôt et faire de toi la mère de mes enfants. 

Hein Lecteur, avez vous entendu ça.

 Il venait de me sortir le récital des hommes mariés qui ont décidé de tromper leur femme. Ah les hommes! Tous pareils quoi. Même père, même mère. 

- Oh, je suis touchée Yves. J'avoue que tu es sexy et plutôt  bel homme pour ton âge.

- Ah bon Ayana ! 

- Oui, mais tu sais tu es marié et je... 

Je m'arrêtai pour lui faire des bisous, puis je terminai en ces termes : 

-ne veux pas déranger 

- Tu ne déranges pas pourtant. 

De brefs baisers vinrent par la suite  signer le début d'une  relation amoureuse avec le mari de Maeva. 

Nous sommes rentrés à la cité ce jour là aux environs de 01h du matin après un chic rendez vous  dans un restaurant. 


Le jour venait de se lever à nouveau sur la cité résidentielle ENERGIE 5, qui abritait en son sein 240 habitations. 

La superficie étant assez vaste, les habitants de concert avaient aménagé un espace pour un terrain de football, basket-ball et une piscine également.

 Je me mis ce jour là dans un maillot de bain puis me rendis à cet espace pour me relaxer dans l'eau.

Pieds nus, je marchais avec délicatesse,  la sensualité était un peu plus à dessein dans mes gestes. Lorsque je fus au bord de la piscine, je balançai mes tresses derrière moi, histoire de dégager ma vue, je remarquai à cet instant que Yves et le mari de Christelle étaient perchés à l'entrée de leur domicile me dévorant du regard. Je souris légèrement "Les bœufs sont là" me le suis je dis intérieurement. 

Je feignais d'écarter mes jambes, je m'abaissais puis me relevais. 

Tous ces mouvements mettaient en relief ma belle taille et mes rondeurs. 

De quoi faire saliver ces hommes.

 Le modèle mi skinny mi apoutchou. Lecteur, j'étais bien née.

 Comme le dirait bien  un ivoirien

 " Je suis femme même hein".

Dans une plongée, je disparu à la vue  pour ressortir à l'autre bout de la piscine. Quelques minutes de nage suffisent pour que j'eu l'envie d'aller m'affaler dans le hamac. 

- Lunettes de soleil, un verre de jus à la main, les yeux fermés je passais là un moment très agréable. Si agréable que toute mon attention baissa et je m'abandonnai dans un doux sommeil. 

Bientôt on viendra m'expulser du monde de morphée. Je sentis une peau se frotter contre mes lèvres. C'était si doux. Malgré le fait que je ne savais pas qui c'était je me laissais aller pour un laps de temps avant de bondir en sursaut menaçant : 

- Qui ose faire ça ? 

Je vis Yves. 

- Ouf, tu délires ou quoi.

- Délirer comment ? 

- Tu n'as plus peur de ta femme

- Ma femme ! Peur de ma femme. 

Tu rigoles j'espère. Pas du tout. Et d'ailleurs je viens de l'accompagner avec ma fille de 08ans

- Où sont elles allées? 

- Chez ma belle mère, sa mère à yopougon. Ce soir je t'attends donc à la maison.

- Comment ? Chez toi. Non Yves. Pas chez ta femme.

- Allez, voyons. Tu n'as pas à t'inquièter.

 Il n'y a personne. 

- Personne où mets tu la femme de ménage. 

- Ahh ah ah, Ria t- il. Laisses celle là. 

Je l'ai dans ma poche. 

Je n'étais pas très rassurée mais je finis par lui dire OUI.

- OK à ce soir alors. Je vais au boulot 

- Bonne journée Yves. 

- Merci Ayana. 


La nuit tombée, je me rendis chez Yves en sa compagnie. La femme de ménage  vint nous ouvrir la porte. Elle s'effraya dès qu'elle me vit.Yves intervint sur ce coup pour ne pas que je sois gênée.

- Marlène, tu la connais sans doute c'est notre voisine. Elle vient nous rendre visite. 

- Oui, bonsoir Mlle.

- Bonsoir Marlène. 

Yves me receva dans son luxueux salon,  m'offrit un rafraîchissement puis alla dans la cuisine retrouver la femme de ménage. j'entendis des chuchotements... Je ne comprenais rien. 

Yves ne tarda pas à me retrouver vite. 

- Ayana, je n'ai pas tardé j'espère. 

- Non, non. 

Nous bavardions et regardions la télévision jusqu'à ce que nos paupières devinrent lourdes. 

- Yves je dois rentrer maintenant 

- Il se fait tard tu peux rester.

- Restez ici chez toi, non non

- Allez , ayana. Tu peux aller dormir dans la chambre d'amis si ça te dérange qu'on se retrouve sur le lit conjugal. 

- on se retrouve ? 

- Oui bb, tu ne comptais pas dormir sans moi à tes côtés 

- Ouf, Yves. 

- OK allons y. 

A peine furent ils dans la chambre, la femme de ménage apparut au salon sur la pointe des pieds. Sa curiosité l'emmena à aller écouter aux portes de la chambre d'amis. Elle entendit des cris, des soupissements... Est ce que tu mon  lecteur comprend même les choses de moins de 18 ans ????????.

La servante très surprise glissa rapidement au salon et pris son téléphone, alla dans le répertoire puis selectionna "TANTIE MAEVA". 

Elle hésita à la contacter. Elle se souvint tout à coup de leur dernière conversation avant de déserter la maison. 

- Marlène, tiens ceci. (Des liasses de billets) 

- Madame, c'est pour le marché ? S'etonna t-elle. 

- Ah Ha( Rires) Non Marlène.  C'est pour toi. 

- Hein, tout ça. 

- Oui, vas y compte. 

Marlène trembla en faisant le calcul. 

- 100.000 Frcfa, Cria t-elle

- Oui marlene. 

- Est ce une partie de mon salaire ?

- Non, juste pour toi. Prends le comme un petit Bonus. 

- Merci beaucoup Madame. 

Toute cette scène en catimini à l'insu que Yves. Maeva qui s'en est allé avec Yves feignit d'avoir oublié quelque chose. Elle regagne le domicile. 

- Marlène, j'oubliais quelque chose. 

Tu sais que mon mari guette une jeune fille du nom de Ayana dans la cité.

- Non madame. 

- Tu la connais n'est ce pas ? 

- Oui. 

- Ecoutes, informes moi quoique ce soit. 

- Hein, madame...

Maeva se rapprocha de Marlène et lui confia à voix basse. 

- Tu vois, tout ce que je viens de te remettre. Ce n'est rien. Si tu m'aides. Tu pourrais recevoir le double jusqu'au triple.

Lacha t-elle avant de s'eloigner de Marlène avec un léger sourire...

Quand maeva revint de son souvenir, elle tremblait en lançant le contact TANTIE MAEVA.

- Hum, Eh. Je peux avoir jusqu'à 300.000 frcfa hein. Dit elle intérieurement.

La sonnerie sonnna une fois, deux fois.

A la troisième sonnerie elle s'impatienta : 

- Ah madame décrochez vite. 

Il n'eut pas une cinquième sonnerie quand elle entendit la voix de Maeva. 

- Allo ! Marlène. 

- Allo Madame. 

- je t'écoute, tout va bien à la maison? 

- Non, madame. Je dois vous le dire, vous devez le savoir. 

- Savoir quoi ? 

Marlène resta inerte...

- Allo Marlène, tu es la ? relança Maeva. 


Au prochain Épisode 


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