Fire
Ecrit par DIDIlaviemouventée
Partie 17
++ mes larmes ++
Moi : Je ne comprends pas ce qui se passe, comment tu connais Émilie?
Juan(s’asseyant ) : Émilie c'est une blagues?
Émilie : Non c’est ma meilleure amie dont je te parlais constamment.
Juan :
Moi : Mais ça veut dire quoi au juste Juan? J'ai du mal à vous suivre.
Juan (s'adressant à Émilie) : Est-ce que tu pourrais nous laisser? Je te rappelle plus tard
Émilie : Okay
Moi : Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe?
Émilie : Bonne journée!
Moi : Mais ne part pas maintenant tu viens à peine d’arriver.
Émilie : Oui
Moi ( souriante) : C'est un plaisir de te revoir
Juan :
Émilie : Je crois que tu dois discuter avec Juan.
Moi : Juan il y a un problème?
Juan : Non ma puce
Émilie : On s’appelle
Moi (essayant de me redresser): Aïe
Juan : Ça va?
Moi : j’ai mal, je suis certes malade mais je ne suis pas conne, Émilie tu ne vas nulle part
Juan :
Émilie : Juan est juste un ami et je ne sors pas avec lui si c’est ça que tu veux savoir il a voulu que je l’accompagne pour voir sa copine ( toi) et comme j’ai toujours voulu la rencontrer
Moi : je ne te demande pas ça
Émilie :
Moi : Tu arrives à l’hôpital avec mon copain il m’a fait comprendre tout à l’heure au téléphone qu’il venait avec une amie et je ne savais pas que vous vous connaissez et en arrivant tu lui fais comprendre quelque chose que j’ignore quand tu franchis cette porte et je ne m’attendais pas à te voir ici sachant qu’entre nous deux ce n’est plus trop ça
Émilie : Comment tu vas ?
Moi : Pas trop la forme comme tu le constates
Émilie : Oui
Moi : Le monde est vraiment petit
Émilie : Oui
Moi : Comment vous vous connaissez?
Émilie : longue longue histoire
Juan ( perdu ) : Quand est-ce que tu sors d’ici?
Moi : Je ne sais pas
Émilie : Et Steeve comment il va?
Juan : C’est qui Steeve?
Moi : Je t’expliquerai plus tard Juan
Émilie (ton ironique ) : Son autre copain
Moi (regard crucifiant ) : Mais c’est quoi ton problème au juste Émilie? Juan ce n’est pas ce que tu crois je vais tout t’expliquer
Juan (Etonné) :
Émilie : Juan c’est quelqu’un de bien il ne mérite pas ça
Moi ( désespérée) : Tu ne sais pas ce que tu racontes, je ne sais pas à quoi tu joues, je ne te permet pas de venir ici de me manquer de respect, tu veux quoi au juste ? Je t’ai fait quoi ? Tu m’as fait comprendre la dernière fois que tu ne me voulais plus dans ta vie tu me hais à ce point même quand je suis dans un lit d’hôpital tu veux lutter avec moi
Juan : Ça suffit! S’il te plaît Émilie vas t’en!
Émilie : Tu me chasses maintenant pour une fille qui n’en a strictement rien à cirer de toi non mais tu te rends comptes que tu es amoureux d’une fille qui ne te mérite pas?
Juan (haussant le ton): Je veux parler avec ma copine donc je veux que tu t’en ailles s’il te plait
Moi (en larme) : Mon Dieu qu’est ce qui se passe aujourd’hui!? Je t’ai fait quoi Émilie? Je t’ai fait quoi?
Émilie : Okay
Moi ( en larme ) :
Juan (fermant la porte) : Tu t’appelles vraiment Kelly ou c’est un faux prénom?
Moi : Je peux tout t’expliquer
Juan : Je ne sais plus quoi pensée de toi, je ne sais même plus qui tu es
Moi : Je ne t’ai jamais menti sur mon prénom, mes études j’ai toujours été sincère dans ce que je faisais avec toi c’est vrai qu’il y a une autre partie de moi que tu ne connaissais pas mais tout n’est pas bon à entendre.
Juan :
Moi : je n’ai jamais voulu te faire du mal, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée
Juan : C’est qui Steeve?
Moi : Un homme marié avec qui j’entretenais une relation mais entre lui et moi c’est fini
Juan : Depuis quand?
Moi :
Juan : Depuis quand?
Moi : Ça fait un temps que j’ai mis un terme, on ne se voyait plus et c’est quand j’ai eu la discussion avec toi la dernière fois à l’hôtel que j’ai beaucoup réfléchi et je voulais qu’on se donne une chance d’essayer je sais que je n’ai jamais aimé un homme j’étais toujours attirée par l’argent, le confort, le luxe j’essaye de changer.
Juan :
Moi : Je ne suis pas parfaite Juan
Juan (s’approchant ) : Arrêtes de pleurer!
Moi : je suis désolé
Juan (m’essuyant les larmes): Je pense que le mieux c’est qu’on ait cette discutions une autre fois je suis venu te voir, même si je veux des explications ce n’est pas le moment c’est toi qui est allongée ici et qui ne va pas bien.
Moi :
Juan : Alors ta maman est passée où?
Moi : Aujourd’hui c’est vraiment pas ma journée, j’ai l’impression que mon cœur va exploser maman est partie et depuis rien, je ne sais pas si elle va bien.
Juan : Mais pourquoi vous vous êtes pris la tête?
Moi (baissant le visage ) : Elle a appris quelque chose de grave sur moi, je n’aurais jamais pensé que ça m’arrivait un jour. En ce moment tout s’effondre.
Juan : Quelque soit tes problèmes je pense que tu devrais arrêter de t’inquiéter. Elle a besoin de se remettre de son coté. Vous arriverez par vous en sortir et je crois savoir que vous très proche.
Moi : Ma maman c’est mon tout, je ne sais pas si elle arrivera à me pardonner un jour
Juan : Elle t’a quand même pardonné pour la nuit qu’on a passé à l’hôtel
Moi :
Juan : C’est mon point de vue mais tu vas réussir à surmonter ça. Je ne me fais aucuns doutes là-dessus.
Moi : Si seulement je t’avais connu sans mes péripéties
Juan :
Moi : Je sais que tu veux qu’on remette cette discussion à plus tard, mais j’ai besoin de parler je n’en peux plus peut être après cette discussion tu ne voudras plus de moi, mais je ne veux plus te mentir je n’en peux plus
Juan :
Moi : Ecoute moi jusqu’à la fin de mon récit s’il te plaît
Juan : On peut discuter de tout ça quand tu iras mieux
Moi : C’est moi-même qui te le demande
Juan : Je sais
Moi : Donc s’il te plaît
Juan : Okay
Moi : Je suis une fille j’aime mes études pour ça je ne rigole vraiment pas , mais à un moment de ma vie je me suis perdue , perdue dans le sens où je dépasser outre certains de mes principes j’ai toujours aimer la vie de luxe j’ai toujours été ambitieuse beaucoup trop
Juan :
Moi : tout a commencer quand j’étais en première année j’avais des projets pour plus tard et il me fallait de l’argent et même si mes parents travaillent, l’argent de poche ne me suffisait plus j’en voulais encore plus mais comme s’était ma première année je ne pouvais pas travailler à coter je passais plus de temps à réviser que autre chose.
Juan (s’asseyant sur le lit ) :
Moi : J’avais des hommes qui me draguaient ça et là mais je les envoyais toujours bouler mais un jour j’ai commencé à m’intéresser à l’achat d’une maison ici au Cameroun ou au Gabon j’ai demandé à mon papa à peu près combien je pouvais mettre si jamais je voulais construire au pays, ouvrir des magasins être une femme entreprenante. Et j’ai commencé à réfléchir comment avoir cet argent et c’est en me rendant compte de mon potentielle, de ma beauté que j’ai tout de suite compris que si je voulais avoir de l’argent facilement il me suffisait d’avoir des pigeons qui seront prêts à dépenser pour moi
Juan : Moi y compris?
Moi :
Juan : Désolé, continues!
Moi : Je ne couchais pas avec tous ses hommes, le tout premier que j’ai eu était le fils d’un homme très influent en Suisse, et j’avais un marché avec lui
Juan : Un marché du genre?
Moi : Il a commencé à m’offrir des cadeaux, de l’argent quand je voulais et quand je lui ai parlé de mon premier projet celui d’avoir une maison au Cameroun ou au Gabon
Flash back
Kevin : Il te faut combien pour ça?
Moi : Beaucoup d’argent
Kevin : Dis-moi.
Moi : Tu serais capable de me payer un terrain chez moi? Pourquoi faire?
Kevin : Parce que je te veux, je t’aime tu as quelque chose en toi qui ne me laisse pas indifférent
Moi : Tu parles sérieusement là?
Kevin : Oui ma chérie, mais qu’est ce que tu peux bien m’offrir en retour?
Moi : Tu veux quoi en retour? Si tu m’aimes vraiment tu ne me demanderais rien en retour tu es vraiment un enfant né avec une cuillère en or, tu veux toujours obtenir tout
Kevin : Ca fait des mois qu’on est ensemble et je veux te goûter te sentir, on m’a toujours dit que les blacks sont des bêtes au lit
Moi : Carrément
Kevin : A chaque fois tu m’esquive ou tu te trouves des excuses et ça me rend dingue de toi
Moi : Je suis encore vierge
Kevin : Non sans blague?
Moi : Je te parle sérieusement je suis vierge
Kevin : Si je te payais tout ce que tu veux, me laisserais-tu etre ton premier?
Moi : Hein?
Kevin : C’est comme tu veux. Penses à ma proposition
Moi : Pffff les fils à papa
Kevin : C’est ma proposition. Je gagne ma vie tout seul donc arrêtes de me traiter de fils à papa
Moi : Tu sais t’es bien que j’ai raison quand tu veux quelques chose tu dois absolument l’avoir, mais tu crois que je ne te connais pas bien lol
Kevin: Même ta façon de me parler m’excite
Moi : Hummm
Kevin : Tu préfères que je te mente?
Moi : Je te le donnerais quand j’aurais ce document en main
Kevin : Marché conclu?
Moi (serrant la main ) : Marché conclu
++ retour *
Juan ( dépassé): Non mais tu es complètent
Moi : Folle, je pensais vraiment qu’il mentait qu’il n’allait pas respecter ce marché mais il était vraiment fou de moi, ll voulait aussi m’impressionner avec tout son argent mais moi ça m’arrangeait mais je n’étais pas sure. C’est quand il m’a demandé d’aller au Cameroun avec lui et au Gabon que j’ai compris qu’il était vraiment sérieux
Juan :
Moi : J’ai menti à mes parents que je devrais aller avec d’autres étudiants à Londres et je suis partie au Cameroun avec lui je m’étais déjà renseignée pour la procédure et au Gabon un cousin de papa qui fait la politique nous a aidé sans que les parents ne sachent
Juan : Tes parents ne sont toujours au courant de rien?
Moi : Oui comment j’allais expliquer que j’ai deux terrains en constructions à Libreville et à Douala Kevin avait de l’argent on a mis la clôture pour le terrain. Comme au Cameroun comment ça se passe avec les terrains j’avais peur de me faire escriquer. J’ai exigé d’avoir des documents avant d’y aller.
Juan : Waouh
Moi : C’est à Libreville que j’ai lui ai offert ma virginité, il m’avait promis qu’il le ferait il l’a fait et tout était à mon nom j’étais contente je savais que la seule chose qui me restait à faire c’est de commencer à construire.
Mais malgré ça par la suite j’ai eu d’autres pigeons dont Steeve, toi et d’autres quand je me suis rendue compte que cette histoire avec Kevin allait beaucoup trop loin et j’ai coupé les ponts avec lui en lui faisant comprendre que ma famille me faisait la pression par rapport à lui.
Juan : Et il t’a cru?
Moi : Il fallait bien je ne comptais plus avoir une quelconque relation avec lui
Juan :
Moi : Et Steeve il aurait voulu que je reste sa maîtresse à vie, tu te rappelles quand tu voulais que je sois ta copine officiellement, je t’ai fait comprendre que je n’étais pas prête
Juan : Oui
Moi : Je ne voulais pas te faire du mal
Juan :
Moi : Je sais que tu es un homme bien, tu t’es toujours inquiété pour moi
Juan :
Moi : Ma soif d’argent, j’ai eu du travail grâce à Steeve à la fameuse boîte où tu m’avais vu et j’ai rencontré une amie qui par la suite m’a ( en larme )
Juan : Vous aviez qu’elle type de relation avec Steeve?
Moi :
Juan : Je crois que Emilie m’avait parlé d’une fille qu’elle ne voulait pas que tu fréquentes.
Moi : Elle m’a dit qu’elle était escorte girl et m’a proposé de travailler avec elle
Juan : Qu’est-ce que tu as fait Kelly? (se levant )
Moi : Oui j’ai eu des clients avec qui j’entretenais des relations intime, avant quand elle m’en a parlé je pensais juste que ce n’était pas aussi hard je voulais tellement l’argent que le premier jour on est allée voir un client je ne savais pas trop comment m’y prendre, je regrette tellement
Juan(choquée ): Qu’est ce que tu as fait de ta vie Kelly?
Moi : Je regrette tellement, je ne pensais pas que tout ça allait m’atteindre je te jure que je l’ai fait que deux fois et ses deux fois étaient de trop pour moi je pensais pouvoir surmonter tout ça mais non
Juan : je comprends ton ambition mais escorte girl… Je suis peut etre mal placé pour te juger mais tu as fait de très mauvais choix.
Moi : Je sais que tu ne me verras plus comme avant , je sais que ton regard auprès de moi changera mais je ne te mentirais pas en te disant que je suis mal, le morale à sec, maman a appris que j’étais une escorte.
Juan :
Moi : Quand je parlais avec ma collègue, Laura je lui faisais comprendre que je ne voulais plus de cette vie que j’étais fatiguée que j’avais envie d’avoir une vie normale et c’est à ce moment que maman est arrivée elle a entendu ma conversation
Juan :
Moi : Je suis désolée dit moi quelque chose
Juan :
Moi : S’il te plaît j’ai vraiment besoin que tu me dises que tout ira bien
Juan : Comment est-ce possible?
Moi (essuyant les larmes ) :
Juan : Et pourtant j’ai toujours essayé de t’aider. Pour ton travail j’ai essayé de remuer quelques contacts. J’essaie de te comprendre mais je n’y arrive pas. Tout ça c’est trop pour moi. J’ai toujours été là pour toi. Tu savais ce que je ressentais pour toi… Quel genre de personne es- tu?
Moi (petite voix) : Je suis toujours la même Kelly
Juan : Non
Moi : je sais que tu es déçu
Juan : Tu es intelligente, tu n’as aucuns problèmes dans tes études, tu as une famille dévouer à ta cause je n’arrive pas à m’expliquer comment tu t’es détruite? Je ne sais plus quoi te dire, je suis abasourdi.
Moi :
Juan : J’aurais besoin de retrouver mes émotions c’est pour moi. Je reviendrai vers toi beaucoup de choses sont à considérer. Je ne sais pas faire semblant et je ne veux pas dire des choses sans réfléchir, laisses moi un du temps.
Moi :
Juan : Tu veux que je te ramène quelque chose avant de rentrer?
Moi : Non merci
Juan : Arrêtes de pleurer s’il te plaît, je veux juste que tu me laisses du temps pour voir un peu plus claire.
Moi : Je comprends
Juan (faisant un bisous au front ) : Bonne journée!
Moi : Merci
Quand il a franchi cette porte, j’ai senti comme si mon cœur se déchirait, comme une sorte d’adieu je savais très bien le risque que je prenais en lui disant la vérité mais cette vérité faisait tellement mal, je devais assumer mes choix. J’ai déçu ma maman, en apprenant la vérité Juan ne voudrais plus de moi. Je commençais à m’attacher et à ressentir des sentiments pour lui, je l’avais toujours aimé sauf que j’essayais de me convaincre que je ne pouvais pas aimer. L’argent seule m’importait Juan était aveuglé par son amour pour moi il espérait toujours que je change d’avis mais il ne savait pas qui j’étais vraiment, il ne me verrait plus comme la Kelly qu’il a rencontré .