GG

Ecrit par Les Chroniques de N'smile

                        Ganga, Gangsters



                             

                                        Écrit par N’smile 






   
 


                        Interdit au moins de 12 ans 














1.




« They don't know where I come from of course they say this success turn me to a monster but I don't give a fuck. Am  proud of myself shit, I say it proudly. Success is the best revenge, yes I said it. Success that I want got no limit. 

I make mistakes but I still make myself boss. Am boss Lady. 

Lord forgive me but I buy hills. 

 I can't believe they took my dad from me, I was so young. Am gonna make them  orphan one bye one. 

You can call me devil or not, am still believe in Jesus » 


                  G. G










2.

                Préface 

Dans les ruelles de la solitude, les gens mendient l'amour pendant que je distribue l’argent. Ils veulent pas une vie de rêves, de luxe, ils veulent juste l’amour. Ils se trahissent sans cessent mais ils continuent par prôner l'amour. Derrière leur visage d'ange, se cache un démon assoiffé de jalousie et de destruction. Moi, je te montre mon côté ange et démon, tu fais ton choix puis, tu assumes. J’ai rien à foutre de ton état d’âme, il n’y a que moi qui compte à mes yeux et aux yeux de ceux qui me suivent. Je traîne toute une rue avec moi et elle porte mon nom. 

Vous me détestez mais vous donnez mon nom à vos enfants, vous venez à ma porte avec vos problème dont je suis la solution parce que je suis riche. 

Il faut juste pas espérer monter sur les genoux d’un jeune lion et redescendre sans affronter sa soif de vengeance. Tout à un prix et mon prix, ça se paie toujours en liquide. 

Ils se basent sur la bible pour me juger, surtout sur 1 Corinthiens 13:1,3 « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. »

Quand ça parle de charité, ça parle d’amour à voix basse. Ils remplacent la charité par l’amour parce qu’ils savent que je suis un être charitable. J’ai pas de restrictions dans mes aides. 

Ils le font à voix basse parce qu’à voix haute, ils verront pas les prochaines heures. 

Ces même gens qui veulent l’amour, qui prônent l'amour comme un luxe trop cher pour eux, vont dans les églises où on ne cessent de leur répéter que Dieu a sacrifié Jésus, son fils unique par amour pour son peuple.

3.

 Alors qu’est ce qu’il vous faut de plus pour savoir qu’il faut bosser dure et, se tailler les pipes que vous voulez sans chercher à retenir qui que ce soit ? Vous voulez mourir par amour ? Allez-y mais faites en sorte de pas m’impliquer là dedans.

 Moi tout le monde me connais, de nuit comme de jour, je me tape tout genre de sexe, homme comme femme. Je ne sais pas si je suis bisexuelle ou insexuelle(sans préférence sexuelle) . Mais tout compte fait, je ne suis pas asexuelle. Le doigt dans la chatte, je peux toujours compter mes billets, le business avant tout. J’ai de quoi baiser toute une vie je crois bien alors, je vis ma vie tranquille et quand mon sexe est assoiffé j’attenue ma soif avec le sexe qu’il convoite. 

Si tu veux une photographie, tu finiras en échographie si tu sais pas faire. Mes Niggas et Bitches sont speed. 

J’attends dire qu’il faut raviver la flamme de la passion et que l’absence attise le feu de la passion. Laissez-moi vous dire un truc, flamme de la passion où pas, raviver ou pas, attiser ou pas, j’ai rien à foutre de tout ça. 

Je célèbre la Saint Valentin avec ma mère depuis la mort de mon père. Aucun fils de pute n’a le droit de dire je t’aime à ma mère. Ma mère était une femme de ménage, tu parles mal d’elle, tu lui fais tu mal, je te nettoie avec ton propre sang. 

Ils ont tué mon père devant moi, j’étais jeune et je rêvais de devenir infirmière. Mais grâce à sa mort je suis devenu dealer et je vends de la drogue aux infirmières. 

La rue porte mon nom, et le maire de la ville vient de rendre compte de tout les agissements. La police, c’est moi. Tu dérègle, deux ou quatre de mes négros viendront te remettre en règle. C’est pas si compliqué que ça. 

4.

Mes Négros sont des intellos. Personnes ne trainent avec moi sans être brillant à l’école. Ils paient pas des notes, ils trichent pas. On est des gangsters honnêtes. On ne fume pas, on ne bois pas de l’alcool. On se lave les mains et les pieds avec du champagne sans connaitre le goût. 

Dans la bible j’ai  appris « Galates 1:4 : qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher à la corruption du siècle présent, selon la volonté de notre Dieu et Père ». 

C’est le seul verset que je connais par cœur dans la bible et que je récite avant, pendant et, après chaque péché dont j’en suis consciente. Parce que j’ai trop péché et je pèche chaque jour. Je n’ai pas inventé le mot péché alors ne me demandez pas ce que ça signifie ou quels péchés j’ai pu commette. Merci. 

Il n’y a pas de mea culpa dans ce game. Moindre erreur, on te fume avec toute ta race. 

Je ne pose pas de questions, je fais juste mes affaires. Je ne demande pas aux Niggas, qui baise la Bitche. Ils savent que personnes ne doit s’approcher avant, pendant et après de mes conquêtes. C’est le code de la rue, de ma rue. 

Je ne cours derrière personne, je ne suis personne. Un vrai, bouge toujours en silence, demandez Jésus. 

Je ne sais pas si ce que je fais s’appelle prier mais je crois au moins que je communique avec Dieu. Je lui donne une chaise, il s’assoit et je lui explique le problème. On cause tranquille et c’est bon. Vos secrets de confession ne me tentent pas car même les morts ne gardent pas les secrets. 

Je mourrai avec mes secrets et les vôtres car je ne suis pas une balance. Malheureusement c’est moi qui règne dans ce putain de game donc vos vies, vous devez me les confier. 

5.

Tout ces gens qui prennent ma vie en raillerie ne sont que des biscuits glacés. Dites leur que je suis prête pour la guerre, alors qu’ils se pointent à l'heure de pointe. Qui veut bien me suivrent ?

Haha, ils me regardent comme le messie. Mon jeune garçon me regarde d’en haut, moi je ne suis pas un exemple à  suivre pour les faibles. Heureusement que tu es mon fils. Même si la rue portera ton nom, je préfèrerai que tu aie plusieurs vestes pour ne pas retourner ta veste et la porter plusieurs fois. J’ai régné en basket, fiston, tu vas régner en cuire. 

Avant, soit je mangeais, soit je buvais mais à présent et pour toujours, je mange et je vais manger, je bois et je vais boire. Il faut arrêter de dire que nul ne connait l’avenir. L’avenir se façonne selon ses désirs. L’Homme propose Dieu dispose. Ma vie, je l’ai façonné de telle sorte de ne rien en manquer. Mon fils n’aura certes besoin de rien mais il fera de grandes études et il dira avec fierté, je suis le fils unique de l’un des plus grands gangsters du monde. 

Ma vie leur donne des frissons. Comme un diamant, je suis petit mais je suis très cher. Je fais 1,50 mètres pour un compte en banque de plus de 50 milliards de dollars. J’ai pas eu à trop blanchir mon argent, presque tout est légal chez moi. J’ai placé mon argent dans leurs banques et jamais ils ne vont le geler. J’emmerde la Suisse. Ils se prennent pour des justiciers en gelant les biens des gens pour construire leur pays ou donner aux autres organismes. J’espère que ces organismes ne connaissent ni la Libye, ni le Pakistan, ni la Palestine, ni la Syrie, ni tout ces pays en guerre dont ils ont bouffés l’argent. 

Pour détruire quelqu’un, ils l’accusent de viol. Tariq Ramadan et Dsk en savent quelques choses. J’attends qu’on m’accuse de viol ou de trafiquant. Je vais refaire le ménages dans leur société. Cette société qui rend légale la pédophilie et qui cautionne pas le viol,

6.

 veut ma peau mais je m’en tape. Baiser un mineur de force et baiser un majeur de force lequel est mieux ? Je ne cautionne aucune baise de force parce que j’ai jamais baisé de force. Même si on m’a violé, j’ai jamais violé qui que ce soit en représailles. Demandez au père de mon fils si je l’ai violé en retour. 

Je sais qu’ils vont chercher à me connaître de visage parce qu’ils ne me connaissent que de surnom, pourtant je suis parmi eux. Tel Jésus viendra comme un voleur, je leur viens ainsi mais ils me voient pas. Même l’imbécile qui m’a donné mon gosse ne me connait pas pourtant il avait jouit comme pas possible. Je me demande si ma mère se rappelle de mon vrai visage. 

 Je retournerai pas dans mon ancienne vie. Je suis dans cette merde pour de vraie. C’est être tué ou tuer. J’aurai tout ce que je désire et c’est comme ça, personne n’y peut rien. 

 Ne joue pas avec le revolver si tu n’aime pas le sang. 

Maman dis leur, je vis comme je le suppose. 

Je crois que je fais parti de ces gangsters qui ne règlent pas tout avec la force du gun. Je suis un pacifique même si mon langage est violent. La rue a été mon refuge. 

J’ai jamais entendu que Dieu est venu payer les factures de qui que ce soit alors bossez dur. 

Même si je dis que je suis un dealer où est la preuve ? C’est pas forcément parce que la drogue porte ma signature que j’en suis le fabricant. La fraude, c’est pas pour les animaux. Merci. 

Mon nom est G. G. Je vais vous conter mon histoire. Préparez vos cœurs et vos yeux parce que les prochaines lignent vont vous faire saigner. 


7.

Partie 1 : Génesis


Ils attendent que je me décrivent pour mieux dessiner mon portrait robot. Tout ce que vous devriez savoir est que, vous ne m’aurez pas sauf si je me livre à vous. Mais j’ai rien fait alors pourquoi me livrer à vous ? Parmi vous il y a des musulmans alors qu’ils vous expliquent la loi de Talion. 

           À part ma peau de psoriasis, mon œil droit est vert et celui de gauche est bleu. Ceux sont les véritables caractéristiques de mon physique. 

Originaire d’Espagne, j’ai vu le jour à Moscou en Russie. J’étais une petite fille ordinaire. Issue d’une famille catholique, j’ai jamais manqué de messe. Éveillée ou réveillée même à minuit, je priais sans savoir ce que je disais réellement jusqu’à 3 heures du matin. Je me réveillais vers 6 heures du matin pour rester dans les Jupes de ma mère. 

À trois ans, je savais faire ce qu’une fille de six ans aurais du mal à faire. Je savais quoi faire et quand le faire. Mes parents n’avaient jamais eu à répéter deux fois la même phrase avant que j’exécute  l'ordre. J’étais qu’une fillette mais pour m’envoyer, mes parents savaient dire Stp. 

J’étais très bien éduquée et j’avais confiance en Dieu et en mes parents. Mon monde ne se limitait qu’à eux. 

On était une famille modeste mais qui n’avait rien à envier aux riches. Mon père enchaînait beaucoup de boulots tout comme ma mère.

J’étais déposé le matin à 8 heures à l’école et je rentrais seule vers 16 heures où, je restais aux portes jusqu’à 20 heures.

                                         8.

Ma mère rentrait en premier. 

Une fois rentrée, elle s’occupait du dîner avant que mon père ne rentre aux alentours de 22 heures.  Malgré ma faim, je me devrais d’attendre mon père pour le dîner en famille alors, j’avais trouvé ma façon de cloner ma faim.

Je ramenais une partie de mon plat ou, je mendiais pour avoir de la nourriture et manger avant que maman ne rentre. 

On vivait dans un appartement d'une chambre-salon, WC-douche, cuisine internes. 

Ma vie était belle ainsi. Jamais je n’ai vu mes parents se disputer pour quoique ce soit. Ils étaient très complices et toujours d’accord sur la façon de m'éduquer. 

Ma mère avait 17ans quand elle m’a eu et mon père 15ans. Je ne sais pas grand-chose de leur histoire parce qu’ils n’en parlaient jamais. Je ne savais même pas s’il était mon vrai père ou pas. Tout ce que je devrais savoir je l’ai su, je porte le même nom que lui et il m’a bien élevé. Il me donnait tout pour être heureuse et je l’étais. 

Je ne connaissais aucun membre de mes deux familles respectives. Aucune connaissance ne venait chez nous. J’avais pas d’amis et je n’assistais à aucune fête. 

À Noël, mon père était mon père Noël  et il m’offrait beaucoup de cadeau. J’ai j’aimais été à une fête de mon école où du quartier. 

Aucun voisin n’osait frappé à notre porte pour quoique ce soit. On vivait une solitude heureuse. 

Ma mère me tressait et quand elle n’en pouvait plus, elle me coupait les cheveux. Et moi ça me gênait pas du tout. L’essentiel c’est que ma famille soit heureuse. Tout ce qui comptait, c’était la famille. 

                                          9.

Ils m’avaient appris à placer la famille à la tête de mes prières. 

À mon âge, tout ce qui me préoccupait c’était l’harmonie d’une vie de famille paisible.

 On vivait sans problème, sans cries et sans S. o. s. Je me souviens même pas avoir été malade au point où seul le docteur pouvait m’aider. 

Les prières étaient mes seules médecins. Les pharmaciens pouvaient pas se venter d’être riches avec nos sous. On ne les aidaient pas à payer les impôts d’une société qui utilisait les forces de mes jeunes parents. 

Pour une fois encore, j’étais fière de tout ce que j’avais. Et chaque jour je remerciais Dieu à la façon de l’église. J’ai déjà été initié au jeûne et carême dès le bas âge. Disons qu’à mes 4 ans je connaissais déjà la différence entre jeûne et carême. Mes parents priaient beaucoup. Dieu était tout ce qu’ils avaient, à part moi bien-sûr.

La vie suivait tranquillement son cours. La routine était toujours identique, jusqu’au jour où Madeleine ma mère, décida de briser ma solitude, d’affronter un démon bien caché, de révélé un secret bien gardé. 

Ce n’était pas vraiment le début d’un calvaire parce que c’était plutôt pris avec un calme sans précédent. 

C’était bien géré mais, comme un pilote qui perd le contrôle de l’avion, on ne peut pas croire au miracle et dire qu’il n’y aura aucun dégât. Le sang à coulé et la vie a changé de couleur. 

Il fallait se reconstruire avec le peu qui nous restait et comme une famille unie, les survivants ont survécus mais ils ont gardés en eux, beaucoup d’amertume qui a finit par refaire surface. 

      

                                10.

La seule différence est que, cette amertume n’a contrôlé personne au point de la détruire, au contraire elle fût contrôlé sans être détruite. 

Ce n’est pas comment les problèmes arrivent dans nos vies qui compte vraiment mais plutôt, comment nous les affrontons. 

Et moi mes parents, je ne les ai jamais vu se disputer, je les ai jamais vu foncer la mine ou crier l’un sur l’autre. 

Je ne sais pas quel genre d’humains ils sont mais, ils sont d’une rareté pas possible. Ils sont uniques et j’étais fière d’eux. 

Je vous le redis, mes parents m’ont bien éduqué. Ils sont pas coupables de qui je suis devenu mais de qui j’étais. 

J’ai toujours été une fillette calme qui savait cacher ses peines sous un masque sans être démasqué. 

Quand vous êtes enfants uniques, vous représentez les deux sexes. Tantôt vous êtes le garçon, tantôt vous êtes la fille. 

Je vous le dis, la famille est sacrée mais n'ayez pas peur de railler définitivement les membres de votre famille qui, vous empêchent d’avoir une vie heureuse de vos vies. Et mes parents n'y avaient pas manqués tout comme, ils avaient pas manqués à l’appel de Dieu. 




      


                                                11.

Le jour se lève à nouveau et c’est pas un hasard, la lune ne fera jamais de l’ombre au soleil.  

     On sait tous le bonheur qu'apporte un nouveau-né avec le consentement des deux parents. On sait tous qu’un enfant est un don du ciel. 

Mais je crois que je suis arrivé à un point où mes parents s’inquiétait vraiment de ma solitude et, mon caractère très calme et observatrice les mettait en doute, sur ma personne. Je parlais moins et je vivais très isolée. 

Isolée dans mon coin, je restais souvent dans mon monde. Pour m’en dormir, je ne faisais plus attention aux berceuses de mes parents, j’avais créé un monde imaginaire dans ma tête où tout était beau. Même si je ne regardais que le journal, j’avais une petite idée de l’imagination car je lisais des bandes dessinées à l’école. 

Dans mon monde vivait un prince charmant qui me réconfortait, je n’avais que cinq ans à l’époque. Et mon prince charmant ne ressemblait pas à un dessin animé mais, à une personne réelle avec beaucoup d’atouts. Je me voyais dans ses bras me réconforter et me demander en mariage. Je voyais le visage en larmes de mes parents qui, voulaient pas que je parte mais, l’âge obligeait mon départ. 

C’était très beau, ces conversations avec des gens imaginaires qui semblent être d’ici. 

Ce n’était que les rêves de fillette je crois. La routine de la solitude m’amenait souvent dans un monde où je pensais que, je finirais seule sans aucune trace de mon passage dans ce monde. 

Je devrais avoir peur mais ce n’était pas le cas, j’ai jamais vu mon cœur sursauter de peur.

                              12.

Que quelqu’un ait un grave accident devant moi, que quelqu’un meurt ou pas, mon cœur ne ressentait aucune pitié pourtant, j’ai été éduqué avec amour. 

Dès fois je me demandais s’ils étaient mes vrais parents parce qu’ils avaient aucune photo d’enfance où je pouvais m’identifier à eux. Mais je crois que le sourire de mon père me rassurait plus que les traits du visage de ma mère. 

Je me retenais souvent de leur demander où étaient leurs parents. Je me sentais très seule mais je jouais souvent, la carte de la petite fille comblée pour ne pas décorer leur jolie visage de tristesse. 

J’avais personne avec qui jouer à part eux. 

Comme une mère dévouée, elle a vite compris le message que je cachais en moi. 

D’une petite séance de causerie, elle m’a amené à lui faire comprendre qu’être enfant unique me saoulait. Qu’est-ce qu’une bonne mère ne ferait pas pour son môme ?

Après ma petite séance de thérapie, elle alla retrouver mon père pour un compte rendu. 

Au cours de cette longue discussion qui dura toute une nuit où je faisais semblant de dormir, j’ai pas su à quel moment je me suis vraiment endormi. Mais au moins j’ai retenue que c’était possible d’avoir un petit frère ou une petite sœur dans les mois qui viennent. 

Le lendemain matin, c’était le samedi matin. Comme pour m’annoncer une nouvelle très importante, j’étais assise au milieu d’eux sur le lit. Et, mon père me confirma que j’allais bientôt avoir quelqu’un avec qui traîner. J’étais très contente mais j’avais pas le droit de sauter sur eux, c’était mal poli. Mon éducation ne me le permettait pas non plus. 

                           13.

Au fond de moi, je me suis dis « et enfin ! »

Puis la routine du samedi repris son cours. Papa s’apprêtait pour le boulot et je m’apprêtais pour faire les courses avec maman. 

Les weekends maman ne travaillait pas et papa rentrait un peu tôt. Déjà à 20 heures, il était au zon.  

Il me couchait les weekend, c’était la coutume et il fallait s’y faire. 

La famille d’abord, c’était notre mot de passe. 

J’avoue que des fois ça me fatiguait de vivre ainsi mais quand je vois leurs efforts, je deviens automatiquement reconnaissante envers eux. Parce que d’autres donneront tout pour être à ma place et, moi je donnerai tout pour être à une place supérieure à la mienne.  L’Homme est un éternel insatisfait, il en veut toujours plus. 

Je n’avais rien à avoir avec la vie des gosses de riche mais ils pouvaient m’envier. Car même si je ne viens pas avec une voiture tout droit sortie de l’usine, je venais dans une voiture que la jeunesse de leurs parents ne pouvait pas, se payer sans travailler dur ou sans compter sur leurs parents. 

Ma classe sociale n’avait rien à avoir avec ma vie d’écolière. Riche comme pauvre on mangeait à la même table. 

Mon éducation pouvait révolter plusieurs de mon âge mais elle m’a permis d’être celle que je suis. Mes photos ne se trouvent dans aucun album photo. J’ai des photos de mon enfance dans des endroits où seule moi pourrait indiquer. Ce monde connaîtra mon visage mais pas de si tôt. Je fais des selfies avec et sans mes masques mais personne ne les verra  sans mon accord. 

Je crois bien que mes parents m’avaient préparé à cette vie que je vis. J’ignorais pourquoi ils voulaient pas qu’on me prenne en photo  mais ils avaient raisons.

                     14.

 À part eux, personne ne peut retracer mon visage. Les masques, c’était depuis mon enfance. 

      Âgés respectivement de 23 ans et de 21 ans, ils décidèrent officiellement d’ajouter un membre à la famille. 

Ils enchaînaient les jeux de jambes comme pas possible. Je vous dis à 6 ans, je pouvais décrire beaucoup de positions sexuelles. 

Mais tout ces rapports sexuels n’ont servis à rien. Déboussolé mais consolé par mon père, ma mère consultât plusieurs spécialistes. Mon père travaillait deux fois plus, il était souvent absent. Les traitement coûtaient très chers. 

Malgré tout ces efforts, elle était toujours déclaré inaptes à avoir d’enfant. Elle qui ne croyait qu’en Dieu a, finalement eu un penchant pour la science mais, c’était sans espoir. 

Elle était en bonne santé, aucune anomalie, elle n’était pas déclaré stérile. Elle était juste déclaré inapte à avoir d’enfant pourtant elle était en bonne santé. Je crois bien que les médecins étaient fatigués d’elle et l’on déclaré inapte. 

Ma mère n’avait pas perdu sa foi en Dieu et son amour pour la famille. Elle priait beaucoup. Les prêtes faisaient de leur mieux mais toujours rien. 

J’aurai perdu espoir si c’était moi mais, ma mère était le genre de femme capable de dire au diable d’aller se faire foutre aujourd’hui et, le lendemain l’inviter à prendre du thé avec sa bible sur la table. 

Elle redoublait d’effort. Entre science et spiritualité, elle a su maintenir l’équilibre. 

Déterminée et forte, elle n’a pas faillit à son devoir de croyante ou,  d’épouse ou, de mère ou, d’employée.

          

                            15.

 Ma mère était le genre de jeune femme qui savait cadenassé son état d’âme. Elle n’était point séduite par un autre homme.                                  

Elle a été capable de demander à mon père, de se trouver une autre femme pour avoir d’autres enfants. Mais mon père refusa car il ne pouvait que voir son visage, il ne voulait que d’elle pour toute la vie et il l’a juré devant Dieu et les Hommes.

C’est vrai qu’il était jeune à l’époque. Quinze ans, c’était la jeunesse à fleur de peau. Mais, il a promis se ranger  à ses côtés pour le meilleur et pour le pire. Alors, jamais il ne poserai ses yeux sur une autre femme. 

C’était très dur pour moi de les voir ainsi. Je me culpabilisais dans le fond. 

Puis un jour de l’an, après que les années soit passées, ce que je croyais n’être qu’une simple promesse pour réconforter ma mère, ne l’était pas vraiment. 

Je croyais que c’était juste les paroles en l’air d'un homme cherchant à réconforter, à tout prix sa femme. 

La désolation peut nous faire donner plus d’espoir qu’on en devrait. Elle peut nous faire promettre des choses qu’on pourrait pas vraiment faire. C’est ce que j’ai toujours crû durant ces dernières années. Car l’idée d’avoir un deuxième enfant semble tomber aux oubliettes. 

Je me suis faite à l’idée d’être enfant unique et c’était pareil pour mes parents. Dans sa désolation, ma mère ne s'est pas détournée de la voix de Dieu. 

La seule chose positive que cette désolation a apporté, a été le faite que, maintenant je fêtais Noël avec les autres enfants.

                 

               16.

Je pouvais maintenant fêter Noël à l’école comme dans le quartier. C’était la seule fête que je pouvais fêter hors de la maison. 

Malgré ça, j’étais toujours cette Fillette calme, solitaire et réservée. Je parlais presque jamais et je restais souvent dans mon coin. Je n’aimais pas les cries de ces enfants. Je supportais pas de les voir pleurer et crier sans raison. 

C’était carrément un monde nouveau dans lequel je me voyais pas. Je convoitais tellement ce monde au point d’être dégoutée une fois que j’y suis. 

J’ai très vite grandit mentalement. C’est ce qui arrive quand tu as une vie comme la mienne. On ne te dicte plus la notion du bien et du mal. Tout est clair pour toi. Tu n’as plus besoin d’un guide, tu deviens ton propre gourou. Tu déploie tes ailes en faisant attention pour ne pas les coincer entre ton amertume et ta solitude sinon, tu vas chuter sans qu’on te rattrape parce qu’on, t’a déjà appris à voler avec deux ailes et un seul aile dans le dos. 

Ma vie n’était pas que chocolat fondant, elle était comme du glaçon fondant aussi des fois mais, la plupart du temps, elle avait bon goût et, j’y prenais goût. 

J’avais pas trop le choix, il fallait suivre les règles et les respecter à la perfection. Jamais je n’ai reçu de punition ou été grondée. Je dis bien jamais de mon enfance. 

J’étais une fille sans problème mais qui faisait peur à la société. On me définissait comme de l’eau. Comme l’eau calme, si tu tape dessus, elle saute sur toi. Mais moi je me voyais juste comme une fillette calme. 

Je comprenais pas pourquoi ma vie était au centre des discussions. Je portais mon masque tranquille mais ma douche savais qui j’étais.

                                         17.

 La première fois que mes parents m’avaient permis de me mirer sans mon masque, j’ai versé quelques larmes.

Parce que je ne comprenais pas pourquoi ils voulaient pas que mon beau visage fasse leur fierté. J’avais 6 ans mais je savais que jetais belle. Je sais que plusieurs se demandent si je suis une fille ou un garçon. Je vous le redis, je suis une fille avec une paire de seins et de cul. J’ai la chatte en bas et on me baise comme je baise. 

Mon vocabulaire peut sembler être barbare mais j’ai pas fait Harvard donc excusez-moi d’être si directe. Les gros mots, ne me définissent pas. Je suis connue pour un oui ou non, jamais pour des métaphores. Tu es bête, je ne te dirai jamais que tu semble dépourvu de connaissance, je te dirai que tu es bête.

Mon caractère n’est pas violent, non j’aime pas la violence gratuite. Dès le bas âges mes parents m’avaient appris à exclure la violence de ma vie. La preuve, ils n’ont jamais été violent envers moi. Venant de mes parents,  j'ai jamais reçu de coups de ma vie.

J’étais une fillette exemplaire et qui rendrai fière n’importe quel parent et j’étais la fierté de mes parents. 

Jamais reçu de punition à l’école ou de mauvaise note. Jamais eu besoin d’avoir recours à la violence pour obtenir quoique ce soit. J’avais une vie heureuse, une enfance merveilleuse. 

En grandissant, je découvrais la face cachée d’un monde où mes parents me protégeaient sans relâche. Et pour ne pas les décevoir, je faisais comme si de rien était.  

C’était ma façon à moi de vivre tranquille et d’avoir assez de temps pour me préparer à affronter la vie un jour. 

Tôt où tard, il va falloir y arriver seule et prendre la relève en protégeant ma famille. 

                                    18.

À mes neuf ans, Je suis devenue femme. 

Un matin à mon réveil, je saignais et je savais ce que c’était, je couru prendre les couches de ma mère et en mis une après ma douche. 

Après avoir finit, je suis parti voir mon père pour lui dire que j’étais devenu femme. 

Je crois que c’est depuis ce jour que mon père est devenu un homme peureux et très courageux. Peureux à l’idée que je ne tombe sur le mauvais et très courageux, à l’idée de me protéger au péril de sa vie. 

Une fois que ma mère rentra, il lui annonça la nouvelle. Pour ma mère être femme à neuf ans était très étrange. Elle se doit de me soutenir et d’être vigilante. 

Les quatre jours passèrent, ainsi que la douleur. Le regard de mes parents avaient changer. Ils surveillaient chaque homme qui me regardais. 

Je crois que la peur a fait que, mon père a dû tenir sa promesse plus tôt que prévue. 

Un vendredi comme tant d’autres, et pour la première fois, aucun de mes deux parents n’étaient partis au boulot. Et j’étais pas autorisé à aller à l’école. 

La nouvelle vient de tomber, il est 7 heures du matin, les valises sont sortis. Ce qui semble être un déménagement imprévu, nous a amené à l’aéroport d’où, un voyage bien prévu. 

Mon père décida d’aller vivre avec toute la famille aux Usa. 

Comme toujours, la décision était unanime et moi j’étais fière de pouvoir respirer une autre air que celle de mon quartier. 

                                             19.

Je pouvais enfin voir ce qu’il y avait au-delà de cette barrière que mes parents avaient construit autour de moi. Peut-être que mon imagination sera réelle. 

Je ne sais pas exactement ce qui a pu précipiter notre départ mais j’étais fière. On commençait par avoir une vie de rêve à Moscou. Mon père avait un boulot stable, il était chef des ressources humaines dans une grandes entreprises. Ma mère était secrétaire bilingue dans une multinationale. On avait quitter cet petit appartement pour un haut standing où on avait ni domestique ni gardien. Moi, je venais de décrocher mon ticket d’entrer au collège. 

Âgé maintenant de 24ans et de 26 ans, ils étaient tous les deux chefs de leur département. 

On vivait bien alors pourquoi avoir déménager ? Est-ce pour le boulot ? Comment un boulot d’à peine deux ans pouvaient faire déplacer toute une famille ainsi sans préavis ? Ils avaient jamais voyagé auparavant parce que c’était jamais sans la famille. Est-ce une promotion ? De quoi je me mêle au final ?

Malgré toutes ces questions qui me tourmentaient, j’étais fière de prendre l’avion. 

Même lors de mon passeport, mon masque n’était pas tombé. J’étais habillée comme une petite fille musulmane cachée dans un burqa tout comme ma mère. 

Quoi qu’on disait, je ne pouvais en aucun cas me dévoiler malgré la chaleur. 

C’est depuis ce jour que j’ai commencé par me voiler, tout comme ma mère. Mon père à laissé son nom de Paul pour Ousmane. Ma mère quant à elle, elle a laissé son nom de Madeleine pour Miriam. Moi, j’ai juste eu à ajouter un « t » à la fin de mon prénom pour que ça sonne musulman. 

                                      20.

Même à l’aéroport, nos voiles n’étaient pas tombés.

Pour la première fois de ma vie, je n’ai pas eu à crier « avion ! Avion », j’étais dans l’avion et, j’imaginais un autre enfant pousser les mêmes cries que moi. 

J’étais tellement fière que j’ai faillit oublier les bonnes manières que ma famille m’a appris. Mais un seul regard de mon père m’a fait comprendre d’où je viens et où je vais. 

Je voulais tellement rester éveiller durant le vol mais le sommeil m’avait imposé son veto. 

Je ne sais pas exactement combien de temps à durer le vol ni ce qui c’est passé mais, à mon réveil, j’étais dans un canapé au sein d’un grand salon qu’on aurait dis un palais royale. 

Je sursauta, j’avais eu très peur parce que j’étais avec un couple étranger. 

L’homme me vît et fît signe à la femme que j’étais réveillé. Je couru me réfugier sous le piano. La douceur de la voix de la femme me rassura. 

. La femme : n’est pas peur. C’est moi, je suis ta mère et lui c’est ton père. 

Je me suis alors concentrée sur leur regard et leur voix et là je su que c’était vraiment mes parents. 

. Moi : pourquoi vous avez enlevé vos voiles et pourquoi vos visages ont changés ?

. Papa : un jour tu comprendras. Pour l’instant évite de poser des questions et fais ce qu’on te dis comme d’habitude. Et tout ira pour le mieux.

. Maman : tu as compris ? Sois sage comme toujours ok ?

                                          21.

. Moi : ok. 

          Malgré mes peurs et mes angoisses, je courrais dans tout les sens.  J’avais enfin une chambre propre à moi. Dans cette grande villa de deux chambres-salon située au sein d’un quartier très calme, je ne pouvais voir que les portails des autres maison. Presque toutes les maisons étaient sous forme de forteresse. Aucun voisin ne pouvais jeter un coup d’œil chez son voisin. C’était des maisons à un seul ou deux étages parce que, selon mes calculs, un troisième étage pouvait se faire voir s’il y en avait sauf s’il y’a un sous-sol. 

Ce n’était pas les voisins qui m’inquiétaient mais comment on en est là. Comment on arriverai à se reconstruire ici. Ma seule chance, est que j’ai étudié en anglais à l’école et donc c’était facile de m’intégrer. 

C’était un jeudi matin, et tout était bizarre. Mes parents parlaient que l’anglais avec un accent américain.  

. Moi : maman ! Maman !

. Maman : oui ma fille. 

. Moi : hhhhh !

. Maman : respire à fond et parle.

. Moi : euh maman, c’est grand ici et très jolie. On va y vivre pour toujours ?

. Maman : je sais que c’est grand et jolie. Mais seul ton père peut te répondre sur la durée. 

Alors, je suis revenu au salon pour poser la question à mon père. 

. Moi : papa, on va rester ici pour toujours ?

. Papa : ça te plaît ici ?

                                   22.

. Moi : oui papa. 

. Papa : alors on restera ici autant que tu voudras. 

. Moi : youpi !!! Mais ici c’est où ?

. Maman : c’est la ville de l’espoir, ici c’est le Texas. On est aux Usa ici. Le pays de l’oncle sam. Le pays qui te donne beaucoup de liberté et d’espoir. 

. Moi : ok maman. 

. Papa : viens, je te montre ta chambre. 

Alors, je suivis mon père en de lui demandant de me faire visiter toute la résidence. 

Il me prît dans ses bras et on s’en alla. 

Dans ces tracas, on oublia point la coutume des repas en famille. 

La nuit tomba, et pour la première fois de ma vie j’ai pris le dîner à 19 heures. 

Cette nuit là, j’avais mal dormi, j’avais tout vomis. Déjà je me suis couché à 21 heures. 

Je crois que cet changement d’environnement et d’habitude brusque sans transition m’a bien affecté. Mais j’ai survécu. 

Le vendredi mes parents étaient restés au zon tout comme le weekend. 

Le lundi matin, j’avais intégré une école dans le quartier. J’étais voilée comme une fille arabe et je comprenais l’arabe, je l’avais apprise à l’école. Mes parents quant à eux, je savais pas ce qu’ils avaient fait de leur journée. 

Mais ils étaient tous là pour me ramener à 13h à la maison.

      

                               23.

Pour une première fois, je n’étais plus la dernière à partir mais la première.

Une fois à la maison tout était en place. Ma chambre était peinte en bleu ciel, aucune couleur de fille, aucune rose ou rouge. 

Le lendemain matin, mon père était un peu pressé et ma mère c’était chargé de moi comme toujours. 

Les jours passèrent et ça faisait deux semaines où seul mon père partait au boulot bien cravaté. 

Un dimanche aprèm, ma curiosité avait pris le dessus. 

. Moi : maman, pourquoi tu es souvent à la maison et c’est papa seul qui travaille ? En plus il est toujours avec nous les weekends. 

. Maman : tu n’aimes pas quand il est souvent avec nous ?

. Moi : si, mais pourquoi ?

. Maman : tu es la fille de ton père. Toujours curieuse. Et je crois que le fais que tu as changé d’air et que tu es autorisée à regarder les dessins animés et séries, ta vie prend un coup dur. Je devrais t’interdire ça. Tu n’as pas intérêt à suivre ses petits américains dépourvu de mœurs. 

. Moi : maman, pourquoi ton langage est si grossier ? Tu es stressé ?

. Papa : je crois que oui, elle est un peu stressé. Stp ma puce, tu peux nous laisser seul ?

. Moi : ok dad. 

Je suis alors sorti de la chambre mais comme une petite fille curieuse, j’ai préféré écouter au porte que d’attendre des explications. 

    

                            24.

. Papa : tu pourrais au moins te contrôler ? Elle est intelligente la petite donc contrôle tes émotions. 

. Maman : j’ai du mal à y arriver. Je sens que je me perds dans ma propre vie. Je t’avais dit que tout ceci allait nous détruire. Mais tu as fait ton homme et voilà. 

. Papa : viens dans mes bras et calme toi. 

Je crois bien, qu’elle y est allée. Ma mère, elle adorait ça. 

. Maman : j’ai très peur. 

. Papa : je le sais et je le sens mais tu ne peux pas abandonner. Tu dois te battre jusqu’au bout. Ça fait à peine une semaine que tu as commencé le traitement et tu te comporte ainsi ? J’ai l’impression de revivre ta première grossesse. On était très jeune et cette grossesse nous a rendu très vite mature. Je suis tellement fier de nous. 

. Maman : aujourd’hui tu parles de fierté ? Tu te souviens plus que tu n’en voulais pas ? Au point de m’obliger à prendre des médocs pour avorter ? C’est peut-être ces médicaments qui font qu’aujourd’hui j’ai du mal à avoir d’enfant. 

. Papa : Écoute-moi ma puce, on commet tous des erreurs et il faut en payer le prix fort et c’est ce que je fais. Un seul rapport et tu tombes enceinte, pendant que tu étais en couple avec mon meilleur ami. Que voulais tu que je fasses ?

. Maman : j’étais en couple avec lui mais je t’ai offerte ce que j’avais de plus cher, ma virginité. Pour ce qu’on a pu faire, aujourd’hui on vit comme un fugitif. On a qu’une vie ambulante. Toutes ces années et c’est en moins de quelques jours qu’on a eu à faire un trait sur le passé. 


                               25.

. Papa : tu connaissais aussi le code de la rue. On s’est tout les deux qui on est. Les seules personnes capables de nous dénoncer ne sont plus vivants. Je me suis rangé de ton côté. J’ai changé de vie et tu en savais les connaissances. S’ils nous avaient pas retrouvé, s’ils n’avaient pas voulu nous liquider, on en serait pas ici. Tu devrais enterré ton passé dans un cimetière d’oublie. Je veux que tu l’oublie pour de bon. Notre fille ne mérite pas de nous connaitre dans le fond. Personne ne doit savoir qui nous sommes. C’était un pacte entre nous alors tu te dois de la respecter. 

. Maman : ok chéri. 

Le ok de maman m’a fait réalisé que c’était le moment de partir. D’un visage somnolant, j’ouvris la porte pour demander à ma mère si je pouvais dormir avec elle. 

Dès qu’elle m’a vu, elle a séché ses larmes sous la pluie de sourire. 

. Maman : avec plaisir. Tu fais grâce matinée maintenant ?

. Papa : et moi qui croyais qu’on voulait te changer de vie en t’interdisant des trucs. 

. Maman : ah oui, elle ne regardera que le journal comme avant. 

. Papa : ok ma femme. Tu sais que je suis toujours d’accord avec toi. 

. Maman : Je sais. 

Ni ma mère, ni mon père ne m’avait rien dit de leur discussion ce jour là. Et comme promis, mon regard ne se portait que sur les journaux. 

À l’école, j’étais très discrète et très réservée. Je n’avais pas d’amis. Même si je participais à la vie collégienne, je n’avais aucun droit d’imiter qui que ce soit. Mes parents n’étaient convoqués que pour mes bulletins. 

                                          26.

Pour un enfant russe, c’était étrange de le voir réussir très bien dans un milieu anglophone. Je me suis adapté sans soucis, j’y étais préparée. 

Il n’y avait aucun problème dans mon quotidien. Ma vie était toujours oklm. 

On vivait dans une discrétion totale. Je ne savais rien du travail de mon père. Il partait à 7 heures et revenait à 17 heures. Il voyageait même pas. Il m’avait juste dit qu’il dirige une société. 

Quant à ma mère, elle est devenue une femme au foyer. On avait ni gardien, ni domestique. Aucun agent d’entretien ne venait à la maison. Les weekends on faisait tous le ménage. 

Les seules personnes qui nous rendaient visite étaient les coursiers. J’ai jamais vu de facture d’achat de mes parents pourtant le frigo était toujours plein et la maison toujours propre. 

Je ne suis jamais allé au mall. Je ne sortais pas souvent. Je crois qu’ils avaient peur que cette société ne me fasse enlever mon burqa pour, montrer mon jolie visage. 

La peur au ventre, ils me protégeaient de trop. Je voulais être libre, m’habiller comme les filles de mon âge, mais je ne pouvais pas. J’étais devenu musulmane de force. Je n’ai jamais mis mes pieds dans une mosquée mais je connais tout le Coran en tête. 

Malgré tout ça, ma foi catholique y était sauf que je pouvais plus aller à la mosquée. La routine de minuit n’avait rien perdu de son élan. 

Dieu était toujours au centre de nos vies. 

J’avais rien perdu de mes habitudes sauf mon changement d’accent. Je parlais l’anglais comme un arabe au lieu d’un russe. Et quand on me demandait d’où je viens, je dis du Maroc.

                                27.

Mais je connaissais ce pays que sur la carte de L’Afrique.

Comme personne ne devrait connaître mon passé, je faisais souvent la sourde quand on me questionnait sur ma famille. La seule réponse que je donnais était « la famille, c’est le père, la mère et les enfants. C’est l’école qui me là appris alors je lui rappelle ça. »

Avec le temps, plus personne ne cherchait à vraiment me connaître. 

Les seuls moments où l’on entendait ma voix, était lorsqu’on m’interrogeait. Je n’étais ni bavarde ni souriante. 

Les prix que je gagnais à l’école était expédiés à la maison. Je ne figurait sur aucune photo et personne n’avait le droit de me prendre en photo. 

D’ailleurs j’étais pas la seule à porter un burqa à l’école alors personne ne peux vraiment retracer mon enfance. 

Tout était très bien calculé. Être la fille de deux scientifiques que la vie a réduit à de simple DG, c’est suivre un rythme bien défini. 

Mon père se chargeait de ramener l’argent et ma mère se chargeait de contrôler cet argent. 

J’avais une assurance certaine pour l’avenir. 

En ce moment je pouvais me vanter de venir au cours avec une voiture fraîchement sorti de l’usine. 

Je vous le jure, on était riche et c’était pas un rêve. J’étais d’accord que les autres aspirent au même destin que le mien. 

Malgré mon attitude, j’étais une star et je crois bien que si c’était pas mon éducation j’aurai pu branler quelques bites dans les vestiaires. 

Mais la fornication n’était pas au sein de mon éducation. Amen !

                       28.

Au cours de ma dixième année d’existence, une nouvelle allait changer ma vie. 

Dans les caractères hardis de ma mère, on pouvait trouver sans franchise et son courage. C’était une femme qui savait ce qu'elle voulait, comment l’avoir et quand l’avoir. 

Mon père ne pouvait pas en vouloir mieux. 

La foi de ma mère était inébranlable. Elle avait du caractère. 

Elle a toujours su placer son amour pour la famille au-dessus de tout. C’était une lionne, une battante. 

Elle a mérité son nom de Marie-Madeleine. 

Jeux de lumières dans toute la maison, elle ne pouvait en aucun cas manquer à son devoir de décoratrice certifiée. Lol. 

Comme toujours, elle était la première à se jeter à l’eau pour les préparatifs des fêtes. Mon père se chargeait d’être le guichet automatique. Elle n’avait aucune restriction sur le budget. Mon père n’arrêtait pas de lui dire, qu’il travaille pour la famille. Elle devrait juste se charger de bien dépenser. 

Et ma mère savait si bien le faire que mon père ne sait jamais plains à propos d’une dépense inutile. Elle m’inspirait beaucoup. Je voulais devenir un mélange des deux. Je les admirais tellement que je priais pour eux avant de prier pour moi. L’un des dix commandement, « honore ton père et ta père » était dans tout les recoins de ma vie. 

Mon amour pour eux était sincère et vrai. C’était honnête et ils comptaient beaucoup pour moi. C’était l’une des raisons de ma survie. 

La famille, c’est le pilier d’une vie réussi, c’est la clef d’un bonheur certain. Surtout, quand elle est unie. Et nous sommes une famille unie. 

                                    29. 

Autour d’un dîner aux chandelles comme pour chaque réveillon de Noël, ma mère nous avait préparé une belle fête comme toujours. 

Le dîner était parfait. Et à la fin, et comme de coutume, on s’échangea nos cadeaux. J’étais la première à ouvrir mon cadeau.  

Cette année, ce n’était rien de semblable aux autres. J’avais un Pc et bien-sûr codé. Mes parents avaient le code et pour travailler dessus, j’avais besoin de leur accord. 

Ensuite, c’était le tour de ma mère. Un collier en diamant avait suffit pour raviver la flamme de la passion. 

Et enfin, mon père pouvait prendre la relève. Il y avait juste une petite enveloppe dans le paquet. 

Il l’ouvrit et vît ce qu’il ne s’imaginait pas. Il n’y croyais plus trop. Pour lui, sa vie était belle ainsi mais elle sera encore plus belle avec ce cadeau.

La patience et la foi de ma mère ont finit par payer. 

Dans l’enveloppe, se trouvait un test de grossesse. Elle attendait un enfant. Elle était finalement enceinte. 

La joie sur le visage de mon père a faillit lui faire oublier mon importance à ses yeux. Il était heureux comme un nourrisson. 

Je l’étais aussi à ma façon. J’étais très contente. Mais un peu triste car tout allait changer de nouveau. Je suis habituée à la reconstruction mais j’étais fatiguée. 

Dans le fond une question me tourmentait et j’ai finit par la poser. Une question qui pouvait gâcher l’ambiance a finit par rehausser l’ambiance.

. Moi : on va encore déménager où je vais devoir partager ma chambre ?

                                  30.

. Maman : aucun des deux. Il y a assez de place pour tout le monde. 

. Moi : ok maman. 

Je me suis pressé de débarrasser la table pour laisser mes parents profiter de la nouvelle. 

Je suis sûr qu’ils se sont interrogés sur mon comportement. Parce que seule dans ma chambre je m’interrogeais sur quel comportement adopter ces prochaines jours, mois et années. 

Je voulais quelqu’un avec qui partager mais personne n’a cherché à savoir si j’en voulais encore. 

Depuis ce jour, ma mère était traitée comme un œuf. Elle vivait très à l’aise qu’on aurait dit la reine d'Angleterre. 

Malgré l’état de ma mère, mon père n’a pas pris de domestique. Il se chargeait de faire le nécessaire. Il reçu une formation en accouchement et ma mère faisait ses suivies, dans un hôpital musulman où tout le monde est voilé. 

Les mois passèrent et exactement à mes onze ans, elle donna naissance aux jumeaux. Oui elle attendait des jumeaux. 

Il n’eût aucun baptême. Les actes de naissance ont suffit. Par précaution, je n’aimerai pas donner leurs noms. 

Trois enfants pour une même date. Trois enfants pour un même anniversaire, c’était non seulement économique mais miraculeux. 

Le bruit des nouveaux nés donnait un rythme plus spécial à la villa. Tout comme mon père, j’étais pressé de rentrer prendre mes frères dans mes bras. Il y avait encore plus de joie dans la maison. 

Personne ne nous rendait visite, et je crois que personne ne savait que notre famille s’est agrandit. Quelque soit le bruit, les voisins ne pouvait rien entendre. 

                                   31.

 Âgée maintenant de 15ans et mes frères de 4ans, nos visages ne se laissaient pas vraiment voir. 

Ce lundi là, mon père était rentré pour nous organiser une petite fête surprise pour notre anniversaire. C’était les congés de Pâques. 

Et comme chaque midi, ma mère était à la cuisine. J’entendis les klaxons de la voiture de mon père et je couru pour ouvrir. Mais ma mère voulait le faire. 

Mes frères étaient sortis aussi pour aller à la rencontre de notre père. Moi j’étais dans le jardin à les attendre. 

La voiture de mon père rentra calmement dans le garage ouvert. J’entendais la voix de deux hommes étranges. 

Mes deux frères avancèrent vers le garage. 

Deux coups de feu tirés au même moment, mes frères étaient tombés et ils étaient sans vie. J’ai vu leur sang coulé, leurs yeux rivés vers le ciel. 

J’avançais petit à petit en me cachant de l’autre côté de l ’une des voitures mais je fus récupérer. 

Mes parents criaient « laissez la vivre ! On fera tout ce que vous voulez ! »

Devant moi, m’obligeant à regarder ce qu’ils allaient faire, ils ont tiré sur mon père « I can’t believe, they took my dad from me, I was so young ». 

Je vous jure, il n’y a pas un seul moment où je parle de sa mort dans pleurer. 

Ensuite ils ont tiré sur le ventre de ma mère. Elle était enceinte de huit mois et attendait une fille. 


                                    32.

Et pour clôturer le crime, l’un d’entre eux m’a violé. Je me suis même pas défendu assez longtemps parce que je savais exactement ce qui allait se passer. 

Dans son désir ardent, il n’a pas su que je l’ai marqué.

Très pressé, il me laissa sans espoir là-bas. 

Il a fallut deux jours pour que je me lève et que j’appelle l’ambulance. Je vous le dis mes frères et sœurs, la foi sauve. 

Ma mère fut transporté aux urgences ainsi que moi. Elle avait perdu l’enfant et on du enlever sa trompe. Mes frères furent enterrés aussitôt sans hommages. 

Tout comme mon père, leurs corps se trouvent dans un endroit secret et tout ceux qui étaient au courant ne sont plus de ce monde. Encore un espoir perdu pour savoir qui je suis réellement. 

Après être retourné à la maison, on fît nos bagages et on s’en vola pour New York dans le Bronx pour un nouveau départ. 

On est arrivé incognito et on vivait incognito. Nouvelle identité, nouvelle vie. 

Avec ma mère, le burqa avait laissé sa place au masque. Tout les deux on avait changé sans pour autant changé envers Dieu, surtout ma mère. 

Tout les deux on forma une équipe très soudée. On s’est jurée venger la mort de nos proches. Dans mes yeux on pouvait lire « I can’t believe, they took my dad from me, I was so young. I can’t  forgive them. ». Et dans ceux de ma mère, on pouvait lire « I can’t believe, they took my heart from me, I was so in love. I ain’t worried about nothing. »

C’est de là qu’est née, le Ganga Gangsters. Je suis Gan et ma mère Ga. 

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Oui je viens de vous donner une piste très importante, explorez la et peut-être vous me trouverez. Mais un conseil, n’oubliez pas vos gilet par balle et surtout tuez vos familles avant de se lancer à ma recherche parce que, vous ne les verrez plus à votre retour. Voulez-vous risquer toute votre vie pour moi ? 

Je suis un rescapé et je vis ainsi. J’ai trop vécu parmi les attaquants donc je sais attaqué. Avant d’arriver à celui qui est juste à ma gauche, vous serez railler de la surface de la terre. 

Je suis partout et j’ai pas besoin de caméra pour surveiller qui que ce soit. Un seul coup de fil et même ceux qui t’ont accouchés t’oublieront. 

Le jour dernier tarde alors j’ai anticipé le jugement. J’aurai beaucoup de questions à poser à Dieu lorsqu’on sera de l’autre côté, pour l’instant je me concentre sur ma vie d’ici. 

Look, who gon stop us ? I make name for all this Niggas and Bitches you fuck. I make a name for the future. Am proud to say I ain’t ever fuck the game. Am feeling protected. Ask about me, I don’t fear nothing and nobody. I win running. Fuck you deep. 

J’ai appris à dire au-revoir. La mort de mon père m’a amené une énième fois à l’église. À genoux j’ai dis à Dieu « I don’t give a fuck. Am gonna kill of them one by one and make them children orphan. You can trust me. »

Ils veulent à tout prix me voir échouer dans ma quête. Mais quoiqu’il arrive, le visage de mon père sera leur dernier souvenir. 





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Partie 2 : GG

Chaque jour le soleil se lève sur ma peine mais il fait toujours noir dans ma tête. Le cœur serré par la douleur de perdre mes êtres chers, ne m'a point éloigné de mes objectifs. Mon père, c’était l’être le plus cher de ma vie. Le seul être qui a réussi à faire de moi ce que je suis aujourd’hui. Sans sa mort je n’en serai pas là, là à vous conter mon histoire de gangster mais peut-être je serai là, à vous conter soutane et dessous des femmes. Je serai peut-être une sœur religieuse enfermée dans un couvant à enseigner, des lois religieuses que je respecterai à peine.

En enterrant mes défunts, j’ai pris soins de les enterré avec un mot spécial et un gun. 

Je vous jure sur ma vie et la mort de mon père que je vais éliminer un a un, étape par étape ceux qui m’ont rendu orpheline de père. Je vais rendre orphelins leurs mômes. 

Aucune pitié pour le meurtrier. Il y avait toujours cette innocence dans mon regard qui pouvait les convaincre que j’étais qu'une jeune fille naïve sans défense. 

Tout un plan que j’ai mis du temps à élaborer. Avec ma mère au volant de ma vie, je vous jure qu’on brûlera tout les interdits. Dans un sens unique quand je me coince, elle me dit descend et laisse-moi le volant. J’exécute aussitôt. Dans une voie sans issue, elle a toujours su faire demi-tour. De la guerre des gangs jusqu’à la paix des gangs, on y laisse toujours notre signature sans vraiment montrer qui nous sommes. 

Si vous voulez connaitre le secret de ma réussite, je vais vous le dire : bossez sans relâche. Lancez vous dans la course aux richesses sans vendre votre âme au diable. Négociez avec lui-même s’il le faut. La femme est le seul être à avoir vu le diable et personne n’a

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 vraiment su ce qu’ils s’étaient dit donc ayez peur de cet être qu’on appel « femme ».  Je suis devenue ce que je suis peut-être avant l’heure mais vous savez, j’ai rien perdu des valeurs morales qu’on m’a enseigné. La vie humaine est sacrée et moi J’aime ce qui est sacré. Je ne sais pas si j’ai déjà tué ou pas, mais je sais que plusieurs pourraient mourir pour moi. 

Ma vie a pris une autre tournure. Je voulais devenir infirmière à tout prix, je voulais secourir les autres. Mais, même si aujourd’hui je ne le suis pas, je vole au secours des gens. J’emploie des infirmières. Je rachète ceux que cette société ne veut pas et j’en fait des gens biens qui reviennent travailler pour moi, auprès d’eux. 

J’ai mes yeux partout comme l’œil sur la pyramide du dollar. Je suis un être humain avec un cœur à moitié vide parce que, cette humanité sans race m’a arraché mes êtres chers. 

Avec ma mère, on se protège toujours comme père l’aurai voulu. On porte avec nous tout son être et on a édifié un temple pour lui,  dans notre cœur et chaque matin et soir on prie pour lui, tout comme on prie pour les autres. 

Vous allumez des bougies sur leurs tombes sans le savoir. Certains même dînent au dessus d’eux sans le savoir. 

Je connais le code de la rue comme si j’avais inventé la rue. Les gangs se disputent les territoires mais aucun d’eux ne pourrait s’assoir et, planifier ma chute. Ils seront tous liquidés. Les gens qui embrouillent ma vie, je les nettoie. 

Je n’ai peur de rien. Même le gun placé sur ma tête, j’ai dis à cet imbécile d’aller se faire foutre. Il a tiré sur moi et il a vu la balle dans son corps. C’est pas la magie, c’est la technique. Je traite jamais quelqu’un de fils de pute sans raison. Je respecte trop la femme surtout les mamans. 

                             36.

Pour tout reconstruire comme d’habitude, on a atterri à New York, plus précisément dans le Bronx, un soir comme tant d’autres. 

Les vagues de la vie, de la mer, n’ont rien emportés de nos peines. Arrivée dans ce quartier étrange, il fallait faire comme eux. On a tout laissé derrière nous, c’est ce qu’on a fait croire au gens. 

Dans un petit appartement de deux chambres-salon, on a posé nos deux valises. Chacun n’avait qu'une seule valise. 

On s’était endormi affamé, l’une serrée contre l’autre. 

Le lendemain matin, on a décidé de faire face à la vie, on a décidé de renaître une fois encore et de prendre nos vies en main. 

On avait pas besoin d’assez pour vivre heureuse alors le décors de l’appartement nous allait très bien. 

Dans nos valises, il n’y avait aucune photo. Aucun souvenir de qui que ce soit. On ne voulait par éveiller les soupçons. 

Ma mère laissa tomber son voile, elle se rasa complètement la tête. Elle avait changé son look en garçon manqué et elle était parfaite. 

Elle avait fait sorti ses perruques pour pouvoir changer d’apparence à chaque apparition pour, une mission spéciale. 

Elle se déguisa en une femme vulgaire à la recherche d’un emploi.  Après s’être préparée, elle fît ses prières et alla à la recherche d’emploi. 

Quant à moi, j’avais oublié mon côté élève brillant. À quinze ans, les portes de l’université s’ouvraient à moi mais j’ai pas choisi cette vie là. 

 J’ai choisi la vengeance, face au miroir, je me déguisais, je cherchais un masque afin de me débarrasser définitivement de ce voile. 

Je caressais mon beau visage. 

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Je n’avais pas vraiment trouvé de masque. Alors je remis mon voile. 

Parti à 7 heures du matin, ma mère n’était rentrée que vers 7 heures du soir. 

Le dîner dans la main, on s’était installé sur le sol comme deux villageoises et on était fière. 

Une fois le dîner finit, ma mère m’annonça qu’elle était devenue femme de ménage dans un hôtel 5 étoiles. C’était pas mal. 

Moi la seule chose qui me préoccupait vraiment, c’était comment cacher mon visage.

Je lui ai fait par de ma préoccupation et comme d’habitude, elle trouva une solution géniale. 

Le train de vie n’était pas maintenue, on aurait dit qu’on était reparti à la case de départ. C’était comme à Moscou mais sans mon père. Et on se perd pas. 

Je passais mes journées dans l’appartement en voyant le soleil se lever de part ma fenêtre. 

Quelques semaines après, un samedi soir, ma mère avait débarqué avec tout un tas de matériel. 

. Moi : c’est quoi ça maman ?

. Maman : de quoi te relooker. 

Anesthésie dans les veines, elle a prit soins de me tatouer tout le corps. Même le bleu et le vert de mon œil ne se faisait plus voir. Ensuite elle m’a mise en face du miroir et m’a donné un mouchoir. 

Je l’ai pris et caché mon visage à partir de mon nez. Seul mes yeux et mon front très tatoué se faisaient voir. Mon corps étaient décorés de tatouages. 

                               38.

C’est de là qu’est vraiment né le Ganga Gangsters. Notre signature était : G. G. 

Ce qui a encore propulsé au sommet mon attitude de gangster, c’est cette agression du dimanche matin à 10 heures. 

Très tatoué et visage caché, je pouvais circulé librement. Je trainais avec ma mère pas loin de chez nous. 

Puis soudain, une bande de gamins s’approcha de nous. Pistolet pointé sur nous, ils nous avait tout pris et tabassé.

Laissé à demi-mort, un être charitable vînt à notre secours. Il nous avait amené chez lui. 

Ils nous avait soigné et expliqué comment ça se passait ici. Une fois chez nous, on avait modifié nos plans. 

Ma mère se consacrait à son boulot et moi je me consacrais à la rue pour retrouver nos agresseurs. 

Quelques jours après, j’étais assise au même endroit où a eu lieu l’agression. 

Soudain un jeune de mon âge m’approcha et me donna un coup dans le dos. 

Je me suis levé sans rien dire et j’ai pris mon chemin. Quelque minutes après, je suis revenu et je l’ai vu avec sa bande. 

Je lui ai demandé s’il m’avait reconnu. Il a dit non. Alors je lui ai rafraîchi la mémoire. 

Ils étaient une bande de 10jeunes et ce petit imbécile était le chef de gang. 

Je me suis approché de lui et je l’ai doublement giflé. Toute sa bande avait sorti les armes et ils m’avaient mis à genoux pour m’exécuter. 

                                39.

. Lui : pourquoi ma sœur tu veux te sucider ainsi ?

. Moi : je ne suis pas ta sœur. Je crois que tu veux te sucider, de même que ta bande. Retournez vous. 

Ils se retournèrent. La mère du chef de gang était attaché contre un poteau, une arme pointée sur la tête. Je ne suis relevé. 

. Moi : moi ou ta mère ?

. Lui : fils de pute ! merde !

. Moi : 1) je suis une fille. 2) ma mère n’est pas une pute. 

Je me suis jeté sur lui et je l’ai tabassé et laissé pour demi-mort. 

Je me suis approché de sa mère et je lui ai dit « je respecte la femme, je ne te ferai rien. »

On s’en alla puis une balle m’avait frôlé. La colère dans mon visage j’étais prête à toutes les liquidés mais, mon nouvel ami m’a demandé de partir. 

Je ne vais pas vous révélé son identité, sachez juste qu’il est mon bras droit et reste souvent à ma gauche.

Le soir, au retour de ma mère, je lui raconta ce qui c’est passé. Sa seule phrase a été « que Dieu te protège. » J’ai répondu, Amen. 

Le lendemain un courrier était à ma porte. Juste après le départ de ma mère, je reçu le courrier. 

On avait liquidé toute la bande du gamin. Sans vous mentir, j’avais eu peur. Ce n’était pas de la blague, moindre faux pas, on te liquide. 

Contrôler cette rue était très dangereuse pour moi. Je téléphona à mon ami que j’ai surnommé N. 

Ensuite on s’est donné rendez-vous sur un terrain de basket. 

. Moi : je veux devenir un gangster. Un vrai. 

                              40.

. N : pourquoi faire ? Tu veux mourir jeune c’est ça ? Comme ces gamins qui ont voulus te tuer la dernière fois ?

. Moi : comment tu l’as su ? Je ne t’en ai pas parlé. 

. N : ici c’est le ghetto, on s’est qui est qui. 

. Moi : tu en ai pour quelque chose. Ne me ment pas.

. N : oui j’en sais quelque chose mais ici c’est le ghetto. On est tous des ivoiriens. Tu parles, on te fume ainsi que toute ta famille. 

. Moi : quel gang règne ici ?

. N : les last killers. 

. Moi : pas mal, leur surnom. Tu peux me présenter leur chef ?

. N : pourquoi faire ?

. Moi : pour travailler avec lui. 

. N : tu portes des faux ongles et du vernis. Tu n’es pas de la rue. Tes tatouages, ton look ne fait pas de toi un enfant de la rue. Ils vont te tuer pour rien. Tu sais même pas dealer. Ma petite, commence en bas de l’échelle. 

. Moi : je n’ai pas vraiment le temps. 

. N : ok. Mais compte pas sur moi. 

. Moi : tu peux arrêter de fumer ?

. N : tu vois ? Tu pourrais pas être un vrai gangster. 

. Moi : si tu le dis. Mais un jour tu me donnera raison. 

Je lui enleva la cigarette de la bouche et l’écrasa. On resta là à causer puis, les gens arrivaient sur le terrain pour jouer au match. On était assise d’un côté où on avait une très bonne vue. 


                                              41.

En plein match, les gens dealaient de la drogue comme des petits pains.

On assistait à ça. Ne sachant pas ce qui c’est passé, un homme était à terre et la foule se dissipa. N voulait qu’on s’enfuit mais moi je voulais pas alors je lui ai dit de partir. 

J’étais là pensant que la police allait venir. Plus de 39 minutes et toujours rien. Il avait succombé sur le champs. 

J’étais toujours assise là. De 16 heures à 22 heures, le corps était là et j’étais là, j’attendais celui qui allait venir. 

Mais à 22heures, c’était sans espoir alors je suis rentré tranquille au zon. 

Le matin très tôt, je suis reparti sur les lieux mais il n’y avait plus rien. N était inaccessible. 

C’est là que mon inquiétude a commencé. Je me rendais chez N lorsque je fus kidnappée. 

Quelques minutes après, je me suis retrouvé dans le jardin d’une maison très luxueuse. Des chiens et des gardes m’ont fait comprendre que je ne suis pas dans la maison d’un saint. 

À côté de moi, un corps gisait, je le retourna et c’était N. 

Je lui apporta mon aide. Je faisais de mon mieux pour le ramener à la vie mais il fut arracher de moi. 

Je n’avais pas riposté. Un simple employé arriva. Vu le regard de tous, j’ai vite compris que c’était le boss mais joué le jeu. 

Il m’amena dans un salon où il me présenta à celui qu’il appelait big boss. 

. BB : assieds-toi.

                                   42.

. Moi : le temps est précieux, allons vite au deal. 

. BB : je t’aime déjà. 

. Moi : moi non plus. 

Il fit signe au simple employé de me maîtriser mais j’étais plus speed. En un battement de cœur, j’avais déjà neutralisé l’employé et placer son âme sur le BB. 

. BB : tu ne vas pas t’en sortir vivant tu le sais ?

. Moi : je sais juste que l’un de vous va y rester. Quant à moi, on verra. 

. BB : quel est ton prix ?

. Moi : libérez mon pote et laissez nous partir. 

. BB : et qu’est ce que j’y gagne ?

. Moi : votre vie. 

. BB : ma vie est déjà gagnée d’avance . Alors je te propose de travailler pour moi en toute liberté. 

. Moi : non ! 

. BB : quand le diable a besoin de toi, il vaut mieux négocier avec lui. Tu es certes le BB mais le El diablo, le chef de ce gang même, c’est celui sur qui mon gun est pointé. Celui qui se fait passé pour un simple employé. 

L’employé m’applaudit alors. Il m’avait donné raison. 

. L’employé : oui je suis le E. D, l'El Diablo. Tu es très fuité. 

. Moi : ça c’est clair. Maintenant parlons affaire. 

. E. D : vas-y. 


                                        43.

. Moi : ramenez moi mon pote. 

Quelques minutes après, on me ramena N. 

. Moi : ce soir à 22heures sur le terrain de basket

. BB : on fait comment pour connaitre le terrain ? Il y en a plusieurs par ici.

. Moi : le terrain sur lequel tu mas vu pour la première fois. 

Aidant N à marcher, on s’en est allé. Il voulait pas aller à l’hôpital alors je l’ai ramené chez lui. Il avait un infirmier chez lui. 

Ensuite je suis rentré chez moi en comptant les heures. 

Maman était de garde ce soir. Je ne sais pas dans quel hôtel on travaillait comme à l’hôpital. 

Le courage au zénith, à 21h55 j’étais déjà sur le terrain. 

Un peu en retard, ils étaient là tout les deux. 

. Moi : je suis une personne directe. Et je vais vous expliquer comment ça va se passer. 

. E. D : on t’écoute.

. Moi : je vais bosser pour vous. Jai beaucoup de contacts. Voici mes conditions : j’assure tout vos trafics et je perçois un bénéfice de 20%. Je veux juste bosser avec N. Je ne veux plus que le sang coule sans raison. Ce jeune garçon que vous avez liquidé sur ce terrain, était le fils de quelqu’un. Tout comme vous avez des enfants, d’autres en ont aussi. Les enfants dealeurs, vous les libérez pour qu’ils retournent à l’école. 

. E. D : ceux sont les enfants qui liquident vite les marchandises. En plus comment on pourrait te faire confiance ?


                                     44.

. Moi : ce soir, vous allez faire passer des marchandises dans un restaurant chinois. Vous les avez mise dans des poissons. 

. BB : comment tu l’as su ?

. Moi : ça fait longtemps que je suis dans le game. Déjà à 6ans je traçais la voix pour plusieurs trafiquants. Je suis ici pour une raison précise alors ne vous mettez pas sur mon chemin. 

Ce soir là, ils avaient signé un pacte avec le diable sans le savoir. 

Le marché était conclu et le trafic avait bel et bien commencé. 

Je commençais à me faire un nom dans le business. Arrivée à peine trois mois, j’avais avancé dans mes plans. 

Un jour, je demanda à ma mère d’arrêter de travailler pour se consacrer uniquement à nous. Ma mère savait très bien se débrouiller en matière de finance. 

Elle ne voulait pas mais je l’avais obligé à accepter. Je lui avais annoncé que j’attendais un enfant. Je portais l’enfant d’un violeur. 

Mais une femme enceinte dans ce game était très dangereux alors j’ai du faire un choix. 

Me débarrasser de se ventre le plutôt possible mais c’était impossible. Ma grossesse avait plus de trois mois. 

Alors, sous prétexte d’un voyage d’affaire, je laissa N au volant de mon affaire. 

Je suis parti sur une île paradisiaque seul, sans ma mère. Malgré les souffrances, je n’ai pas abandonné. Une semaine avant mon accouchement, ma mère était là. 

Elle était toujours présente jusqu’à l’accouchement. Mon bébé était un garçon et je lui avait donné l’un des noms de mon père. 

                      45.

Ma mère avait pris la relève et s’était chargé de l’élever comme son fils. 

Je suis retourné dans le Bronx pour reprendre les affaires. Mon corps n’avait rien d’une mère. L’argent est bon, l’argent est nécessaire. 

À mon arrivée, presque tout New York battait au son d’un seul gang : Ganga Gangsters. Je ne sais pas exactement comment N a pu accomplir ce miracle. Et j’ai pas cherché à le savoir. 

Maintenant, je pouvais enfin me concentrer sur mon objectif : me venger. 

Et j’ai commencé en bas de l’échelle. E.D et BB avaient disparu de la circulation. J’habitais dans leur forteresse avec N et quelques membres du gang. 

Il n’avait plus de braquages ou d’assassinat. J’ai légalisé la drogue d’une façon où d’une autre dans la ville. Il n’y avait aucune trace de cocaïne ou de marijuana. 

Ma drogue, c’était de l’eau où de la nourriture. De l’hôpital à l’église, c’était invisible à l’œil nu.. Beaucoup de prêtes sont à mon service tout comme beaucoup de médecins. 

Aucun trafic ne passent inaperçu dans la ville. J’ai commencé avec la drogue pure et en un deux ans, j’ai réussi par faire disparaître la poudre blanche de la ville. 

Il n’y avait plus de toxicomanes. Tu veux de la drogue, tu l’auras mais en quantités limités et sous une forme très simple. 

En deux ans, mon gang a pris le contrôle de toute la ville. J’étais très convoité. 

Quelques années après mon retour, j’ai été cambriolé et on a tiré sur N. 

                              46.

Encore une fois, je me suis rappelé de la mort de mon père. J’ai tout fait pour sauver N et j’ai réussi. Une fois sur pieds. J’ai essayé de l’éloigner mais il a refusé. Il a préféré rester à mes côtés. 

On se tapait tout genre de sexes comme de petits pains. N ne voulait en aucun cas être père et moi je ne voulais plus être mère. 

Après quelques semaines d’enquête, on a découvert ceux qui nous avait cambriolé. 

Je suis allé avec N chez eux. 

. Moi : vous nous connaissez je suppose. On va fait tout court. On veut pas savoir ce qui vous a traversé l’esprit. On va juste vous donner une petite leçon. 

Avant que je ne continue ma phrase, j’avais un revolver sur ma tête. 

. N : à quoi vous jouez ? Vous nous connaissez pas ?

. le chef : on vous connait. Qui connait pas GG ? Même le FBI vous recherche. 

. N : alors pourquoi vous n’aimez pas votre vie ? Vous voulez mourir si tôt ?

. Le chef : la mort ne me fais pas peur. Vous avez assassiné mon père devant moi. Vous l’avez découpé. C’était très sadique de votre part. 

. Moi : de quoi parles-tu ?

. N : c’est sûrement le fils de E. D et BB. 

. Moi : comment ça ?

. N : ils sont gays et ils ont adoptés ce bâtard. 

. Moi : tu les as tué ? 

. N : un truc comme ça. 

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. Moi : un truc comme ça ?

. Le chef : fermez la ! Vous savez pas à quel point je rêvais de ce moment. Vous tuer tous les deux. 

. Moi : va te faire foutre gamin !

Il tira sur moi mais, la balle s’est retrouvée dans son corps. 

En effet, N était un très bon tireur. Lorsque le chef avait tiré, je me suis baissé et N à tiré au beau milieu de ses yeux. Une seule balle et on a racheté toute sa bande. 

Tout était de nouveau calme dans le Bronx. Chaque Dimanche, j’offrais  des enveloppes aux gens dans les églises. 

J’allais à l’église comme un simple fidèle mais sans jamais laissé mon masque. 

Je n’avais pas de place spéciale, j’étais un enfant de Dieu toit comme les autres. 

Je prenais la communion sans se confesser. 

Avec N, on formait un duo pas possible. On était comme frère et sœur. Dans mon téléphone, aucun contacte avec ma mère. On savait comment se contacter en vas d’urgence. 

Je ne sais pas si mon fils me considère comme sa sœur ou sa mère mais je fais confiance à ma mère, pour son éducation. 

Ma mère malgré son côté bas girl, n’a jamais laissé tombé son chapelet. Elle porte sur son corps, un tatouage de Dieu. Je ne sais pas ce que c’est mais je sais que ça concerne Dieu. 

Tout était en ordre à New York, libre circulation des biens et des personnes. 

Mes gars étaient toujours partout.

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Même à la maison blanche, un de mes gars fait la loi. Alors vous comprenez mon influence ? Ils ont estimé ma richesse à 50 milliards de dollars cette année. 

J’assiste librement à plusieurs conférences. Je dîne à leur table mais, ils me reconnaissent jamais. Ils ont lancé un mandat d’arrêt international contre moi et pourtant je livre des matériaux aux FBI. Si seulement s’ils savaient que leurs systèmes informatiques portent mon algorithme, ils auraient oubliés leur affaire de mandat international. Ils sont qui au juste ? 

Ils me poursuivent sans me connaître. Ils ont tellement dressé mes portraits robot qu’ils savent  plus si je suis vivant ou pas. 

J’ai récemment appris qu’un gang du Mexique veut se payer ma peau. Moi je ne suis pas leur chef de gang. Je ne tue pas sans motif valable. Je ne découpe pas les gens en dispersant leur corps. Je suis réaliste. 

Tout peut se régler dans la rue avec un coup de feu mais chez moi, tout se règle au préalable autour d’une table. C’est quand tu te retires de la table sans permission, qu’on te fait asseoir avec soumission. 

Ce gang qu’on appel Mirador est venu récemment dans ma ville. Ce gang mexicain a envoyé des hommes crucifiés une fillette de 8 ans devant ma porte. Ils s’en allèrent tranquillement lorsqu’ils furent arrêter pour possession illégale d’armes à feu. 

Juste pour ça ils sont en prison. Ils était huit. Actuellement je ne sais pas s’ils sont encore vivant ou pas mais, je suis sur qu’ils pleurent souvent sur la photo de leurs proches. J’ai enterré la fillette et j’ai pris en charge toute sa famille. je leur ai envoyé à l’étranger avec une nouvelle identité.


                                  49.

Quelques mois après, cet incident, avec mon pote de tout les jours, on est parti en Afrique du Sud. 

Ce qui n’était que des vacances à finit par devenir un congrès. À l’aéroport on avait croisé de jeunes gens qui parlaient d'un congrès d’investisseurs en Afrique du Sud.

Il fallait pas rater ça. Bien habillé et cravaté, mes tatouages avaient disparu. 

On avait tout fait pour être logé dans l’hôtel où a eu lieu le congrès donc c’était très facile d’y participer. 

Une petite donation a suffit pour qu’on voit ces imbéciles qui se prennent pour les dirigeants du monde. 

J’étais assise avec N dans un coin où la vue était bonne. Et là j’ai zoomé et flashé sur une bombasse.

C’était une Éthiopienne je crois. Elle me regardait et je la regardais. N avait compris le message. Notre chambre allait se transformer en une place des fêtes cette nuit. Sincèrement on savait pas ce qui c’est vraiment dit ce jour là. 

 Ce même soir, cette bombasse a finit dans mon lit. Avec N, on s’en ai bien régalé. Pendant deux jours, on baisait comme des fous. On menait une vie de débauche et la fille aimait bien ça. Elle était toujours mouillée. C’était une fille fontaine. Haha ! La vache !

Elle était trop bonne à baiser. Elle gérait très bien la bite et la chatte. 

Le troisième jour, c’était la fin des belles vacances. Le congrès était fini et il fallait partir. C’était l’apothéose. On a célébré la fête du sexe. Elle fumait dans ma chatte et la léchait. J’avais jamais eu autant de plaisir dans ma vie. 

On voulait la garder à tout prix.

                    50.

Mais elle voulait pas nous remettre son contact. Et par miracle, elle avait pris le même vole de retour avec nous. Arrivé à New York on s’était séparé. Mais elle n’a pas hésité à nous mettre à l’aise dans les toilettes. Elle était très bonne mais, il y avait un truc étrange en elle. C’était comme si elle voulait un truc de nous. Son regard me disait quelque chose. Mais l’extase m’avait envahit de trop pour pouvoir penser à ça. 

Des semaines se sont écroulées et ce jour là comme tout les jours, on suivait le journal. J’ai rien perdu de mon éducation, je vous l’avait dit. 

Vous savez qui a présenté le journal ce soir là ? La bombasse. On me léchait et je taillais une pipe pour un gars mais sa voix m’a fait chassé ces deux imbéciles. J’ai suivi patiemment le journal et j’ai attendu la fin pour connaitre son nom. 

Rapidement, je suis parti sur Google et j’ai recherché ses infos. C’était une de mes camarde de classe au Texas. Mais qu’est-ce qu’elle fait ici ?

Je crois que je lui ai plu. Des fleurs, des cadeaux dans son boulot comme dans sa maison ont suffit au bout de deux mois à avoir un rencard avec lui et à l’avoir dans mon lit. 

On passait pas mal de temps ensemble et je crois que j’ai commencé par m’attacher à elle. Elle ne baisait qu’avec moi. 

Elle essayait à tour prix de voir mon visage. Je la surveillais mais elle savait pas. 

Un soir, elle m’a proposé de connaître sa famille. Je lui ai demandé pourquoi ? Et elle a répondu qu’elle voulait que je connaisse sa famille et qu’elle voulait me présenter comme, sa petite amie. J’ai joué le jeu. 

                                            51.

Je l’ai suffit seul à Ohio. On était logé dans un hôtel au lieu de chez elle. Moi je trouvais pas d’inconvénient. J’étais tellement attaché à elle que je voulais plus qu’on baise mais qu’on fasse l’amour à un rythme normal. Je voulais plus la traitée comme une pute. Elle savait comment m’exciter. Elle pouvait toit faire de moi. 

Trois jours après, elle me présenta finalement à sa famille. Sa famille m’avait bien accueillit et sans trop poser de questions. 

Après qu’on soit parti. Je l’avais remarqué se disputer avec quelqu’un au téléphone. C’était pas mes affaires. 

Elle était rentrée m’annoncer que son père voulait me voir cette nuit. Je l’avais suivis sans trop poser de questions. 

Elle m’avait amené sur un lieu désert. J’avais même pas peur. Dans le noir, son père était sorti avec trois hommes. Ils étaient bien équipé pour un simple maitre conférencier. 

. Moi : alors comme ça beau papa est un travailleur de la nuit. 

. B-P : GG, c’est ce que tu es n’est ce pas ?

. Moi : je ne suis qu’un simple investisseur. Et mon nom est Michaela. 

. B-P : tu peux mentir à qui tu veux sauf moi. Je te cherchais depuis et j’ai tout mis en œuvre pour t’avoir. Malheureusement, cette idiote est tombée amoureuse de toi. Et j’ai peur qu’elle coule mes plans. 

. Moi : qu’est ce que tu me veux ?

. B-P : je veux tout de toi. Je veux que tu bosses pour moi. 

. Moi : Lol. Tu demande à un patron d’être ton employé ? Tu te crois où ?


                                 52.

. B-P : j’ai besoin d’assurer mes arrières. T’avoir comme ennemi n’est pas bon pour mes affaires. Je veux une partie de ton territoire et une clause qui stipule que tu ne vas jamais m’attaquer.

. Moi : bah écoute moi vieux père. Ce que tu demande est impossible. J’ai rien à foutre de ton état d’âme. Je sais pas si tu es damné pour pouvoir tout risquer et me dire ses bêtises. Un conseil, ne refais plus ça. Je tiens à ta fille sinon je t’aurai fait le portrait. 

Quelque coup d’œil dans le noir je pouvais remarquer que j’avais des snipers pointés sur moi. Moindre faux pas et ils pouvaient me liquider. 

. Moi : vous savez pourquoi les gens ont peur de moi ? C’est parce que j’ai toujours une longueur d’avance. 

Un signe et la lumière fut. Il pouvait remarqué qu’on était cerné et il y avait une arme pointée sur chaque sniper et ses hommes de mains. 

. Moi : am the one who the dug don’t dug. Je suis speed, je te l’avais dit. Maintenant on va parler affaire. Je vais contrôler ton territoire et tu vas bosser pour moi et selon mes règles. Si tu refuses, je vais te fumer comme ta fille fume dans ma chatte. 

. B-P : ok. Mais stp laisse-moi en vie. 

. Moi : tu connais Fababy ? C’est un rappeur français d’origine ivoirienne. Dans l’une de ses chansons, il a dit « je racheté les souvenirs de cette fille qui me trouvait moche. » Fababy est moche et il l’a utilisé pour s’imposer. Moi je vais racheter les souvenirs de ceux qui ont fait de moi, ce que je suis devenu. 

Sans rien dire de plus, je suis reparti. Depuis ce jour, je contrôle l'Ohio. J’ai continué par coucher avec sa fille mais, il n’y avait plus de sentiments entre nous. Sa chatte l’a sauvé je crois.

                              53.

 Elle était trop bonne à baiser. On s’attrapait en cachette et parfois N se la tapait avec moi. Je voulais faire d’elle ma reine mais elle n’a pas voulu. Elle aurait pu me racheter de cette vie de gangster si elle avait voulu. Pourquoi elle avait autant d’imbécilité en elle ? Je faisais d’elle ce que je voulais. Aucune pitié pour le traite. 

Je me la tapais comme un clavier et elle n’avait pas le droit de dire non où d’aller voir ailleurs. Je mettais parfois le doigt dans sa chatte pour compter l’argent. J’aimais son odeur, j’aimais son corps. J’aimais la voir à mon réveille pour la doigter. J’étais ivre de son sexe. Malgré tout je ne baisais qu’avec elle. 

Un jour, elle m’a regardé droit dans les yeux et m’a dit qu’elle en avait marre d’être mon esclave et donc elle voulait partir. 

Vous n’allez pas me croire mais je l’ai laissé partir en lui donnant un paquet de sous pour refaire sa vie. 

Depuis ce jour, j’étais devenu un peu plus sérieuse dans ma vie sexuelle. J’ai décidé de me ranger. J’ai trouvé un homme simple er calme qui demandait pas grand-chose pour être heureux. Il me touchait même pas. C’était un prêtre en devenir que j’ai séduit. 

Sa vie, c’était Dieu. Il n’arrêtait pas de me dire qu’un jour j’allais changer. Et moi je lui disais qu’il n’était pas un monument, qu’il devrait apprendre à regarder la porno pour savoir baiser. J’avais l’impression qu’il était juste mon ami.  

N quant à lui, a suivi mes pas pour se ranger aux côtés d’une bombasse jamaïcaine. Il prenait sa vie de couple trop au sérieux. Malgré ce qu’on vivait, on avait jamais mélangé affaire et amour. Il n’y a aucune place pour l’amour dans ce game. C’est tué ou être tuer. 

La vie était calme et belle. Aucun règlement de gang. On contrôlait très bien la rue. New York était devenue comme la Suisse.  

                                                54.

Des années sont passés et j’ai toujours pas oublié le pourquoi de tout ceci. 

Je me suis rendu à Ohio pour faire les affaires. À ma grande surprise, je retrouve l'un des assassins de mon père. Plus de cinq ans que j’étais à leur recherche et voilà que la vie m’offre un sur un plateau d’argent. 

J’ai débarqué chez mon ex B-P. Ils déjeunaient tous en famille et je les ai rejoins. 

Une fois le dîner terminé, j’ai pris la parole. 

. Moi : tu te souviens qu’un jour je t’avais parlé de Fababy ? Je crois qu’il est temps de racheter les souvenirs. Je vais te raconter mon histoire. 

 J’ai commencé par mon enfance. J’étais un dealer à 6ans et j’aidais mon père à planifier les trafics. Je leur ai racontée mon histoire jusqu’à la mort de mes proches. 

. Moi : la seule question que je me suis posée lorsque j’ai découvert l’assassin de mon père a été « J’ai commencé mon adolescence sans mon père. Est-ce que mon fils allais vivre le même sort ? »

 Ex B-P, tu te rappelle de ce midi là ? Nous on avait pas pris le déjeuner en famille comme vous. Tu te demandes comment je t’ai reconnu ? Comment oublier le visage de mon violeur ? Je t’ai marqué et le jour où j’étais premièrement venu ici, tu as fait l’erreur de porter un sans manche. 

Oui j’ai su que c’était toi mais j’ai gardé mon sang froid et ma patience jusqu’à aujourd’hui, jour d’anniversaire de la mort de mon père et de mes frères. 

Je sais que tu as tellement de chose à dire mais tout comme, tu n’as pas laissé mon père parlé, je vais pas te laisser parler. 

                              55.

. Moi : dans ton salon je t’ai rappelé l’histoire. Et je vais la réécrire dans ton salon avec ton sang. Je te jure sur la mort de mon père, que je trouverai ton complice et il aura le même sort que toi. J’ai toujours juré rendre les enfants des assassins de mon père et de mes frères, orphelins et c’est ce que je vais faire. 

 Tu as deux filles et deux garçons et une charmante femme. Dommage qu’ils auront à payer le prix fort comme moi. 

J’ai un plan bien défini pour toi. 

 La première des choses que j'ai fait, a été de lui donner une arme pour qu’il tire sur qui, il voulait dans sa famille. 

Il a tiré sur sa femme, sur moi et sur lui.

Mais j’étais pas touché. Il restait ses enfants. J’en ai couché avec une, c’était la tante de mon fils. 

Je lui avait remis de quoi vivre heureuse mais, l’idiote ne voulait pas. Arme pointé sur moi parce que pour elle, j’étais responsable de la mort de son père, je lui ai pourtant demandé de me baiser avant de lui laisser une balle dans la chatte. 

Je voulais tellement laisser les trois autres vivants mais sa femme n’était pas encore décédé. Elle tira sur ses trois autres enfants avant de vraiment rendre l’âme. 

J’ai laissé un Rip dans leur sang. J’ai aussi laissé une petite note au second. Et je sais qu’il va la lire. Il est tout prêt et je le sais. 

Je vais le démasqué et le donné à manger aux lions. Personne ne touche à ma famille en espérant s’en sortir sans y perdre quelques choses.

Depuis ce soir, le poids de ma douleur a diminué. J’ai commencé par croire de nouveau en la vie et en l’espoir. 

                                   56.

Un an après ce drame, je suis toujours à la recherche du deuxième homme qui a tiré sur mon frère. Je vais le retrouver quoiqu’il arrive. 

 L’histoire ne se terminera pas sans son sang. 

Actuellement je suis en vacances quelques par dans le monde et parmi ceux qu’ils veulent toujours ma peau. 

Je ne sais pas si je pourrais vous conter le reste de l’histoire mais ne vous inquiétez pas, j’ai quelqu’un qui est à la charge de mon journal. Il prend note de mes faits et gestes donc au moment opportun. Il va vous livrer le reste de mon histoire. 

N’oubliez jamais de bosser dure. 



Ganga Gangsters