-d’accord y a pas de soucis

« dans quoi me suis-je embarqué paola, tes parents ne sont pas là et tu oses inviter ton ex petit ami à venir rester avec toi tout seul hhhuuuummm tu cherches les problèmes !! » me suis-je dit en moi-même

les heures passèrent, j’avais pris le soin de bien ranger la maison, à son arrivée on s’installait au salon, je nous avait servit des boissons accompagnés d’apéritifs, ensuite la conversation était fluide sans tension on rigolait du bon vieux temps,

Ensuite on suivait un film romantique qui semblait nous rapprocher, soudainement mon téléphone sonna, j’aperçus le nom de anael, j’ai voulu cacher pour que bryan ne le voit pas, mais à ma grande surprise il dit « vas-y ! décroche, ne te gêne pas pour moi, je mettrai pause si tu veux »

Sans gène je me suis éclipsé en direction du couloir, le regard abaissé puis j’ai décroché en adoptant une voix douce et basse je dis ;

-allô bonjour babe comment vas-tu ?

-allô choupinette je vais bien merci et toi ?

-j’ai essayé de t’appeler en matinée mais en vain

-ha oui désolé, j’étais encore endormis, sinon comment se passe ta journée ?

-ça va, tout se passe super bien, et la tienne ?

-Bof rien de spécial, je suis encore allongé, j’ai direct rappelé dès que j’ai vu ton appelle en absence ; alors raconte…

-je ne sais pas si etan t’as mis au courant, il m’a appelé hier soir et m’a invité à une piscine party qu’il organise tout à l’heure

-oui oui il me l’a dit d’où mon appel tardif d’hier car je voulais savoir si tu vas t’y rendre

-oui oui je lui ai dit qu’il devra passer me prendre vue que je ne connais pas l’endroit

-d’accord je préfère te savoir avec lui, ça me rassure plus

-lol babe tu ne vas pas encore faire ton jaloux

-si si te voir en compagnie de qui tu sais, me fou les boules

-malheureusement toi aussi tu parles avec de nombreuses filles et reçoit des messages de part et d’autres mais je n’ai jamais d’explication

-je vais tout expliquer lorsqu’on se verra t’inquiète pas

-mais qu’est ce qui t’empêche de me le dire là tout de suite

-Choupinette on a commencé cette conversation fac eà face j’aimerai qu’on la termine face à face

-de toutes les façons, même si j’insiste tu ne me diras rien, bref je vais te laisser

-waouh je te sent fâché

-pardon je ne veux pas en parler, je te laisse

-paola je t’aime

Là c’était mon tour de parler mais j’ai préféré garder le silence pour voir sa réaction, puis il rétorque « d’accord tu me fais des caprices, prend soin de toi ,je t’appelle le soir »

« d’accord » répondis-je froidement.

Une fois de plus On raccroche nos téléphones en froid ; je rejoins bryan au salon qui m’attendais pour continuer le film, lorsqu’on continua notre causerie, c’est clair que mon esprit était brouillé après mon échange avec anael ; bryan ressentit ma tristesse puis il décida de me faire rigoler en faisant des mimiques hilarantes, là je suis sorti de ma coquille et j’appréciais le fait qu’il connaisse encore un peu.

les minutes suivantes j’ai déposé ma tête sur son épaule, les bras croisés sur moi-même

pendant que l’attention de bryan était constante sur le film, moi par contre je repensais à la conversation avec anael, je ne pouvais pas m’empêcher de me poser la question sur cette « fameuse francine » dont je n‘ai jamais su l’identité et puis je devenais dubitatif sur ma relation avec anael « qui sait ? après tout il doit être comme ses grand frères « me suis-je dis en moi-même

bryan constate que mon faciès est à nouveau attristé, commence par me caresser lentement le dos, plus il le faisait, plus je me sentais à l’aise, ensuite je rangea ma tête sur son torse, puis j’entrelace mes mains au tour de son torse.

Je ne stoppais pas ses caresses car cela m’apaisaient tellement bien que j’ai commencé à caresser son torse au travers de sa chemise, à force de le faire j’envoyais un doigt entre les boutons pour essayer de toucher sa peau, puis une scène cinématographie déclencha les actions suivantes

Dans le film, les personnages principaux s’embrassaient, du coup on s’est regardé sourire aux lèvres, puis j’ai avancé doucement mon visage près du sien, mon nez sur le sien, je mordis mes lèvres tout en douceur ça marquait mon hésitation, mon regard était figé sur le sien, ensuite j’abaissai mon regard car je me demandais si ça valait la peine de l’embrasser, puis voyant ses lèvres se décoller, je ressentis qu’il voulait la même chose avec ses mains qui remontèrent lentement sur le bas de ma nuque, me séduisirent puis j’ai commencé à l’embrasser langoureusement comme au bon vieux temps

je ressentit mon cœur battre très vite, des frissons qui envahissaient mon corps, en un laps de seconde je me suis ressaisit, j’ai retiré mes lèvres et gardé mon visage près du sien, puis j’ai chuchoté « je ne peux pas continuer » il replique « s’il te plaît paola ne t’arrête pas » il replace ses mains sur mon cou et rapproche ses lèvres des miennes et on continue de s’embrasser

la tension montait peu à peu, mes parents n’étaient pas là et s’était ma première fois d’embrasser un homme dans notre salon, moi assise sur lui, surtout que bryan avait déjà de l’expérience