HISTOIRE 58 : << Tension à Yaoundé >> 

CHAPITRE 2 : Solitude 

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Tenant son téléphone d’une main, Ange se caressait avec l’autre main. Sa main se faufila sous sa lingerie et commença à jouer avec les boucles qu’elle avait sur chaque téton. Un sein après l’autre, elle les malaxait tout doucement, en se mordillant les lèvres. S’imaginant être ces actrices qu’elle voyait dans les vidéos. Par moments elle tirait les boucles de ses tétons pour ressentir un peu de douleur, comme si un homme les mordillait. Rapidement elle commença à mouiller et descendit sa main aux alentours de sa grotte sécrète .Elle glissa ses doigts de part et d’autre de ses lèvres vaginales et les remonta, avant de glisser encore vers le bas. C’est comme si elle tournait autour du pot avec ses doigts, comme si elle se faisait languir elle-même, laissant l’excitation monter encore et encore jusqu’au point où elle n’en pouvait plus de saliver. Elle lâcha son téléphone, écarta ses jambes, et pendant que d’une main elle écartait les lèvres de sa chatte, de l’autre elle se caressait le clito. Tout en s’imaginant que c’était la langue de son homme … là elle s’interrompit, pourquoi elle devrait penser à lui alors qu’il l’avait laissé dans la frustration ? Elle se mit alors à imaginer un autre homme, qui savourait sa chatte comme un mets délicat. Elle sentirait sa barbe picoter les lèvres de son vagin, tandis que sa langue s’engouffrerait dans la chaleur et l’humidité de son vagin, cherchant à aller de plus en plus loin. Activant sur son passage, une multitude de points sensibles. Ses doigts commencèrent à farfouiller dans son intimité, dans le même temps elle se caressait aussi les seins. Elle se tortillait dans tous les sens, recherchant désespérément un plaisir, un énorme orgasme, mais à chaque fois qu’elle semblait être sur le point de l’atteindre, celui-ci s’échappait aussitôt. Durant de longues minutes elle insista encore et encore mais ce n’était pas tout à fait ça, ce n’est pas qu’elle a un souci avec la masturbation, mais c’est juste qu’a l’instant présent, elle voulait autre chose, elle voulait la présence d’un homme et le seul homme à sa disposition dort comme un panda sur le canapé en bas. Que de frustration pour Ange ce soir. Elle porta une robe de nuit, prit une clope et alla fumer au balcon. Il était déjà 21h30. Alors que son regard était perdu vers l’horizon, elle vit une silhouette entrée dans sa cité. Cette personne semblait revenir d’un footing, elle ne fit pas attention jusqu’à ce qu’il soit bien sous la lumière des lampadaires. Il s’agissait d’Ismael, torse nu et complètement en sueur, il avançait en buvant une bouteille d’eau pour se rafraîchir. Ange était quelque peu surprise de son physique, c’est vrai qu’il  est quand même costaud, mais elle ne s’attendait pas à ce que son corps soit si bien dessiné. Au moment où il passa devant sa maison, instinctivement Ismael jeta un coup d’œil et la vit au balcon, il la regarda et lui fait un sourire suivit d’un geste de la tête comme pour lui passer le bonsoir. Ange eut des frissons encore une fois en apercevant son regard, elle ne saurait se l’expliquer mais il avait quelque chose dans le regard, peut-être que c’est elle qui s’imagine des choses. Elle lui rendue son geste et le regarda s’en aller. Il n’y avait pas que ses pectoraux et ses abdos qui étaient développés, son dos aussi était incroyablement bien musclé. Il n’avait pas des  muscles excessifs, non. Ce n’était pas un mastodonte. On aurait plutôt dit un mannequin. Ange le regarda s’en aller en soupirant. 

Le weekend passa assez rapidement et Ismael se rendit au boulot. Son patron Martin avait mis à sa disposition une voiture pour ses déplacements dans la ville. Il n’eut aucun mal à trouver l’emplacement de l’entreprise grâce aux GPS. C’est assez pratique quand on est nouveau dans une ville. Une fois dans l’entreprise Martin le présenta à l’équipe qu’il avait fait recruter quelques semaines plus tôt. Chose qui surprit un peu Ismael, vu qu’à la base, on lui avait dit que c’est aussi lui qui allait se charger du recrutement. Après la petite présentation, il se rendit à un étage plus haut au bureau de Martin. Une fois dans son bureau 

Martin : << Alors Ismael, j’espère que nos locaux te plaisent>>

Ismael : << Oui les locaux sont bien et tout, je n’ai pas encore eu le temps de vérifier les machines, j’irais le faire tout à l’heure. Mais là j’étais là par rapport à l’équipe que vous avez engagée, j’avais cru que c’était à moi de m’occuper du recrutement une fois sur place >>

Martin : << Oui en effet mais disons que je ne voulais pas que tu perdes le temps avec ses futilités. On a déjà plusieurs concurrents en place, il nous faut rattraper notre retard >>

Ismael : << Je comprends mais … >>

Martin : << Écoute si tu veux-tu n’a qu’à vérifier leurs niveaux >>

Ismael : << Hum d’accord on fera comme ça, il risque d’y avoir une interruption de l’internet durant la journée monsieur >>

Martin : << Ha d’accord pas de soucis, de toute façon je dois me rendre à un rendez-vous >>

Après être sorti du bureau, Ismael se rendit d’abord dans la salle des serveurs et débrancha tout, absolument tout. Ensuite il réunit l’équipe, il y avait en tout une dizaine de personnes. 

Ismael : << Comme vous pouvez le voir, tous les serveurs ont été débranchés, il y a en tout, une vingtaine de serveurs. Celui qui réussira à redémarrer correctement le plus sera mon second et recevra une prime. Celui qui ne réussira pas à en redémarrer qu’un seul devra nous dire au revoir. Et si au bout de deux heures, tout n’est pas redémarré, c’est vous tous qui devrez nous dire au revoir >>

Ce fut les deux heures les plus longues de toute sa vie jusqu’à présent. Hormis 4 personnes parmi eux, la plupart ne savaient pas ce qu’ils étaient en train de faire et ont failli créer des courts-circuits qui auraient niqué tout le matos. Ismael du les mettre à l’écart, et voyant que les 4 autres se débrouillaient quand même bien, et savaient ce qu’ils faisaient, il les aida à rebrancher les serveurs. Quant aux autres il les reçût un à un dans son bureau pour leur demander leurs qualifications, diplômes etc... Il en ressortit de tout cela que chacun des 6 autres employés à son service n’avait que des compétences basiques en informatique et ne devait son poste au fait qu’il était parenté à Ange, la petite chérie de son patron. Quelques heures plus tard, quand Ismael en référa à Martin, ce dernier lui dit de faire avec. Ismael comprit que le travail allait être pénible, très pénible. Le lendemain de retour au boulot, Ismael réunit ses 4 employés compétents 

Ismael : << Écoutez les gars, vous avez bien vu ce qui s’est passé hier. À part vous 4, tous les autres sont nuls, et n’y connaissent rien du tout. Je vais donc leur confier les taches les plus simples, et à vous les véritables tâches les plus compliquées, les plus complexes. Je préfère vous le dire dès maintenant, ça sera exténuant. C’est une nouvelle entreprise, on a du retard, on va devoir mettre les bouchés doubles. Je sais que votre salaire pour l’instant n’est pas fameux, d’ici à ce que je retourne à Abidjan, je verrais ce que je peux faire pour cela >>

Par rapport au petit jeu qu’il avait organisé hier, il y avait un gagnant parmi ses 4 employés

Ismael : << Nathan c’est bien ça ?? >>

Nathan : << Oui Monsieur >>

Ismael : << tu es celui qui a redémarré le plus de serveur hier, comme promis voici une prime de 100mille francs. Tu vas être mon second, ok ? >>

Nathan : << D’accord monsieur >>

La semaine fut longue, très longue, mais tant bien que mal Ismael réussit à bien prendre ses marques. Il pouvait vraiment compter sur l’aide de Nathan. En un rien de temps les deux sympathisèrent vraiment, leur relation évolua du stade de patron – employé à celui d’un grand frère et d’un petit frère. Malgré le GPS, Ismael avait souvent du mal à trouver exactement la localisation de certains endroits, c’est Nathan qui lui servait alors de guide. Il était vendredi soir et Ismael s’apprêtait à quitter le boulot tardivement. Déjà 21h à sa montre, il était resté pour faire la maintenance des serveurs et de certains ordinateurs, Nathan avait décidé de rester l’aider. Après avoir fini alors que les deux sortaient de l’entreprise, ils virent y entre Ange. 

Ange en les voyant : << Bonsoir, dis-moi est ce que votre patron est encore là ?? >>

Ismael se contenta de répondre à son bonsoir et continua son chemin 

Nathan : << Bon quand on partait il y avait encore de la lumière dans son bureau, donc je pense que oui >>

Ange : << D’accord merci >>

Quand elle fut dans l’ascenseur, elle trouva le comportement d’Ismael assez hautain. Il s’était contenté de lui dire bonsoir sans même prendre le temps de répondre à sa question, mais elle n’en fit pas tout un plat et monta à l’étage voir son chéri. Nathan aussi avait trouvé le comportement d’Ismael bizarre, alors que celui-ci le raccompagnait chez lui, Nathan le questionna

Nathan : << Dis tu as un problème avec la femme du patron ? >>

Ismael : << Non, aucun pourquoi ?? >>

Nathan : << Baa comme quand elle t’a questionné tu n’as pas répondu à sa question >>

Ismael : << Haha je ne rentre pas dans ses jeux, ils vivent ensemble, si elle est venu jusqu’à son entreprise, c’est qu’il a dû lui dire de passer. Je suis sûr qu’elle connaissait très bien la réponse à sa question, en plus je ne suis pas le secrétaire du patron, je n’ai pas à connaitre le moindre de ses déplacements >>

Nathan : << Hum … mouais c’est une manière de voir les choses >>

Ismael : << Tu as quelque chose de prévu demain soir ?? >>

Nathan : << Pas grand-chose, pourquoi ?? >>

Ismael : << J’ai envie de sortir m’amuser un peu dans la ville, tu dois connaitre les coins bien chauds et chics de Yaoundé non ?? >>

Nathan : << Haha j’en connais quelques-uns >>

Ismael : << Je veux des vrais coins, des endroits où je pourrais tomber sur les plus belles femmes de Yaoundé >>

Nathan : << Ha… tu as l’argent ? >>

Ismael : << Haha si ce n’est que cela t’inquiète pas même >>

Nathan : << D’accord >> 

Le lendemain soir, Ismael se mit sur son 31, il rangea le lui informaticien au placard, et fit sortir le lui séducteur. Il avait beaucoup de succès auprès de la gent féminine. C’était un bel homme, un très bel homme. La nature l’avait gâté que ce soit au niveau du physique, que de l’intellect. Il savait entretenir une conversation, faire qu’on s’intéresse à lui, tout en portant de l’intérêt à d’autres personnes et cela Nathan le vit faire quasiment tout au long de la soirée. Mais bizarrement il ne concluait pas, il se contentait d’emballer les filles, de prendre leurs numéros et de les effacer quelques instants après 

Nathan : << Ca fait le 3ième bar qu’on visite là. Tu as eu quasiment 7 numéros mais tu les as tous supprimés, pourquoi ?? >>

Ismael : << Boff, je ne sais pas. Ne fais pas attention à ma manière de discuter. Je peux sembler à fond dans une discussion, alors qu’en fait la personne avec qui je discute m’ennuie. J’ai trouvé la plupart de ses filles ennuyantes, un peu trop sentimentale sur les bords. Tenter quoi que ce soit avec elles, risque d’être une succession de problème et de stress que je ne veux pas. Je suis ici que pour 6 mois, du coup je veux que tout ce que je ferais ici, reste ici >>

Nathan : << Hum je vois, mais tu aurais quand même pu me passer leurs numéros >>

Ismael : << Hahahaha ne fait jamais cette technique de tarlouze, tu allais leur dire quoi ?? Allo c’est l’ami de celui à qui tu as donné ton numéro hier la ? hahaha quand toi-même tu entends ça, est ce que c’est pro ?? >>

Nathan : << Ha mais hum … mais dis-moi comment tu fais ? Tu as approché des filles ce soir, même en rêve je n’aurais pas osé les saluer, et toi tu les approches comme si de rien n’était >>

Ismael : << Hum comment t’expliquer ça, on va dire que c’est de l’assurance, après tout qu’est-ce que j’ai à perdre ? Un refus ? Est-ce qu’un refus tue ? Non. Pour intimider quelqu’un ce n’est pas tellement la beauté ou la richesse. C’est plutôt l’apparence, l’image que tu projettes. Après ouais je te mentirais pas que mon moi d’aujourd’hui résulte d’une multitude d’échecs dans ma jeunesse hahaha , bon dis-moi , il n’y a plus d’autres bars intéressants?? >>

Nathan : << Ha si, il y a ce coin qui a ouvert il n’y a pas longtemps là. Allons-y je vais t’indiquer >> … A Suivre

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