Je suis son amoureux
Ecrit par Iriselom
Je me réveille le lendemain, prends une douche, remets la robe d'hier sur des dessous blancs avec les mêmes sandales et refais ma queue de cheval.
Je cours dehors à peine je reçois son message, j'ai des papillons dans le ventre. Il est trop beau avec ses lunettes de soleil.
Il m'ouvre la portière et la referme une fois que je suis bien installée puis revient se mettre au volant avant de démarrer.
Mattia: Bonjour trésor!
Moi: Bonjour ça va?
Mattia: Maintenant que je te vois, oui. Je pensais que l'on pouvait prendre le petit déjeuner au cafe Mattino mais peut être que ce serait mieux qu'on se fasse un brunch plus tard. Tu en dis quoi?
Moi: Si tu n'as pas faim, on peut faire ça.
Mattia la voix rauque: Oh j'ai faim, très faim même.
Moi: Tu ne penses qu'à ça toi!
Mattia: C'est toi qui me rends bête.
Moi: Hier tu m'as fait un vilain coup, tu ne m'as pas dit que ton frère serait là.
Mattia: Ça t'a dérangé? Désolé, j'avais peur que tu refuses de venir si tu savais qu'il y avait plus de gens.
Moi: Ce que j'aurais probablement fait, c'est vrai. Nini sait pour nous?
Mattia: Elle doit surement se douter de quelque chose, tu as peur qu'elle le dise à ton fils?
Moi: Oui. Je lui ai dis que j'allais lui présenter la personne mais j'ai peur de sa réaction. C'est vrai qu'il t'aime bien mais et s'il changeait d'avis?
Mattia: Ne sois pas aussi pessimiste. Mon fils va venir dans 15 jours, je vais te le présenter. On pourra les faire rencontrer si tu veux.
Moi: Je ne sais pas, il a quel âge?
Mattia: 25 ans! On est arrivés.
Moi: Wow! Belle maison!
Mattia: Et tu n'as pas encore vu l'intérieur.
Nous rentrons, il a tout je pense. Un garage de la grandeur d'un parc auto, un immense jardin avec quatre fontaines aux points cardinaux et un grand au milieu, une piscine, deux salons, 8 chambres à coucher toutes complètes de salle d'eau. On n'a pas fait tout le tour.
Cuisine immense.
Mattia: Viens que je te fasse voir le sous-sol!
Il y a une zone spa, sauna, bain turc, idromassage, gym...
Moi: Mattia, c'est pas un peu trop. Je suis émerveillée là. Je peux venir habiter ici?
Mattia les yeux brillants: C'est vrai? Tu le ferais? Je t'aide à aménager aujourd'hui même!
Moi: Krkrkr! Je plaisante, c'est trop loin.
Mattia: Comment c'est trop loin? En voiture, c'est même pas 30 minutes de Lomé. La maison dans laquelle tu vis est à ton nom?
Moi: Je plaisantais Mattia! Je veux voir ta chambre.
Nous remontons et entrons dans une suite.
Moi: Mattia, tu es un pervers!
Le lit est rond bien que immense.
Wow, c'est trop beau.
Mattia: Krkrkr, tu n'as encore rien vu! Viens voir la salle d'eau.
Véritable salle de soins. Deux lavabos, bidet, baignoire combinée avec douche.
Moi: C'est Samantha qui a fait tout ça?
Mattia: Bon j'avais déjà mes idées, elle les as rendues réelles.
Moi: Elle est douée.
Tout était savamment agencé, avec classe.
Mattia: Tu es la première personne qui vient ici, viens essayer le lit.
Je m'assieds dessus, oh! C'est un matelas à eau, c'est la première fois que j'en vois un.
Moi: En fait, tu es un malade!
Mattia: On parle de cette robe?
Moi: Krkrkrkr! Quel est le rapport?
Mattia: Tu l'as mise exprès pour me rendre fou. Tu es libre l'après-midi aussi?
Moi: Aujourd'hui oui. Si tu veux, je suis toute à toi.
Mattia: Embrasse moi.
La seconde d'après, nos langues se cherchent, se taquinent pendant qu'il me malaxe les fesses.
Moi: Doucement, ça fait encore un peu mal.
Mattia: Désolé.
Mattia essayant de me lécher l'oreille: Retrousse ta robe et écarte tes jambes s'il te plaît.
Je m'exécute pendant qu'il enfile une protection.
Moi sous son intrusion: Hmmmm!!
Après une triplette dans laquelle, mon string ficelle a été coupé, nous prenons une douche ensemble.
**** Mattia****
Elle se rhabillant: Tu dois arrêter d'abîmer mes sous-vêtements! Heureusement que j'ai prévu un slip de rechange.
Moi: C'est toi qui fais ressortir mon côté bestial. You're so sexy! Reste en sous-vêtements ou nue directement et viens au lit avec moi.
Elle: Tu n'as pas faim? J'imagine que tu n'as rien à cuisiner.
Moi: Si toi tu n'as pas trop faim, on va sortir manger plus tard. Ok?
Elle se blottissant contre moi en sous-vetements: Je n'ai plus de slip de rechange donc pardon!
Moi: Tu ne penses qu'à ça toi. C'est que t'es au fond une petite cochonne!
Elle: Krkrkr! J'ai un bon maître.
Moi lui faisant un bisou sur le front: Je voudrais qu'on parle un peu. Tu sais déjà que j'ai été marié et que j'ai trois enfants: Grace (25 ans), Line et Laure (8 ans). Tu as déjà entendu parler de burn out?
Elle: Heu brièvement! Je sais que c'est un trouble psychologique, pas vrai? Pourquoi?
Moi: Oui c'est un trouble psychologique qui est surtout lié au travail. Je pense que c'est trop tôt pour dire que j'en ai été victime, je vais dire que j'en suis victime. J'essaie d'en sortir depuis 4 ans, bien des fois comme maintenant j'ai eu l'impression de m'en être sorti mais il a fallu juste quelques petits problèmes pour me faire replonger.
Magnim: C'est pour ça que tu t'es séparé de ton ex-femme?
Moi: Non. Nous n'avions pas la même vision des choses.
Magnim: Vous n'aviez pas ou plus?
Moi: Il y a 9 ans, j'avais une conception totalement différente des choses. J'ai fait des erreurs mais j'avoue que je ne regrette rien.
Magnim: Tu te fais suivre?
Moi: J'ai eu ma dernière séance quand j'étais à Londres en décembre. Je pense que c'était plus lié à mon travail maintenant que je travaille la terre, je suis vraiment plus relax. Je voulais que tu le saches.
Magnim: D'accord merci de m'en parler, j'espère que tu t'en sortiras complètement. Qui est la mère de ton fils?
Je lui raconte l'histoire (chapitre 11).
Magnim se nettoyant les yeux: Tu étais trop jeune, je suis désolée. Mais tu n'as plus jamais revu ton père?
Moi: Quelquefois, mais j'ai fait mine de ne pas le connaître. Il paraît qu'il est malade et qu'il veut me voir. Le pire c'est que j'arrive encore à me sentir coupable de la mort de la mère de Grace, il a crié ça aussi quand nous partions: que je porte malheur. Si elle n'était pas tombée enceinte...
Magnim: Tu n'aurais pas eu ton fils, tu regrettes de l'avoir? Le géniteur de Selom était le fils de notre jardinier de l'époque, c'était ma première fois. Sa famille et lui ont pris la fuite à l'annonce de ma grossesse.
Moi: Ton pere est aussi redoutable que ça? Donc Selom ne connaît pas son père?
Magnim: Il faut croire que oui. Il paraît qu'il est mort dans un accident de voiture quelques années plus tard donc non il ne le connaît pas. Ils étaient du Bénin.
Moi: Qu'en est il du père d'Abigaël?
Elle me raconte l'histoire (chap 9).
Moi: Quel salaud! Il voit sa fille?
Magnim: Oui, deux semaines à Noël et deux semaines pendant les grandes vacances.
Moi: Tu n'as pas eu une vie facile, ma petite chérie!
Magnim: Bah, il y a pire. Krkrkr, toi par exemple.
Moi: Hahahaha! Tu voudrais te marier un jour?
Magnim: Bof, je ne pense pas que ce soit le plus important. Je voulais me marier surtout pour faire plaisir aux parents mais là je m'en fous un peu. Et puis Selom ne veut pas.
Moi: Pourquoi il ne voudrait pas?
Magnim: La dernière fois, il m'a demandé si j'allais me marier avec mon amoureux quand j'ai dit non, il a poussé un ouf de soulagement.
Je retiens mon souffle.
Moi: Je suis ton amoureux, Magnim?
Elle hoche la tête puis se cache le visage contre mon torse. Je sens une bouffée de tendresse m'envahir.
Je sais que je devrais dire quelque chose mais les mots ne franchissent pas la barrière de mes lèvres.
Je ne suis jamais tombé amoureux, je ne sais même pas ce qu'on définit par cette expression.
Dans le doute, je m'abstiens; je lui caresse tendrement les cheveux et lui tiens le menton pour l'embrasser.
Puis pour la première fois depuis le début de notre pseudo relation, je lui ai fait l'amour.
Lentement, j'ai savouré chaque partie de son corps, elle est tellement réceptive que je m'émerveille que personne ne l'ait découverte avant moi.
Tout d'elle est délicieux, ses pieds, ses aisselles, tout. Peut être a t'elle été faite juste pour moi!
Quand nous arrivons à l'orgasme, oui c'était un orgasme bien coordonné en plus, je lèche ses joues salées par ses larmes en tremblant comme une feuille.
Je pense que j'ai vécu toute ma vie attendant ce moment, je me sens complet avec elle endormie dans mes bras.
Je suis sûre que mes filles vont l'adorer, j'ai surtout peur de la petite Abigaël, pourquoi ne m'aime t'elle pas? Peut être arrive t-elle à lire en moi, elle a vu que je porte malheur?
On sonne!
Qui ça peut bien être? Je me lève délicatement pour ne pas la réveiller et la couvre.
Je retourne en arrière lui faire une petite blague, j'espère qu'elle s'en rendra compte. Je lui enlève tout le drap, elle est toute nue.
Je vais ouvrir en me faisant la réflexion qu'elle est trop bandante et tombe sur Samantha et des ouvriers.
Samantha: Bonjour Dr Vassi!
Les ouvriers me saluent et se dirigent vers l'intérieur, avec un gros paquet.
Je me penche pour lui faire la bise: Bonjour ça ...
Samantha me repoussant: Tu sens la femme!
Elle se met à courir après les ouvriers.
Je pense que j'ai compris, je cours aussi et la retrouve essoufflée: Il y a quelqu'un dans la chambre, attendez!
Moi: Hahaha! Samantha tu ne pouvais pas les appeler!
Samantha: Remercie moi et va prévenir ta femme. Il y a des gens qui doivent travailler.
Moi: Revenez plutôt demain, je paie quand même la journée.
Samantha aux ouvriers: Vous êtes disponibles demain?
Eux: Oui oui.
Samantha: Ok donc on fait demain alors.
Elle leur donne un pourboire, ils laissent le paquet et partent.
Samantha entrant dans sa voiture: Comment est le lit?
Moi: Tu devrais venir l'essayer!
Samantha: Goujat! Je vais amener Steve ici.
Moi: Krkrkr!! Désolé de vous retarder.
Samantha: C'est pour la bonne cause.
Moi: Samantha, sa fille ne m'aime pas.
Samantha: Tu es vraiment un bébé hein, tu lui as fait des cadeaux?
Moi: Mais c'est une petite fille!
Samantha: Et alors? Toutes les femmes de 0 à 120 ans aiment les cadeaux, se sentir courtisées.
Je lui explique mon inquiétude.
Samantha: Tu es une personne merveilleuse, Mattia. Tu devrais sérieusement aller parler avec ton père, ça ne pourra que t'aider.
Elle sait tout de moi, de ma maladie, de mon enfance. J'ai l'impression de l'avoir toujours connue.
Le portail s'ouvre et je me retourne pour tomber sur Magnim, son portefeuille et son téléphone dans les mains.
Elle vient vers nous avec le sourire et me fait un bisou sur les lèvres en murmurant: obsédé.
Elle s'est donc rendue compte.
Samantha descend pour la saluer.
Magnim: Bonjour Samantha, toi tu ne peux pas faire une journée sans voir mon homme?
Oh j'aime ça!
Samantha: Krkrkr, je viens de sauver ta vertu, si tu savais!
Elle lui raconte l'épisode avec les ouvriers pendant que je les regarde avec le sourire.
Magnim me fait une petite tape sur le bras: Jésus!
Je suis sûr qu'elle pense à ma blague.
Magnim: Je vais acheter de quoi faire un petit repas, j'arrive. Au revoir Samantha, félicitations pour l'ameublement.
Moi: Où? On va sortir manger!
Magnim: J'ai vu qu'il y a une alimentation générale dans le coin. En plus, j'ai trop hâte d'utiliser la cuisine.
Elle est déjà partie.
Samantha: Je te comprends, elle est exquise. Bon pour la petite on fait comme ça, va voir ton papa. Si tu as peur, demande à ta femme de t'accompagner.
Moi: Je pense que je vais plutôt la courtiser. Passe une bonne journée.
Samantha en démarrant: Bonne chance!
Je m'assieds devant le portail à attendre ma femme, vu que je suis son homme.
Je la vois qui revient avec un sachet dans chaque main, je me lève pour aller l'alléger quand une Audi noire venant dans son sens s'arrête et un homme en descend pour lui faire la bise et lui prendre les sachets.
C'est quoi ce délire?
Le voiture poursuit son chemin et s'arrête à 3 pâtés de maison de la mienne et entre dans un garage.
Je me dépêche de les rejoindre.
Moi tendant la main au monsieur: Bonjour, Mattia Vassi! Donnez moi les sachets, s'il vous plaît!
Elle me regarde interloquée, ça m'intéresse!?
Il me donne les sachets. Regarde un noir comme ça le genre dont on ne voit que les yeux dans l'obscurité.
Magnim: Je te présente Essognim Kouya, c'est un ami de longue date.
Moi sans sourire: Enchanté.
Essognim: Magnim, les parents habitent ici maintenant, viens les saluer.
Magnim: Une autre fois surement. Bon nous sommes arrivés, on s'appelle Esso.
Essognim: Vous êtes le nouveau voisin alors, bienvenu dans le coin. Au revoir ma belle!
Nous entrons dans la maison.
Moi: Lui est un ami de longue date et moi je suis qui?
Magnim: Tu fais une crise de personnalité toi? Tu ne t'étais pas présenté tout seul?
Moi: C'est un des aspects du Burnout.
Je la plante là bas et m'en vais.
Elle vient dans la chambre, trois minutes plus tard.
Magnim se blottissant contre moi: Désolée chéri, je ne voulais pas te blesser.
Moi: Déshabille toi!
Magnim: Cache d'abord le miroir que tu as sur ton plafond, j'ai eu peur à mon réveil, tu sais?
Moi: Tu penses vraiment être en position de contracter?
Cette maladie m'a ôté beaucoup de choses, si je peux m'en servir pour gagner quelques petites batailles, ça fait quoi?
Quoique je doive tenir d'œil cet Esso, il est noir comme minuit mais avec les femmes, on ne sait jamais.
Moi: Mets toi à genoux au centre du lit.
Moi me plaçant derrière elle: On s'appelle? Qui va appeler qui?