Épisode 7 : Cette Nouvelle Année

Ecrit par Lulu-marie

Episode 7 : Cette Nouvelle Année

28 DECEMBRE

**Schola**

Ce matin elle fut réveillée par son alarme, elle n'était pas de très bonne humeur et elle évitait de penser à ce qui était à la base de cela. C'est ainsi qu'elle mit cette douce musique d'adoration sur son portable et se coula son bain, elle passa chaque étape de sa routine quotidienne. Elle sort de la maison toute rayonnante. D'habitude quand elle quitte elle ne faisait attention à personne mais aujourd'hui, elle guettait la route, elle guettait sa voiture peut-être qu'ils allaient se croiser mais hélas. 

Elle se rend au travail et comme à son arrivée, les salutations fusaient de part et d'autre.

Schola : bonjour, joyeux Noël

Eux : joyeux Noël madame

Schola : vous avez bien fêté?

Eux : oui madame et vous?

Schola : moi je rends grâce vous vous êtes bien reposer j'espère?

Eux : oui madame

Schola : en forme pour reprendre les activités pour ces deux jours alors ?

Eux : oui madame

Schola : très bien alors mettez-vous au boulot et bonne journée.

Eux : bonne journée madame

Schola continuait son chemin jusqu'à son bureau, elle s'arrêtait devant sa secrétaire et lui gratifia d'un sourire. Aujourd'hui elle n'avait pas besoin d'elle pour sa fermeture ou pour son bouton, elle avait juste besoin d'elle dans son bureau pour son agenda de fin d'année...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Axelle (au téléphone) : mais pourquoi ? Avant-hier tu étais très heureuse. C'est parce que j'ai dit que tu découchais ? Tu sais que je blaguais n'est-ce pas?

Schola : non non rien à voir avec toi, c'est juste qu'il ne peut pas me demander de m'installer chez lui ainsi sachant que j'ai ma maison.

Axelle : Schola ??

Schola : j'avais ma vie avant lui.

Axelle : maintenant tu veux d'une vie à deux ou pas ? 

Schola : si mais pas de cette manière.

Axelle : il va te prendre pour une égoïste.

Schola : rappel toi de ma dernière relation, j'ai fait l'erreur de céder à tous ses caprices mais au final qu'est-ce qu'il a fait? 

Axelle : tout le monde n'est pas comme ce bâtard là et ça fait des années déjà je ne m'en rappelle plus. Schola regarde Arnauld tu penses qu'il a la tête d'un profiteur?

Schola (soupirant) : non

Axelle : il se suffit à lui-même déjà, il n'a pas besoin de ton argent ce mec.

Schola : mais je ne fais pas allusion à ça, loin de là il vit bien et vient d'une bonne famille.

Axelle : alors c'est quoi?

Schola : je l'aime mais je ne veux pas m'enfermer dans une relation, il ne peut pas décider pour moi.

Axelle : oh non tu ne dis rien de convaincant, Schola si tu as tout alors pourquoi recherches tu une relation? Pardon mais libère le mec. 

Schola (se rongeant les doigts): ...

Axelle : Pardon libère-le, il y a plusieurs femmes qui veulent être à ta place. Libère le aujourd'hui et demain il sera en couple avec une autre. 

Schola : Axelle tu es dure avec moi

Axelle : je te dis simplement la vérité, laisse de côté ton orgueil.

Schola : ce n'est pas de l'orgueil.

Axelle : donc si je comprends bien tu ne veux pas te marier tu as peur c'est ça?

Schola : oui j'ai envie de me marier, je veux fonder une famille, vivre une vie de couple parfaite

Axelle : mais tu as peur voilà ton problème. 

Schola : je hais le concubinage. S'installer chez un homme et devenir sa machine à tout faire ? NON.

Axelle : ne sois pas bête qui te dit que tu peux devenir esclave d'un homme mais enfin...

Schola : Axelle ma maison, ma vie.

Schola : prends exemple sur moi, j'ai ma maison, celle de mon défunt mari, j'avais ma vie avec ma fille mais quand je me suis mariée avec Marcel  je me suis installée avec lui et nous avons notre vie à deux maintenant et je ne suis pas esclave pour mon mari ni pour mes enfants et je suis toujours indépendante.

Schola : je voulais d'une relation mais quand il m'a fait ma proposition hier j'ai eu peur.

Axelle : mais de quoi voyons. On sent que tu n'es pas prête.

Schola : ...

Axelle : réfléchis-y

Schola : il ne m'a pas appelé aujourd'hui 

Axelle : Les hommes ont aussi leur fierté tout comme nous.

Des coups contre sa porte lui dit relever la tête.

Schola : oui entrez

Sa secrétaire passa la porte et lui annonça qu'elle avait la visite d'une certaine Marisa BEHANZIN. 

Schola donna l'ordre de la faire entrer.

Axelle : Marisa BEHANZIN ?

Schola : oui sa grande sœur. 

Axelle (riant): et nous y voilà, tu reçois des visites de la future belle-famille déjà, c’est un exploit.

Schola : elle a besoin de conseil concernant le décor pour sa maison.

Axelle : bonne chance allez bisous et pense à ce que je t'ai dit.

Schola : bisous

Elle coupa le téléphone conversation quand la belle-sœur passa la porte. Elle se leva pour l'accueillir comme il se doit.

Marisa : Schola tout est beau par ici.

Schola : merci

Marisa : alors comment tu vas ma belle?

Schola : très bien assied toi s'il te plaît, je t'offre un café ?

Marisa (prenant place): non merci j'ai pris mon café avant de quitter. 

Schola (se levant) : dans ce cas ne perdons plus de temps, viens je te fais visiter et on pourra discuter de tes goûts

Marisa (se levant) : c'est parfait. 

Schola (ouvrant la porte) : après toi.

Marisa : je ne pensais pas que c'était une si grande entreprise.

Schola (refermant sa porte derrière elle) : oh ça l'est merci bien.

Marisa : c'est cool.

Schola (s'arrêtant devant la secrétaire) : demande à Stéphania de me rejoindre dans le hall maintenant.

Elle : bien madame.

...

Schola : alors je vais commencer par ici

Marisa : waooh c'est magnifique

Schola (souriante) : et ben tu n'as encore rien vu.

Schola lui a montré toute les variations de ses prestations, pour dire vrai, Marisa ne s'attendait pas à autant. Elle était sidérée par la beauté ; l'harmonie et l'assemblage de ses œuvres. D'une décoration à une autre, elle en était éblouie...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Marisa (décrochant l'appel): allô mon frère comment tu vas ?...oui maman avait essayé de te contacter tu dis?... Ah bah je ne sais pas, je n'ai pas été chez elle aujourd'hui... d'accord tu es au bureau toi? ... Devine où je suis actuellement...avec ta chérie (souriante)...oui je suis dans son bureau...oui...okay...bye.

Click

Marisa : oups il n'a même pas dit de te saluer. 

Schola (forçant son sourire) : nous nous somme salués ce matin

Marisa (rangeant son phone) : bah oui c'est vrai, je ne parle pas des amoureux... Alors on en était où ?

Schola : je voudrais que tu abandonnes l'idée du papier peint déjà.

Marisa : oui surtout avec ce que j'ai vu ici ma belle je suis sidérée.

Schola : j'en suis ravie. 

Les deux femmes ne s'étaient pas vraiment entendu car Marisa avait l'embarras de choix, elle promet repasser avec son mari. 

Schola : mais je peux avoir ton adresse email pour t'envoyer certains catalogues.

Marisa : d'accord.

Schola : nous avons encore un mois devant nous tu as le temps de choisir avec ton mari.

Marisa : compte sur moi

A peine Marisa avait elle prit congé d'elle qu'elle se mit à réfléchir, pourquoi il n'avait pas cherché à avoir de ses nouvelles? (Elle haussa les épaules et continuait son travail). 

A sa sortir elle passe par son super marché habituel, Schola sourit quand elle pense qu'elle a rencontré son amoureux d'aujourd'hui ici il y a seulement quelques jours. Elle faisait rapidement ses courses et rentra chez elle. 

**Arnauld **

Lui de son côté avait profité de son temps libre ce soir pour faire ce qu'il voulait faire depuis mais n'avait pas eu le temps de le faire vu qu'il était occupé. 

Il se rendait rapidement dans le magasin chercher sa commande, il sait que c'est difficile d'impression une femme comme Schola, alors il a misé sur tout pour prendre ce beau bijoux en espérant qu'il lui plaise. 

Il n'avait pas l'intention de se rendre chez elle ni de l'appeler aujourd'hui, il se disait peut être qu'elle avait besoin de temps. 

A peine était-il rentré et prenait sa douche quand la sonnerie de son portail retenti.

Ne pouvant pas sortir ainsi, il ignorait la personne, bientôt c'était celle de son portable. Il sortait de la douche et jetait un coup d'œil. C'était Schola au téléphone. Il essuyait les mains et décrochait.

Schola : je suis devant ton portail, tu es à la maison?

Arnauld : oui, donne-moi quelques secondes je suis sous la douche.

Schola : je peux repasser dès que tu auras fini

Arnauld : non j'arrive. 

Il enfile un peignoir et sort lui ouvrir. Schola est entrée dans la maison les mains chargées.

Schola : j'ai cuisiné pour toi.

Arnauld (le suivant) : merci

Elle a posé tout à la cuisine. 

Arnauld s'est adossé contre la porte en la regardant.

Schola (croisant son regard) : bon 

Arnauld : comment était ta journée ?

Schola : bien merci, ta sœur est passée comme prévu.

Arnauld : oui je sais. 

Schola (se frottant les mains) : bon appétit. 

Arnauld : tu pars?

Schola : Oui, je t'avais apporté juste le repas, je me suis dit que tu serais certainement fatigué pour cuisiner.

Arnauld : merci

Schola : euuh bon bonne soirée

Arnauld : merci, je te suis pour fermer.

Schola : d'accord. 

Arnauld : bonne nuit Schola

Schola (sortant) : pareillement.

Quand elle est partie, il est retourné à la douche, en sortant, il n'a pas pris du temps pour manger le délicieux plat de sa dulcinée, après dégustation, il fallait qu'il aille rendre les plats et qu'il lui dise merci de vive voix encore. 

Bien sûr ce n'était qu'un prétexte. Alors il sort de la maison et va la rejoindre.

Elle était surprise de le voir, elle qui s'apprêtait à dormir. 

Schola : Arnauld?

Arnauld : merci pour le repas.

Schola : je t'en prie mais ce n'était pas nécessaire que tu ramènes les plats.

Arnauld (lui tendant) : tiens

Schola (prenant le sac) : tu veux rentrer un moment ?

Arnauld : euuh oui... (entrant) 

Elle a refermé son portail. 

Schola (avançant) : tu veux un verre?

Arnauld (le suivant): non.

Il le suivait jusqu'à son séjour.

Arnauld : ce n'est pas vraiment pour les plats que je suis là

Schola : alors pour quoi?

Arnauld (la regardant) : tu m'as manqué 

Schola (le cœur emballé) : à moi aussi tu m'as trop manqué.

Ils se sont jetés dans les bras l'un de l'autre en s'embrassant avec passion pendant au moins cinq minutes.

Arnauld : quand tu es arrivée tout à l'heure, j'avais envie de te faire l'amour.

Schola : moi aussi, je te désirais ardemment.

Arnauld : comment tu fais pour que je puisse t'aimer autant.

Schola (s'accrochant à lui): je me pose la même question. 

Arnauld (l'embrassant): ne reste plus fâché contre moi.

Schola : c'est toi qui est fâché tu n'as même pas demandé d'après moi quand tu as su que ta sœur était avec moi au bureau.

Arnauld (souriant) : je ne voulais pas te perturber

Schola : très bonne raison c'est ça.

Arnauld (prenant son visage dans les mains): ...oui.

Sans plus attendre les deux amoureux se retrouvèrent en tenue d'Ève prête à goûter au fruit interdit. Avec passion, amour et désir Arnauld lui fit l'amour si bien qu'elle en redemande encore et encore toute la soirée. Il n'y a plus de doute, Schola est amoureuse...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Schola (le fixant) : reste ici ce soir

Arnauld (se redressant): Non

Schola n'ajouta plus rien, elle avait compris le sens de sa réponse. 

Arnauld sort du lit et va récupérer son pantalon, il sort cette emballage de la poche. 

Arnauld (lui montrant): j'ai un cadeau pour toi.

Schola (souriante) : un cadeau ?

Arnauld (lui tendant) : tiens, ouvre

Schola prit le petit paquet et le déballe très rapidement et sort ce qui est à l'intérieur

Schola (souriante) : oh un bracelet c'est jolie mais il ne fallait pas te donner cette peine.

Arnauld : je me suis donné cette peine parce que ça en valait.

Schola (caressant son visage) : merci chéri

Arnauld (prenant le bracelet) : je ne sais pas peut-être que tu en as déjà de ce genre dans ta boîte à bijoux.

Schola : la marque Pandora série AC 3700 c'est la toute dernière (le regardant) et non je n'en ai pas de ce motif mais même si j'en avais, c'est avec plaisir que je vais porter pour toi. 

Arnauld : donne-moi ta main

Schola (lui tendant le poignet): vas-y.

Il portait le bracelet et le gratifia d'un bisou sur le dos de la main. 

Arnauld : ça te va comme une déesse.

Schola : merci mon amour

Arnauld l'embrassait à nouveau avant de se lever pour enfiler son pantalon et son habit. Schola sortait également du lit. Arnauld se rapproche à nouveau de lui, il prend sa main et déposa un trousseau de clé dans sa paume de main.

Schola : c'est quoi?

Arnauld : c'est le double des clés de chez moi ; chez moi c'est chez toi ; je ne veux pas que tu restes debout au portail pendant que je suis sous la douche, je ne veux pas que tu sois bloquée dehors quand tu auras l'envie de passer. 

Schola (se mordant la lèvre): ...

Arnauld : je sais que c'est encore trop tôt pour te faire une proposition de mariage mais je veux que tu saches que j'ai demandé sincèrement à te rencontrer et je t'ai trouvé alors sois sûr d'une chose, je ne vais pas te lâcher parce-que tu es ma moitié (lui faisant la bise) bonne nuit et prends soins de toi.

Schola n'arrivait pas à croire ses oreilles, pour une fois elle avait peur de l'amour...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

A suivre...

Cette Nouvelle Année