Imprévus !
Ecrit par Mabanabook
VENGEANCE VS AMOUR : page 2
*Imprévus.
JAMILA
Je me levais toujours avec ce même rêve que j’avais fait la veille. J’entendis de l’eau couler, je compris que mon mari était rentré et se douchait même. Je partis donc apprêter le petit déjeuner avec la servante et voir si tout était bien lorsque je tombais sur son amie venue la veille en tenue de sport ultra sexy avec des écouteurs à l’oreille.
Elle : (me souriant) oh salut vous êtes matinale apparemment
Moi : euh oui, vous avez bien dormie ?
Elle : (enlevant ces écouteurs) on ne peut mieux, j’ai entendu des cris. Je ne sais pas s’il a eu vraiment des cris ou c’était juste le fruit de mon imagination.
Moi : (me rappelant avoir éclaté en sanglots la veille) ah je pense que vous avez mal entendue (mentant)
Elle : (s’approchant) oui, je pense aussi. (Souriant) bon je peux avoir un jus d’orange s’il vous plait ?
Moi : oui la cuisine est juste là-bas
Elle : (me dépassant) je suis en chambre merci (remettant ces écouteurs)
Je partis donc dire à la servante de lui faire un jus d’orange et je montai pour je ne sais quelle raison
Lui : (voix hautaine) j’espère que tu ne viens pas me faire une autre bêtise comme hier ?
Moi : (le regardant à peine) non, t’en fais pas
Lui : au lieu de gaspiller mon argent dans des futilités tu devrais les prendre pour acheter des trucs à ta forme comme des polos et jogging.
Moi : (vexée) le petit-déjeuner est prêt
Lui : c’est mieux. Ce soir ne nous attends pas pour diner. Nous avons un rendez-vous d’affaire vraiment important
Moi : vous ?
Lui : oui, moi et Neslie. Ou tu penses qu’elle ne fous rien de ces journées comme toi ?
Il partit et me laissa là. Comment était-il devenu ainsi ? Pourquoi me méprisait-il ainsi ? C’est moi qui devait lui en vouloir car après mon accouchement il n’a jamais montré aucun attachement à notre enfant jusqu’à la mort de celui-ci. Mais moi j’ai laissé tomber et lui, il ne fait que me faire mal.
Ce n’est pas de ma faute si après l’accouchement bien que celui-ci soit mort, j’ai pris du poids. Mais je ne suis pas sale. Je fais tout pour être propre et belle pour lui. Mais bon l’effet est partit apparemment. Je ne suis plus rien pour lui. Je pris ma douche et descendis pour prendre mon petit-déjeuner lorsque je vis Neslie assisse au salon à regarder les informations. Hum avec l’élection présidentielle qu’il aura bientôt, c’est normal qu’elle veule s’imprégner des nouvelles, apparemment elle a quitté le pays depuis longtemps.
Moi : vous ne mangez pas ?
Elle : (souriant) non, je ne prends pas de petit déjeuner, je fais juste du sport et prends un sandwich à midi. (Me regardant bizarrement) vous aller au travail ainsi ?
Moi : (regardant ma tenue) oh oui, oui
Elle : ok tu as fini Max ? (Max ?) on peut y aller ?
Lui : oui, j’ai fini, allons-y (prenant même son sac)
Elle : oh quelle galanterie. Vous avez de la chance madame
Moi : (souriant) merci au revoir chéri
Il ne me répondit pas et je m’assis pour prendre mon petit déjeuner. Mais je n’en avais guère envie. C’est tout ceci qui me faisait grossir et me rendait de plus en plus moche. Je partis à la cuisine en demandant à la servante de faire un truc simple pour nous ce soir vu que M. et son amie ne mangerait pas ici.
Kati : (me faisant signe) le Boss te demande ma jolie
Moi : merci Katie
Je partis rapidement dans son bureau et je pris place
Lui : (souriant) Mme Bely encore félicitation. Votre reportage est juste parfait.
Moi : merci M.
Lui : mais vous allez laisser Miss Julie le présentez ?
Moi : oui, oui je préfère.
Lui : ok d’accord, même si avec vous ça aurait l’air plus intéressant (à cause de mon poids ?) mais c’est que vous la formerait dessus car c’est votre projet.
Moi : sans soucis M.
Lui : ok d’accord, c’est tout. Mais je voudrai aussi vous dire que bientôt nous aurons un nouveau partenaire et vu qu’il a étudiez le journalisme, il sera emmené à travailler avec nous.
Moi : d’accord M.
Je retournais à mon bureau. Je continuai mon travail et envoyais les différentes étapes de mon projet par mail à Julie. Celle-ci ne me fit pas de retour, j’allai donc voir si elle était là, mais qu’elle ne fût ma surprise de voir que presque tous étaient rentrés. La nuit tombai vraiment et j’étais la dernière même encore présente. Boff, je vais rentrer chez moi.
Et merde, je viens de me souvenir que je n’avais pas appelé Marysa, ni même lui envoyer son cadeau. Je voulus l’appeler mais ça sonnait occuper. Je regardais ma montre presque 21h, mais bon je pouvais partir et revenir, personne ne m’attends à la maison.
J’allais vers sa maison, elle était étudiante et voulais devenir journaliste comme moi. Bon moi je suis journaliste animatrice, mais ça fait longtemps que je n’ai pas animé une émission ou une cérémonie. Je comptais sur ma petite sœur pour me venger vu sa belle allure mais bon elle me dit qu’elle veut juste être journaliste. Pas de chance pour moi.
(Rires) je lui est louer ce bel appartement car je pouvais le faire, certes mes moyens ne sont pas aussi grands que pour mon homme mais j’arrive à subvenir à certains besoins. Apres la mort de mes parents, moi et ma sœur, nous nous sommes promenés de maison en maison, alors lorsque j’ai eu mon premier emploi de caissière j’ai décidé de nous prendre un petit studio et ainsi de suite.
Lorsque j’ai épousé Maxime j’ai voulu qu’elle vienne vivre avec nous. Au début ça allait, mais après ils ne se sont pas entendu et elle est partie vivre chez une amie, j’ai donc décidé de lui prendre un appart de chambre salon à Angré un bon quartier et en plus l’immeuble est sécuriser. Il y’a des vigiles. Elle est ici et je lui demande d’étudier seulement, mais avec elle c’est impossible. Elle va prendre des mèches à Lomé et les revend elle pense même créer son propre magasin de mèches, je l’aiderai tant que ce n’influence pas négativement ces études elle peut compter sur moi. Marysa c’est mon bébé, je m’occupe d’elle comme je peux, elle trouve que j’en fais trop mais moi je ne trouve pas. C’est mon union qui nous a un peu éloignés.
Moi : (frappant) Marysa ?
Elle : (m’ouvrant en pyjama) toi ?
Moi : tu ne sors pas ?
Elle : non plus de sortie
Moi : (inquiète) pourquoi ton copain t’a fait un faux coup ?
Elle : (riant) tu sais bien que je n’ai pas encore trouver de copain, donc comment pourras t’il me faire faux bon ?
Moi : (la taquinant) il faut t’en trouver un et vite Marysa. Tu es trop belle pour rester si seule
Elle : hum dit que je n’ai pas envie qu’une autre personne nous éloigne plus
Moi : hum Marysa
Elle : pourquoi est tu venue ? Ton mari t’a chassé ou quoi ?
Moi : arrête, je suis venue te remettre ton cadeau (souriant)
Elle : (me serrant) à mon âge ? Tu m’offres encore un cadeau ? Tu ne devrais pas mon plus beau cadeau reste ta présence.
Je la fis descendre et ouvrit ma voiture, elle cria lorsqu’elle vit toute ces paires de chaussures. Elle alla même en essayer d’autres. Nous remontions à l’appart et je vis une réservation pour deux à l’hôtel pullman pour aujourd’hui.
Moi : Marysa quand va tu me dire la vérité, cette réservation pour deux était pour qui ? (sourire) je suis ta sœur tu peux tout me dire
Elle : au fait c’était pour toi et moi. On fêtait toujours nos anniversaires ensembles avant. Donc je voulais faire de même aujourd’hui mais j’ai oublié que nous avons grandi
Moi : mais c’est déjà payer pourtant ? (ahurie)
Elle : oui, mais pas grave tu es là (me souriant)
Moi : oh que si on va y aller
Pour une fois je m’en foutais de mon allure et de mon poids. On partit à ce restaurant et on passa une agréable soirée entre sœurs. C’était trop top, ensuite je la raccompagnais chez elle et je partis chez moi. Eh merde je vis que la voiture de Maxime était là
Moi : (entrant) bonsoir
Elle : (souriant avec une cigarette à la main) bonsoir Mme (je vus un énorme tatouage sur elle)
Lui : (me regardant à peine) c’est à cette heure que tu as fini ?
Elle : permet lui au moins de rentrer Maxime
Lui : elle est déjà rentrée (me regardant avec mépris)
Elle : t’exagère là (souriant) allez je vais me changer
Je partis direct dans ma chambre pour me changer, moi aussi
Lui : je sors avec mon amie
Moi : ah mais vous n’êtes plus sortis ? Vous sortez encore ?
Lui : (haussant le ton) si tu étais rentrée plus vite tu aurais su que notre rendez-vous a été repoussé à cette heure
Moi : ah pardon, je ne savais pas
Lui : que sais-tu même d’ailleurs ?
Moi : Maxime ton amie fume ?
Lui : (comme si de rien n’était) et alors ?
Moi : rien juste que je ne supporte pas trop l’odeur
Lui : (voix hautaine) et bien tu devras t’y faire, car je ne peux lui demander de le faire dehors. Tape son nom sur internet et verras que c’est une grande femme d’affaires, elle me fait l’honneur de venir chez moi et toi tu veux que je la mette mal à l’aise. Juste parce que madame la grosse ne supporte pas l’odeur du cigare, eh bien tu devras t’y faire. Tu sais quel genre de femme utilise ce genre de cigare ? Des femmes raffinées et tu devrais même apprendre à en fumer. Ça te fera dégraisser (lançant un juron et sortant)
Je sais je ne suis pas aussi bête comme vous le pensez. Peut-être que Maxime se tape cette femme. Mais bon depuis la mort du bébé, je lui en est tellement voulu que je tolérais certains de ces actes il en a pris goût et aujourd’hui il continue. Hum, je pense que notre mariage est foutu alors, je le laisse faire, en espérant pouvoir encore supporter ou qu’il s’arrêtera. Tant qu’il ne fait rien dans notre maison ça me va, bon un peu.
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