La maison hantée Saison III Chapitre 13
Ecrit par Verdo
Les chroniques de Verdo Lompiol
La force de l'écriture
LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)
SAISON III
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**** Chapitre 13 : Meurtre et vengeance****
****Ville de Lomé****
****Sébastien****
Moi : Alors sale garce ! Tu penses me fuir pour toujours ?
Lopez : Non monsieur ! Je venais justement vous voir.
Moi : Ne me prend pas pour un idiot. Je ne suis pas né de la dernière étoile ! Un ami à la police m’a raconté que tu viendrais témoigner aujourd’hui. Donc tu prévoyais tout balancer sur moi à la police ?
Lopez : Non monsieur Sébastien. Loin de là. Je ne vous trahirai jamais.
Moi : Alors c’est quoi cette affaire de témoignage à la police ? Tu ferais mieux de vite parler pour me convaincre et éviter que je t’abatte comme une chienne.
Lopez : Je… Je… Je…
Moi : Ah voilà ça. Mademoiselle n’a plus sa langue ? Espèce de vipère ! (La brutalisant). Tu oses me trahir après t’avoir donné des millions ? A présent tu vas payer. A genoux ! (Je sortis mon flingue et le chargeai).
Lopez : Non monsieur Sébastien. Je vous en prie. Ne faites pas ça ! S’il vous plaît. Je vous en conjure que je ne dirai plus rien. Epargnez ma vie s’il vous plaît.
Moi : Eh bien, je ne te crois pas. Balance un jour, balance toujours. Va en enfer sale menteuse.
Je lui tirai avec mon pistolet deux balles en pleine poitrine et ordonnai au chauffeur qui en plus est mon pote de mettre le corps dans la voiture. Cette fille ira faire son témoignage contre moi au cimetière. Elle croyait se foutre de ma gueule sans savoir que j’ai des yeux et oreilles partout. Une bouteille de whisky me fera sentir mieux. Allez, dégageons d’ici. Faut qu’on aille au supermarché s’en procurer.
****Kyrielle****
Cela fait plusieurs mois que je suis incarcéré pour quelque chose que je n’ai pas fait. Et personne ne s’en soucie. Je n’avais pas les moyens pour prouver mon innocence à la cour et à tout le monde. Quel sacré coup monté ! J’ai essayé mainte fois de contacter Lopez pour la supplier de retirer sa plainte mais pas de ses nouvelles depuis le jour du procès. Hum. Je regrette tous mes actes et si l’on m’accordait une deuxième chance, je ferai les choses bien en commençant par présenter des excuses à ceux à qui j’ai causé du tort. Bien parti pour changer l’adage « pervers un jour, pervers toujours » en « pervers un jour, normal toujours ».
****Cutie Mom****
J’attendais ce moment avec impatience. Ce moment où j’aurai l’occasion de me débarrasser de tous les descendants de Nicole ; cette amie qui m’avait trahie et à cause de ses actes, mon mari et moi avions retrouvé la mort. Depuis, nos âmes ne peuvent pas se reposer en paix surtout la mienne. Nicole était celle qui m’empêchait de les approcher mais à présent que sa famille est de nouveau réunie, son âme a retrouvé la paix donc elle ne pourra plus m’éviter de leur faire de mal. Le champ est alors libre.
Depuis un moment j’observe cette famille pour repérer le plus vulnérable et faible afin de pouvoir prendre possession de son corps et le monter contre les autres. Karl, Blandine, Thérèse, Agnès et les jumeaux ont une aura bizarre. Celle sur qui j’ai posé mon dévolu, c’est Jacky. Cette jeune fille me plaît bien avec. Elle a un sacré caractère. Elle jouera ce rôle à la perfection. Ce soir même, je prendrai possession de son corps lorsqu’elle sera en train de se mirer. Elle le fait toujours après sa douche. Alors, que les choses sérieuses commencent. Faut en finir avec eux une fois de bon.
****Gladys****
Mais c’est quoi cette enveloppe que cette fille vient de me donner ? Elle ne m’a même pas laissé l’occasion de comprendre ce qui se passe. A peine j’ai ouvert ma bouche qu’elle s’est volatilisée. De toutes les façons, pour tout éclaircir il va falloir que j’ouvre cette enveloppe.
Je sortis de ma chambre histoire d’étancher un peu ma soif avant d’aller aux nouvelles que contenait l’enveloppe que je vis la voiture de mon père rentrer. Il sortit avec deux hommes mais sa chemise était recouverte de sang. Je me cachai donc derrière la fenêtre de la cuisine pour bien voir ce qu’ils tramaient. Pour père, la maison était vide puisque j’étais sortie avant son départ ainsi que mes frères et ma mère. Il ne savait donc pas que j’étais de retour.
Je les vis sortir un long sac noir qu’ils trainèrent jusqu’à un coin de la maison. Ses amis sortirent des pelles et commencèrent à creuser puis ensuite jetèrent le sac dans le trou en le refermant soigneusement. Mais qu’est-ce qu’ils peuvent bien en train d’enterrer dans notre maison ? Mon cœur a commencé à bondir de peur dans ma poitrine que je courus m’enfermer dans ma chambre en fermant la porte à clé. Mes idées dans tous les sens, je saisis l’enveloppe et l’ouvris. Hum, à vrai dire je suis sidérée par ce qui était sous mes yeux. Seigneur, ce n’est pas possible ! Donc Lopez ne mentait pas lorsqu’elle disait avoir fait des affaires avec mon père ? Toutes ces factures sont en son nom et un chèque émis par lui. Sa signature se faisait voir clairement. Mon père a fait enfermer Kyrielle mais je ne pense pas qu’il peut aussi aller loin à ce point. Je n’en crois pas. Et ce qu’ils viennent d’enterrer dans le coin de la maison ; c’est quoi alors ? Putain qu’est-ce qui se passe enfin ?
****Sébastien****
Tout est bien qui finit bien. J’espère que personne ne nous a vu, ni aperçu. Cette maudite Lopez ; si seulement elle avait quitté le pays comme je lui avais demandé, je ne serais pas obligé de la tuer et de l’enterrer dans ma propre maison. A présent je dois vivre avec le meurtre d’une innocente sur mes mains. Je n’ai fait que protéger ma famille et s’il est à refaire, sincèrement je n’hésiterai pas.
****Channel****
Maintenant Fabrice veut renouer les liens avec moi. Je n’arrive toujours pas à le croire. Les évènements de ces derniers mois me laissent dans un cul-de-sac. En tout cas s’il est sincère et qu’il tient au bien-être de ses enfants alors qu’il me le prouve.
****Thérèse****
Depuis notre arrivée à la maison, j’ai du mal à sortir de ma chambre et affronter mes parents surtout mon père à cause de ce qui s’est passé avec Fabrice et Nick. Tellement j’ai honte de moi-même. Agnès arriva.
Elle : sœurette, sœurette !
Moi : Qu’est-ce qui se passe encore Agnès ? Je t’ai déjà dit de me laisser un moment ; le temps que je me change pour venir t’aider à nettoyer la chambre du feu Gérard.
Elle : oui, oui mais je ne suis pas venue te parler de ça. Il y’a quelque chose qui se passe dehors.
Moi : Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
Elle : Papa est en train de se disputer avec l’agent immobilier.
Moi : Qui ? Madji ?
Elle : Oui.
Moi : Bordel, qu’est-ce qu’il fait ici celui-là ? Allons-y.
****Jacky****
Après ma douche, je me mis devant mon miroir comme d’habitude pour arranger mes cheveux et donner un peu plus d’éclat à mon visage que subitement je sentis une extrême force m’envahir et prendre possession de mon corps. Mes yeux changèrent simultanément de couleur et mes mains dégagèrent du feu lorsque je les agitai. Qu’est-ce qui se passe avec moi bon sang ! Je ne me comprends plus moi-même. Sur le champ des pensées bizarres me dévorèrent l’esprit.
****Madji****
Moi : Mais monsieur Karl, c’est justement pour cette raison que je suis venu vous voir. M’excuser pour tout ce que j’ai fait subir à votre femme et à vous. J’étais un sans scrupule et je vous ai trahi en séduisant votre femme. Je ne suis pas digne de votre pardon mais je veux à présent commencer un nouveau départ et je dois obtenir pour commencer, le pardon de tous ceux que j’ai offensés. Je suis désolé monsieur Karl et vous aussi madame Blandine.
Blandine : Madji s’il vous plaît, allez-vous-en d’ici. N’envenimez pas les choses.
Moi : J’aimerais juste faire les choses bien. Tout le monde commet des erreurs dans la vie messieurs.
Karl : Tu oses parler encore ? Je vais te tuer sale hypocrite avec tes balivernes à la noix !
Pendant ce temps, Jacky sortit et les rejoignit sur la cour de la maison. Elle fixa Madji et murmura quelque chose puis tout d’un coup il s’effondra à terre. Personne ne sait ce qui s’est réellement passé.
La police arriva dans peu de temps et embarqua tout le monde sauf Jacky et les jumeaux. Quant à Madji, il est transporté d’urgence à l’hôpital.
****Blandine****
La police nous a arrêtés tous pour des éclaircissements sur ce qui s’était passé avec Madji. A vrai dire, personne n’en savait rien. J’espère qu’il s’en sortira pour qu’on puisse rentrer librement chez nous. Quelle honte pour moi ! Si et seulement si j’avais refusé ses avances ; Tout cela pourrait être évité. J’ai honte de moi.
****Naomi****
J’ai commencé ce matin le travail à la clinique. J’avoue que ce n’est pas une tâche facile. Nettoyer toute seule le sol, les murs et faire la lessive. Depuis mon arrivée ce matin, les autres femmes ménagères ont pris congé. Est-ce une punition pour moi ? Elles étaient cinq à faire ce travail et maintenant je porte tout ce poids sur mes épaules. Le docteur a dépêché quelqu’un à titre de surveillant qui suit tous mes mouvements. J’imagine les six mois que je passerai ici. Là, je suis déjà sur mes nerfs.
Mon téléphone sonna. Je décrochai.
Moi : Allô.
La voix : Bonjour madame. Etes-vous Naomi la femme de Madji ?
Moi : Oui, c’est moi. Que puis-je faire pour vous ?
La voix : Je vous appelle du Centre Hospitalier Régional. Votre mari a eu un accident et il est actuellement dans le coma. Prière de vouloir passer au plus vite possible.
Elle : Quoi ? Mon Madji dans le coma ? Seigneur ! Qu’est-ce qui s’est passé ?
La voix : Je ne peux vous en dire plus.
Moi : D’accord. J’arrive tout de suite.
Je me sentis tout à coup déboussolée. Je partis ranger mes affaires dans le placard que m’a donné la clinique puis je courus dans le bureau du docteur pour l’avertir. Je rentre sans même frapper à la porte et je le surpris en train de sauter une femme qui était venue en consultation pendant que le mari de cette dernière attendait à la salle d’attente.
Moi : (Surprise) Pardon docteur, je ne savais pas que vous étiez occupé.
Lui : (Tous les deux sursautèrent. La femme commença rapidement à remettre ses vêtements) Bon sang ! On ne vous a pas appris les bonnes manières ? Comment pouvez-vous entrer dans mon bureau sans frapper ? D’ailleurs où est partie ma secrétaire ? (Remettant les boutons de son chemisier).
Moi : Pardonnez-moi mon attitude docteur. Mais j’ai un problème grave raison pour laquelle j’ai fait irruption dans votre bureau sans frapper. La secrétaire n’est pas là.
Lui : Arrêtez avec vos sottises ! Vous n’êtes pas chez vous ici. A présent sortez d’ici avant que je ne vous renvoie en prison !
Moi : S’il vous plaît docteur, mon mari (…)
Lui : Je vous ai dit de dégager de mon bureau. Vous êtes sourde ou quoi ?
Moi : Je suis une fois encore désolée.
Lui : Hey ! Un instant. Si jamais vous vous permettez de dire à quelqu’un ce qui s’est passé ici, vous êtes une femme morte.
**** Moi****
Il se prend pour qui celui-là ? Croit-il que je vais laisser mon mari seul à l’hôpital parce qu’il a refusé de m’écouter ? J’ai mal agi, je le reconnais mais ça ne lui donnait pas le droit de me traiter de cette manière ! Hum, je commence par connaître le genre de personne qu’il est. Coucher avec les femmes d’autrui dans son bureau mais cela est le dernier de mes soucis. Faut que j’aille au CHR tout de suite même si je dois retourner en prison ; qu’il me renvoie ! Je dois rester auprès de mon mari. On se dispute tout le temps mais rien ne doit lui arriver car il est le père de ma petite famille.
****Docteur****
Moi : J’espère que cette Naomi fermera sa gueule.
La femme : Je ne veux pas avoir d’ennui avec mon mari doc ! C’est vrai qu’il ne me satisfait pas au lit mais il comble tous mes autres désirs. S’il sait ce qui se passe à chaque fois qu’il m’amène te voir, il nous tuera tous les deux.
Moi : Oui. Pas besoin de me le rappeler. C’est un homme puissant et ma carrière sera foutue !
La femme : J’espère que tu veilleras à ce que cette femme garde sa gueule fermée ! Je ne veux pas d’ennuis.
Moi : Nous savons tous les deux que cela pourrait arriver d’un jour à l’autre. C’est un énorme risque que nous prenions. Et là, va falloir que j’agisse discrètement. Laisse-moi réfléchir…
Cette secrétaire-là, il ne faut même pas qu’elle remette les pieds ici. Elle peut remballer ses affaires. Je ne la veux plus dans mon hôpital.
La femme : Fait ce que tu as à faire mais saches que si mon mari parvient à le savoir, je te tuerai moi-même avant qu’il ne se lance à ta recherche.
****Cella****
Fernando et moi avons rendu visite à Kyrielle en prison pour prendre de ses nouvelles.
Lui : Si vous êtes là pour vous moquer de moi, ce n’est pas la peine.
Moi : Non Kyrielle. Loin de là. Nous compatissons à ta peine. Nous avons jugé bon de prendre tes nouvelles.
Fernando : Oui, Kyrielle. Je sais que ça n’a jamais été facile entre nous deux mais oublions ce passé. Laissons-le derrière nous et pensons à l’avenir. Personnellement je veux qu’on fasse la paix. Si tu as aussi besoin de notre aide, nous serons à ta disposition.
Lui : Hum, je ne peux pas croire que vous soyez là après tout ce que je vous ai fait subir surtout à toi Cella. Je vous remercie de vous soucier de moi. Depuis que je suis incarcéré ici, personne ne l’a fait avant vous. C’est un signe du tout puissant. J’accepte alors de faire la paix avec vous.
****Luciano****
Elle m’a donné son adresse et je me suis fait beau pour me rendre chez elle. Nous avions prévu sortir ensemble ce soir alors je dois au moins être galant et aller la chercher chez elle. Mais une fois chez elle, je tombai sur son grand frère.
Nick. Et vous êtes ?
****Village de Zogbédji****
**** Prisca****
Moi à Dovaldo : Après avoir consulté votre femme et vous, je n’ai rien trouvé d’anormal. D’ailleurs cela m’étonne que tout ça vous arrive tout d’un coup. Je crois que c’est spirituel.
Lui : Quoi ? Ma femme n’arrive plus à se mettre debout et tu me parles de spiritualisme, Prisca ?
Moi : Bien-sûr Dovaldo. Cela fait un bail que j’exerce ce métier et je sais de quoi je parle. Ce soir à minuit, je vais consulter les ancêtres sur votre sujet et ensemble, nous trouverons une solution.
Lui : Elle souffre Prisca. Regarde-la toi-même. Qui peut bien vouloir à des vieillards comme nous ?
Moi : Les méchants ne mettent pas de différence entre vieux et jeunes. Ne t’inquiète pas, je ferai de mon mieux. Soyons optimiste.
Lui : Okay.
**** Avélie****
Les gardes du chef : Madame,
Moi : Oui.
Eux : Le chef Gildas vous demande. Vous n’êtes pas facile à trouver hein ?
Moi : Et pourquoi le chef Gildas me demande ?
Eux : Ça, nous ne le savons pas. Veuillez nous suivre s’il vous plaît.
Moi : (Rires) Et vous pensez que je vais vous suivre moi ?
Eux : Bien-sûr. Vous nous suivez gentiment ou nous vous forçons.
Moi : (Rires) Me forcer ? Allez-y si vous pouvez. Mais je vous préviens que je me désengage de tout ce qui pourrait bien vous arriver.
Eux : Vous pensez nous faire peur ?
Moi : Je vous ai quand-même prévenu.
Ils ne firent même pas cinq pas que je leur ai rendus aveugle à travers le pouvoir de mes yeux. Ces sales enfoirés ! Qu’ils viennent me capturer.
A suivre
Ne ratez pas le chap 14
Par Koffi Oliver HONSOU
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