Justice se fait.
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 35 : Justice se fait.
**Jour du procès***
**Lara***
Moi(sursautant) : ...Seigneur tu m'as fait peur.
Pavel (me fixant drôlement) : ...
Moi (du bout des lèvres) : ...Bonjour
Pavel : Bonjour
Je ne m'attendais même pas à le voir à cette heures ; six heures du matin, il fait quoi debout avec une tasse de café en mains? Moi j'allais sortir en douce. Sarah n'est pas encore réveillée et Mével non plus. Flavien m'a reveillé il y a trente minutes, j'avais fini de m'apprêter quand il m'a rappelé pour me dire qu'il était dehors.
Pavel : tu vas où ?
Moi : au sport
Pavel (me dépassant) : Le procès est à Onze heures on doit quitter à dix heures.
Moi (m'en allant ): oui je sais.
Trois choses m'empêchent de ne pas prendre mes affaires et de quitter sa maison : la première je ne sais pas où aller et franchement à l'instant où je vous parle je n'ai pas les sous pour dépenser dans un loyer j'ai arrêté les travaux pour un temps, il faut que je réajuste les comptes et pour ça j'ai besoin de bosser dur et faire entrer les fonds. Hier j'ai fait le point de toutes mes dépenses, croyez moi construire ça demande beaucoup d'investissements. La deuxième : c'est Mével je ne peux plus me séparer d'elle je l'ai dans la peau et c'est pareille pour elle. La troisième : quelques chose me retient dans la maison et me dit que j'ai ma place ici. Bizarre je ne sais pas. Et cette histoire de Mélissa me tourmente depuis hier.
J'ai retrouvé Flavien dans la voiture mais il n'était pas seul alors je suis passée derrière.
Moi (croisant son regard): madame Hélène?
Hélène (aussi surprise que moi) : Lara??
Flavien (démarrant) : pas besoin de faire les présentations alors.
Hélène : Lara était ma...
Moi : j'ai travaillé pour elle dans le temps comme femme de ménage.
Hélène : Oui.
Et elle m'a jeté dehors à cause d'un homme (ça je l'ai pensé tout bas).
Flavien : anh d'accord, comme quoi seule les montagnes ne peuvent se rencontrer.
Moi : je pensais qu'on allait courir ce matin.
Flavien : Oui, je me suis porté volontaire d'aller chercher Hélène chez elle. Je vais garer sur le terrain et nous allons descendre.
Moi : D'accord.
Hélène : Lara comment tu vas?
Moi : bien madame Hélène
Hélène : tu tiens toujours ta boutique la?
Moi : bien sûre.
Hélène : tu te rappelles de la robe bleue que tu m'as vendu?
Moi : comment je peux oublier?
Hélène : je l'ai tellement porté, je veux changer ma garde robe et je pense que tu peux m'aider.
Moi : euuh okay, vous pouvez passer à la maison de couture.
Hélène : Oui mais est-ce que je me rappelle encore de l'endroit ? depuis cinq ans j'ai oublié hein
Moi : ce n'est pas perdu je vous indique après
Hélène : merci bien.
Comme quoi rien n'arrive au hasard justement au moment où je me disais que je devrais réajuster les comptes pour faire entrer de fonds, voilà je tombe sur Hélène qui désire refaire sa garde robe. Je ne fais que mon métier, ce que j'ai appris (sourire)...
Flavien a roulé jusqu'à l'endroit dit et nous sommes descendus.
Il nous a soumis a des épreuves aussi difficile les unes que les autres. Celle qui a démissionné avant moi c'est Hélène venez voir comment elle court dans sa tenue je suis morte de rire, elle est restée très loin derrière pendant que j'ai atteint la ligne d'arrivée il y a plus de quinze minutes.
Hélène (essoufflée): ça...(respirant)...ça va pour aujourd'hui non?
Flavien : oui, on marche jusqu'à la voiture et je vous dépose chacune
Hélène (la bouche ouverte) : ahhh... mon Dieu...ah....
Moi (souriant): ça fait du bien et je remarque que vous avez perdu un peu de poids par rapport à avant.
Hélène : oui (les deux mains aux genoux) je suis moins lourde qu'avant (respirant) tu peux m'appeler Hélène simplement. Nous sommes amies maintenant
Moi (m'arrêtant) : Amies?
Hélène (me tirant par le bras): oui amies pressons le pas, Flavien a presque atteint la voiture.
Hein Hélène et moi amies? Humm qui l'eut cru? Ahhh la vie ci-bas et ses surprises.
J'ai couru en la dépassant encore.
Hélène : Oohh Lara attends moi. Ralentis un peu s'il te plaît.
Je ne regarde pas derrière sinon je vais éclater de rire et je risque de la vexer.
Moi (ralentissant) : on marche maintenant
Hélène : Oui c'est mieux...Flavien il est beau hein?
Moi (surpris par sa question): ...il n'est pas mal.
Hélène : il a un corps d'athlète.
Moi (souriant) : c'est un sportif.
Hélène : comment tu l'as connu?
Moi : par le biais d'une amie.
Hélène : c'est mon frère qui me l'a présenté.
Humm madame Hélène n'aurais tu pas des vues sur le jeune homme par hasard ? Humm en tous cas c'est un homme bien ; un vrai gentleman en plus, pas comme ce goudjat d'Arthur. Je me suis retenue de lui poser des questions sur lui même. Depuis que je me suis séparée d'Elyed, je n'ai plus eu de nouvelles concernant l'affaire. J'espère qu'il pourrit dans son trou là-bas.
Hélène : on fait la course jusqu'à la voiture ?
Moi : Oui.
Cette fois ci je l'ai laissé me dépasser. Nous avons rejoint Flavien dans la voiture et il a démarré. A neuf heures j'étais au portail.
Flavien : tu viens à la salle de sport ce soir ?
Moi : humm je verrai
Flavien : et toi Hélène ?
Hélène : Oui forcément.(me regardant) donne moi ton numéro Lara pour que je t'appelle pour notre programme.
Moi : tu peux prendre chez Flavien
Flavien : je te donne
Moi (descendant ): merci et bonne journée.
Eux : pareillement.
J'entre à la maison et je retrouve Pavel et sa fille à table.
Mével : tata tu étais où?
Pavel : on dit bonjour d'abord
Mével : Bonjour tata tu étais où ?
Moi : au sport, bonjour ma puce ça va?
Mével : je veux aller au sport aussi tu vas m'acheter la même tenue?
Moi (caressant ses cheveux) : d'accord.
Mével : tonton a caressé mes cheveux hier et il m'a peigné.
Pavel : quel tonton ?
Mével : mon tonton Mathis.
Moi (lui caressant la joue) : tu étais toute heureuse de retrouver Ange n'est-ce pas ?
Mével (souriant): oui
Pavel (sans me regarder): je me demande pourquoi tu fais le sport, tu n'en as pas besoin tu n'es pas grosse tu n'as pas de graisse.
Moi : ce n'est pas forcément les grosses qui font le sport non?
Mével : ma maîtresse dit que le sport fait du bien à l'organisme.
Moi : merci chérie (prenant une pomme sur la table) explique un peu à ton père.
Pavel (levant les yeux) : et c'est la même voiture qui te prend et te dépose.
Moi : tu me surveilles ?
Pavel (détournant son regard) : non pas du tout.
Moi : Flavien est un coach, il est gérant de sa propre salle de sport.
Pavel : et tu passes la nuit à la salle de sport.
Moi : pardon ? (m'en allant) ce n'est même pas possible quoi
Mével : petit déjeuner tata?
Moi (montant les escaliers) : je vais prendre une douche d'abord je sens la sueur.
Je rêve ou quoi? Il me fait une crise de jalousie là ?
**Mathis***
Régina : tu penses que je vais te laisser seul un jour pareil?
Moi : tu es très faible tu ne pourras pas supporter le stress.
Régina : non ventre est gros, ça me pèse mais je peux tenir, je ne peux pas te laisser seul un jour pareil jamais. Je préfère être stressé en étant à tes côtés là-bas que de rester ici dans l'angoisse Rosine va garder les enfants.
Ça nous préoccupe tous ce procès car personne ne sait ce qui va se passer là-bas. Durant la nuit elle m'a réveillé pour que nous prions ensemble, elle était en éveillé pendant que moi je somnolais pendant la prière. A un moment donné la petite s'est réveillée je me rappel mais elle n'a pas arrêté de prier...la suite je m'en rappelle plus, je me suis endormi sans m'en rendre compte.
Moi : il y a le procès d'Antoine qui suivra juste après.
Régina : oui je sais, on y va ne soyons pas en retard.
Moi : il n'est que neuf heures chérie et ça commence à Onze heures
Régina : mais toi tu vas où ?
Moi : je sors
Régina : oui mais où ?
Moi : j'ai quelque chose d'important à faire avant le procès. J'en ai pour quelques minutes, je ne vais pas durer.
Régina : d'accord.
Je sais que c'est illégal ce que je veux faire mais je me dois de le faire, avant hier j'ai essayé de rentrer dans la chambre de la petite à l'hôpital mais je n'ai pas pu parce que Pavel ne m'a pas permis, il surveillait mes faits et gestes. Je me suis dis que je vais me rapprocher d'un médecin pour m'aider à avoir un échantillon du sang de la petite mais je risquais de me créer des ennuis. Je suis rentré un peu déçu. Hier c'était le coup de grâce, je ne parle pas de ma fille Grâce hein (sourire), je parle de la chance que j'ai eu. En rentrant à la maison je trouve Mével et Ange entrain de jouer alors j'ai saisi l'occasion. Je me suis rapproché d'elle en lui posant pleins de question, j'ai cherché à savoir comment s'était passé son voyage tout en jouant avec eux et j'en ai profité pour lui peigner les cheveux ainsi j'ai obtenu quelques brins de ses cheveux que je m'en vais remettre avec les miens pour une analyse. Ma femme n'est pas au courant et je ne compte pas lui dire avant les résultats. Ça me pèse et je dois savoir la vérité.
Je m'arrête devant l'hôpital j'en avais déja parlé avec un médecin ici et il m'a dit que ça peut se faire. Ça va juste me coûter mais ça ne fait rien. Je lui ai déposé les échantillons, il m'a assuré que j'aurais les résultats dans quelques semaine. Je suis retourné à la maison prendre ma femme et à dix heures on était ici à la cour d'appel de Cotonou, ici même où j'ai été accusé il y a des années.
Et c'est précisément à l'heure là qu'il commence à pleuvoir. Décidément !
Maman aussi ne me laisse pas tombé, elle était présente ainsi que tous nos proches, Sonia ; son mari et Lara. Le tribunal n'a pas traîné sur l'heure à onze heures pile l'audience a démarré.
Voilà Aminath, je la revois après tant d'années. Elle me fixait avec dédain et je faisais pareil.
Elle était avec l'avocat qui va assurer sa défense et moi je suis avec celui qui défendra le cas de jeune femme qu'elle avait tué, Maître Ananni c'est lui qui se charge également du cas de Mélissa. Il m'a dit qu'il a longuement étudié le dossier, j'espère qu'il n'a rien laissé échapper. J'aurais aimé que ça soit mon avocat Armand. Mais bon que Dieu soit au contrôle.
Le juge a demandé qu'ils démarrent d'abord par l'homicide de la jeune béninoise qui a été tué. Aminath a été interpellé à la barre.
Maître Annani : vous êtes devant la cour ce jour parceque vous avez assassiné votre colocataire Sophie
Aminath : c'était de la légitime défense.
Annani : expliquez nous.
Aminath : on se disputait puis cela à tourner au vinaigre.
Annani : Un instant, pourquoi cette dispute ?
Aminath : elle m'a avoué qu'elle avait couché avec mon petit ami. Alors nous nous sommes disputés et elle a sorti un couteau, elle voulait me poignarder maître, c'était elle ou moi je me suis défendue comme j'ai pu.
L'autre Avocat : Objection votre honneur
Le juge : rejetée... Continuez maître
Annani (face à Aminath): vous l'avez menacé devant sa mère une fois?
Aminath : c'est faux
Une dame (se levant) : c'est vrai, tu as menacé ma fille devant moi il y a des mois, tu as dit que tu allais la découper en mille morceaux.
Aminath : c'est elle qui m'a menacé arrêtez de mentir madame.
Annani : Votre petit ami est-il dans la salle?
Aminath : non, je ne l'ai pas revu depuis des mois.
Annani : très bien j'en ai terminé (faisant face au juge) votre honneur j'invite la mère de la défunte à la barre.
Le juge : bien
La dame s'est installée.
Annani : Madame, vous avez dit que Aminath avais menacé votre fille devant vous?
La dame : Oui cette meurtrière a dit à ma fille devant moi qu'elle allait la découper en morceaux.
Annani : elle était quoi pour votre fille?
Elle : son amie (regardant Aminath) tu venais manger chez moi. Ma fille faisait son commerce ici et au Nigeria(pleurant) elle allait bien il a fallut que tu entres dans sa vie (hoquetant ) pour gâcher sa vie, elle était mon espoir (pleurant)
Annani : ce sera tout. Monsieur le juge, je vous laisse le dossier concernant cette affaire (posant un dossier devant le juge).
Le juge (regardant l'autre avocat) : Maître vous avez autres choses à ajouter ?
Lui : Non votre honneur, considérez juste que c'était de la légitime défense.
Le juge : Sans transition, entamez le second cas.
Annani : C'est une affaire qui date de cinq ans. Une affaire de meurtre (la regardant) l'affaire Mélissa vous dit quelques choses? Je reformule qui est Mélissa ?
Aminath : c'était mon amie.
Annani : encore une amie. Bien, vous l'avez tué ou pas ?
Aminath : Oui je l'ai tué parce qu'on m'a obligé à le faire.
Annani : qui ?
Aminath (me pointant du doigt): Mathis.
Annani : en êtes vous sûre ?
Aminath : Oui monsieur l'avocat.
Annani : comment connaissez vous Mathis ?
Aminath : je l'ai connu grâce à Mélissa.
Mais cette femme est malade, elle continue toujours de m'accuser, mais elle est complètement folle.
Son avocat s'est levé en demandant à Pavel de s'installer.
Lui : Monsieur Pavel connaissez vous cette dame? (Aminath)
Pavel : Non
Lui : connaissez vous ce monsieur ? (Moi)
Pavel : Oui.
Lui : quelle relation avait-il avec votre défunte épouse ?
Pavel : C'était son ex mari.
Lui : très bien, votre épouse vous a-t-elle parlé de la relation qu'elle avait avec Aminath ?
Pavel : non jamais, elle n'a jamais prononcé son nom.
Lui : où étiez vous la nuit du meurtre ?
Pavel : chez moi, je suis rentré avec ma fille parce-que ma femme était toujours hospitalisée.
Lui : et vous l'avez laisser seule ?
Pavel : Non, elle était avec Lara.
Lui : vous avez eu votre relation avec elle quand elle était divorcée ou toujours en couple avec Monsieur Daga?
Pavel : elle était toujours en couple.
Lui : donc vous étiez son amant ?
Annani : Objection votre honneur.
Le juge : rejetée... Poursuivez maître.
Lui : monsieur Mathis a-t-il porté des menaces à l'encontre de sa femme devant vous après ou avant le divorce ?
Pavel : ...
Lui : réfléchissez bien
Annanni : objection
Le juge : rejetée
Pavel : non.
Lui : était-il violent avec cette dernière ?
Pavel : Je ne sais pas mais il a enfermé Mélissa chez elle et avait mis un virgile qui contrôlait les entrées et sorties de Mélissa pendant un temps.
Lui : très bien j'en ai fini.
Le juge: l'avocat de la partie adverse a-t-elle des questions ?
Mon cœur battait très fort je croisais de temps en temps le regard de ma femme, c'est la seule qui peut me donner du courage en ce moment.
Annani : Non votre honneur. je voudrais ramener l'accusée à la barre.
Le juge : allez y.
Aminath (prenant place): ...
Annani : Pourquoi avoir tué votre amie?
Aminath : c'est Mathis qui m'as demandé de tuer Mélissa je l'ai dit.
Mon coeur se serre et se resserre j'ai l'impression d'étouffer. Régina avait déjà les larmes aux yeux, elle était au milieu de Lara et Sonia, il ne fallait pas que je montre mon angoisse. Quoi qu'en soit ce qui se passera, j'accepte et j'affronte avec courage. Dieu est au contrôle de la situation.
Annani : expliquez nous comment.
Aminath : il m'a appelé et m'a dit qu'il avait emmené Mélissa à la clinique de l'Union et que je devrais l'achever dans la nuit même, il m'a donné une forte somme pour le boulot (pleurant) je ne voulais pas, il m'a menacé.
Mon Dieu, elle ment comme elle respire.
Sonia (se levant): menteuse dis la vérité ou je te gifle hein.
Le juge : Silence ...continuez maitre
Annani : il vous a menacé ?
Aminath : Oui, il a dit qu'il allait me dénoncer à la police que..que..(snif)...que je lui ai volé une forte somme d'argent.
Mais de quoi parle-t-elle ?
Sonia(se levant encore) : non mais cette femme est une comédienne.
Le juge : madame si vous troublez encore une fois la séance je vous mets dehors.
Sonia (s'asseyant) : excusez moi monsieur le juge.
Le juge : maître allez y.
Aminath : et il a dit qu'il allait me tuer aussi.
Maitre : vous en êtes sûre?
Aminath : je vous jure maître, j'ai tué Mélissa mais c'est Mathis qui m'a demandé de le faire parce qu'il était en colère contre sa femme qui est tombé amoureux d'un autre.
Annani : comment avez vous tué la dame?
Aminath : je l'ai empoisonné.
Annani (lisant dans le dossier) : vous lui avez injecté de la toxine botulique.
Aminath : Oui
Annani : Où avez vous trouvez ce poison?
Aminath : c'est Mathis qui m'a remis ça.
Annani : ce sera tout pour le moment.
Elle m'enfonce de plus en plus.
**Régina **
Seigneur ne permettez pas, mon Dieu jouez en la faveur de mon mari, pourquoi cette femme ment, je ne vais pas pourvoir le supporter non, elle enfonce mon mari de plus en plus en plus. Non j'étouffe ; mes yeux tournent je...je...
Trou noir.
**Mathis***
Moi (me levant): Régina
Maitre Annani m'a fait signe avec les yeux de ne pas bouger. Mais ma femme s'est évanouie, elle ne se sent pas bien.
Voix : faites sortir la dame.
C'était un remue-ménage autour d'elle, je n'avais plus le contrôle de la situation, je ne pouvais pas bouger, je transpirais, j'avais peur.
Moi : ma femme
Annani : ils vont se charger d'elle.
Ils ont transporté Régina à l'extérieur. J'étais déconcerté, je dois savoir comment elle va, elle est enceinte bon sang.
Annani : votre honneur, il y a un témoin cruciale et son témoignage est très important permettez moi de l'amener à la barre pour lui poser quelques questions.
Le juge : allez y.
Annani : Je demande à Madame Lara de se rapprocher.
Lara est sortie avec ma femme, Sonia et ma mère.
La foule : ...Lara ...Lara
Ils ont fait appel à Lara et elle s'est présentée.
Annani : Pourquoi avoir laissez Mélissa seule ce soir là ?
Lara : je suis allée chercher de l'eau parcequ'elle avait soif et j'en ai profité pour me rendre aux toilettes à mon retour je l'ai vu entrain de suffoquer et j'ai appelé de l'aide aussitôt.
Annani : Vous n'avez rien remarqué de suspect autour de vous?
Lara : non rien.
Annani : vous n'avez pas remarqué la présence de cette femme dans la journée, réfléchissez bien?
Lara(réfléchissant) : non
L'autre avocat : Objection votre honneur.
Le juge : Objection accordée.
Lui : Monsieur le juge, mon collègue ici présent intimide le témoin...Madame Lara vous étiez au chevet de votre sœur, qu'est-ce qui prouve que vous n'avez pas tout manigancer, que vous n'étiez pas au courant du plan de Mathis et vous avez participé
Lara : quoi ?
Annani : Objection
Le juge : rejetée ...allez y.
Lui : comme par hasard vous êtes allez à la fois cherché de l'eau et aux toilettes c'est suspect. Et vous êtes celle qui a demandé de l'aide à son ex mari pour l'emmener à l'hôpital quand elle s'est évanouie
Lara : Mathis appelait au même moment alors je l'ai demandé de m'aider à transporter Mélissa à la clinique
Lui : peut être que vous étiez tous en complicité.
Lara : Nous savons tous que c'est Aminath qui a tué Mélissa, elle l'a dit alors que voulez vous d'autres ?
Lui : démasquer les complices.
Lara : je ne suis pas complice.
Lui : vous le dites.
Lara : Vous cherchez un bouc-émissaire c'est ça ?
Lui : Votre honneur ce sera tout.
Annani : (prenant parole): votre honneur, j'aimerais rappeler que la défunte a rendu l'âme dans les mains de Lara et avant de mourir elle a dit une chose très importante, madame Lara dites nous ce que elle vous a dit.
Lara : avant de mourir Mélissa a prononcé trois fois le nom : Ami je ne comprenais rien mais je suis sûre qu'elle me disait le nom de son assassin qui est cette (la regardant) Aminath.
L' autre : Objection
Le juge : rejetée
Annani : Merci. Votre honneur, j'en ai fini.
L' autre (se levant ): votre honneur je demande à Mathis DAGA de se présenter à la barre.
J'ai remplacé Lara. Je ne suis pas tranquille, j'ai besoin d'avoir des nouvelles de ma femme.
Lui : Monsieur Mathis, pourquoi avoir choisir la clinique de l'Union?
Moi : c'était la clinique la plus proche et on était dans l'urgence.
Lui : et ensuite vous avez averti ma cliente, tous ça était dans votre plan pour la faire culpabiliser.
Moi : mais c'est faux j'étais dans l'ignorance, je ne savais pas que Aminath en avait après Mélissa.
Lui : admettez que vous avez payer ma cliente pour faire le boulot.
Moi : c'est complètement faux.
Lui : ce sera tout, je pense que son avocat devrait lui poser quelques questions.
J'ai croisé le regard de ma femme qui revenait avec sa soeur ; mon cœur s'apaise Dieu merci elle va bien.
Annani : je n'ai pas d'autres questions mais avec votre permission monsieur le juge, je demande à mademoiselle Aminath de revenir à la barre.
Elle s'est levée et nous nous sommes croisé.
Aminath(me chuchotant) : si je coule, tu coules ne l'oublie pas Mathis.
Annani : Vous affirmez que mon client vous a payé pour tuer son ex femme c'est bien ça ?
Aminath : c'est exact, il brûlait de vengeance envers Mélissa.
Annani : votre honneur, (sortant quelques chose) ceci est une carte mémoire, sur cette carte mémoire se trouve un enregistrement. La carte mémoire a été retrouvé dans les pièces à conviction de Mademoiselle Aminath.
Ici il y a toute la vérité. Je vous fait écouter.
Est-ce que c'est... Est-ce que c'est ma carte mémoire ? C'est la carte sur laquelle j'avais enregistré son aveu et elle me l'a arraché ? C'est possible (respirant)...
Maitre Annani a inséré la carte dans un lecteur et il a démarré.
Aussitôt j'ai reconnu ma voix. C'est ma carte mémoire...
...
Moi : Tu es diabolique
Amy (hurlant): Pourquoi elle n'a jamais voulu de mon amitié, pourquoi elle se limitait uniquement aux bonjours, bonsoirs? Pourquoi ?
Moi : Elle savait que tu étais une vipère c'est pour cela qu'elle ne t'a jamais apprécié.
Amy : Je la déteste jusqu'à sa mort. Si tu pouvais savoir (riant) ça fait tellement du bien de la voir gémir de douleur cette nuit haha ha ha
Moi : J'ai toujours su que quelque chose n'allait pas bien chez toi, tu n'es pas normal je vais te dénoncer à la police.
Amy : Non mon chéri, non tu ne diras rien parce que si je coule, tu coules(riant) je dirai à la police que c'est toi qui m'a demandé de tuer Mélissa parce que tu étais jaloux, tu n'as pas accepté qu'elle te quitte pour un autre alors tu m'as payé pour faire le sale boulot à ta place.
[Des murmures se font entendre et juste après un silence dans la salle]
Moi : Non tu ne feras pas ça
Amy : Oh que si et crois moi, la police me croira, je vais renforcer en sortant mon numéro de (imitant les pleurs) tu m'as menacé que si je raconte à la police, tu me tueras aussi (riant) hahaha.
[J'ai croisé son regard, elle ne s'y attendait pas et moi non plus, Cette fois ci tu couleras seule ma chère Une lueur d'espoir m'envahit maintenant je n'ai plus rien à craindre].
Ça continuait, au fur et à mesure elle dévoilait son plan diabolique, elle a tout raconté, comment elle a arraché la vie de Mélissa, c'est long elle continue avec ses aveux.
Ça c'est la partie la plus intéressante.
Toute la salle était à l'écoute, le son était si haut que tout le monde percevait et écoutait avec attention.
Moi : je n'en crois pas mes oreilles, où as tu trouvé du poison?
Amy : ce n'est pas une question que tu dois poser à une ex tôlarde. Il y a tout en prison.
Moi : et tu vas y retourner je t'assure
Amy : pas sans toi Mathis.
Moi : va-t-en sors d'ici avant que je ne change d'avis.
Amy : Si tu veux on peut s'en aller loin de ce pays toi et moi
Moi : m'en allé avec toi une folle dingue ?
Amy : Bon d'accord c'est comme tu veux, je ne te force pas.
Moi : c'est méchant ce que tu as fais
Amy : il fallait que je la tue Mathis, elle devrait mourir ainsi, il le fallait sinon je ne serai jamais tranquille. Quand je la vois j'ai envie de lui sauter dessus, de l'étrangler, de lui couper la respiration. Il fallait que Mélissa meurt.
Moi : Mon Dieu ce n'est pas possible je ne comprend pas cette haine. Tu n'es pas normal
Amy : Mon téléphone sonne Oui allô ? okay je suis là dans dix minutes attends moi je m'en vais, je reviendrai
Moi : ne cherche plus jamais à me voir.
Amy : non c'est impossible ce que tu me demandes.
**Fin de l'enregistrement***
Des murmures dans la salle.
Le juge(coups sur la table) : Silence dans la salle.
Un silence se fait, Maitre Annani prend la parole.
Annani : Votre honneur, nous venons d'écouter une conversation entre Aminath et Mathis il y a des années, ici elle avoue avoir clairement tué madame Mélissa. Monsieur Mathis n'en ai pour rien, il a voulu la dénoncer et c'est là que vient la partie où elle l'a ligoté avec l'aide de deux hommes et retirer la carte mémoire avant de casser le téléphone et de s'en aller. Mathis a été condamné à quarante ans d'enprisonnement, il fut libérer trois ans après l'ors d'un appel pendant que le véritable assassin était en liberté. Aminath Sika a ouvertement mentir à la cour ce jour. En plus d'être une meurtrière ; une voleuse ; une drogué elle est une menteuse. Je vous prie d'en tenir compte (déposant des documents devant le juge). Merci votre honneur.
Murmures dans la salle.
Le juge : Silence. L'avocat de la défense a-t-il quelques choses à ajouter?
L'autre Avocat : Non votre honneur.
Comment allait-il ajouter quelque chose, il vient de perdre.
Le juge : l'audience est suspendue pour quelques minutes.
Aminath (passant près de moi): ce n'est pas finit Mathis.
Moi (souriant): cette fois si c'est ta parole contre la tienne. Si tu coules, tu coules seule.
Je me suis dépêché d'aller rejoindre ma femme et de la prendre dans mes bras.
Moi : comment tu vas?
Régina : mieux maintenant, je suis un peu soulagée.
Moi : je savais que tu ne pouvais pas supporter, je t'ai dit de rester à la maison.
Régina : je devais être là
Moi : merci
Sonia : maintenant nous connaissons la vérité. Ne regardez même pas la tête de Pavel, il a disparu il doit être mort de honte.
Lara : mais l'autre avocat est malade hein, il m'accuse d'être complice.
Sonia : ce vendu la, j'avais envie de cogner sa tête et celle de la meurtrière ensemble.
Moi (souriant): mais toi aussi.
Maman : mon chéri, justice se fait.
Moi : oui maman.
Régina : je veux m'asseoir.
J'ai trouvé une place vide et je l'ai installé. J'ai cherché Pavel de regard je ne l'ai pas vu.
La dame : tu vois cette femme, ce n'est pas que ma fille elle a tué, elle doit payer pour tous ses crimes.
Régina : comment quelqu'un peut être sans cœur.
Sonia : elle mérite de mourir aussi.
Quelques minutes après nous avons été rappelé à l'intérieur pour le verdict, j'ai rejoins ma place de l'autre côté.
Cette fois si je n'avais plus peur mais j'étais rassuré, je ne suis pas coupable et aujourd'hui tout le monde le sait. La décision finale ne sera qu'une formalité.
Le juge : après analyse des différents témoignages et accusations.......
J'ai l'impression d'avoir entendu cette phrase plusieurs fois sauf que le mot de fin sera totalement différent.
Le juge : le tribunal déclare l'accusée Aminath Sika coupable des meurtres de Sophie MEOU et de Mélissa Do Rego vu toutes les charges qui pèsent sur elle, elle est condamné à la réclusion total à perpétuité sous peine de travaux forcés.
Sonia : Hey Dieu soit loué
Le juge (la regardant) : ...
Sonia : pardon monsieur le juge.
Le juge (continuant): Quand à monsieur Mathis DAGA, il peut continuer à jouir pleinement de sa liberté, il est totalement innocenté dans cette affaires. Parce qu'il a été accusé injustement, le tribunal lui rendra un casier judiciaire vide (coups contre la table) l'audience est clause.
Applaudissements de la foule.
La dame : ma fille repose en paix désormais.
Moi : Mélissa reste en paix désormais.
Régina : Enfin justice est faite
Lara : Félicitations Mathis
Maman : enfin ton nom est lavé, et tu auras un casier judiciaire vide.
Moi : cette nouvelle me rend plus heureux.
Sonia : la prison est trop bien pour cette femme, elle mérite une peine de mort.
Pour une fois je me sens...totalement libre...libre...libre. Je ne pourrais pas rattraper ses années perdues en prison mais je peux profiter de ces moments que Dieu me donne. Je serre très fort ma femme contre moi car même sans preuve elle m'a crut elle est restée auprès de moi toutes ses années, elle ne m'a pas lâché. Je lui doit également ma liberté.
Régina (souriant) : Je n'ai jamais douté de toi une seconde.
Moi : merci pour tout.
Régina : ça en valait la peine. Quel genre de femme serais-je si je n'assistais pas à ce procès aujourd'hui?
Sonia : c'est un miracle qu'ils aient retrouvé la carte mémoire dans ses affaires.
Régina (caressant son ventre): un vrai miracle.
Lara : on y va?
Moi : moi je dois assister à un autre procès.
Régina : je reste avec toi.
Moi : non chérie tu vas rentrer avec ta soeur.
Sonia : ah voilà mon mari et Pavel. Ils arrivent ici.
Moi : tu rentres avec eux, et juste après le procès moi je rentre.
Régina : On dirait que Pavel vient vers nous.
Sonia : humm je sens que les choses vont changées.
Regina : les choses ont déjà changées tu vois pas?
**Pavel***
Je m'avance en ayant les pieds lourds avec la honte de toute ma vie. Si la terre pouvait m'engloutir je lui serais reconnaissant. Ils avaient tous les yeux sur moi, ils me regardaient avec insistance, j'ai demandé à Ronel de m'accompagner vers lui. Aujourd'hui je me suis rendu compte que j'ai eu tord toutes ses années je l'ai accusé injustement. Il cherchait seulement à rendre justice mais ça s'est retourné contre lui et moi je ne l'ai pas cru. J'ai accusé Mathis en fonction de ce que j'avais devant moi comme preuves. Et je repense à ce que Mélissa avait dit. : qu'elle fera justice elle même.
Moi (m'arrêtant devant lui) : je te dois des excuses Mathis .
Sonia : eh ben !
Mathis : pas besoin.
Moi : Bien sûr, j'étais obsédé par mon désir de vengeance et je n'ai pas cru en toi. Je cherchais un coupable et je l'avais trouvé.
Mathis : Normal, j'avais tout d'un coupable, tout m'accusait.
Moi : j'aurais du chercher plus loin.
Mathis : Comment si le coupable s'était envolé avec la seule preuve?
Sonia : et Dieu l'a ramené le pied au cul.
Moi : je te prie de m'excuser (regardant sa femme) Régina toi aussi excuses moi.
Régina : tu es tout excusé Pavel
Mathis : pareil pour moi
Moi (lui tendant la main) : La hache de guerre peut être enterrer entre nous ?
Mathis : ...
Il a attendu un moment j'ai cru qu'il allait laisser ma main en l'air mais il l'a saisit au moment où j'allais me raviser.
Mathis (me serrant la mains) : merci.
Sonia (applaudissant): ehhhhh enfin... Nous avons attendu ce moment durant des années.
Régina : c'est Dieu qui est au contrôle.
Moi : Au fait mes félicitations Régina j'ai été surpris de te voir enceinte.
Régina : toujours des miracles dans nos vies.
Moi(regardant son mari): je peux te parler une seconde seul à seul?
Mathis (s'écartant) : bien sûre.
Nous nous sommes mis complètement à l'écart.
Moi : Mével a dit une chose ce matin qui m'a intrigué.
Mathis : Quoi?
Moi : que tu lui as peigné les cheveux hier.
Mathis : Oh oui, elle s'amusait avec mon fils et elle avait les cheveux en désordre.
Moi : humm... Comme j'ai vu ta femme enceinte, je ne peux m'empêcher d'avoir d'imaginations peux être que tu es entrain de vouloir faire un test d'ADN.
Mathis : mais non, en tous cas pas sans ton accord.
Moi (le fixant) : Mével est ma fille.
Mathis : je n'ai jamais dit le contraire. Elle est ma filleule.
Moi : merci.
Mével est ma fille, c'est peut être le portrait de Mélissa mais elle a certains traits génétiques de moi, comme pas exemple ses doigts et son nez.
C'est ma fille et personne ne peut dire le contraire.
Ronel (me remettant une carte): Tiens, ta psy t'attendra à son bureau à Quinze heures.
Moi : c'est une femme ?
Ronel : Oui...un problème ?
Moi (observant la carte): Non rien.
Liliane (arrivant) : ah Pavel, enfin tu es rentré. Comment ça s'est passé et l'assassin de ma fille?
Elle sort d'où? Je ne l'ai pas vu pendant le procès et d'ailleurs qui l'a averti? une jeune femme se tenait derrière elle.
Sonia : elle est derrière les barreaux, là où toutes les sorcières doivent être.
Liliane (la regardant) : toi tu es qui?
Sonia : je...
Régina (la coupant) : c'est bon on y va, Madame Liliane bonjour. (regardant) Bella? Mais vous faites quoi là ?
Liliane : Pavel je te présente ma fille la sœur de Mélissa.
Bella : madame Régina vous allez bien? (lui faisant la bise)
Lara Sonia : La sœur de Mélissa ?
Liliane : oui...
Mathis : J'ignorais que Mélissa avait une sœur.
Moi : de même que moi.
Régina : Tu es la sœur de...?
Lara : C'est fou tu ressembles vraiment à Méli.
Oui c'est vrai il faut bien la regarder pour voir qu'elle ressemble vraiment à ma femme et aussi à Mével.
Liliane (souriant) : je voulais te la présenter, elle a insisté pour connaitre sa petite nièce. C'est la pluie qui nous a retardé.
Sonia : Attendez c'est Bella la femme de Dylan?
Liliane : hummm
Régina : Oui, comment va Dylan?
Bella : mon mari va bien je rends grâce à Dieu.
Bella : Hummm
Sonia : Régi tu nous avais pas dit qu'elle ressemblait autant à Méli.
Régina : Je me disais que son visage m'était un peu familier mais je ne pouvais pas faire le rapprochement.
Liliane : humm, bon bon assez parler, ma fille ; vient saluer ton beau frère.
Bella : ravie de faire votre connaissance monsieur.
Moi (lui serrant les mains): pareillement, vous avez des enfants ?
Bella (souriant) : Oui, j'ai un fils. Bon là on voulait assister au procès mais comme nous sommes arrivées tard, je vais devoir rentrer mon mari est seul à la maison.
Liliane : hummm
Moi : on peut vous déposez.
Bella : non monsieur
Liliane : Oui oui.
Sonia : Régi on y va.
...
La sœur de Mélissa, où était-elle depuis tous ce temps ? Liliane n'a jamais parlé d'elle et c'est précisément aujourd'hui qu'elle la présente ? C'est ce que Lara a essayé de savoir mais la dame s'est sentie gêné, elle dit qu'elle ignorait aussi l'existence d'une sœur. Décidément cette femme qu'on appelle Liliane hein.
J'ai déposé chacune d'elles en disant à Bella qu'elle serait la bienvenue chez moi elle pourra rencontrer sa nièce quand elle voudra. Liliane elle, voulait me prendre un temps pour parler mais j'ai dit non ce n'est pas le moment, je sais de quoi elle veut parler.
Quand à Lara elle ne me parle pas et garde ses distances même dans la voiture elle reste derrière.
Moi (la regardant à travers le rétro) : nous avons tous mal jugé Mathis, écouter l'enregistrement aujourd'hui m'a fait réaliser mon erreur, j'ai arraché trois ans de sa liberté.
Lara (soupirant) : je l'avais aussi mal jugé et crois moi j'ai ressenti la même chose que toi.
Moi : j'ai honte
Lara : ...
Moi : je te dépose juste et je ressors, j'ai rendez-vous avec le psychiatre.
Lara (me regardant) : hum
Moi : tu ne dis rien? C'est toi qui m'a conseillé d'aller consulter.
Lara : et tu fais bien parce que cette histoire de Mélissa qui te parle est flippante.
Moi : Mével t'a dit qu'elle la vu non?
Lara : oui et c'est ce qui fait le plus peur.
Moi (regardant la route): ça veut que je ne suis pas le seul fou.
Lara : ...
**Aminath***
Je regrette de n'avoir pas détruire cette carte mémoire entre temps mais c'était la seule chose que j'avais de Mathis et qui me rappelait ce que j'avais fait, j'ai tué Mélissa et j'en était fière de ça. Je réécoutais souvent l'enregistrement car entendre la douce voix de Mathis me berçait et calmait mes ardeurs. A défaut de ne pas l'avoir près de moi j'avais sa voix. J'avais planqué la carte mémoire au fond de mes affaires je ne savais pas que j'étais toujours recherché pour ce meurtre, je pensais que Mathis était en prison pour ça. Il a fallut que Sophie me provoque pour que je l'a tue et que la police tombe sur cette carte non mais quel bordel. Celle la s'est moquée de moi, elle m'a regardé droit dans les yeux pour me dire qu'elle avait couché avec mon homme et qu'elle avait ressenti la même chose que moi. Non mais je lui ai cloué à jamais le bec, elle n'a pas ressenti du plaisir mais de la douleur avant de mourir. Aucune légitime défense je l'ai poignardé avec plaisir je voulais la tuer et c'est fait, je suis plus que satisfaite. De toutes façons je ne perd plus rien maintenant
Ils m'ont transféré au centrale, une petite formalité et je suis conduite à ma cellule.
En entrant, la première chose que j'ai reçu au visage c'est son cracha.
Moi (furieuse): toi?
Monique (riant) : tu es revenue hahahha
Moi : je vais en finir avec toi cette fois ci (me jetant sur elle)
Monique (faisant pareil): de nous deux qui est la plus forte (me battant) hein qui ? dis moi, je t'ai dit que j'allais t'attendre ici.
Moi (lu donnant des coups) : j'ai pris des forces
Monique : et moi j'ai pris des grades, j'ai demandé personnellement qu'on t'envoie dans notre cellule quand j'ai appris que tu revenais en prison.
J'ai rencontré Monique quand j'avais fait la prison avant, on partageait la même cellule et avant de quitter je lui avais creuvé un œil avec un clou, elle a juré me rendre la pareille et moi j'avais juré la tuer si on se croise à nouveau.
Monique (me donnant des coups): je vais faire de ta vie un enfer
Moi (faisant pareille): quitte à se tuer alors.
Gardienne (ouvrant la cellule) : Qu'est ce que vous avez maintenant ?
Moi (me débattant) : je vais te....(hurlant) rahhhhhhhhh mes yeux elle m'a creuvé l'oeil mes yeuxxxxx aaaaaah je ne vois plus ça fait mal au secours.
Elle venait de me sortir l'œil avec un couteau. Mon œil est dehors j'ai si mal...le sang... la douleur...c'est atroce....
Moi (hurlant): .... aidez moiiiii
Gardienne : mais qu'est ce que tu as fait Monique?
Moi : tuez moi en même temps oooh je préfère me donner la mort que de subir ça, je n'ai plus un œil ayiiiiiiii aidez moi
Monique : Œil pour œil dent pour dent très chère.
Moi (hurlant): aidez moiiiii sauvez moiiiii gardienne j'ai malllll
A suivre...