La fin du trip et la bague
Ecrit par Opale
***Johannesburg, Afrique du sud***
**Angela Porquet**
Moi(manquant de faire tomber ma glace) : BD quoi ?
Et lui d’éclater de rire face à ma mine de demeurée.
Brad : finis ta glace tranquillement on en reparlera un de ces jours.
Moi(curieuse) : dis moi, ce n’est pas une maladie grave ou un truc bizarre comme les maladies héréditaires dont on entend tout le temps parler à la télé ?
Bradley(mort de rire) : bah toi quoi ! Tu me surprends chaque jour avec tes imaginations à toucher le ciel…bon je te rassure ce n’est rien de grave et encore moins une maladie. Et puis en parlant de maladie. Nous n’avons pas encore fait nos bilan de santé hein.
Moi : ah oui c’est vrai
Bradley : on le fera une fois à Abuja. Nous avons notre médecin de famille là-bas.
Moi (arquant un sourcil) : je ne savais pas qu’on ferait un saut à Abuja ?
Brad : ça m’a échappé surement. Si non notre trip prendra fin au Nigeria parce mon papa veut faire ta connaissance.
Quand il parle de papa je sais automatiquement de qui il veut parler, son père spirituel.
Moi (le regardant) : hier ton entretient avec ton second s’est bien passé ?
Brad : c’était impeccable ! Stéphane assure vraiment mes arrières en plus de sa probité et de son travail remarquable, j’ai rien à craindre….alors où as-tu eu la passion des essences ?
Moi(levant les yeux) : la mémoire d’éléphant c’est quelque chose aussi hein !
Brad(riant) : pas de ma faute si je retiens vite.
Moi : l’amour des essence est ma seconde passion après le boulot que je fais bien sure.
Brad : mais pourquoi je t’ai jamais entendu parler de cette passion ?
Moi : parce que je l’ai mis aux oubliettes tout simplement. Et puis c’est quand j’ai commencé à m’essayer à la macération et à l’infusion des plantes pour en retirer leurs précieuses essences que j’ai perdu mon père. Du coup j’suis pas allée temps que ça en profondeur. Ma connaissance en la matière est très basique et limitée.
Brad : ce qui veut dire que tu ne sais pas l’effet d’une telle ou d’une telle plante dans une situation donnée ? Ou tout simplement son utilisation ?
Moi : bah non, moi je le faisais juste pour leur senteur, rien de plus…et puis comment le saurais-je si je n’ai aucune connaissance spirituelle, je te rappelle que c’est maintenant que je suis en contact avec ce genre de chose…je pense que pour savoir comment les utiliser, il faut être assit spirituellement n’est-ce pas ?
Brad : bien évidemment et je crois que c’est mieux que tu ne sois pas allée en profondeur parce que tu aurait certainement fais des dégâts.
Moi(avec une moue d’étonnement) : ah bon ? Jusque là ?
Bradley : clairement ! Les plantes ont un pouvoir spirituel non négligeable. Depuis la nuit des temps l’homme utilise les plantes pour manger, se soigner, se guérir, se vertir. Les plantes arrivent à jouer les deux rôles à savoir négatif comme positif selon l’intention et la volonté de l’utilisateur. L’hysope par exemple c’est une plante de purification comme il est mentionné dans le psaume 51v2-7. Sa composition avec le sel de mer, le citron et le miel avec une bonne récitation d’un psaume 91,23,121… est comme une bombe qui dégage l’aura en lui donnant son éclat originel. Si l’aura est propre, tu as la capacité de drainer, de redynamiser, de favoriser les bénédictions dans ta vie sans grande difficulté. Les psaumes sont le moteur des essences (Ps 45v9, Cant 1v13) La myrrhe par exemple est une essence biblique utilisée depuis le sacerdoce des lévites dans l’ancien testament pour la composition de l’huile d’onction dans (Ex 30 v22v25). Car elle a une forte capacité à harmoniser les énergies. C’est à juste titre qu’elle fait partie des cadeaux apportés à Jésus dans Mathieu(2v11). Le Nard aussi a des vertus épatantes et époustouflantes. C’est parce que Marie de Magdala a versé de l’huile de Nard sur la tête de Jésus que ce dernier n’a pas connu la corruption quand son corps a été mis au tombeau (Marc 14v3). Les plantes ça marche, les essences fonctionnent et la prière déplacent les montagnes. Tous ce qui nous entoure possèdent des énergies vibratoires. Toutes les plantes ont une utilité et les associer permettent de remédier à certaines situations, à guérir certains maux et à amortir certains chocs. Le monde dans lequel nous vivons n’est pas simple et encore moins le monde des affaires où tous les requins se croisent. Le monde dans lequel nous sommes obéit aux principes des faveurs divines. L’Eternel te répond en fonction de l’odeur et de certains codes spirituels que tu sauras activer. Voilà pourquoi Dieu ne regarde pas ce que pensent les autres pour bénir. Mais il répond si tu es éligible à ses critères. Même moi qui te parle j’utilise les essences. C’est lors d’un de mes voyages à Jérusalem qu’un ami rabbin m’a fait connaitre le parfum au essences de Salomon. Les fragrances de sa compositions sont tellement authentiques et raffinées. Cet essence orientale aux notes boisées florales qui s’harmonisent majestueusement aux grâces enveloppantes du jasmin n’a nul pareil. Avec pour note de tête le santal, le bois de cèdres, l’oliban et en note de fond la bergamote, le benjoin et l’oud. C’est l’incarnation de la vertu je te dis.
Moi (les yeux brillant) : tu parles avec une telle passion !
Brad (souriant) : je suis un réel passionné des essences et je suis heureux de savoir que nous partageons la même passion. Plusieurs chrétiens sont ignorant du fait d’associer les essences et la prière et ça me fait mal. La bible regorge tellement de secrets pour nous permettre d’éclore mais malheureusement nous en avons pas conscience et c’est pourquoi on stagne. Ça ne sert à rien de faire les longues prières si ton Aura n’est pas nettoyé, ça ne sert à rien de faire les longs moments de jeune si tes odeurs spirituelles puent comme de la merde. Ça ne sert à rien d’aller vite en besogne et d’aller nulle part. Les chrétiens d’aujourd’hui nourrissent leur corps mais pas leurs âmes et délaissent encore plus leur esprits. On prends le jeune d’Esther en oubliant qu’Esther a utilisé trois éléments principaux à savoir( le jeune, la prière et les essences les plus rares) pour avoir les faveurs du rois et être l’impératrice du peuple perses tout en étant d’origine juive(Esther 2v12). Comment Esther qui n’était pas la plus belle des femmes de son époque a pût évincer la reine Vasti qui était fort belle et impératrice en ce temps là ? D’aucun me dirait que c’est parce qu’elle avait l’Eternel des Armées à ses côtés. C’est vrai et je n’en disconviens pas d’ailleurs, mais je veux aussi ajouter qu’elle a su activer certains codes spirituels en sa faveur. Il y a des manières de faire couler l’huile de la faveur sur sa vie et ce petit plus Esther l’avait. Je ne dis pas forcement que le jeune d’Esther ne marche pas, non. Mais je veux tout simplement dire qu’il faut avoir plusieurs cordes à son arc car dans certains cas quand ça coince, dès lors il faut avoir recoure à un niveau supérieur. Je veux aussi dire par là que rien ne va parce que tu n’as pas encore utilisé la flèche la plus empoisonnée de ton carquois pour tuer ta cible. Centaines personnes se promènent en ayant l’odeur de la merde, de la mort, de la pourriture ou du vomissement sur eux dans le spirituel. Certains portent des habits déchirés, à d’autres on leur a fait porté des bagues ou un objet d’opprobre, de honte et d’humiliation qui fait que partout où elles passeront rien ne marchera, on les repoussera, on se lassera d’elles, rien ne fleurira ou rien ne portera des fruits venant de leurs mains parce que celles-ci ont été maudite spirituellement. Souvent même la personne portent des fruits mais ses fruits sont amères et ne sont d’aucunes utilités ou même le bonheurs qu’ils ont pût avoir au prix de mille et une souffrances ne dure pas. Justement parce que spirituellement quelqu’un a salit son étoile ou a volé ses grâces . C’est vraiment déplorable, souvent quand vous priez demandez à Dieu d’ouvrir vos yeux spirituels afin que vous puissiez voir certaines choses, vous serez dégoutés. Je veux dire par tous ceci que l’utilisation des essences mêlées à la prière fervente provoque un tonnerre dans le spirituel. Dans vos prières n’hésitez pas de demander à Dieu de faire parler la corne de la faveur sur vos vies. Car avec la faveur du Tout Puissant il n’y a pas un lieu où tu ne puisses entrer. L’effet des essences mêlés à la prière réajuste vos réalités en s’imposant à vos désirs de manière surprenante. Lorsque la puissance de la corne de la faveur de Dieu parle pour toi elle oblige la force de tes ennemies à s’incliner. Le plus important c’est d’essayer car on ne s’arrête pas lorsqu’on est fatigué, on s’arrête lorsqu’on a fini. Essaies et tu m’en diras des nouvelles mais je dois aussi préciser que tout ceci doit être accompagné de la prière en accords avec le Saint Esprit.
Moi(captivée) : toi tu dois vite faire d’ouvrir une église hein parce que tu as trop le verbe pour convaincre et captiver…
Il rit…
Moi(souriant) : toute gloire soit rendue au Saint Esprit qui permet toute chose…bon aussi si t’es prête à m’accompagner dans le ministère bien sure…
Moi( faisant genre) : c’est dans ma bouche que tu veux manger ton piment ? donc si je ne t’accompagne pas tu ne feras rien ?
Brad(se détendant dans sa chaise en riant) : mais noonnn !!! Le moment n’est pas encore venu, lorsque ça sera le cas tu le sauras.
Nous avons ainsi continué notre petite discussion pendant prêt d’une heure puis d’appeler le « Uber » qui est venu nous déposer pour qu’il vienne nous chercher. Pendant cette causerie Brad n’a pas cessé de m’encourager à faire de ma passion un truc de plus sérieux. Du genre faire sortir ma propre ligne de parfumerie fabriquée par moi-même dans le respect minutieux et strict du savoir faire artisanal. Pour cela il me faut me former. J’avoue que je ne suis pas contre, c’est pourquoi je lui ai promis d’y réfléchir. Il me faut d’ors et déjà m’organiser avec la gestion des entreprises, les champs et autres. Pendant que j’y pense il me faut en parler avec les filles afin qu’elles m’apportent un coup de main si non je ne pourrai pas tous gérer à moi toute seul. Une réunion de famille s’impose. S’il faille même que Melissa descende, elle va le faire. Parce qu’il ne s’agit plus de moi là mais de nous toutes.
Ceux pourquoi nous nous somme battues est maintenant là, il faut maintenant que chacune mette la main à la pâte. Notre Uber n’a pas trainé à se pointer, nous réglons nos factures enfin Brad règle la facture. C’est tout naturellement que nous nous installons à l’arrière de la voiture dans les bras l’un de l’autre.
Moi : Amira t’a appelé today ?
Brad(jouant avec mes doigts) : non ! Tu as des nouvelles ?
Moi : elle m’a appelé dans l’aprèm pour m’informer de la visite de notre cousin Marcellin, tu sais le fils à oncle Bernard.
Brad(arquant un sourcil) : ah bon ! Et qu’est-ce qu’il lui voulait ?
Moi(me redressant un peu) : je crois que c’est la surprise du siècle car tu ne vas pas le croire.
Brad : à quoi donc ?
Moi : il lui a remis les documents de l’entreprise et des autres biens de notre feu père ainsi que le testament de ce dernier.
Brad : cool ! Mais comment les a-t-il eu ? Il les a pris à l’insu de sa mère ou quoi ?
Moi : apparemment tante Gisèle est très mal en point…elle délire…elle dit des choses incoherentes et tout…
Brad(entre ses dents) : elle ne récolte que ce qu’elle a semé…et qu’est-ce qui a motivé ce mec à remettre ces documents alors que ses parents ne l’auraient jamais fait.
Moi : justement, je me suis posée la question aussi…mais je pense que c’est pour soulager sa conscience et essayer de réparer les tords vu qu’il s’est même excusé en leurs noms pour tous ce que ses parents nous ont fait…
Brad : c’est bon, mieux vaut tard que jamais . C’est à Dieu que revient toute la Gloire. Du coup ça te fait plus de boulot !
Moi : clairement ! Mais je compte me faire aidé par les filles. Je ne pourrai pas tous gérer…je compte organiser une réunion lorsqu’on rentrera sur Abidjan pour que nous départageons lest taches.
Brad : ok, je te félicite madame la boss lady !
Moi ( souriant) : merci…mais tout ceci a été possible par la grâce du Tout puissant. Ces bontés se renouvellent chaque matin...et aussi grâce à toi !
Brad : hmmm je ne suis qu’un canal tu sais( changeant de sujet) j’adore tes doigts et je suis pressé d’y passer une bague qui te définit, brave, douce, maternelle, protectrice, en un mot exceptionnelle. Mais aussi très coincée, j’oubliais.
Moi( ahurie) :non mais allo quoi ! T’étais obligée de dire que j’suis coincée ?
Bradley(riant) : je t’aime aussi mon ange.
Moi : (levant les yeux) : wep c’est ça ! dixit monsieur le bad boy.
Brad(riant) : respectes les grandes personne hein !
C’est en nous charriant ainsi que nous arrivons à l’hôtel. Nous n’avons pas perdu de temps pour rejoindre nos suites respectives pour une longue nuit de sommeil car nous avons une journée chargée demain.
**
*
Le lendemain
Ce matin, c’est Brad qui est allé m’acheter de quoi me mettre parce que tous mes vêtements sont sales. Nous les avons déposé au pressing de l’Hôtel. Je les récupèrerai ce soir. Le mec m’a pris un bas de djojing orange avec un t-shirt noire ainsi que des tennis noires. Le tout m’allait comme un gant, il a du gout mon chéri (rire). Après petit déjeuner donc nous avons mis le cap sur l’ancien quartier de Nelson Mandela, Soweto et ses alentours. Nous avons visité le musée de l’apartheid. Une visite riche en émotion recréant les conditions de vies exécrables au moment l’apartheid, la ségrégation raciale, la résistance du peuple opprimés(les noirs), les émeutes estudiantines jusqu’à la libération de l’héro national Nelson Mandela. Tout est bien expliqué à travers les photos et les différentes caricatures. Je suis passée par tout les sentiments possibles, la rage, la pitié, la haine, la révolte, au final je n’ai pas pût m’empêcher de verser des larmes. Et à Bradley de me dire
Brad(à mon oreille) : ne verse pas tout les litres ici stp, nous avons d’autres endroits à voir je suis sure que tu vas encore pleurer là-bas.
Ce qui m’a fait rire malgré mes larmes. Ce type ne me prend pas du tout au sérieux. Après cette visite nous avons mis le cap sur le musée de NM qui est l’ancienne maison du prix Nobel. Cette dernière a été reconvertie en musée selon les explications du guide. Ici aussi nous avons appris sur la vie et le combat de NM. La découverte de la rue VILAZAKI où se trouve la maison de NM et de Desmond TUTU était aussi de la partie. Nous avons pas manqué le mémorial et le musée d’Hector Paterson, un écolier de 12 ans tué lors des émeutes de Soweto et devenu par la suite l’icone du soulèvement populaire et le symbole de cette période sombre.
Bradley : je crois qu’un peu d’adrénaline te fera du bien.
Moi(curieuse) : on va où ?
Bradley : tu découvriras aller viens !
Sur ceux il me prend la mains pour que nous suivons notre cher guide qui lui aussi garde le secret du lieu. En moins de cinq minutes nous étions devant des très grandes toures.
Bradley : je te présente les toures Orlando.
Je n’ai plus posé de question car je savais que j’allais grave m’amuser. En effet c’était le cas parce que nous avons fait le plein d’adrénaline en sautant à l’élastique. Cris, rires et peur étaient au rendez-vous. Puis les heures qui ont suivis nous marchions dans les rues de Jobourg histoire de se mélanger à la populace. Nous avons fait cette promenade entre les petites délices culinaires ça et là pour égayer nos papilles. C’est crevés et complètement claqués que nous sommes rentrés à l’hôtel mais avec pleins de souvenirs et de photos de cette journée qui était l’une des plus géniale. J’ai récupéré mes vêtements au pressing et j’en ai profité pour faire ma valise parce que nous partons d’ici demain. L’on a plus eu besoin de diner ce soir car nous étions bien calés en rentrant. Malgré la fatigue Brad et moi avons tapé la causerie jusqu’à pas d’heure, les choses de l’amour(rire).
Pas étonnant que le réveil soit difficile parce que le temps de sommeil étant réduit. Résultat, je ne suis pas d’humeur à causer today. Apparemment Brad l’a remarqué…j’sais pas j’suis pas dans mon assiette. J’ai comme une sensation de manque mais je sais pas de quoi…n’empêche que mon âme est triste…
Brad(me regardant) : ça va toi ?
Moi (mettant mes lunettes de soleil) : oui pourquoi ?
Brad(haussant les épaules) : juste savoir, tu bouffes un truc ?
Moi : un thé m’irait bien !
Brad : ok.
La causerie se passe entre Brad et le guide. J’interviens quand je peux mais par des phrases monosyllabiques. Après nos repas nous récupérons nos valise pour l’aéroport où nous prenons un vol intérieur pour mettre le cap sur le Swaziland.
Le guide(me renseignant) : le Swaziland est un petit pays au sein de l’Afrique du Sud. C’est l’une des dernière monarchies absolues aux coutumes et traditions encore bien présentes et préservées.
Brad(enthousiaste) :c’est étonnant, je ne savais pas qu’il existait un petit pays au sein d’un grand pays comme l’Afrique du sud !
Le guide(souriant) : vous allez adorer leur artisanat les plus fin, ils sont encore plongés dans le traditionnel.
Les deux discutent gaiement, je me contente les écouter juste.
Brad(bisou sur ma joue) : je te sens bien calme, un problème ?
Moi(petite voix) : j’sais pas…je me sens d’humeur morose…
Brad(doux) : puis-je connaitre les raisons ?
Moi (du tic au tac) : t’es sure que je pourrai faire ton bonheur ?...enfin je veux dire…qu’il n’est pas trop sure…que je fasses des enfants…et tout….euh je veux dire…j’ai peur…
Il me coupe la parole avec son doigt
Brad(mettant son doigt sur mes lèvres) : chchchchchch ! stp arêtes mon Ange ( caressant mes joues) nous nous aimons c’est l’essentiel…le reste je m’en fous pas mal. Le Dieu que j’adore va au delà des pensées et situations humaines. Je t’avais dit que ce trip était le tiens, je veux que tu t’amuses comme une petite fille. Il n’est pas encore l’heure de s’inquiéter du lendemain car le lendemain prendra soin de lui-même. Le Seigneur notre Dieu est maitre du temps et des circonstance donc je n’ai pas à me soucier de cette histoire de fertilité car même la stérile enfante sept fois. Tu me rends déjà très heureux rien qu’avec ce sourire angélique que tu arbore chaque matin. Vides toi l’esprit en profitant du moment présent…ici c’est toi et moi et personne d’autre. Tu es tout pour moi et rien pour les autres…
Cette dernière phrase arrive à me faire éclater de rire. Non mais ce type est fou…ko tout pour moi et rien pour les autres…non mais sérieusement ?
Moi (le rire dans la voix) : ça c’est le slogan des gros jaloux.
Brad : je dirai plutôt le slogan des hyper amoureux…je te préfère ainsi…joyeuse avec le visage rayonnant et non pas avec les traits attachés et durcis ont aurait dit une mémé de …
Moi(le regardant très mal) : tu as intérêt à ne pas terminer ta phrase !
Brad(faisant le signe du capitaine) : oui chef !
Moi(riant) : wep c’est ça !
Après ce petit échange de mots, nous continuons à nous taquiner encore puis je m’endors en chemin jusqu’à ce que nous arrivons à destination. Quelques heures plus tard lorsque nous avons commencé à tourner dans le marché de la capitale Mbabane, j’ai d’abords été frappée par leur artisanat les plus fin. Puis séduite par les sculptures en bois ou en pierre ou par les bougies les plus typiques et travaillées qui soit. En effet ces bougies sont sculptées en forme d’animaux et d’objet tribaux et les cires utilisées sont très colorées, on sent même qu’on est au pays arc-en-ciel(rire). Je n’ai pas boudé mon plaisir de ramener des souvenirs originaux. Nous avons aussi visité « les shweshwe » qui est parfait pour donner un coté ethnique à une garde robe personnalisée ou à un salon. En effet ce sont des tissus imprimés et travaillés à la main typique de l’Afrique Australe qui sont très originaux et authentique. Nous avons pas manqué de faire la connaissance de quelques swazis du coin qui n’ont pas refusé notre amitié et avec qui nous avons fait des toures à vélo lors d’une petite randonnée. Nous avons fait un jour sur le lieu puis de continuer notre chemin pour Santa Lucia. Cette fois le voyage s’est fait en voiture. Dans cette ville touristique et balnéaire nous avons choisis de faire une croisière en bateau pour observer certaines espèces aquatiques sous un autre œil après la visite du parc d’Isimangalisco classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Déjà que l’estuaire fait partie du parc, nous avons profité de la plage de Cap Vidal. Cette plage brute, sauvage et préservée. Son récif corallien magnifique en fait un petit paradis sur terre. L’envie de retenter l’expérience de la plongée étant forte nous n’avons pas hésité à remettre le couvert. Mais sans notre guide, trop peureux(rire). Nous avons observé Brad et moi une superbe variété de coraux et de nombreux poissons multicolores. Cette fois nous avons fait plus de tente minutes en profondeur. C’est sans surprise que j’en suis sortie en grelotant.
Moi(grelotant) : namour…j’ai pris froid…
J’ai été direct conduite dans une chambre pour que je me change puis de créer un environnement assez chaud pour que ma température revienne à la normal. Malheureusement tout ceci n’a pas fait effet car je me sentais de plus en plus mal. J’avais mal partout à la fois même manger je ne pouvais pas, ce qui à réussit à mettre Brad dans un état d’inquiétude extrême. Nous avons vite fait de rentrer à l’hôtel car je n’allais pas bien du tout. La température glacial de la plage aussi n’aidant pas, j’ai été conduite direct à l’hosto sous le regard minutieux de monsieur Davis. Après quelques analyses de sang, il est ressorties des résultats que je souffre du malaria et de la fièvre. Les quelques cachets que j’ai pris ont vite fait chuter la fièvre ainsi que ma température qui n’était plus trop loin des 37.
Moi : bébé arrêtes de t’inquiéter…je vais bien
Brad(me touchant le front) : la fièvre a chuté un peu ( soufflant) tu m’as foutu une de ces trouilles mon ange…et puis je serai rassuré du fait que tu vas mieux lorsque tu finiras ton plat. Donc ouvres la bouche et manges.
Moi(boudant) : bébé ce truc a un gout abominable…si je force je risque de rendre.
Brad : donc qu’est-ce que tu veux manger parce qu’il faut bien que tu te nourrisses avec les médicaments que tu prends.
Moi : je veux bien du café au lait avec un petit morceau de pain.
Brad : d’accord, je reviens vite.
Quelques minutes plus tard, il revenait avec le tout sur un petit plateau. C’est lui-même qui s’est chargé de me faire manger.
Moi : c’est bon, je suis calée.
Brad(me regardant) : t’en es sure ?
Moi : bien sure que je te le dis…et toi tu ne manges pas ?
Brad(souriant) : ça va pour moi, j’ai pris un burger il n’y a pas très longtemps…comment tu te sens là ?
Moi : un peu gavée mais ça va !
Bradley(les yeux ronds) : gavée ? pourtant t’as pas terminé ton plat...même le petit bout de pain n’a pas pût être finis.
Moi : comprends moi namour, ma bouche à un gout amère et tout ce que je mange est abominable. Au moins j’ai finis tout le café.
Il fait un hmmm puis avec le peu d’énergie retrouvée nous discutons un peu. Et quand le sommeil pointe le bout de son nez, il prend mes mains dans les siennes pour une prière avant que je ne m’endorme.
(Dans la nuit)
Dans un soucis de soulager ma vessie je suis obligée d’interrompre mon sommeil pour me rendre à la petite salle de bain attenante à la chambre.
Moi(surprise) : Brad ! bébé !
J’essaie de le réveiller parce que le type dort en position assise dans une chaise juste prêt de mon lit d’hôpital. C’est claire qu’il va avoir des courbatures.
Brad (la voix rocailleuse) : hmmm, mais où vas-tu comme ça ?
Moi(descendant du lit) : je vais uriner mais toi tu vas avoir des courbatures. Pourquoi n’est tu pas monté sur le lit avec moi ?
Brad(pointant le lit) : t’as vu le lit ? Il ne pourra jamais nous contenir.
Je ne réponds rien, je vais me soulager d’abords avant de venir le supplier pour qu’il monte dormir avec moi sur le lit. Je ne sais pas si c’est par pitié où pour me faire plaisir qu’il l’a fait mais une chose est sure c’est que nous avons dormis pour la première fois dans un même lit. Accrochés l’un à l’autre. Je me sentais si protégée dans ses bras vigoureux et chaud. Le fait que j’étais coincée m’importait peu face à la joie qui m’animait car j’était heureuse d’être dans les bras de celui que mon cœur à choisis. Pour moi il n’y avait rien de tel à ce instant précis. Peu être que pour lui c’était quelques chose d’anodin mais ça représentait beaucoup pour moi d’être ainsi lovée dans ses bras. Malheureusement je ne l’ai pas vu le matin à mon réveil lorsque l’infirmière est venue prendre mes constantes. Je n’ai pût m’empêcher d’émettre un soupire de frustration. Ou bien il n’a pas aimé de dormir à mes côtés ? ou du moins j’suis trop grosse du coup il a encore plus eu des courbatures qu’en dormant dans la chaise ? pff ! voilà maintenant que je divague en ayant des pensées tordues. En fait je suis triste.
L’infirmière (me souriant) : vous réagissez bien au traitement, vos constantes se stabilisent peu à peu.
Moi(petite voix) : Dieu merci.
L’infirmière : votre mari m’a aussi chargé de vous dire qu’il est allé chercher des affaires de rechange pour vous.
Ah ! Il est juste allé me chercher des vêtements de rechange et moi qui avais des idées saugrenue dépourvues de tout sens…franchement j’suis pathétique des fois !
Moi : il est parti ça fait un moment ?
L’infirmière : pas trop, il m’a dit qu’il ne seras pas long. Il m’a aussi demandé de passer la commande de ce que vous voulez manger dans le Breakfast d’à côté.
Moi : un sandwich au poulet avec un gobelet de café au lait svp !
L’infirmière : ok, toute suite.
Après un énième sourire elle sort de la chambre. J’espère qu’elle ne mettra pas du temps non plus parce que je dois reconnaitre que j’ai faim. Prêt de dix minutes plus tard Brad fait son entrée dans la chambre tout frais et tout beau dans un jeans et t-shirt complété d’une veste velours noire en plus il sent si bon. Il vient direct me prendre dans ses bras avec un sourire enfantin logé au coin de ses lèvres.
Brad(souriant) : bonjour toi , bien dormie ?
Moi(bouille de bébé) : honhon ! Je ne t’ai pas vu à mon réveil !
Il dessert un peu l’étreinte
Brad : il fallait que je prenne une douche mon Ange. En plus toi aussi tu avais besoin de quelques affaires ( fronçant un sourcil) dis, tu t’es inquiétée quand tu ne m’as pas vu à ton réveil ?
Moi (me triturant les doigts) bah oui. Je me suis dis que t’as pas aimé dormir dans le même lit que moi…peut être que t’étais trop coincé !
Il part dans un rire franc pendant que je me sens ridicule tout à coup. Il se rapproche plus prêt de moi…j’arrive même à sentir son souffle chaud doublé d’une haleine fraiche sur mon visage.
Brad(souriant) : oui effectivement j’ai mal dormi mais pas à cause du problème de place mais à cause de tes fesses parce que mon ange crois mois t’es sacrement bandante…tu m’as grave torturé cette nuit. Alors ça te va comme réponse ou tu veux que je te fasse le récit de ce que j’avais envie de te faire cette nuit ?
Mon Dieu ! Ces mots font comme une pression dans mon bas ventre. Je ne m’attendais pas du tout à cette réplique ci, on est d’accord !
Moi(la gorge sèche) : oh ! Heu non…non…non…
J’essaie de me donner un peu de contenance en cachant malgré moi le trouble causé par ses paroles sur ma personne.
Brad(réajustant sa veste) : bref, j’ai amené tes vêtements et ton kit de toilette. Tu peux dès à présent allée prendre ta douche…une infirmière est déjà passée par ici ?
Moi : oui, elle est allée chercher mon petit déjeuner.
Brad : ok, vas prendre ta douche pendant que je passe quelques coups de fil.
Je descends du lit et me saisis du kit de toilette pour me diriger à la douche pendant qu’il a son phone calé à l’oreille. J’ai failli tomber à la renverse lorsque j’ai vu mon caleçon, non mais ce type n’est pas croyable ! Je ne m’attarde pas plus que ça sur les choses de Brad puis je commence à me savonner. Cette clinique est très propre. J’avais même oubliée que Brad ne fait pas dans la dentelle, il a le gout du détail. Quelques trente minutes plus tard, je sortais habillée d’un boubou marocain de couleur jaune pâle avec des claquettes féminines noire. Le monsieur n’a pas manqué d’apporter mon collant gaine. A croire qu’il est très observateur avec moi. Je le trouve assis au bord du lit avec le petit déjeuner disposé sur un plateau.
Moi(posant les yeux sur toutes la victuaille) :j’espère que tu mangeras avec moi hein parce que je ne pourrai pas finir tout ça.
Brad(piochant un croissant) : viens plutôt manger au lieu de donner des garants…tu as le bonjour de Mathieu (le guide)
Moi(m’asseyant) : il va bien ?
Brad(buvant son café) : yup, il a même voulu venir avec moi pour te voir mais je lui ai dis après.
Je prends mon sachet de médicament pour prendre mes cachets.
Moi : d’accord (sentant le médicament) bae je ne sais pas pourquoi les médicaments de palu sentent aussi mauvais.
Brad : ça ! mon Ange je ne pourrai te donner une explication adéquate…si tout va bien, il te libèrerons ce soir donc fait vite de prendre ces cachets pour aller mieux.
Moi : d’accord papa
Brad : c’est pas toi deh !
Je prends ces comprimés aux odeurs dégelasses et de vite faire de boire le jus d’orange de Brad.
Moi (buvant le fond du verre) : je veux passer dans un salon de coiffure pour défaire mes tresses.
Brad : je peux les défaire pour toi aussi hein ?
Moi : ah bon tu peux le faire ?
Brad : bien sure, t’as qu’a me montrer la méthode et le toure est joué !
Moi(hésitante) : hmmm mon frère pardon oh faudrait pas que je te donne le ciseaux et que tu me rendes chauve ici. Mes cheveux nappy me coûtent chers oh !
Brad : c’est juste une proposition hein tu peux refuser si t’as pas confiance.
Moi : saches que si tu réussis cette fois, tu le feras toujours.
Brad : vous les ivoiriens la, vous n’avez pas dit que vous aimez cadeaux ?
Nous éclatons tous les deux de rire à cette blague. C’est dans cette ambiance que nous petit déjeunons. Après quoi le bon monsieur va demander une paire de ciseaux chez l’infermière et de venir défaire mes tresses. Il était tellement sérieux dans sa tache qu’on aurait dit un professionnel.
Moi : qu’est ce que t’as dis à l’infirmière pour qu’elle te remette le ciseaux ?
Brad (défaisant une tresse): oh c’était pas trop compliqué tout ça, je lui ai juste fait un sourire charmeur et ravageur.
Moi : non mais t’as pas honte d’user de tes charmes sur ces pauvres filles ?
Brad :hmmm ma chérie quand on t’envoie faut savoir t’envoyer !
Moi(riant) : en plus tu es fière de toi !
Brad(riant) : très fière.
Nous rions en discutant gaiement jusqu’à ce que nous entendons une personne entrée.
(click)
Mathieu : il fallait que je prenne ce cliché parce qu’il est rare d’en avoir toujours.
Brad : wep mais n’oublies pas de m’envoyer ce cliché via xender et tu la supprime ensuite de ton téléphone
Mathieu(s’approchant de nous) : oui chef, si non comment va madame ?
Moi(souriant) : ça va mieux, merci pour la visite
Mathieu(prenant place sur une chaise) : ah vous nous avez fait peur hein madame !
Moi : oh c’était pas fais exprès surtout avec la température de la profondeur marine je ne pouvais pas tenir.
Mathieu : la première fois j’ai signé, c’est pourquoi je me mets toujours à l’écart quand on parle de plongée
Moi : et tu fais bien d’ailleurs ! C’est mieux de se mettre à l’écart que de greloter en mourant de froid.
Il rit…
Brad(à Mathieu) : je peux avoir ton phone stp, je vais récupérer la photo que tu as prise.
Mathieu : oui bien sure(lui tendant) tenez !
Bradley deh ! Il récupère la photo pendant que je tape la causerie avec Mathieu. Ce dernier reste avec nous jusque dans l’aprèm. Nous prenons tous le déjeuner ensemble. Dites merci à monsieur Davis oh, il a finis de défaire mes cheveux…il est trop gentil mon chéri(rire). Au environ de 16h mon médecin est venu me libérer après vérification de mes constantes. Mathieu nous a laissé en chemin pour aller gérer ses affaires d’après lui. Brad et moi sommes rentrés dans un salon de beauté du coin pour que je me fasse un champoing rapide. Hmmm faut voir comment les filles la mâtaient mon gars sans gêne…pff ce qui avait le dont de me gonfler.
Fille: vous ne voulez pas faire une pédicure beau gosse ?
Non mais sans décorner !
Brad(pianotant son téléphone) : c’est ma femme qui s’occupe de mes pieds.
Fille(honteuse) : euh…euh…ok
Après cette réponse froide, plus personne n’est venue lui demander quoi que ce soit. Si vous pensez que c’est tout les hommes qui sont faciles à draguer vous avez mentis oh. Vingt minutes plus tard mes cheveux nappy étaient clean. Je leur ai demandé de me faire quatre grosses nattes. Après quoi nous sommes rentrés à l’hôtel où nous avons fait un appel vidéo avec les filles et aussi avec Avery et Mélie. Cette journée s’est terminée en douceur dans le jardin de l’hôtel et je m’amusais comme une folle au balançoire. Le moins que je puisse dire c’est que je me sens bien même si je suis encore en état de convalescence. Raison pour laquelle nous avons mis le cap sur Port Elisabeth où nous avons fait également deux jour sur place. Cette ville moderne et dynamique où il m’a été donné de découvrir de belles maisons de l’époque coloniale qui ont traversé le temps ainsi que quelques grands monuments. Je crois que c’est l’une des plus belle ville historique que j’ai eu à visiter jusqu’ici. Surtout que l’architecture ancienne est toujours bien conservée. Le centre ville à l’ancienne et la statue de la reine Elisabeth en témoignent bien. Bradley étant un amateur fin de la surf, n’a pas du tout boudé son plaisir de rencontrer les vagues de plus prêt sur la somptueuse plage de Summerstand. Apparemment cette plage de la baie d’Algoa est l’une des plus réputée dans toute l’Afrique du Sud pour ses vagues très agressives et violentes. Je me suis contentée juste de m’assoir sous une tente et l’observer de loin. A croire que le mec s’amusait bien parce qu’il disparaissait et réapparaissait au milieu des grandes vagues. Des vagues à couper le souffle tant par leurs hauteurs que par leurs violences. Namour a raison de le dire, il est un vrai bad boy. Il était dans son élément…l’on croirait qu’il pratiquait le surf bien avant car ses mouvements sont d’une maitrise. C’est à la fois émerveillée et surtout dans une crainte extrême que j’ai assisté à ce spectacle plein d’adrénaline que lui et d’autres surfeurs nous ont offert à nous les admirateur. Car oui cette plage n’a rien avoir avec les autres plages préservées, sauvage et brutes et surtout désertes que nous avons visité auparavant. Celle-ci est populaire et bondée de monde. Elle est ouverte au grand public. Après qu’il est terminé de surfer il vient m’encourager à tenter une expérience que je n’ai jamais tenter jusqu’ici, le Jet Ski ou la motomarine. Au début j’étais septique et pas du tout emballée par la chose mais en voyant son regard de chien battu et surtout que c’était une course. Ses concurrents avaient leurs coéquipières et pas lui. En plus depuis ce trip c’est bien la première fois que nous nous joignons ainsi à d’autres personnes pour nous amuser. Du coup j’ai accepté me joindre à eux. Après tout, nous sommes bien ici pour nous amuser.
Brad(tout joyeux) : merci mon Ange, tu ne vas pas le regretter.
Moi : Je l’espère baby !
Sans plus tarder nous rejoignons les organisateurs qui nous remettent des ensembles ainsi que des gilets de sauvetages adaptés à la situation. Puis ils prennent le temps de bien nous expliquer les règles du jeu ainsi que quelques que nous donner certains conseils d’usage en cas d’incident. Après quoi nous nous nous installons sur les Jet Ski. Puis ils donnent le top départ.
Brad : t’es bien installée mon cour ?
Moi : oui ça peu aller !
Au début nous n’osons pas prendre de la vitesse contrairement à nos différents concurrents qui étaient déjà loin devant nous. Je crois que Brad le faisait sciemment pour que je m’accommode un temps soit peu. Moi qui était stressée au départ je commençais déjà à apprécier la chose. Car mon envie de sensation forte prenait déjà le dessus.
Moi : namour accélère stp !
Brad : accroches toi ! Ouwouhouuuuuu ! Trop génial !
Les secondes qui ont suivi le Jet Ski accéléré plus que de raison. Et l’air iodé nous frappait en plein visage nous décoiffant au passage…
Moi : Wou ma perruque !
Brad(éclatant de rire) : ah ah ha ah
Moi (riant) : m’en fou…ouwouhouuuuuu ! Trop demennnnt, trop top !
Un pic d’adrénaline mêlée à un profond sentiment de liberté s’emparent de nous. Nous nous délectons pleinement de ces quelques minutes de sentions fortes. À grès des vagues notre Jet Ski prend son envole et la vitesse nous donne l’impression de voler au dessus de l’océan. C’est une balade aquatique au milieu d’un superbe paysage où la cacophonie des oiseaux règne en maitresse. Ce moment est pour nous. Nous ne nous soucions même pas des autres compétiteurs. J’ai adoré cet moment chargé en vitesse et en adrénaline.
Moi (criant) : Aaaaahhhhhhh !!! J’adore !
Brad : j’suis fanatique de ces moments de pures émotions. En plus n’avions même pas en tête l’esprit de la gagne.
Moi(riant) : nous étions dans notre monde aussi et c’est pas de regret parce que franchement je me suis bien éclaté. Mais la troisième place n’est pas mal aussi hein. C’est pas tous les jours qu’on est premier oh.
Brad (riant) : c’est vrai aussi. Avec ta perruque qui est partie au vent, trop drôle !
Moi : la manière dont tu te moques la, c’est toi qui va m’acheter mes nouvelle greffes.
Brad(riant) : mieux on part prendre nos lots parce le niveau de raquette ci !
Moi : non oh tu ne t’en sortiras pas ainsi monsieur
Brad(riant en courant) : attrapes moi si tu peux.
Moi(le regardant courir) : cette course se fera sans moi mon cher.
Je marche tranquillement pour rejoindre ce beau monde. Bradley y est déjà pour la remise des prix. Dis donc ! et moi qui pensais que c’était de l’amusement. Apparemment non, puisqu’un petit podium a été installé pour remettre les différentes médailles des lauréats. Mon bébé a eu droit à une médaille de bronze ainsi que quelques gadgets. Ils nous ont même remis des cadeaux à nous les coéquipières. Je n’ai pas du tout regretté d’avoir pris part à cette compétions. Après la remise des lots nous sommes allés nous prélasser sous la tente en sirotant l’eau de coco. Je suis tellement heureuse d’avoir fait cette expérience de folie…c’est à refaire et je vous le recommande vivement.
Brad : j’ai la dalle namour.
Moi : je crois qu’il doit y avoir un restaurant pas trop loin d’ici…(pointant du doigt) là-bas.
Brad(se levant) : allons y voir.
Moi(me mettant debout aussi) : ok, au fait où est passé Mathieu ?
Brad : surement en train de blaguer une petite !
Moi(pouffant) : pff !! Toi franchement hein !
Nous longeons la plage pour aller dans ledit restau qui est à quelques mettre devant nous. C’est un restau construit uniquement en paille et en bois. Il y a plusieurs visiteurs et expatriés qui boivent et mangent gaiement autour de leur plats de fruits de mer. Nous ne perdons pas de temps à prendre place et une serveuse vient aussitôt prendre nos commandes.
Moi : qu’est ce que vous avez comme met ici ?
La serveuse : nous ne commercialisons que les fruits de mer…tous nos plats sont à base de fruits de mer.
Brad (arquant un sourcil) : ça veut dire que les allergiques n’ont pas droit à venir par ici !
La serveuse(grimaçant) : malheureusement oui.
Moi : votre marketing est très sélectif dis donc…bref ! bah moi je veux bien gouter à votre plat de calamar cuit au feu de bois avec frites et crudité.
Brad : vous avez le homard et les gambas ?
La serveuse : oui ainsi que les huitres aussi.
Brad : bien apportez moi deux gambas et un homard accompagné de frite et de salade(me regardant) mon cœur et si elle mettait le tout dans un grand plat ainsi on pourra goûter à chacune des variété, quand dis tu ?
Moi : ça me va ! et pour les boissons je veux du jus de grenadine.
Brad : et pour moi, ça sera du jus de clémentine.
La serveuse( souriant) : bien noté.
La musique sud Africaine distrait nos oreilles le temps qu’ elle revienne avec nos plats.
Moi(le pointant du doigt) : bébé regardes, n’est pas Mathieu là-bas ?
Brad(suivant mon regard) : yup c’est lui !
Moi(riant) : apparemment il est en pleine négociation la !
Brad : il aime draguer mais c’est lui qui tape toujours poteau.
Sa remarque nous fait tout les deux rire. La serveuse envoi notre plat bien fumant…miam de quoi me faire saliver.
Moi : hmmm ça à l’aire bon !
Brad : clairement !
Après prière les minutes qui ont suivis, nous étions entrain de nous régaler en dégustant ces fruits de mer aux grandes tailles à pince ou à tentacules qui ont un goût particulièrement exquis. C’est repu que nous nous octroyons quelques minutes de digestion avant de nous décider à rentrer à l’hôtel qui n’était pas très loin de là. Mathieu nous rejoindra, il connait très bien le chemin. C’est un habitué. Brad l’a appelé en chemin pour lui signifier que nous devons lever le camp ce soir. Donc qu’il se dépêche pour nous rejoindre. De notre côté nous sommes allés prendre nos douches respectives et de faire nos valises pour aller voir d’autres horizons enchanteurs. Lorsque nous sortons nos valises notre cher guide Mathieu était accoudé à la voiture à nous attendre…très ponctuel hein ! Depuis un moment tout nos voyages se font en voiture parce que les villes récemment visitées sont presque dans la même zone. Mais c’est aussi dans le but de mieux apprécier les beaux paysages qui font la beauté authentiques et particulière de l’Afrique du Sud. Cette fois nous empruntons la route des Jardins.
Invraisemblable mais vrai, cette route laisse à croire que nous sommes dans le nirvana, sérieux ce n’est pas de la blague. J’ai été subjuguée par son littoral baigné par l’océan indien, ses vignes, ses plaines et montagnes. Je ne savais pas d’ailleurs qu’il existait des vignobles en Afrique ! J’ai été agréablement surprise. La route des jardin s’avère être un must pour une balade en amoureux. Mon chéri et moi n’avons pas manqué d’en profiter (rire) on aurait dit une lune de miel avant l’heure…mais sans le crack- crack et ses dérivées (rire). Selon le guide cette région ayant le climat agréable de toute l’Afrique du sud, l’on y observe souvent des baleines. Malheureusement nous n’avons pas eu la chance d’en voir. Pas grave, je m’en remettrai.
Nous avons continuer notre route vers la ville de Krysna qui est situé aussi sur le littoral, dans un lagon turquoise encadré par de superbes falaises. Selon le guide elle est surnommée la « la perle de la route des jardins » et elle mérite amplement ce surnom. Durant notre court séjour dans ce endroit fabuleux nous n’avons pas manqué de déguster la spécialité culinaire que dis-je l’institution de la ville : l’huitre ! Ici elle se décline sur toutes ses formes : cuites, crus ou encore braisé. On en trouve sur les étals du marché au petit matin ou au coin de rue vers les 16h. Moi particulière j’ai pas pût consommé l’huitre crue, ça me fait toute bizarre. Mais votre type la, hmmm il bouffe tout.
Moi(le regardant) : ça a quel goût dis moi ?
Brad(riant) : goûtes et tu sauras !
Moi (dégoutée) : beurk…je mangerai jamais des huitres crue ou des poulpes crues.
Brad(éclatant de rire) : poulpe crue mon ange c’est un régale !
Moi(de plus en plus dégoutée) : dégueu !
Brad (m’énervant encore plus): tu connais juste pas les vrais choses ! Le goût de chaa !
Moi : tchrrr ! Heureusement que tu bois du citron après si non t’allais rendre.
Brad : pas faut !
C’est tellement leur plat favori qu’ils organisent même le festival des huitres. Du genre la fête des ignames chez les akan ou l’Abissa à grand-Bassam. En effet chaque mois de juillet, pendants 10 jours il es donné de découvrir l’huitre à travers des expositions et divers activités réjouissantes. De nombreuses compétitions sportives, amicales et concert se déroulent dans toute la ville. Nous sommes venus en retard parce que nous sommes en plein mois d’Août la.
Toujours en longeant la route des jardins dans une atmosphère de gaité nous nous sommes arrêtés à Harmanus. Située à la pointe sud-Est de l’Afrique du Sud à 1h30 de Cap Town, cette petite ville balnéaire a développé le tourisme autour des fabuleux et majestueux mammifères marins que sont les baleines et les dauphins. Pour pouvoir les observer de plus prêt nous avons opté pour un whale watching tour. Nous étions si proche d’eux que j’en ai eu des frissons à m’en faire couler des larmes. Les images que nous avons pût prendre sont si réel et visibles. Ce sont des baleines noires.
Brad : pas de larme ! Pas de larme stp !
Moi(essuyant le coin de mon œil) : trop tard bébé !
Brad : pff gros bébé !
Moi : j’assume !
Après cette observation nous sommes allés visiter le vieux port ou musée des baleines nommé Old Harbour Museum. Puis le Cliff Path, une belle promenade de 12 km au bord de la mer en pickup. Nous avons terminé par les plages et falaises parfaitement adaptée au Kitesurf et au parapente. Vous connaissez Brad, il adore pratiquer ces genres de jeux. Il ne se l’est pas fait raconté en tout cas. J’étais plutôt attirée par les sublimes criques formées sur la baie.
C’est finalement vers 18h que nous prenons la route pour Cape Town après avoir mangé bien sur(rire) j’aime manger. Nous sommes descendus dans notre hôtel de départ. En gros nous avons fait deux semaines hors de Cape Town. C’était jouissif, j’ai adoré. Il n’y a qu’a voir le gros sourire sur mon visage pour savoir que je suis heureuse. Cette nuit c’était prière et dodo pas de causette.
Le lendemain nous avons fait une dernière visite sur l’ancienne île-prison où vécut Nelson Mandela nommée Roben Island. Cette prison est devenu aujourd’hui un musée témoignant de l’apartheid. C’était une visite riche en émotion, pas la peine de vous signifier que j’ai encore pleuré ce qui m’a valu les moqueries de Brad…il ne peux pas comprendre c’est émotionnelle (rire).
Le lendemain nous sommes restés à l’hôtel à faire la grâce matinée et de profiter de la vue sur la mer depuis la piscine en sirotant des smoothies. Brad s’est chargé de remettre la voiture de location que nous avions prise pour nos déplacements à l’agence pendant que je faisais nos valises. C’est ainsi que prenait fin notre trip en Afrique du Sud. Nous avons pris un vol de 22h pour descendre à Addis-Abeba en Ethiopie toujours accompagné de notre guide international. On ne change pas l’équipe qui gagne dit-on ! Nous sommes descendus à Sapphire Addis. Tellement épuisés par le voyage nous avons pris cette soirée pour nous reposer un peu. La balade, ça sera pour demain.
**
*
Le lendemain Addis-Abeba
Quoi de mieux que se promener dans la bouillonnante capitale économique ethiopienne pour commencer ce trip. Cette journée à d’abords débuté par la visite du musée national de l’Ethiopie où nous avons découvert le squelette de la célèbre Lucy. Le plus vieil hominidé jamais découvert. Ça fait chaud au cœur de savoir que les informations qui nous ont été donné dans nos cours d’histoire et de géographie au primaire se vérifient. Nous avons terminé cette journée par une petite virée dans le plus grand marché à ciel ouvert d’Afrique, le Merkato. Nous avons fait des achats souvenir. Nous avons aussi gouté à la gastronomie éthiopienne notamment au plat national : l’injira. Selon les commentaires qui nous revenaient c’est le plat typique des éthiopiens. Cette galette à la consistance spongieuse et roulée sur elle-même comme des petite serviettes faite à base de teff qui est une des plus vieille céréale que l’humanité ait connue et qui n’est d’ailleurs cultivée que dans cette partie de l’Afrique. À la première bouchée j’ai été d’abord dérouté par le goût acidulé doublée d’une once d’amertume mais après quelques autres bouchées j’ai commencé à apprécier. Surtout que la sauce qui l’accompagne a un gout bien relevé ce qui contraste bien avec le goût peu commun de l’injira. Ce qui est marrant c’est que ce plat à ses petite règles comme ne manger qu’avec la main droite et ne jamais se lécher la main en mangeant. J’ai fait l’effort de respecter la seconde règle hein. Aussi il faut retenir que la sauce Injira s’appelle le doro wot quand la viande utilisée est le poulet et beg wot quand c’est la viande d’agneau. Ce que nous venons de consommer est le doro wot.
Les jours qui ont suivis nous nous sommes rendus en pays profond dans le nord du pays par vol intérieur. Nous nous sommes d’abords rendu au parc national simien qui est l’un des joyau de ce pays avec un paysage spectaculaire et exceptionnelle par sa biodiversité. Ce parc abrite des espèces endémiques comme le « walia ibex » une chèvre sauvage et le loup d’Ethiopie…nous avons été heureux de découvrir le plus haut mont qui culmine tout le pays à plus de 4450km d’altitude, le Ras darshan il s’appelle.
Brad (s’étonnant) : Wahoo ! C’est super haut hein !
Moi : très !
Dans la même foulée nous sommes allés à la découverte de de la ville de Lalibela. Cette ville historique réputée pour ses églises taillées dans les roches datant du 10e au 13e siècles. C’est une cité monastique perchée à plus de 2630m d’altitude. Il y a en tout 11 églises médiévale dont la plus impressionnante est sans aucun doute l’église Saint Georges avec ses fresques moyenâgeuses.
Moi : mais nos parents d’avant la aussi hein ! Comment ils font pour creuser dans des roches aussi dure ?
Brad :le plus étonnant c’est que ces constructions ont traversé le temps…ils étaient en avance sur leur époques…ils avaient les meilleurs méthodes de construction la preuve ces églises subsistent toujours !
Mathieu : toutes ces églises creusées dans la roche datent de depuis l’époque médiévale. C’est pourquoi les éthiopiens eux-mêmes ont surnommé cette ville de « Jérusalem Ethiopien »
Moi : Wahoo ! L’Ethiopie est un vieux pays deh !
Brad : c’est à juste titre que les historiens disent qu’il abritait le jardin d’Eden. Et là il y a débat ! Vrai ou faux, question ?
Moi : un vieux pays ! C’est un voyage historique dans le temps !
Mathieu : clairement !
Nous y avons goûté deux autres plats typique que sont le tibs ( lanière de viande grillée servie avec des légumes) et le shiro ( légumes sec au lentille ou avec des pois chiches), j’ai aimé. Les repas éthiopiens sont inhabituelles pour mon palais mais dans ma découverte de nouvelles saveurs je m’adapte bien je crois. Nous avons continué ce trip en nous arrêtant à Bahar Dar qui est la plus belle ville de l’Éthiopie à mon avis et je viens vous donner les raisons. Située à plus de 500km d’altitude, l’attraction incontournable de la région est sans nul doute les chutes du Nil Bleu. C’est un lieu époustouflant dont je suis complètement tombée amoureuse. Un joyau au beau milieu de la campagne révélant son aspect brute et sauvage. Les chutes de 45m impressionnent forcément. Nous avons continué notre chemin en bateau sur le lac Tana pour visiter les autres lacs des alentours.
Nous sommes descendus cette fois un peu plus vers le sud mais un peu reculé de la capitale (782 km d’Addis-Abeba). Il s’agit du parc national de Mago qui offre un curieux désert de plaine, de savane et de montagne verdoyant d’où le nom Mago en patois. En plus nous avons observé dans ce parc gigantesque de plus de 2000km² des girafes, Hippopotame, crocodile éléphants et des cerfs. Nous avons même eu l’honorable chance de découvrir la fabuleuse ethnie des Mursi. Une tribu semi-nomade considérée comme primitive. Car les femmes ont des genres de cerceaux dans la lèvre supérieur en y faisant un grand trou ou même dans l’oreille. J’ai été vraiment honoré de les rencontrer car avant je les voyais qu’à la télé. Ce peuple est particulier et vrai, c’est ça qui fait leur beauté.
Brad : ces femmes sont sérieusement courageuses !
Moi : c’est indéniable.
Les jours qui ont suivis nous naviguions sur les lacs de la vallée du Rift. Un ensemble de lacs qui traverse la partie orientale de l’Afrique. Nous avons aussi découvert la source d’eau chaude à travers le lac abijatta-shalla et les flamants roses ainsi que les lacs chamo et Abaya. Dont les couleurs nous ont surpris. Le Chamo est bleue pendant qu’Abaya est rouge cuivré. C’était épatant de voir que la nature regorge encore autant de merveille malgré sa destruction constante par les humains.
La dernière ville qui nous a accueilli au pays profond était Harar. Cette magnifique ville située à 500km d’Addis-Abeba précisément dans le sud est considérée comme la quatrième ville sainte de l’Islam.
Mathieu : elle a été classée au patrimoine mondiale de l’Unesco .
Moi : elle a les tripes pour en effet.
Cette citée fortifiée à préservée son caractère authentique. Nous nous sommes même promenées dans ses ruelles étroites et colorées aux faux aires marocaines. C’était un réel plaisir visuel pour nous.
Brad : quelles villes du Maroc as-tu visité exactement
Moi : Tanger et Fez
Brad : cool ! Et ça t’as pas tenté de faire un tour à Rabat ? C’est pas très loin de Fez pourtant !
Moi(riant) : un de mes pointeur à l’époque m’y avait invité…
Brad(me coupant) : un point quoi ?
J’éclate de rire face à sa mine déconfite et abasourdie. Non mais quel gros jaloux il fait !
Brad(arquant un sourcil) : c’est qui le type ?
Moi(riant) : tu parles d’un truc qui s’est déroulé quand j’étais encore très jeune entre 18 et 20 ans. Mon père faisait affaire avec le père d’Ahmad…
Brad : donc comme ça il s’appel Ahmad…(m’attirant à lui) tu m’appartiens maintenant et à jamais !
Moi (pouffant) : tu es grave !
Il me fait un large sourire en me pressant fort contre lui
Brad(me regardant amoureusement) : Je t’aimes Angela Porquet.
Moi : je t’aime Okafor !
Brad : petite impolie !
Moi (riant) : merci Okafor !
Brad(riant) : tu mérites une fessée mais ce n’est que partie remise...
Moi(lui tirant la langue) : bèlèlouuu ! bèlèlèèè !
Brad(riant) : une vrai gamine dans le fond !
Moi (riant) : c’est ça qui est ça !
Dans cette ville nous n’avons pas eu le courage de gouter ja un autre plat populaire appelé le kefto. Ce sont des boulettes de viande crues épicée. C’est vrai que j’avais envie de découvrir mais là je m’en lave carrément les mains.
Moi : toi aussi tu n’y goutes pas ?
Brad(riant) : je préfère de loin l’injira…
Les éthiopiens consomment plus de viandes que de poissons. Nous avons retenté l’expérience de l’injira mais cette fois accompagné de la sauce beg wot. C’est sur ces notes culinaire que nous rentrons sur Addis-Abeba. Ce fut un voyage à travers le temps que j’ai aimé. Le lendemain nous sommes descendus sur Kigali la capitale du Rwanda. C’est au Radisson Blue que nous avons séjourner. Au vu du fait que le Rwanda soit un pays qui a connu des moments terribles dans son histoire, le génocide perpétré contre le peuple tutsi en 1994 a été une période des plus sombre, sadique et sanguinaire qui soit. C’est donc à juste titre que nous sommes allés ce matin sur le site du mémorial dédié aux victimes du génocide cis à Kigali. Nous avons profiter pour faire des dons. Près de 26 ans après, les conséquences douloureuses de ce bain de sang sont encore visibles et frappantes. C’est triste lorsque l’instinct animal de l’être humain prend le dessus sur sa raison. Que Dieu nous aides à véritablement aimer nos prochains. Parce qu’il faut être animé d’une haine criarde contre son frère pour commettre de tels actes ignobles. Après quoi nous avons fait un saut dans le pays profond plus précisément dans le nord du pays. Après deux heures de route de Kigali, nous nous retrouvons dans amphithéâtre naturel du parc national des volcans. La vue imprenable du mont Karisimbi fièrement dressé dans un paysage sauvage et brut contribue au charme immédiat ressenti. Ce volcan inactif qui culmine à plus de 4507 mètres d’altitude veille sur toute la région à la tombée de la nuit. C’est pourquoi il est d’ailleurs prénommé le volcan rouge. Nous n’avons pas manqué de pister les primates(les gorilles) qui sont les autochtones de cet environnement montagneux. En effet cet endroit est peuplé de montagnes dont le plus haut est Karisimbi. Les autres répondent du nom de Nous avons passé prêt d’une heure avec eux à enregistrer par vidéo ou photo leurs faits et gestes dans une ambiance riche en émotion. Nous avons passé deux nuit sur place dans le Bissate Lodge qui est planté au cœur de environnement de biodiversité.
Dans ce même élan nous avons mis le cap sur l’ouest du pays à la découverte du lac Kivu, le lac le plus grand du pays qui est la source du Nil. Nous avons fait Kayak sur ce lac aux allures de mer mais sans les vagues. Nous avons gouté aux mets du pays. Notamment le haricot qui est consommé par 90% de la population. Il est accompagné soit de banane bouillie, de manioc ou de patate ou encore de pomme de terre. Il y a aussi l’isambaza qui est un plat de petit poissons frits accompagné de patate frit. Ces poissons proviennent du lac, nous ne nous sommes pas fait priés pour gouter aux brochettes de chèvre qui sont très délicieuse. Brad en raffole. Ce fût très cool.
Nous n’avons pas trainé à poser nos valises à Malabo la capitale de la Guinée Equatoriale où nous avons passé trois jours seulement car la capitale elle-même est situé sur l’île de Bioko qui est une magnifique île abritant deux grande montagnes volcaniques dont le plus élevé est le mont pico qui culmine à prêt de 3000 mètres d’altitude. LA jolie plages et son sable fin nous aussi accueilli.
Brad(m’attirant dans ses bras) : viens là !
Il me fait un long câlin en nichant sa tête dans mes cheveux pendant un long moment. Nous restons accroché l’un l’autre. Il me serre tellement fort comme s’il essayait de s’énergiser.
Brad : je suis épuisé.
Moi : yako ! tu veux qu’on se repose un peu ?
Brad : non, ça peut aller. Nous irons sur Abuja demain. Le trip t’a plût ?
Moi (souriant) : c’était impeccable, j’ai adoré et je dois avouer que tu as mis la barre haute car je suis encore plus follement tomber amoureuse de toi.
Brad(souriant) : j’suis trop pressé de faire de toi ma femme…t’es prête à rencontrer mes parents ?
Moi : je suis stressée !
Brad : ils sont cool, ils vont grave t’apprécier. Tu sais, durant ce trip mon père n’a pas cessé de me demander si je prends bien soin de toi. Jusqu’à même, on me menace des fois. Tu te rends compte ?
Moi : ah bon ! C’est vrai ça ?
Brad(petit rictus) : je te cause de quelque chose mon cœur, tu as déjà un fan club au Nigeria.
Moi(riant) : j’espère que nous allons bien nous entendre.
Brad : ça sera le cas…alors ai-je réussis à te séduire ?
Moi(gros sourire) : non mais grave !
Brad : je suis le suis encore plus que toi !
Moi : c’est vrai ce mensonge ? C’est moi t’aime plus.
Brad : tu reviens encore avec ce débat ?
Moi : oui
Brad : je t’aime fort
Moi : et moi je t’aime très très fort …
Il est éclate de rire
Brad(riant) : t’es pas croyable !
Il se rapproche un peu plus de moi, il entremêle est doigts aux miens en collant son front sur le mien.
Brad(doux) : nous nous aimons, je suis dingue de toi bébé
Cette proximité me fait un drôle d’effet. Me donnant envie de gouter à ses lèvres qui sont si joliment dessinées avec une pointe de rosée. Il se baisse encore un peu plus en frottant son nez au mien ce qui me donne espoir car je pense qu’il va enfin me donner ce que je veux…j’jusqu’à je pousse un peu plus vers lui mais le gars recule…fais chié !
Moi(agacée) : t’es sérieux la ?
Brad(se passant la main sur le visage ) : ce n’est pas le moment !
Je ne réponds rien et quitte devant lui. Non mais attendez c’est quoi ces foutaises ? Quand ce n’est pas le bon moment on ne vient pas chauffer les pauvres nerfs des gens.
Brad(scandant mon nom) : bébé reviens stp ! Te fâche pas !
Moi(marchant rapidement ) : j’ai sommeil !
Je continue ma route sans me retourner jusqu’à ce que je sente une force me retourner brusquement…
Brad (ferme) : viens par ici
Il l’a dit doucement mais avec une telle fermentée que je me suis calmée directe. Il plante son regard dans le mien des à présent en redevenant tout doux.
Brad(plus doux) : donc comme ça t’es fâchée parce qu’on t’a refusée un baiser ?
Moi :….
Brad(éclatant de rire) : mon bébé arrêtes stp !
Ce qui me met le plus en rogne c’est qu’il se moque sérieusement de moi. Ok Okafor tu as gagné, je ne vais plus désirer tes lèvres au point de me sentir si ridicule.
Moi : c’est bon t’a finis ? Je peux aller me coucher ?
Brad (souriant) : non, viens on va causer un peu…la soirée vient juste de commencer(regardant sa montre) il n’est que 19h38.
Moi(soupirant nerveusement) : ok….
Brad(riant) : mon Apoutchou national est fâchée oh !
Malgré moi je me met à rire car les traits de son visage sont beaucoup trop amusant. En un rien de temps l’atmosphère devient plus fluide et drôle. Mon humeur change au fur et mesure qu’il me conte ses blagues tordues. Je ris à en pleurer. L’amour est bizarre aussi oh ! Il fait passer les gens du chaud au froid en un rien de temps. Mathieu est retourné en Afrique du Sud vu que nous rentrons demain à Abuja. Ah j’oubliais nous séjournons actuellement au Sofitel Malabo Président Palace.
***Bradley Okafor Davis***
Elle vient à peine de s’endormir, et oui elle est mon bébé et c’est moi qui la main au lit (rire) chaque soir. C’est d’ailleurs un réel plaisir pour moi de le faire. J’éteins tout sauf la lampe de chevet avant de sortir discrètement. Cette femme me rend toute chose, si seulement elle en avait conscience. Elle ne sait même pas qu’à chaque fois que je la vois, j’ai envie de seulement lui faire des choses pas du tout catholique, bref je viens de rentrer dans ma suite. Je passe direct sous le pommeau d’eau froide pour me détendre les nerfs. Je ressors après dix minutes de la salle de bain…je suis en train de me passer mon caleçon quand mon phone sonne. Je finis ma besogne à la va vite avant de décrocher, c’est mon vieux.
Moi : allo dad !
Papa : ça va fils ?
Moi : oui ça va, nouvelle ?
Papa(joyeux) : rien de grave de grave, tu confirme que vous serez là demain ?
Non mais ce monsieur n’est pas croyable, je lui ai répété à plusieurs reprises que nous serons là mais il revient encore à la charge en me posant toujours la même question.
Moi (visiblement agacé): mais dad !!!!!
Papa(riant) : bon ok…c’est bon ! J’arête, j’arête ! Mais comment va-t-elle ?
Moi :elle va bien, elle vient de s’endormir…
Papa : la fatigue, j’espère que tu prends bien soin d’elle ?
Moi(faussement outré) : elle, tu ne la connais pas encore mais tu fais déjà la guerre avec moi pour elle….
Papa(riant) : il n’y a rien dans jalousie fils et puis depuis le temps que j’attends ce moment. Vas y comprendre ma joie ! Et je ne suis pas le seule à la défendre oh…(maman dans le fond) moi aussi je suis de son côté oh !
Moi(n’en revenant pas) : sérieusement ? Ne me dis pas que t’as fais ça dad ? Tu as joins à ta cause la seule alliée que j’avais…c’est pas juste !
Papa(riant) : c’est de bonne guerre comme dans le monde des affaires…aucune pitié !
Maman lui prend le téléphone des mains.
Maman(riant) : il a sût me convaincre et puis dis moi ce qu’elle aime et je me mettrai au fourneau moi-même
Moi(riant) : elle ne connais pas les plats nigérian mais je pense qu’elle apprécieras bien l’egousi soupe et le riz jollof au poulet .
Papa(dans le fond) : hmmm avec le marché que je vois ici je ne crois pas que ce sont ces deux plats qui vous seront servis hein….c’est un grand festin oh avec les cabris et moutons qui sont attachés dans l’arrière coure.
Vraiment mes parents sont dans l’exagération totale. Il ne connaissent pas la dentelle. Je ne sais pas ce que je dirai qui pourra les arrêter dans leur délire.
Moi : maman stp fais tout en quantité réduite .
Maman : non oh, jamais. La bible dit que celui qui trouve une femme a trouvé le bonheur donc stp laisses moi me réjouir parce que mon fils a trouvé le bonheur.
Je sais que je ne pourrai pas la convaincre du coup j’abandonne. Nous discutons d’autre chose. J’ai pas envie de lui gâcher sa joie.
Papa : au fait mon fils, descendez demain à Lagos et non à Abuja. Nous sommes dans la maison de retraite juste prêt de l’église. Comme nous sommes en fin de semaine…
Ah oui je l’avais même oublier, il vienne sur Lagos chaque week end pour le culte vu que la grande église se trouve à Lagos. Je n’aurai qu’à changer tout ça sur les billets demain une fois à l’aéroport.
Moi : d’accord, sans faute !
Nous discutons encore un peu puis nous raccrochons simultanément. Je porte mon pyjama pour une intense prière avant de rentrer sous les draps.
**
*
Le lendemain
**Angela Porquet**
Assisse dans cet avions j’ai la tête posée contre le torse de namour. En ayant la tête dans les nuage. C’est vrai que physiquement je suis dans les nuages mais je le suis aussi en esprit. J’appréhende grave cette rencontre de quoi moi fait flipper. Vous savez quelques soit le niveau d’amour que vous pouvez ressentir l’un envers l’autre, vous ne pouvez vous empêcher d’avoir peur quand arrive cette étape cruciale qu’est la rencontre des parents. C’est là que vous vous dites que ah les choses sont en train de devenir sérieuse.
Brad(me donnant un bisou sur le front) : arrêtes de stresser stp !
Moi(la boule au ventre) : je n’y peux rien, c’est pas de ma faute !
Brad : ils t’apprécient déjà mon ange donc tu n’as rien à craindre !
Moi(soupirant) : mais n’empêche que j’ai peur.
Il ne dit rien mais il me serre encore plus contre lui…avec le stresse j’ai pas pût dormir pendant le vol comme à mon habitude. Nous arrivons très vite dans la mégapole nigériane, Lagos. Des personnes sont venues nous chercher à l’aéroport avec des gros bolides. Brad les connais bien. Ils ont rigoler en se charriant puis il a fait les prestations. Ils étaient cool et chaleureux. Le moins que je puisse dire c’est que Lagos est une belle ville aux allures de Manhattan. Avec ses maisons à couper le souffle. Les regarder me détendais un temps soit peu.
Brad : ça va ?
Moi : oui un peu !
J’hoche de la tête avant de tourner mon regard vers la vitre. Parmi ceux qui nous conduise il y a Ken, Grace et Joyce. Grace et Joyce sont dans l’autre voiture. C’est Ken qui nous conduit.
Ken(la main sur le volant) : tu me permets de complimenter ta fiancée ?
Brad : vas y.
Ken : vous êtes très belle madame. Je comprends pourquoi mon frère a pris son temps pour vous chercher.
Moi(souriant) : merci monsieur ! (regardant Brad) où allons nous ?
Brad : à Ota un banlieue de Lagos. C’est là que l’église se trouve … tu as peur ?
Moi : non bien sure que non ! De toute les façon si tu me touche Dieu ne te le pardonneras pas…en plus ton sacrifice ne marchera jamais…vous les nigérians on vous connait.
Nous éclatons tous de rire
Brad : non mais tu as la bouche, pardon oh ma chérie moi je suis serviteur du très haut et non sectaire nuance…
Moi : j’ai compris.
Du coup je me détend direct, nous discutons du festin organisé par nos hôtes en notre honneur.
Brad : et je suis sure qu’il a invité tout un monde !
Ken(riant) : tu connais le vieux, il ne connait pas la demi-mesure…tu sais il attendait ton mariage impatiemment, comprend le !
Brad (riant) : ce n’est pas faux ! Mais c’est vous les jeunes qui vous marier tôt la qui avez fait que le vieux me met la pression ainsi.
Ken(riant) : non du tout le grand, tu sais le mariage n’est pas une course. Tu as pris ton temps et voilà qu’aujourd’hui tu as la perle rare…
Brad(gros sourire) : ma précieuse !
Il me fait un bisou sonore sur la joue me faisant rougir.
Ken(riant) : Olalalalala ! Ça sent l’amour par ici !
Brad(riant) : c’est pas toi hein, comment va Aristide et les enfants ?
Ken : elle se porte bien, elle est même enceinte
Brad(se moquant) :encore et encore ! Tu veux user le corps de la fille d’autrui ? Ça fait combien déjà ?
Ken : cinq !
Brad : laisses la se reposer c’est quoi ? Tu abuses !
Ken (riant) : pas ma faute, nous voulons une famille nombreuse tous les deux. Tu sais nous avons la même histoire elle et moi. Nous n’avons pas de famille.
Brad : tu es un accélérateur…tu es même plus rapide que le moteur diesel.
Nous éclatons tous de rire, Brad franchement ! C’est dans cette atmosphère que nous arrivons. La voiture se gare devant une œuvre architecturale prestigieuse et imposante. J’en perd même mon latin…les nigérians et leur manière de construire….ils nous font toujours perdre notre latin !
Moi(m’exclamant) : Wahoo !!! C’est gigantesque !!
Brad : je te présente le temple le tabernacle de la foi, 50000 places.
Moi : c’est incroyable !
Brad : tu auras le temps de visiter !
Ken démarre pendant que je suis encore sonnée. À dix mètres de là un vaste portail s’ouvre grand devant nous. La voiture entre dans la grande concession. Nous sommes accueillis par la chanson Ommema de Sirach qui passe, c’est un environnement festif qui nous accueille. Ken parque la voiture dans le garage puis nous descendons. Cette maison est d’un luxe insultant mon Dieu ! Un homme d’âge mûre et sa femme viennent nous accueillir avec des sourires joyeux aux visage…je suppose très nettement que se sont les parents de Brad…ils font tous un câlin groupé entre rire et cris de joie. Puis la dame vient aussi me faire un câlin très familiale et chaleureux
La maman (toute excitée) : tu nous la présente mon fils !
Le vieux(gros sourire) : oui tu nous fais languir déjà !
Brad(se raclant la gorge) : dad, mom, je vous présente Angela Porquet celle qui a ravie mon cœur….
Il ne finis même pas sa phrase que sa mère me prend encore dans ses bras puis c’est au toure de son père. Ils le font d’une manière si humaine et attachante que j’en ai des frissons.
Mom(me souriant) : bienvenue ma fille, tu es très jolie…
Moi(timide) : merci maman !
Papa : bienvenue dans notre grande famille…tu es le joyau de mon fils et tu es le notre aussi…que le Seigneur vous bénissent les enfants…
Nous (en chœur) : merci !
La maman me prend la main pour que nous rentrons au séjour. À chaque fois que nous traversons chaque pièce je suis de plus en plus surprise et impressionnée par la minutie et le raffinement qui se dégage à travers le choix de chaque couleur de la décoration. L’environnement est paisible et agréable. C’est un cadre serein et reposant.
Lorsque nous arrivons enfin au séjour je suis abasourdie et ébahie de voir ces paires d’yeux que je reconnaitrai parmi mille ainsi que d’autre personnes qui me sont inconnue….
Les filles et mémé : surpriiiiiisssseee !
Moi(perdant mes mots) :….
Eux : tourne toi, tourne toi , tourne toi !
Ce que je fais, et là je crois qu’ils veulent tous m’achever en mettant mes émotions à un tel niveau…c’est beaucoup trop pour mon pauvre cœur….
Brad(un genoux au sol) : veux tu bien partager le restant de tes jours avec moi mon cœur ?
Un torrent de larme à déjà inondé mon visage….Seigneur….je ne sais pas par quelle force je me mets dans la même position que lui en lui tendant mes doigts…
Moi(pleurant) : namour !!! Oui je le veux…je t’aime…
Les autres (cris de joie) : wouhooooooo !!!
Il me passe cette bague au doigts en ayant la main tremblante je crois que c’est l’émotion…puis il me prend dans ses bras en me serrant si fort…
Brad (essuyant mes larmes) : tu aimes ta bague ?
Moi(souriant) : je l’adore !
Il me fait à nouveau un long câlin en nichant sa tête au creux de mon épaule
Brad(émue) : tu me rend ding baby !
Bonne et heureuse année 2021 les chros, j’espère que vous êtes prêts oh pour le mariage qui s’annonce. Déléguez des gens pour envoyer les faire part à tonton Curtis et tonton Austin. Bisou.