IX
Ecrit par Lylibluebel
Ah donc le mec m'a reconnu, il savait depuis et faisait celui qui ne me
connaît pas.
Je me retourne pour lui faire face.
_ Alors… ? Miranda ou Marie-Auréliah ? Demande-t-il une nouvelle
fois.
_ Marie-Auréliah dis-je simplement. Mon cœur battait la chamade. Que devrais-je
faire ?
_ Tu n'as de Marie que le nom. Je ne m'attendais vraiment pas à te revoir
ici.
Tes parents sont des gens charmants. Savent-ils le genre de fille que tu
es ?
Il me parlait vraiment calmement mais ses yeux étaient froids et pleins de
reproches.
_ D’un, vous me parlez sur un autre ton, je ne suis pas votre amie et de deux…
_ De deux rien. Vous ne pouvez même pas être une simple camarade alors pas même
une amie. Je ne me lie pas d'amitié avec le genre de fille que vous êtes. J’ai
juste de la peine pour Arthur, de la peine car je n'ai pas pu arriver assez tôt
pour savoir qu'elle genre de fille il fréquentait car vous et votre amie moi,
je sais quel genre de fille vous êtes. Arthur ne le mérite vraiment pas. Vous
êtes là à faire les filles parfaites à Abidjan ici pourtant vous faites les putes
ailleurs.
Je n'en crois pas mes oreilles, il est sérieux là ? La colère que je
ressens à ce moment est indescriptible. Je lui jette mon verre en pleine face.
_ Vous êtes juste un grand malade. Olivia est la femme la plus intègre que
je connaisse. J'ai eu un certain comportement avec vous, je vous autorise à me
juger comme vous le souhaitez, je ne chercherais même pas à me justifier mais
je ne vous permets en aucune façon de dire ce genre de choses abjects sur mon
amie.
Arthur est bien chanceux de l'avoir et ils sont bien sincères dans leurs
sentiments raison pour laquelle nous sommes là non !?
J’étais tellement en colère que j'avais élevé la voix, les gens près de
nous, nous regardaient.
_ Ne dit-on pas que les oiseaux du même plumage volent ensemble ?
Ça en était trop, je m'apprêtais à lui mettre une baffe quand il me saisit
la main.
On se toisait du regard, mon poignet me faisait mal (mais avec mes petites
mains là je croyais pouvoir faire quoi).
_ Mais qu'est-ce qui vous prend ? Marie qu'est ce qui se
passe ? Dit la mère d’Oli
_Rien maman, excusez-nous.
_ Nous n'en resterons pas là, dit Tony en relâchant ma main. Je vous
enverrai la facture du pressing.
_ Ne vous gênez surtout pas. Dis-je en le regardant partir après s'être
excusé auprès de Mme Komon.
Mais pour qui se prend ce plouc ? J'aurai eu assez de force, je
l'aurai juste étranglé.
Je peux comprendre qu'il se méprenne à mon endroit mais qu'il insinue
qu’Oli soit une fille aux mœurs légères et qu’Arthur fait une erreur en l'épousant
WTF ! Kô oiseaux du même plumage…
Il ne perd rien pour attendre.
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PS: Critique polie et
constructive.
Dispo pour des échanges en
commentaires.
Bisous!!!