La fête / the begining

Ecrit par La Vie d'Ielle

Chapitre  2 : La fête / the begining 




**Lilian 



Nous sommes dehors à attendre qu'on nous demande de rentrer.  Je regarde Anne-Lily et je sens bien qu'elle stresse plus qu'elle ne l'a Fait pour son passage. 

Ses amis tentent de la rassurer en lui disant de ne pas stresser, qu'elle a assuré. 

Malgré ça, je sens bien que ça ne change pas trop les choses. Par contre, il y a un qui ne cesse de la regarder attentivement.


Je me suis rapproché d'elle. 


Moi ( regardant le jeune homme )  : 

C'est ton petit ami ?


Anne-Lily ( ayant un mouvement de recul )  : Hein ? 


Moi : le jeune là-bas, c'est ton petit ami ? 


Anne-Lily ( le regardant ) : Papa je n'ai pas de petit ami.


Moi : Hummm. 


Anne-Lily ( me regardant )  : Comment ça hum ?


Moi  : Parce que tu me dirais  si tu en avais un ?


Anne-Lily : Bien sûr, tu me prends pour qui pour te cacher ce genre de chose ? D'ailleurs, Pourquoi tu me parles de petit ami alors que je stresse pour ma note. 


Moi  : C'est justement pour cela que je t'en parle, pour te changer les idées.


Anne-Lily  : Tu es grave papa. 


Moi  ( ouvrant mes  bras )  : Viens là. 


Elle est venu dans mes bras et on s'est fait un gros câlin. Quelques secondes plus tard on nous demander de rentrer dans la salle.


Nous sommes tous debout à attendre... 


Le PR : Alors, parents amis et connaissances, nous sommes là aujourd'hui pour la soutenance de mademoiselle Anne-Lily KOUMBA sur le thème le cash management. Je tiens déjà à vous féliciter mademoiselle d'avoir osé ce choix de thème parce que votre encadreur m'a bien expliqué que ce thème est celui démontrant le domaine dans lequel vous souhaitez exercer plus tard. Si je comprends bien, c'était donc le moyen de savoir si oui ou non vous avez fait le bon choix. Alors, après votre passage, la pertinence, la cohérence, la rigueur et l'éloquence étaient bien perçues. C'est donc à cet effet qu'aujourd'hui, votre travail portant sur le cash management est jugé recevable avec une moyenne de 16 / 20. Toutefois, vous vous rapprocherez de votre encadreur afin de procéder aux modifications portant sur les remarques faites pour au final nous apporter le manuscrit complet.


Tout le monde a applaudi, elle est allée Faire les photos avec les membres du jury puis nous. 


Je suis si fier d'elle. 

Je n'ai pas fait l'école donc si elle veut bien le faire dans sa vie, c'est une grande fierté pour ma vie. 

Je suis tellement content. 


Après m'être séparé de sa mère je pensais vraiment ne plus la revoir. Je pensais que sa mère m'interdirais de la voir parce que c'est moi qui avait fait une bêtise mais ça n'a pas été le cas. J'ai pu voir ma fille grandir et avec les moyens que j'avais, je lui ai donné la vie que je pouvais. 

Je ne suis pas riche, mon travail ne paie pas bien mais je fais ce que je peux.



**Anne-Lily 



Je suis trop contente. 

Je suis trop fière de voir cette joie dans le regard de mes parents. 


Monsieur TONDA ( mon encadreur )  : Anne-Lily ?


Moi ( allant vers lui )  : Monsieur ?


Monsieur TONDA : Tu vois, tu voulais me donner la tension cadeau.  Je te l'avais dit, impossible que tu n'aies pas cette note là. 


Moi ( souriant )  : Vous aviez raison. Je peux vous présenter mon père ?


Monsieur TONDA : Mais bien sûr. 


J'ai appelé papa et j'ai fait les présentations.

Je les ai laissé un instant pour aller rejoindre les autres qui étaient en train de crier pour moi.

Il y a eu un petit cocktail ici puis direction le restaurant pour tout le monde, même papa.

L'ambiance est parfaite, même Mira s'y prête.

Qu'aurais-je voulu de plus en ce jour ? Merci Seigneur? 


Après le Monténégro, chacun devait rentrer chez lui. Quant à moi, je dois supplier les parents pour qu'ils me laissent sortir avec les autres ce soir. Ils ont prévu une sortie en teub ce soir,  ce n'est pas mon genre de fréquentation mais je n'ai pas envie de gâcher ce qu'ils ont eu à faire pour moi. 


Dylan : Ce n'est qu'un studio et moi-même je dors au salon, s'il y avait deux chambres tu serais venu dormir à la maison. 


Moi  : D'accord, je vois.  On se voit donc demain papa  ?


Papa : Oui, je viendrai te chercher vers 11h pour qu'on passe la journée ensemble. Je voyage après demain,  je ne peux pas m'absenter plus longtemps parce que j'ai un petit boulot à faire là-bas. 


Moi ; D'accord, on ira  d'abord à l'école parce je dois récupérer mes papiers de soutenance. 


Papa : Daccord, je vais d'abord en parler à tes parents. 


Je l'ai vu se rapprocher des parents et engager la conversation. Entre-temps, les autres m'abordent.


Yasmine : Finalement ?


Moi : Je n'ai pas encore la permission, ils ne m'ont rien dit jusque là. 


Yasmine : Eux aussi !!


Moi : Toi-même tu les connais. 


Chancia : Il faut quand même qu'on confirme le salon. 


Chancia c'est l'amie de Yasmine, je n'aime pas quand elle est là mais bon voilà... C'est le genre trop fêtarde et rien que sa personnalité me fatigue. On se parle j,  je la trouve trop intéressée et je l'ai toujours dit à  Chancia mais comme elle dit...  C'est ma copine so,  okay. 


Moi ( la regardant droit des les yeux )  : La confirmation devra attendre encore un peu. 


Chancia : Et s'ils annulent notre réservation ?


Moi : Vous avez donné une partie du montant donc ils ont l'obligation de ne rien annuler. 


Cynthia : En tout cas, fais nous signe. 


Moi : D'accord !! 


En réalité, c'est avec Cynthia que j'ai une relation est plus ouverte et sincère.  Yasmine était bien avant mais dès qu'elle a retrouvé son amie d'enfance elle a changé du tout au tout mais n'empêche qu'elle reste notre amie. 


On s'est séparé après les dernières accolades. 

Chacun est rentré dans son chez soi. A peine je rentre dans la maison que les parents abordent le sujet. 


Papa : Tu y vas avec qui normalement ?


Moi : Yasmine, Cynthia et Chancia. 


Papa : Juste les filles ?


Si je dis que les garçons viendront aussi il va bien refuser même. 


Moi : Oui, juste à quatre. 


Papa : Donc vous allez au no stress ? Ce qui est à papa union non ?


Moi : Oui oui. 


Papa : On va te laisser y aller mais ne rentrez pas la nuit, restez à l'intérieur jusqu'à ce que se lève brièvement le jour. Louis reste aussi un quartier de Libreville et le danger n'est pas épargné. D'accord ?


Moi ( le coeur souriant )  : Oui papa. 


Maman  : Saches que ce ne sera pas une habitude, on te laisse y aller juste pour l'occasion. 


Moi : Bien sûr. 


Papa : Lilian passera te prendre vers 11h, il veut passer la journée avec toi avant son départ. 


Moi : Il me l'a dit. 


Papa : D'accord. Viens là que je te fasse encore un câlin de félicitations ( je me suis exécutée ). 


Mira : Je peux aller avec elle aussi ?


Papa : Tu as interdiction de sortir et tu le sais. 


Mira : Juste pour l'occasion papa. 


Moi : Oui papa, s'il te plait. 


Papa : Non ! Quand tant qu'elle ne saura pas prendre exemple sur toi et mieux se comporter elle ne sortira plus. 


Mira : Pffff ( s'en allant ). 


Je sais qu'elle n'aime pas ce genre de phrase et moi aussi je n'aime pas d'ailleurs, ça me gène parce qu'à sa place je serais certainement réfractaire à ce genre de phrase. Mais bon, ce n'est pas moi et ce n'est pas faux aussi. 


Je suis allé dans ma chambre pour informer les filles qui m'ont dit de m'apprêter, à  20h elles viennent me chercher. 


L'heure là était à côté on dirait. 

A peine je reposais mon corps sur le lit que mon alarme a sonné l'heure pour me préparer.  

Je suis allé prendre une douche histoire de reprendre des forces et à 20h j'étais déjà prête. 

Comme à mon habitude, je n'ai pas fait dans le trop.  Pas de maquillage, robe,  deux couettes et hop. 

Quand elles ont klaxonné papa a exigé qu'elles viennent toutes dans la maison pour leur répéter tout ce qu'il a eu à me dire pour au final nous laisser partir à 20h30. 

Les autres avaient déjà soutenu mais aujourd'hui on fête pour tous donc on a retrouvé les garçons, sauf Gilbert qui n'est pas là, qui nous attendaient.  

Dès que nous avons mis pieds à l'intérieur je n'avais qu'un envie, sortir d'ici tellement la musique était forte.  C'est de la nuisance sonore ça.


Moi : C'est ce bruit que vous supportez à chaque fois que vous sortez en teub ?


Yasmine : Oh tu vas t'y faire. 


Moi : Je crois plutôt que mes oreilles auront un problème après cette soirée. 


Cynthia : Bienvenue en teub bébé. 


Yasmine : Au moins tu es dépucelée pour une chose. 


Moi ( éclatant de rire ) : Tu m'as eu. 


Les garçons sont revenus vers nous pour qu'on aille finalement s'installer, une serveuse est passé prendre les commandes. 

Je ne sais pas si là, elle est habillée parce que ce qu'elle porte là c'est chiffon. Un peu comme les filles quoi... 

Dès que les commandes sont arrivées, la fête a pu commencer. Verre une main, chicha l'autre, ça y est je suis perdue. 


Ils sont tous debout à se trémousser mais moi bah, je suis assise. Déjà, je n'ai pas pris d'alcool donc c'est clair que je ne suis pas dans le même délire qu'eux. Bon, j'ai pris un boom caramelo mais ça ne me fait rien parce que ce n'est pas la première fois que j'en prends et je sais me limiter ce pourquoi en plus de ça j'ai ma bouteille de djino cocktail sur la table. 


Chancia : Tu n'arrête pas de faire la timide toi, lève toi un peu quand même. 


Moi : Non merci. 


Yasmine ( venant vers nous )  : Si tu venais pour t'asseoir il fallait nous dire et t'aurait laissé dormir. 


Moi  : Ce n'est pas comme si vous ne saviez pas que tout ça ce n'est pas pour moi, suis là juste pare qu'on est ensemble. 


Chancia : Franchement, tu casse le feeling.  Il y'a même des hommes qui sont sûrement intéressés par toi mais comme tu fais trop la timide tu les refroidis certainement. 


Moi  : Oh, c'est tant mieux crois-moi. 


Mais elle pense quoi ?

Que le ressenti des hommes du club en ma faveur m'intéresse  ? So far away, I am. 

Je suis simplement là pour faire acte de présence et profiter de ne pas être à la maison à écouter les parents gronder Mira. 

Chancia c'est une blagueuse hein  ( sourire ). 


Cynthia qui a vu qu'elles étaient avec moi s'est rapprochée. 


Cynthia : Vous ne l'agressez pas j'espère. 


Moi  : Agresser est petit on dirait. 


Cynthia : Aka !!


Chancia : Non mais elle casse L'ambiance quand même. 


Cynthia : Casser l'ambiance ? Ça veut dire quoi ? L'ambiance de qui même ? Ton ambiance c'est debout sur la piste et elle assise, chacun se gère.  Le plus important c'est qu'on soit ensemble. 


Chancia  : Ensemble comment si elle est assise ? 


Yasmine : Quand même  !


Cynthia : Han han,  ce n'est pas toi qui viendras avec les '' quand même ''.  On connaît notre personne donc laisse la fatigue et laissez la s'enjailler assise c'est ça son enjaillement. Tu fais genre tu ne connais pas AL et tu espère la bouger de là  ( rire )  ?


Ont-elles dit autre chose ? Non !

Cynthia est retournée danser avec son petit ami,  Yasmine et sa copine sont restées là pour consommer.


Je me suis levée pour aller aux toilettes. 




**Marc



Lucas : On fonce au no ou comment ?


Moi ( regardant Anastasie et ses soeurs revenir vers nous ) : Je n'en sais rien. 


Gatien : Ça se voit que la petite t'a tapé dans l'oeil.. 


Comment ne pas ?

Elle a un corps insolent. 


Lucas : Raison de plus, on va au no stress histoire de les chauffer ou de se chauffer mutuellement puis tu la coupe si tu veux.  Même pas si tu veux parce que je sais que c'est ce que tu veux. 


Moi ( souriant )  : Tu es bête. 


Lucas  : Tu dis quoi ? Réponds parce qu'elles arrivent. 


Je n'ai pas eu le temps de répondre qu'elles étaient déjà revenu à table. 

J'ai attendu qu'elles s'asseyent pour leur faire la proposition. 


Moi  ( les regardant chacune )  : Ça vous dit qu'on aille ailleurs ( m'arrêtant à Anastasie ) après  ?


Anastasie ( soutenant mon regard )  : Ça dépend, ailleurs c'est  où  ( se mordant la lèvre ) ?


Moi ( sourire en coin )   : Au no stress,  histoire de se bouger un peu. J'ai envie de danser,  pas vous les mecs ?


Eux : Si !!


Lucas  : Très partant même. 


Anastasie : On y va les filles ? 


Sabrina  : Pourquoi pas ?!


Dana : Okay. 


On a fini nos plats... 

Nous les hommes parce que elles, elles n'ont presque rien touché.  Ça m'amuse quand les femmes font ça.. D'ailleurs, tu commande et tu mange presque pas ce n'est normal. Elles le font pour impressionner ou pour faire la taille ? N'importe quoi !

Elles savent combien on dépense pour ça nous ?

J'ai levé la main pour que le serveur apporte la facture et quand il l'a fait, j'ai payé puis on a quitté le restaurant. 

Je ne vis pas ici donc je n'ai pas de voiture sur Libreville, par conséquent on a que deux. Lucas, Dana, Anastasie et moi dans une... Gatien et Sabrina dans l'autre voiture. 

On ne sait même pas s'il y'a encore des salons libres, tout ça c'est l'improvisation de Lucas. 

Sur place, on a simplement fait le constat de ce que je pensais donc obligé de proposer de l'argent pour qu'ils nous improvisent quelque chose et c'est ce qu'ils ont fait 20 minutes plus tard. 

Que n'auraient-ils pas fait avec de l'argent devant eux ?



On nous a installé. 

Nos commandes sont arrivées plus tard après notre installation. 

Nous sommes assis par couple. La musique est forte mais on se parle dans l'oreille. 


Anastasie : Tu sens bon, j'aime ce parfum. Tu m'en mettras  ?


Moi : Je ne l'ai malheureusement pas sur moi. 


Anastasie : Pas de cette façon. 


Je l'ai regardé attentivement. 

C'est bien, elle n'est pas timide au moins. 


Moi ( souriant )  : Directe ? C'est bien ça. 


Anastasie : Je suis bien plus que ça crois-moi. 


Moi : Dis-moi. 


Anastasie : Au lieu de te le dire je... 


Elle me parle mais c'est sur muet apparemment parce que je ne l'écoute plus. 

Mes sens sont totalement tournés vers la femme qui vient de passer devant nous. 


Anastasie : Eh oh !!!! 


Moi : Euh... Oui... 


Anastasie : Tu étais loin là. 


Moi : La faute à qui ?


Anastasie ( souriant )  : Tu viens danser  ?


Moi : J'ai soudainement mal à la tête. 


Anastasie : La musique certainement. 


Elles s'est levé pour danser, Dana et Sabrina ont suivi. 

J'ai pu reporté mon regard sur cette femme et malgré la lumière qui n'est pas au beau fixe j'ai l'impression de l'avoir même devant moi. 


Lucas : Ne me dis pas que tu as repéré une autre fille ?


Moi : Oh que si. Droit devant, en noir. Celle assise avec le verre en main. 


Gatien : Tu sais au moins que tu es venu avec quelqu'un d'autre non ?


Lucas : En plus cette fille que tu regarde m'a l'air banale. 


Peut-être mais c'est justement cela qui fait en sorte que je la remarque on dirait. 


Moi ( regardant droit devant  moi )  : Cela n'est pas important. 


Gatien : Faut savoir comment tu vas gérer avec Anastasie qui d'ailleurs te fait des signes sur la piste. Je ne vais pas t'aider pour le coup. 


Je l'ai regardé puis j'ai esquissé un sourire. 

Là, l'autre l'a complètement effacé de mes intentions ce soir.  

Il ne va pas m'aider ? Okay, je vais  gérer moi-même. Je réfléchis d'abord à ce que je vais faire. 


Plus je la regarde j'ai l'impression qu'elle est même la seule femme non maquillée du club. 

Elle est en groupe mais c'est la seule qui n'est pas debout pour danser.  

Je me lève et vais commander des bouteilles que je demande à livrer à leur table puis j'attends. Après que les bouteilles aient été posées et qu'on leur a dit d'où elles venaient, elles m'ont regardé sans s'attarder. 


Je suis retourné à ma place et quelques minutes plus tard, la fille sans maquillage s'est levée pour danser pour ma plus belle vision. 

Je comprends pourquoi elle était donc assise, sa danse est provocatrice. Je la regarde en serrant les dents et quand je vois un homme quitter son salon pour aller vers elle, je ne peux m'empêcher. Je me lève et vais vers elle. Je ne sais pas si ceux avec qui je suis venu me regardent, actuellement je m'en fou. 


Je vais jusqu'à elle et je réussi à dégager le type pour danser avec elle personnellement. 

Ses deux amies me regardent... 


Elle ( se collant à moi ) : D'abord les bouteilles et maintenant ça ?


Moi ( posant mes mains sur sa taille )  : Il fallait que je t'aborde. 


Elle ( me regardant )  : Pourquoi ? 


Moi ( soutenant son regard  )  : Je n'en sais rien. Quand je t'ai vu c'est ce que j'ai eu envie de faire, simplement.


Elle a simplement sourit sans arrêter de bouger ses hanches au rythme de la chanson. 


Je ne suis plus là. 

Je l'imagine présentement faisant ce qu'elle fait là dans un lit au dessus de moi. 


Comme un signal, la musique change et on entend simplement : BEBE, ON RENTRE. 

C'est bête mais j'ai l'impression que cette chanson est mise pour nous. 

On s'est regardé intensément. 

Ses yeux brillent de désir, ce que dégage son regard présentement est réciproque. 


On a quitté le club à la minute même. 

A l'extérieur, je l'ai plaqué contre une voiture en l'embrassant. 

C'est fougueux, c'est brûlant.

Il faut qu'on éteigne ce feu qu'on vient d'allumer. 


C'est à pieds et très excités qu'on s'est mis à chercher un motel ou hôtel dans le coin, peu importe. On a pu en trouver un et dès qu'on a mis les pieds dans la chambre qui nous a été donnée, on s'est jeté l'un sur l'autre. 




**Anne-Lily 



Encore le même rêve mais là, il m'a parut différent et réel. J'avais vraiment l'impression de... ( en me tournant j'ai ouvert les yeux sur le dos de quelqu'un )


Je me lève immédiatement du lit et constate que je suis nue, des vêtements plein le sol. 


Je prends le drap et m'enveloppe le corps puis je vais de l'autre côté du lit pour voir le visage de la personne, je ne le connais pas. 


J'ai le coeur qui bat, que s'est-il passé ici ?

Je suis nue, il est nu... 

Je voulais le bousculer pour qu'il se réveille mais j'ai marché sur quelque chose. Je baisse la tête et regarde, un préservatif utilisé. 


NON !!!!

Ce n'est pas ce que je pense, non ( la main sur la bouche ). 

Le mal de tête que j'avais a disparu, j'ai enfilé ma robe comme une malade puis j'ai ramassé mon sac et je suis sorti. 


Me voici en route les larmes aux yeux ne comprenant pas exactement le pourquoi et le comment de la situation. Je veux rentrer chez moi,  je veux rentrer chez moi. 


Je me mets à marcher seule dans Louis quand une voiture stationne devant moi, je m'arrête et parle à la personne qui vient de baisser sa vitre. 


Lui  : Je vous dépose ?


Moi : Non,  merci. 


Lui : Le quartier a des brigands, ce n'est pas bon que vous marchez seule.  Laissez-moi vous déposer s'il vous plaît.  


Cette phrase m'a rappelé celle de papa et je suis montée.  A l'intérieur j'ai pu voir l'heure, il est 4h. 


Qu'est-ce que j'ai fait ?

Qu'est-ce qui s'est passé dans cette chambre ?








Un début de conséque...