Forcer le destin

Ecrit par Lulu-marie

Epilogue : Forcer le Destin
***Daphnée***
Après le premier trimestre, je n’ai plus eu de malaise. Je fais très attention à ce que je mange en suivant bien les conseils du gynécologue parce que j’ai développé un appétit féroce non seulement pour la nourriture mais aussi pour le sexe (sourire) ce n’est pas moi c’est le bébé. Nous avons décidé de ne pas connaitre le sexe que Dieu nous surprenne c’est mieux ainsi. Fille ou garçon se sera une joie pour nous. Pas de complication en tous cas, je rends grâce. Aldrich me traite comme si j’étais un œuf sur une planche. N’en parlons pas de maman et de papa, je suis leur bébé, un bébé qui porte un bébé dans le ventre. Humm maman passe tous les soirs me faire la tisane. Aldrich lui, il appelle tous les cinq minutes, je vais régulièrement au boulot, parlant de boulot, j’ai fait comprendre à Aldrich que je tenais à garder ma place. J’aime cette entreprise et je ne vais pas démissionner ainsi. 
Deux mois avant l’accouchement on m’a accordé un congé de maternité, ça c’est une faveur et ce, grâce à mon mari. Donc je suis à la maison, je passe mon temps dans la chambre de mon enfant, même avant que la grossesse ne se pointe, je me suis mis à préparé le trousseau, tout est au point, j’ai décoré la chambre à mon goût, papa ma commandé le berceau et le lit, c’était son droit de le faire a t’il dit. Je ne me déplace plus sans le chauffeur, je n’ai même pas le droit de conduire. L’ordre vient d’Aldrich. 
Coup contre la porte
Moi : oui ? 
Aïcha (passant la porte) : Tata je peux entrer ? 
Moi (me redressant) : Oui qui a-t-il ? 
Aïcha : Je voulais voir si tu dormais
Moi : tonton a appelé c’est ça ? 
Aicha (souriant) : Oui, il a demandé d’après toi et j’ai dit que tu dormais
Moi : vous deux la, vous complotez quoi derrière mon dos ? 
Aïcha : mais rien 
Moi : humm
J’aime cette petite, je me suis familiarisée avec elle l’instant où je l’ai vu, elle est une fille très intelligente et surtout j’aime sa compagnie. Orpheline de mère, son père n’a pas les moyens pour les prendre en charge elle et ses nombreux frères et sœurs. Elle vient de la même région que maman, un peu parenté à elle. Aldrich m’avait demandé de chercher une femme de ménage, mais maman m’a proposé Aïcha, Elle devrait rester chez mes parents mais, je me suis dit pourquoi ne pas la garder. Je vois en elle une petite sœur, on cause on rigole. Je l’ai mise en confiance, elle n’hésite pas à me faire part de ses craintes. Elle dit qu'elle a envie de faire la couture, j'aurai aimé qu'elle poursuive ses études comme elle s'était arrêtée en cinquième mais elle ne veut pas. Alors nous allons l'inscrire dans une école ou elle fera la haute couture.
***Aldrich***
Des semaines plus tard 
Daph (me réveillant) : Aldrich, Aldriiiiich
Moi (voix ensommeillée) : hounn
Daph : Aldrich réveil toi 
Moi (le sommeil a disparu) : oui ça y est ? 
Daph (se tordant) : Ouiiii le drap est mouillé
Moi : ton sac 
Daph (soufflant) : demande à Aïcha, réveille la s’il te plait 
Chose dite, chose faite c’est en vitesse que le gardien m’a ouvert le garage et je suis sorti en trombe. En chemin j’ai appelé ma belle mère. C’est elle qui a proposé la clinique à sa fille, c’est ici qu’elle autre est née, donc ils ont un service qualifié. A un mois de l’accouchement, nous avons assisté à la réunion des parents, Il nous on expliqué comment allait se déroulé l’accouchement, et nous avons réservés une salle à un prix qui en valait la peine. J’ai le droit d‘être avec elle durant l’accouchement, c’est l’avantage contrairement au public.
Arrivé là-bas, on l’a fait assoir dans un fauteuil roulant en l’amenant. Ingrid m’a rejoint quelques minutes plus tard avec mon beau père. 
***Daphnée***
Moi : Ouuuuf ouuf, ouuf, ouuu, 
Raaaaah, ouuu
Dieu que ça fait mal, Dieu que c’est douloureux l’accouchement. 
Ouuf ouuf ouuuf, 
Sage femme : Vous n’êtes pas encore dilaté madame
Moi (à bout): merde et quand est ce que je vais dilater
Elle : levez vous pour marcher un peu 
Elle m’a dit de faire le tour. J’ai eu du mal à traîné mon corps je devrais monter et descendre les escaliers, du haut jusqu’au troisième avant que le col ne se dilate. 
Depuis 23h je souffrais, de ses contractions, ça me prenait du haut au bas ventre, c’est douloureux et atroces. Ce n’est qu’à 4h que le col s’est dilaté et on m’a installé sur la table d’accouchement. C’est le moment de pousser. pousser Ooh Ouuulooooouuuu j’ai pousssé oooh maman ooo, je pousse Oooh Aldrich eeeeh oulouulouu
Aldrich était auprès de moi, il m’avait serré la main comme pour me transmettre la force. 
Ouulouuu louu Oooh yoyooo eeh. 
C’est en pleurant de joie le 14Octobre à 4h 20min que j’ai pu prendre mon petit contre ma poitrine. J’ai été envahi d’une sensation. En écoutant ses battements de coeur, j’ai converti toute cette douleur au passé. La joie de tenir Kylian Andy Donan GOGAN dans mes bras avec ses 4 kg et 35 cm, un costaud en plus . On était parti pour Kylian Andy si c’est un Garçon, maman a ajouté Donan qui signifie l'abondance de bonheur et Doris Carmela si c’était une fille toujours avec Donan. Aldrich nous a serré tous deux dans ses bras, il a profité pour prendre des selfies avec son portable avant que la sage femme ne vienne interrompre cet instant en me le prenant des mains pour sa toilette. Elle a ensuite demandé à Aldrich de sortir un moment. 
***Aldrich***
Je suis l’homme le plus heureux du monde, je n’avais pas eu l’occasion d’assister à l’accouchement de Kenny comme je l’ai fait pour Kylian maintenant. Je suis tellement heureux. Il ne l’ont pas gardé longtemps, nous sommes rentrés le lendemain, et ce fût la fête, la joie, les visiteurs de part et d’autres, les félicitations et les cadeaux par ci, par là, il en a tellement reçu. Un mois après nous l’avons fait baptiser, quel chanceux ce petit. 
***Daphnée***
Après l’accouchement, c’est encore le début d’un autre calvaire si je peu le dire. L’eau chaude, ouulouu là encore j’ai crié le nom d’Aldrich dans toute la pièce. Chaque matin et chaque soir, je faisais la prière pour que l’heure de mon bain n’arrive pas vite (rire), maman faisait la rotation avec maman Clémentine et au bout d’un mois j’avais cicatrisé, c’était passé très vite. 
Mon fils est tellement mignon, il a les traits de son père, il est aimé de tous. Le seul instant que je passe avec lui c’est uniquement pendant l’allaitement. Sinon est ce que j’ai même le temps de le garder, c’est toute une délégation de femme qui débarque uniquement pour lui. Ses femmes sont tellement nombreuses qu’elles suscitent même la jalousie. Mdr
TROIS ANS PLUS TARD
Kenny (courant derrière Andy) : Aller viens ici
Andy (petite voix) : nanan yaiche mouaaa maman 
Moi (le regardant) : Qu’est ce qu’il y a ?
Kenny : tata Aïcha dit de venir se laver et il ne veut pas
Moi (me redressant): Andy vas te laver
Andy (suçant son doigt): Yé vé toi
Kenny (riant) : yé vé yé vé on dit je veux, répète
Moi : haha sa langue n’a pas encore tourné dans ce sens
Kenny : c’est aussi ce que maman dit pour Kélia. Mais tata Daph quand est ce que sa langue va tourner pour qu’il puisse bien prononcer les mots
Aldr (apparaissant) : petit à petit l’oiseau fait son nid Kenny (tendant les bras à Andy) viens mon grand. 
Il s’est refugié dans les bras de son père
Aldr : qu’est ce qu’il y a ? 
Kenny : Il ne veut pas se doucher,
Moi : Il veut que ça soit moi qui le fasse
Aldr : c’est vrai Kylian ? 
Andy (Oui de la tête) : 
Kylian c’est pour son père et Andy c’est pour moi, c’est plus rapide et facile. Je préfère l’appelé Andy ou Kyl. 
Aldr : Tu sais que maman est fatiguée et doit se reposer ? 
Andy (regardant mon ventre) : 
Aldr : alors ne la fatigue pas plus s’il te plait viens je vais te donner ton bain, Kenny, suis moi. Ils sont tous sortis. 
Vous comprenez quelque chose ? Je suis enceinte, huit mois, et mon ventre est énorme, ce sont des jumeaux, l’échographie l’a révélé. Je suis tellement lourde, contrairement à la grossesse d’Andy ceci est difficile et sa dure selon moi, les journées me paraissent tellement longue. On ne voit que mon ventre, je n’arrive plus à rien faire. Et malgré ça, Aldrich dit qu’il s’arrêtera à cinq dans mon ventre, c'est-à-dire après la naissance des jumeaux, je ferai encore deux et je ferme mes cuisses. Comme je suis la machine à produire des enfants, c’est normal et maman qui le soutient dans ça. Si ça ne tenait qu’à lui seul, on aurait constitué une équipe de football. 
Kenny est en vacance ici, c’est Aldrich qui est allé le chercher, cela leur permet de passer de temps ensemble, il a maintenant 11ans c’est un grand garçon, il travail très bien à l’école il a toujours été intelligent ce petit. Il s’occupe bien de son petit frère et de sa petite sœur, un bon exemple à suivre déjà pour ses frères. C’est par lui que j’ai des nouvelles de sa mère, elle s’est installée avec Curtis mais ils ne sont pas mariés, Si ça leur convient ainsi, tant mieux, ce n’est pas mon problème. 
En trois ans nous avons progressés Aldrich est finalement allé à son propre compte. Ça n’a pas été facile, son patron ne voulait pas le laisser partir, ils on signés un contrat, c’était l’idée du patron juste pour le garder encore près de lui. La proposition n’était pas si mal pour Aldrich, du moment où cela l’avantageait et il a accepté. Il ne travail pour personne, ils sont simplement des associés et lui, il gère ses propres entreprises de son côté. 
Quand à moi, je n’ai pas démissionné comme me l’a demandé mon mari, j’ai été promu ainsi que Cindy. On fait partir des anciennes de la boite maintenant, j’aime ce que je fais ; c’est mon boulot, ce que j’ai apprit et je le fais avec plaisir. 
Cindy ? oh la dame de fer, la guerrière, l’amazone elle a accouché d’une petite amazone il y a deux ans. Rire je ne sais pas si cette petite va lui ressemblé ou pas, en même temps c’est sa mère. Elle est heureuse dans son ménage, avec son mari et sa fille Oriane, une ravissante petite princesse. 
Daryl mon frère, il fait son master 2 en logistique cette année, il est officiellement ensemble avec Mélanie, c’est lui qui le dit. Mel est au Burkina pour ses études de médecine, Mon frère ne pouvant pas supporté la distance la suivit, c’est là-bas qu’il fera son master. 
Steve Kouton, il s’est marié le mois dernier, j’ai été surprise de voir que Marcy était sa petite amie le jour où je lai rencontré. J’avais perdu son contact et je n’avais plus de ses nouvelles. J’étais tellement contente de la revoir, vous vous rappelez d’elle non, celle que j’allais voir le jour où j’ai rencontré Aldrich. Peut être si je n’avais pas décidé ce jour de rendre visite à Marcella, jamais je n’aurai rencontré Aldrich qui sait ? Lol Du coup je suis très heureuse pour Steve, il mérite d’être heureux vraiment. Ce qui m’a encore étonné était de voir Orlando au mariage de Steve, ils sont potes parrait il. Cindy m’a raconté son cinéma avec la bande (rire), c’est pour cela qu’ils l’on surnommé la guerrière. 
Sandra ? Ouups je n’ai pas de ses nouvelles, je l’ai rencontré il y quelques mois, dans la ville, elle avait un enfant dans les bras, Elle s’est finalement casé c’est bien. Elle ne m’a pas adressé la parole, moi non plus, je n’ai rien contre elle, chacun vit sa vie. 
Andy (appuyant mon ventre) : bébé
Moi (sortant de ma rêverie) : ooh, tu t’es lavé ? Le doigt dans la bouche, il y a du lait dedans ?
Andy : oui
Moi : Ah bon ? 
Andy : ouiiiiiii
Moi (bisou) : tu es tout beau
Je me suis couchée sur le lit en le serrant tout contre moi. Il a souvent le réflexe de caresser mon ventre. Je ne sais pas ce qu’il ressent quand il le fait mais il a l’air heureux. 
Moi (sentant des coups dans le ventre) : ooh ils bougent
Aldr (s’approchant) : c’est vrai, regarde ici
Andy (touchant la bosse) : ichii
Moi (souriant) : Oui ici il y a petit frère et petite sœur
Andy (riant) : icchiii
Aldr : ouii 
Coups contre la porte
Aldr : oui ? 
Kenny (ouvrant la porte) : Je peux ? 
Moi : oui entre 
Kenny : Vous faites quoi ? 
Aldr : Viens t’asseoir 
Andy(le pousse dans la bouche) : yiens
Kenny : oui vous faites quoi papa ?
Aldr : rien, on est en famille
Andy (pointant mon ventre) : Ichi 
Kenny (touchant) : Il ya a petit frère et petite sœur dedans 
Andy : (riant jusqu’à se coucher sur moi) : dedans
Moi : oooh 
Nous sommes restés là jusqu’à ce que le sommeil ne les emporte tous, heureusement que c’est un grand lit. 
Moi je me suis mis à les contemplé c’est tellement beau, bientôt ma famille va encore s’agrandir. Il y a de cela quelques années j’avais le doute, j’étais loin de m’imaginer cette vie. Aujourd’hui je suis mère, doublement mère je dirai. L’histoire à commencé par moi et doit s’achever par moi. Je me rappelle comme ci c’était hier, que j’avais encore des doutes, je ne savais pas si un jour, j’allais connaitre ce bonheur, le bonheur d’être femme au foyer, épouse, compagne, amie, confidente et mère des enfants de cet homme, cet homme dont je suis éperdument amoureuse, cet homme je le rendrai heureux chaque jour de ma vie parce qu’il fait et continue de faire de moi la femme la plus heureuse de cette terre. Grâce à Dieu et à la prière nous avons pu surmonter les obstacles, nous avons vaincu l’ennemie, nous sommes arrivés jusqu’au bout. 
J’en reviens à deux conclusions : Si Cindy n’avait peut être pas forcé un peu les choses, elle ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui, cette femme que j’admire tant. C'est elle que j'ai imité en forçant. La seconde, il ne sert à rien de forcer non plus, quand une chose ne t’ai pas destinée, elle ne sera jamais à toi même si tu forces. Je prends pour exemple Suzanne. Malgré tout ce qu’elle à fait pour nous séparer Aldrich et moi, nous sommes toujours un et unis plus que jamais. Forcer le destin oui, Forcer le destin non, l’essentiel est de rester soi même et d’avoir confiance en soi, tout le monde ne crois peut être pas en Dieu mais il peut beaucoup, il est le seul capable de rendre possible l’impossible d’hier, j’en suis la preuve palpante. A chacun son histoire, j’ai la mienne, vous avez la votre et c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes tout un chacun. Je n’envie personne, je ne me plains pas. Dieu est juste merveilleux, il est immense il est doux, il faut le goûter pour savoir, je ne cesserai jamais de glorifier son nom. Dans quelques semaines il me comblera encore, je serai maman de deux amours en plus n’est ce pas merveilleux ? Puissance est son nom (baillant) c’est sur cette pensée que le sommeil m’emporta aussi au milieu de ces trois ronfleurs. 
FIN
Plume d’ébène : les écrits de lulu
Ps : Glorifier le nom du Seigneur. Merci, merci, merci à vous qui aviez suivit cette aventure depuis le début. Merci d’avoir marqué votre présence, par vos réactions sur la page. Merci pour vos encouragements. J’ose croire que l’histoire de Daphnée vous a plu et vous en tirerez ne ce reste qu’une petite leçon de vie. Partagez, identifiez vos amies en commentaire ça me fera d’avantage plaisir. A très vite, je ne serai pas longue pour la prochaine histoire. Kixxxx

Forcer le destin