Idylle a l'eau de rose

Ecrit par Dr Sool

S'IL SUFFISAIT D'AIMER


Chapitre 7: idylle à l’eau de rose


Azaya reste là plantée, sans pouvoir sortir le moindre son de sa bouche, ni bouger d'un iota. Il s'approche d'elle lentement et la prends dans ses bras si rassurants. Elle enfoui son visage dans le creux de son épaule, respire ce doux parfum et le serre encore plus fort avant de balbutier:


-Je suis désolée...Je suis vraiment désolée.


Il passe ses doigts sur ses cheveux, puis caresse son dos et lui murmure :


-Ce n'est pas grave. Le plus important est que nous soyons là maintenant.


Il embrasse langoureusement ses lèvres en caressant son visage. C'est fou comme ces baisers lui ont manqué, ce goût légèrement salé sur ses lèvres menues. Il passe la main autour de sa taille et la ramène à lui très promptement. Ses doigts se faufilent sous le t-shirt d'Azaya tels des plantes rampantes, il lui dégraffe le soutien gorge, mais elle le stoppe net:


-(rigolant)Mais t'es fou ! Quelqu'un pourrait nous voir!!


Il sourit et lève les mains qu'il met en évidence en signe de résignation. Elle le tire à l'intérieur et referme la porte, puis le tient par la cravate et ramène son visage à sa hauteur. Il se laisse porter l'air hypocritement innocent, tandis qu' elle insère ses lèvres entre les siennes et les effleure lentement du bout de sa langue. Il entoure sa taille de ses mains et la presse contre lui, elle ouvre la bouche et pousse un soupir.


Il laisse son bras retomber le long de sa cuisse et la caresse lentement du bout des doigts en remontant progressivement vers ses hanches, puis il l'a retourne le dos contre son torse et  lui donne des baisers dans le cou, tandis que ses mains baladeuses sondent la profondeur de sa culotte dentelée . Elle sent son rythme cardiaque s'accélérer et les frissons lui traverser tout le corps à mesure que la chaleur de sa respiration dans son cou éveille ses  sens.


Il saisit ses jambes d'une main et son torse de l'autre, puis la porte jusqu'au lit. 


-(haletant) Regarde ce que tu me fais Azaya...


Elle baisse les yeux et contemple le pic montagneux qui s'est dessiné sous le pantalon sur mesure de Mehdi qu'elle dégrafe à cœur joie.


En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire elle le sent aller et venir entre ses reins, son regard enflammé plongé dans le sien, à mesure qu'elle pousse de brefs et profonds soupirs et qu'il expire bruyamment le nez collé contre le sien.


Il l'embrasse tendrement, puis fougueusement et enfin farouchement, au rythme des ondulations de ses hanches et de la circulation de sa verge sur le chemin chaudement délicieux qu'il parcours en interminables aller et retours.


Ce n'est pas seulement cette passion dévorante qui les mène, mais aussi ce temps perdu à rattraper et les prochains à anticiper. Ils font l'amour jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce que sommeil s'en suive, et que le bruit des clés de Lisa sur la porte les réveille en sursaut. 


Azaya saute du lit comme un kangourou et s'empresse de s'interposer devant la porte:


-Lisa... Lisa...Non, désolée mais tu ne peux pas entrer.


-(perplexe) Et pourquoi ?


Elle regarde dans l'espace de la porte et se rend compte que c'est avec un  des draps qui était sur le lit le matin que son amie s'est enveloppée :


-(choquée) Oh mon Dieu! Tu viens de...


-(menaçant du regard) Chuuutt pas si fort!!


-(lorgnant, curieuse) Qui es ce?


-Ca ne te regarde pas!


Elle s'arrête un instant et essaie de réfléchir, remontant à quelques minutes plus tot:


-La voiture!! Oui la voiture noire garée devant le portail. Comme je suis bête ! C'est Mehdi n'es-ce pas ?


En guise de réponse Azaya lui claque la porte sur le visage et insère  sa clé dans la serrure et la verrouille pour s'assurer qu'elle ne pourra plus l'ouvrir de l'extérieur.


Mehdi trouve le chemin de la salle de bain et s'y dirige pour prendre une douche. Azaya l'y rejoins pour prolonger le plaisir. Elle contemple son torse nu sur lequel dégoulinent les gouttes d’eau, ses abdos bien tracés sous une peau chocolatée luisante. Elle s’approche de lui, il sourit et la prends par le bras pour la ramener à lui :


-Gourmande… !


Elle se lève les pieds et se tient sur la pointe pour se laisser embrasser tendrement. Il presse ses hanches entre ses mains, tandis qu’elle pousse un soupir et cherche désespérément ses lèvres. Son corps frémit sous joug des baisers qu’elle reçoit. Dans le cou, puis les épaules, il effleure le bout de ses seins de ses doigts ramollis par la douche prolongée. Ses lèvres se frayent un chemin entre ses seins, du bout de la langue il aborde avec dextérité le contour de ses mamelons, les titille au rythme des soupirs tendres et profonds qui boostent son égo, puis finit par les engloutir vigoureusement. Il la retourne ensuite et s’allonge sur son dos pour l’obliger à se pencher en avant pour recevoir enfin le graal tant convoité. Les bras allongés de part et d’autre du lavabo, le dos complètement cambré et les jambes reposant sur la pointe des pieds pour gagner en hauteur, seul le bruit de l’eau continuant de couler étouffe leur respiration de plus en plus haletante et leurs soupirs qui suivent la courbe du plaisir partagé.


La nuit est déjà sur le point de tomber lorsque les tourtereaux après s’être revêtis décident enfin de mettre le nez dehors. Après de telles performances physiques quoi de plus normal que de penser à se remplir la panse ?!


Ils descendent tous les deux à la voiture, et après avoir installé son amie sur le siège passager avant, Mehdi ouvre l’arrière et récupère un paquet qu’il lui tend :


-(ravie) C’est pour moi ?

-(rigolant) Bien sûr ! J’avais si hâte de te voir que je l’ai oublié dans la voiture


Le sac en carton est joliment décoré, et porte le logo et le nom d’une boutique de luxe de la ville. Elle ouvre et découvre à l’intérieur un parfum de marque très couteux, elle le regarde, puis regarde à nouveau le parfum :


-(abasourdie) Tu ne peux pas être sérieux là ! Mais c’est trop ça Mehdi !! Ca a du te couter une fortune !!


-(s’installant à son tour) T’as lu ce qui est écrit ? « Parce que vous le valez bien ». Eh bah justement, tu le vaux bien !!


Elle sourit et lui donner un doux baiser :


-Merci, c’est vraiment gentil !


Il démarre en direction de son restaurant habituel, ils s’y installent et passent leurs commandes. Ils n’ont pas eu le temps de véritablement discuter jusqu’ici :


-Alors, ton père, il va mieux ?!


-Oui, beaucoup mieux ! Il nous a fait une de ces frayeurs t’imagines pas. J’ai eu si peur de le perdre, de me retrouver orpheline et j’avais tellement besoin que tu sois avec moi tu sais.


-(prenant sa main) Je suis tellement désolé de n’avoir pas été là pour toi.


-Au fond c’est de ma faute. Avec mon histoire stupide de old love j’ai vraiment tout compliqué.


-(rigolant) C’est surtout parce que ton amie ne m’aime pas, mais alors pas du tout et je me demande bien pourquoi.


-(soupirant) Je suis vraiment très en colère après elle pour tout ce qu’elle a fait. Je m’apprêtais justement à aller passer le weekend en famille quand t’es arrivé, je n’avais tellement plus envie de supporter sa tronche d’hypocrite et de sorcière. Mais au fond je la comprends un peu, elle n’a pas vraiment eu de chance en amour et je pense qu’elle est brisée.


-C’est suffisant pour faire du mal aux autres ?


-Sois pas dur avec elle s’il te plait, t’aura le temps de la connaitre et de découvrir la belle personne qu’elle est je t’assure. C’est juste qu’elle a tendance parfois à tout mélanger, et à se prendre pour une justicière dont le devoir est de décider pour les autres. Mais je suis sure que ça va lui passer, elle doit juste prendre le temps de faire son deuil.


-Si tu le dis.


-Alors ? Comment se passe ton stage ?


-Assez bien je dirais. En dehors du fait que nous soyons constamment coupés du monde à cause du réseau qui est très instable. Nous sommes assez bien logés, je partage un appartement avec deux camarades…


-Hummm

-Quoi ?


-Camaradesses ou camarades ?


-(taquin) Le deux, une fille et un mec. La fille est assez canon, et je m’entends plutôt bien avec le mec. Qui sait, nous allons peut être improviser une partie à trois un de ces jours…


-(vexée) Ah Ah ! Comme c’est drôle !


-(éclatant de rire) Fais pas cette tête babe voyons, c’est juste une blague !


Azaya s’arrête un instant, elle sent danser des petites coccinelles dans son ventre quand elle entends ce petit mot affectueux « babe ». Ah comment ne pas le savourer ? Eric ne disait jamais ce genre de chose. Il l’appelait toujours Azaya, ou alors Estelle et parfois qu’and il était contrarié c’était BELINGA. Comment peut-on tisser des liens solides et passionnels avec une personne incapable de tendresse et de douceur ?


-Bah ta blague n’est pas drôle du tout !Et puis tu ne m’as pas dit combien de temps tu vas rester !


-(soupirant) Je dois repartir demain matin, je suis de garde dimanche et je n’ai malheureusement pas pu me faire remplacer.


- (triste) Ce n’est pas juste ! Moi qui pensais que nous allions passer tout le weekend ensemble !


-Je suis désolé Azaya. J’aurais aimé pour passer tout le weekend, toute la semaine même avec toi, hélas je ne peux pas punir les patients. Si quelque chose de grave arrive, je serais tenu pour responsable, et je m’en voudrais terriblement. Ne t’inquiète pas je trouverais un créneau pour revenir. La distance est si longue et le trajet pénible, c’est ce qui complique tout.


Azaya est tellement déçue, mais il faut voir le verre à moitié plein. Il y a quelques heures encore, elle essayait de se résigner, de se faire à l’idée qu’ils ne se reverraient peut être plus jamais. Et là il est réapparu comme un mirage, lui a fait l’amour comme jamais et est à présent là devant elle, avec ses lèvres menues qui ne demandent qu’à être continuellement embrassées, ainsi que son regard profond qui semble la déshabiller.


Quand on ne dispose pas d’assez de temps, on doit profiter de chaque seconde, et c’est ce que les deux jeunes amis décident de faire. Après ce diner succulent, ils décident de ratrapper cette soirée qui n’a jamais eu lieu. Mehdi démarre la voiture cette fois en direction de sa cité.


Un contraste évident se dégage entre les deux coins. Ici, les ruelles sont bien tracées et bien entretenues, les bacs à ordures disposés de part et d’autres sont aussi propres et neuf qu’un plat de service. C’est la première fois qu’Azaya arrive dans le coin et elle n’arrive pas à croire qu’il s’agisse du même quartier. Il arrive devant un grand portail noir et klaxonne plusieurs fois, un virgile d’une société de sécurité locale s’empresse d’ouvrir et de le guider vers sa place de parking. Jusqu’ici, Azaya ne s’était pas attardée sur le fait qu’un étudiant puisse avoir une aussi belle voiture et dépenser autant d’argent, mais s’éveille brusquement lorsqu’elle monte dans l’ascenseur et se retrouve quelques secondes plus tard devant la porte de l’appartement ou vit Mehdi. Elle n’avait jusqu’ici pas été assez curieuse pour demander son nom complet, elle aurait su qu’elle a en face d’elle ni plus ni moins que Mehdi Ryad IMRAN, le fils unique de Abdoulaye Ryad IMRAN, un magnat du ciment classé deux années de suite dans le top 3 des plus riches du continent.


Il cherche dans son trousseau de clés celle de l’appartement et s’empresse d’ouvrir :


-Bienvenu chez moi, chez toi !


Azaya est quelque peu intimidée par le confort et la propreté qui caractérisent les lieux. Le sol est carreaux blanc neige est si luisant qu’elle peut y voir son reflet. Les meubles en cuir noir sont posés sur un tapis oriental blanc et gris. Les rideaux blanc trainant sur le sol sont retenus en leur milieu par des attaches dorées qui pendent en pompons sur les côtés.


L’appartement n’est pas si grand, mais il respire l’aisance et l’opulence, à l’image de son occupant. L’air est doux et frais, teinté d’une délicieuse odeur de lavande :


-(prenant sa main) Allez viens, je te fais visiter.


Elle le suit aussitôt dans la cuisine, si propre et bien rangée. Puis la chambre parfaitement ordonnée, avec au centre un grand lit bien dressé, une armoire ou tout est rangé par item, et une table d’études au-dessus de laquelle trône une mini bibliothèque pleine de livres de médecine. La salle de bain est si propre que l’on pourrait y faire un pic nic.


-On peut dire que tu es un maniaque de l’ordre et de la propreté !


-(rigolant) Maniaque c’est un peu exagéré non ?! J’aime juste que tout soit à sa place, et maman Jacquie sait bien respecter ça.


-(perplexe) C’est qui elle ?!


-Ma ménagère, celle qui fait de cet endroit ce que tu vois.


-(impressionnée) Elle fait vraiment du bon boulot. Ben du coup j’ai un peu honte du bazar qu’il y avait à la maison et puis je ne vais pas te cacher que je suis un peu…Disons vraiment intimidée par tout ça.


-(l’enlaçant) Ya pas à être intimidée Babe, tout ceci n’est pas à moi ! Ce sont mes parents qui payent pour ça, je suis juste le fainéant qui en profite.


-(rigolant) Toi fainéant ? Et puis quoi encore ?!


-(la regardant dans les yeux) Et puis amoureux…Un fainéant qui est tombé éperdument amoureux de toi Azaya.


Elle sent à nouveau ces coccinelles qui virevoltent dans son ventre, son cœur s’emballe et ses mains tremblent. Il saisit ses lèvres entre les siennes et l’embrasse au même diapason que son cœur épris. Elle a l’impression de vivre un rêve, et si c’est vraiment le cas, elle donnerait n’importe quoi pour ne plus jamais se réveiller. 


Tout est vraiment parfait, comme dans les films à l’eau de rose, le prince charmant est beau et riche. Par-dessus tout, il est totalement et complètement amoureux de l’héroïne. S’il suffisait d’aimer, il est évident que l’histoire se terminerait ici, l’issue de leur idylle naissante serait de se marier, d’être heureux et d’avoir beaucoup d’enfants... 


Fin de la première partie.


A suivre…

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Allez les amis allons y va  à 1000 likes pour débloquer la deuxième partie???????? Azaya vous attend.

S'IL SUFFISAIT D'AIM...