Hélène Assandy
Ecrit par Yayira Bénédicte
Assandy Hélène
Je préfère aller me coucher parce que de toute façon personne ne m’écoute, comment une mère peut accepter que sa fille se prostitue ? Et comment une fille qui plus est une peur peut accepter de se prostituer sous prétexte que c’est pour rembourser une quelconque dette en plus elle veut me faire croire qu’elle ne fait que dansé, lol, elle me prend vraiment pour une idiote, qui ne sais pas ce que ses danseuse là fond dans les bars ? En tout cas qu’elle ne compte pas sur moi pour me taire, je ne suis pas hypocrite, je vais toujours dire ce que je pense à haute voix.
Je prends mon portable pour essayer d’appeler mon mari mais celui aussi il ne décroche pas, c’est à cause de lui j’étais obligés de revenir vivre ici. En plus il garde ma fille avec lui, si je savais que c’est comme qu’il allait changer je ne me serais jamais marié avec lui. J’ai rencontré Jean-François quelque mois après mon arrivé en France, je croyais avoir tiré le gros lot, j’ai donc vite fais de tomber enceinte pour qu’il m’épouse, il avait un bon boulot et je ne voulais pas faire la plonge ou encore moi me prostituer comme le fond beaucoup de nos sœur en Europe. Il m’a effectivement épousé malgré que ses parents soient un peu retissant on vivait notre vie tranquille jusqu’à ce qu’il soit transférer en en Afrique par rapport à son boulot deux ans après que j’ai mis au monde Aurélie notre fille.
On était d’abord au Mali avant qu’il ne soit une fois de plus transféré à Abidjan, j’ai vue en cela l’occasion de retrouver ma famille, ce que j’ai fais, mais depuis que nous sommes rentrés en Côte d’Ivoire l’année dernière je n’ai plus eu la paix dans mon foyer, les filles d’Abidjan sont de vrai sorcières, mon mari à commencé à découcher inventant n’importe quel prétexte, après il a commencé à ramener les filles à la maison à la maison, quand je me plainais c’étais des coups devant ma fille et malgré mon état. Il y’a deux mois il ma chassé de chez lui parce que je me suis battue avec l’une de ses pétasse, je l’ai pas loupé en tout cas. Je suis donc venu chez ma mère espérant qu’il vienne me chercher lorsqu’il aura retrouvé ses esprits mais depuis rien, je sais pas comment ma fille va, ni si elle est bien traité, je l’appel et il ne prend pas non plus. Je veux retourner dans mon foyer, je suis fatigué de rester dans cette maison pour que ma sœur me parle n’importe comment parce que c’est elle qui paye le loyer ou les factures. Je suis quand même sotte, comment j’ai pu vivre avec cet homme toute ses années sans même penser à faire des économies et me voilà sans un sous et si ma sœur décide de me mettre à la porte là maintenant je n’aurais nulle part où aller et aucun sous en poche, j’ai toujours voulu être femme au foyer, travailler ce n’est pas pour moi, donc quand Jean François à demander que je ne travail pas j’étais aux anges, il me donnait de l’argent chaque fin du mois mais je n’ai pu faire aucune économies. J’insiste encore et encore mais c’est pareil, je lui ai laissé un tas de messages auxquels il n’a pas répondu, je jette rageusement le téléphone sur le lit.
Assandy Natasha
Je verse le contenu de mon sac sur le lit et je commence à compter, au bout de quelques minutes je me lève pou prendre mon calepin et inscrit le montant que j’ai 240 mille francs cfa, en une nuit c’est pas mal du tout mais n’aller pas croire que c’est comme ça toute les nuits, y’a des nuit où je n’atteins même pas les 50 mille francs. Je prends le reste gagner dans la semaine j’y ajoute avant de m’apprêter pour sortir, je vais d’abord aller à l’agence immobilière payer mon loyer ensuite j’irai faire les courses, je dois aussi donner l’argent du mois à maman, fait un virement à mon école et à celui de mon fils. Quand je finis de calculer tout ça il reste moins de 100mille francs pour mes propre besoins, mais le plus important c’est que ma famille est un toit sur la tête et de quoi manger. Je trouve mon fils endormir dans le fauteuil la tête sur les genoux de sa grande mère
- Y’a longtemps qu’il dort ? demandais-je en chuchotant
- Non pas trop. Réponds ma mère sur le même ton
- Où se trouves la liste des courses je vais sorties tout à l’heure faire les courses
- Dans la cuisine, j’ai collé ça sur le frigo
- Okay. Dis-je en allant vers la cuisine
Je trouves effectivement la liste sur le frigo et je vérifie ce qui se trouves sur la liste pour être sûre qu’elle n’a rien oublié parce que avec maman on sait jamais, je suis par contre surpprise de voir certaines choses qu’on a pas l’habitude d’acheter sur la liste tels que des cornichons , des pots de glace, pourtant maman c’est que je n’aime pas en acheter parce que dès que Bryan sait qu’il y’a de la glace au frio il ne veut rien d’autre, donc j’ai décidé qu’il y en aurait plus à la maison, si je veux lui en offrir on va au glacier, souvent avec Aurélie sa cousine. Bref faut que maman m’explique parce que je vois plein de choses que je ne comprends pas
- Maman c’est quoi toute ces nouveautés sur la liste ? en plus ça dépasse largement mon budget
- Ah c’est ta sœur qui a dit d’ajouter ça oh
- Et puis ? elle t’a dit d’ajouter ça là où est l’argent ? qu’elle ajoute l’argent aussi non ?
- Ne cris pas tu vas réveiller l’enfant dit-elle en tapotant doucement Bryan qui avait légèrement bougé. J’avais crié sans m’en rendre compte
- Donc quand c’est pour ajouter des choses sur la liste pas de soucis, mon argent sale que j’ai eu en me prostituant là je peux utiliser ça pour payer non ?
- Je t’ai dis de ne pas faire attention à ce qu’elle raconte, en plus elle est enceinte et elle traverse un moment difficile dans son couple
- C’est moi qui n’est pas de problème n’est-ce pas ?
- Calme toi Nana, c’est quand même ta sœur après tout.
- Hummm, comment il reste de l’argent du mois ?
- Ah c’est finit oh, on dirait il reste 2000f comme ça
- Maman tu t’amuses n’est-ce pas ? comment il reste 2000f ? je t’ai donné 150mille en plus d’avoir faire les course du mois, tu n’avais rien à acheter donc à part quelque petite bricole et tu me dis qu’il doit rester 2000f ?
- Ta sœur à emprunté 100mille pour acheter des tucs de bébé et allé à l’hôpital
Je regarde ma mère choquée, je ne sais même pas quoi lui dire même, non je ne sais pas. Sa fille passe son temps à m’insulter ici à longueur de journée mais elle prend mon argent pour faire les emplettes de son bébé, si je parle maintenant ma mère va trouver que j’en fais trop.
- Tu cris pour quoi ? c’est à causes des 100 mille que j’ai emprunté là tu cris comme ça ? ou bien parce que j’ai rajouté des petites bricoles sur ta liste ? je vais te rembourser tu comprends ? mon mari va venir me chercher et va te rembourser ton argent sale là
- Je te jure que si tu n’étais pas enceinte j’allais te casser la gueule Hélène, j’allais te tabasser comme ta mère ne la jamais fait
- Viens me tabasser petite impoli, viens me tabasser, parce que tu te fais baiser par les hauts cadre du pays tu penses que tu es arrivé ? quel haut cadre même ? tes copines ont des voiture des villas toi tu as quoi ? viens me taper si tu es une femme !
Je bous de rage, j’ai juste envie de prendre sa tête et de cogner ça très fort sur le mur mais je m’incite au calme.
- Ce n’est pas ta faute, c’est maman, c’est même pas toi.
- Gnin gnin gnin viens me toucher si tu es une femme, ashao, bordelle. Dit-elle en tapant les mains
- Maman, je sors je reviens à mon retour je qu’elle ait quitté ma maison, je ne veux pas venir la trouver ici sinon l’une de nous mourra et ça ne sera pas moi.
Je pris mon fils qui c’était réveillé durant tout ce grabuge, j’allais dans ma chambre me changer et le changer aussi alors que cette folle continuait de crier et nous somme sortir de la maison. J’ai arrêté un taxi en direction de Koumassi chez ma cp Ladyburg de son Anastasie Bansah à l’état civile. C’est la seule avec qui j’ai accroché quand j’ai commencé à travailler au club, les autres m’ont pris pour rivale mais elle était toujours là pour me défendre. C’est un beau brin de fille avec qui la vie n’a pas toujours été tendre, elle est très sauvage mais super douce à la fois.
- Noon tu aurais dû la bastonner même grossesse ou pas, dit Lady énervé après que je lui ai raconté ce qui c’est passé à la maison
- Elle chauffe mon cœur serieux
- Elle n’a pas encore bien chauffé ton cœur sinon tu lui aurais fait sa fête avant de venir t’assoir chez moi ici, faut que je fume même tu m’énerve
- Eh mon fils est là
- Ah j’avais même oublié, dit-elle en regardant Bryan concentrer sur je ne sais quel jeux sur sa tablette
- Je sais, changeons de sujet même. Donc tu disais que tu as mangé le Ministre des Mines là ?
- Wep, son moteur ne tiens même pas la route je te dis
- Lol, j’espère que tu as mangé la banane avec la peau hein
- Bien sur, je ne suis pas folle quand même, mais il a été très généreux en tout cas, avec ce qu’il m’a donné je paye la scolarité de Moïse et Grace, il va rester pour les deux autres
- C’est super alors, tu as décidé quoi concernant les cours que je t’ai demandé de suivre ?
- Nana on n’est pas tous fait pour l’école pardon, j’ai réfléchis et je ne veux vraiment pas retourner sur les bancs
- Donc tu veux être danseuse toute ta vie ? tu n’aspire pas à quitté se métier ?
- Je te signale que contrairement à toi moi j’y suis de mon gré, en plus tu connais mes charges, j’ai la scolarité de mes 4 petits frères et sœur à ma charge, sans parler de ma mère et de mes propre charge.
- Je sais tout à fais mais faut que tu investisse dans quelque chose alors parce que tu ne rajeuni et il va arriver un moment où ses même hommes qui t’adule aujourd’hui et qui son près à dépenser des millions pour ton mont venus ne seront plus là ou voudront de la chair plus fraiche, alors pendant que tu en a la possibilité fais quelque chose
- D’accord maman
- Ce n’est pas une affaire de maman, arrête de faire la concurrence avec les petites du club sur qui a le sac le plus cher, le dernier iphone, la perruque la plus chère et utilise se argent pour faire autre chose
- Moi ? concurrence avec qui ? pardon je ne les vois même pas. Dit-elle en portant son verre de jus à ses lèvres
- Comme si je ne te connais pas, en tout cas je t’ai parlé
- Et je t’ai entendu
- Okay. Dis-je en portant mon verre à ma bouche également
Vous l’aurez compris nous n’avons pas toute les deux le même principe du ‘’pas couche’’, et sans me vanter je dirais que je suis la seule qui ne couche pas mais je ne la juge pas pour autant, chacune à ses principe je veux juste qu’elle puisse faire quelque chose hors mis la dance pour ne pas qu’elle regrette demain parce que la jeunesse et la beauté sont éphémères.
On passe le reste de la journée avec elle, je rentre vers 20h avec mon fils après avoir mangé une bonne pizza dans un fastfood, en semaine je monte à minuit donc j’ai tout le temps de m’apprêter pour le boulot. Je trouve ma mère au salon avec Aurélie qui saute dans mes bras dès qu’elle me voit
- Tata Nana !
- Bonsoir ma puce ça va ?
Elle me répond avant d’aller vers son Brayo comme elle l’appel toute contente
- Allez jouer dans la chambre Auré je vais parler à mémé
Je les regarde s’en aller avant de prendre place dans le fauteuil
- Qu’est-ce que Aurélie fait ici ? je pensais qu’elle était avec son père ?
- Oui mais il l’a ramené aujourd’hui, il dit que faut plus que ta sœur l’appel et qu’elle ne compte pas sur lui pour quoi que se soit
- Ah ça ! et elle est où ?
- Dans la chambre
- Je t’avais dis je ne voulais pas la trouver ici à mon retour non ?
- Mais tu veux qu’elle aille ou Nana, en plus avec une grosses et un enfant sur le bras ?
- Je m’en fou de où elle ira, mais qu’elle libère ma maison d’ashao
- Donc tu veux que ta sœur se retrouve à la rue Nana ? tu veux que ta propre sœur qui est enceinte se retrouve à la rue avec un enfant sous le bras et une grosses presque à terme ? dit ma mère en pleurant bruyamment
- Maman arrête ton chantage émotionnelle là hein maman, Aurélie peut rester et tu le sais mais que ta fille s’en aille, tu étais bien là quand elle m’a traité de tout les noms
- Se sont les hormones nana, elle ne pensait pas ce qu’elle disait oh
- Oh que si, elle le pensait très bien, je vais m’apprêter pour aller vendre cul mais qu’à mon retour demain ma maison soit libre.
- Tu ne trouves pas que tu exagère, c’est quand même ta sœur même père même mère
Je ne lui réponds même pas, c’est maintenant moi qui exagère, quand elle me traite de tout les noms ici là ce n’est rien c’est quand moi je refuse d’accepter les conneries j’exagère.
je voulais publier 3 fois par semaines mais je crois qu'on va finalement faire du lundi au vendredi pendant cette période de confinement mais quand le boulot reprend au retourne à 3 fois par semaine. des bisous...