La maison hantée Saison III Chapitre 2

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON III


**** Chapitre 2 : La semi-délivrance****


#NB: Pour la fête d'ascension, je vous offre un chapitre. Merci de commenter après lecture. 


                               *Ville de Lomé*


                              **** Thérèse****


Moi : Nick ? Qu’est-ce que tu fais là ? Alors ma sœur avait raison lorsqu’elle me disait que quelqu’un nous espionnait. C’est donc toi ?


Lui : Euh, non. Je ne vous espionnais pas. Je voulais juste te voir alors je me suis pointé ici  en t’espérant sortir.


Moi : Tu veux me voir ? Et pourquoi faire ?


Lui : Parler, papoter et si possible t’inviter chez moi, pourquoi pas ?


Moi : M’inviter chez toi ? Tu plaisantes j’espère !


Lui : Non Thérèse. Depuis notre dernière rencontre, je n’ai pas arrêté de penser à toi. Laisse-moi une chance de t’inviter pas forcément chez moi, dans un endroit tranquille où nous pouvions se faire davantage connaissance.


Moi : Je crois que j’ai déjà décliné la fois dernière une de tes invitations comme ça. Nick, tu es un mec mignon sympa mais mis à part notre amitié il ne pourrait plus rien exister entre nous alors faut que les choses soient claires. Je ne peux pas accepter ton invitation. Ce serait te donner un faux espoir. J’ai déjà un mec et je ne veux pas qu’il pense que je fais des cachotteries dans son dos.


Lui : (Désespéré) Oui je sais mais les amis aussi ; ça se connaissent mieux. Je t’invite en tant qu’ami si tu veux bien.


Moi : Bon, je ne sais pas. Sincèrement je ne crois pas accepter. Tu sais, je ne suis pas hypocrite raison pour laquelle je joue au franc jeu avec toi. Je vais en parler à mon copain et s’il me donne l’autorisation, je te ferai signe.


Lui : Okay, c’est comme tu veux. Il n’y a pas de problème.


Moi : Là, je vais devoir te laisser. J’ai un rendez-vous et s’il te plaît arrête de  venir te pointer devant chez nous. Ce n’est pas du tout cool.


Lui : D’accord, c’est compris.


                                   **** Moi****


Il commence à devenir louche ce Nick. Comment peut-il passer tout son temps à venir faire le poireau devant chez nous ? N’a-t-il plus rien d’autre à faire ? Il faut que j’en parle en même temps à Fabrice pour éviter tout palabre. En tout cas, j’ai été quand même claire avec lui. En aucun cas je ne pourrais accepter son invitation. Il ne m’intéresse même pas et si c’était le cas, je l’ôterai de toutes mes forces de ma tête. Je ne trahirai pas mon homme.


                                 **** Nick****


Mais qu’est-ce qui ne tourne pas chez celle-là ? On l’invite et elle veut d’abord demander la permission à son copain ? Quelle sacrée conne ! Dans ce vingt et unième siècle, cela existe encore ? Je pensais qu’elle était si civilisée que ça mais je me rends compte qu’elle n’est qu’une gamine et une sacrée villageoise. Moi, Nick, on ne me repousse pas comme ça ! Si elle croit m’échapper, qu’elle se détrompe ! Je vais tout mettre en œuvre pour l’avoir et bien lui dévorer son derrière. En plus, elle me demande de ne plus venir ici. Je sais pourquoi elle dit ça, juste pour éviter que je tombe nez à nez sur son mec là. Merde ! Cette fille commence vraiment par me taper sur les nerfs ! Je m’en vais mais je reviendrai.


                             **** Sébastien****


Ma fille Gladys n’a donc aucun scrupule ! Elle s’est permise de voler mon arme pour aller abattre ce macaque qui l’a mis enceinte. Mais pourquoi moi je suis le dernier à être au courant de tout ce qui se passe dans cette maison ? Donc comme ça elle connait déjà tout sur les hommes ? Moi qui souffre dans l’armée où le gouvernement peine à nous payer à la fin du mois pour qu’eux, mes enfants aient une bonne éducation, un meilleur avenir ! Voilà qu’elle ne peut pas fermer ses cuisses et dire non à ces vautours qui lui rôdent autour! En plus de ça, il a fallu qu’elle se retrouve en prison. J’ai moi-même failli avoir des problèmes au boulot à cause de ce qu’elle a voulu faire avec mon arme de service ! Dieu merci que je suis hautement gradé (colonel) et j’ai joué de mes influences. Si c’était un élément, il serait déjà au trou. Hum, vous ne pouvez pas imaginer ce que je ressens en ce moment. De la haine mélangée au chagrin. Pour ce qui en est de ce jeune homme qui l’a mis dans tous ces problèmes, gare à lui si je mets main sur sa personne ! Il saura qu’il a vraiment des couilles pour enceinter. 


                              **** Kyrielle****


Il faut que je déménage d’ici sinon je risque gros au cas où le monsieur là me retrouverait ici. Je parle du père de Gladys. Dieu merci que j’étais absent la dernière fois qu’il est passé me chercher. Selon les descriptions des colocataires, ce monsieur est un grand barbu  très costaud qu’une seule  de sa main suffirait pour me soulever. Hum, je comprends maintenant de qui elle (Gladys), tient son comportement. En tous cas, je ne resterai pas ici pour que ce monsieur vienne me briser tous mes vertèbres. Mais où trouver l’argent pour déménager ? Au moins si Cella était là, elle me filerait un coup de main. Voilà que je l’ai laissée filer pour ce jeune homme. Elle est la seule qui me comprenait et également la seule que je porte et porterai dans mon cœur. J’ai été tellement stupide et bête d’avoir pensé que Gladys sera mieux qu’elle. (On frappa à ma porte). Eh seigneur, fait que ça ne soit pas monsieur le barbu, s’il te plait !( La porte se fit de nouveau frapper). Mes mains tremblaient à ouvrir mais je réussis finalement à le faire. Deux policiers m’y attendaient suivis de la jeune fille que je sautais (Lopez) lorsque Gladys nous avait surpris. C’est quoi encore ce merdier ?


L’un des flics : Vous êtes Kyrielle ?


Moi : Ou… Oui !!! C’est bien moi.


Le flic : Connaissez-vous cette jeune fille ?


Moi : Oui on se connait.

Le flic : Okay. Veuillez-nous suivre au commissariat de police. Vous êtes accusés de viol sur sa personne.


Moi : Quoi ? Comment ça viol ? Elle était consentante (…)


Le flic : Eh bien savez-vous qu’elle n’a que seize ans ? Vous l’avez obligé à vous branler et vous faire une fellation.


Moi : Non monsieur l’agent, ce n’est pas vrai ! Je ne pouvais pas savoir qu’elle n’avait que seize ans ! Elle m’a pourtant parlé de vingt-et-un. Pour la fellation et  autres, c’est Gladys qui nous avait forcé en braquant sur nous son arme.


Le flic : Ah bon ? Vous allez nous éclaircir tout ça au poste, espèce de violeur ! Allez élément, menotte-le et embarque-le.


Moi : (Me tournant vers la fille) Pourquoi ne m’as-tu pas dit que tu es mineur ? Tu viens de me bousiller l’existence !


Elle : Et toi, tu m’as menti sur le fait que tu as une autre copine et qu’elle est enceinte de toi. Tu l’as laissé me menacer avec son arme sans rien faire. A présent, tu vas pourrir en prison sale crapule !


Le flic : Ça suffit les bavardages ! Allez tout le monde au poste.


Moi : (Fermant les yeux je commençai à réciter ‘‘Notre père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…’’)


                            **** Channel****


Elle : Bonjour grande sœur.


Moi : (La tête baissée) Bonjour sœurette.


Elle : Tu n’as pas besoin de te sentir gênée. Comment vas-tu ? Tu tiens le coup ?


Moi : Oui, ça peut aller. Et toi ça va mieux ?


Elle : Oui comme tu peux le constater, je suis complètement rétablie. Excuse-moi de n’être pas venue plus tôt. Je devais digérer le fait que tu m’aies tiré dessus.


Moi : C’est normal que tu m’en veuilles mais tu sais très bien que ce n’était pas sur toi que je tirais.


Elle : Je le sais et Dieu merci que j’en suis sortie vivante mais tu es allée très loin grande sœur ! Je ne te juge pas mais je n’imaginais pas le fait que tu pourrais vouloir tuer quelqu’un pour de vrai. Quelqu’un qui ne mérite pas que tu fasses des efforts pour lui. Regarde maintenant que toi tu es en prison et lui vagabonde dans la nature.


Moi : Tu ne peux pas me comprendre ma sœur. Ce que je ressens pour lui est si profond que je ne pouvais pas l’imaginer avec quelqu’un d’autre mais je me rends compte que c’était une stupidité de ma part de vouloir le forcer à rester à mes côtés. Je regrette mes actes ma sœur. A cause de ça, papa et maman m’ont renié. Si seulement ils pouvaient me pardonner un jour. Quant à Fabrice je ne lui pardonne pas de m’avoir brisé le cœur. 


Elle : Mais grande sœur, tu dois l’oublier et penser à toi à présent. Pour les parents, laisse-leur un peu de temps. J’étais aussi au début très en colère contre toi mais finalement c’est passé. Ça ira pour eux aussi. Il faut que tu oublies ce jeune homme pour de bon.


Moi : Hum, ce n’est pas si facile que ça mais bon, je vais essayer. J’aimerais que tu te charges de mes affaires. Je sais que c’est trop te demander mais fait-le pour moi s’il te plait !


Elle : Hum, Okay. Je vais essayer. Je crois que les cinq minutes qu’on m’a accordées sont passées. Je vais devoir m’en aller. Prends soin de toi, Okay ? Je me chargerai de tout. Et je prierai pour toi aussi.


Moi : Okay. Merci d’être passée me voir. Sincèrement je ne pensais pas que tu viendrais.


                                  **** Moi****


Si ma sœur peut me pardonner pourquoi ne ferai-je pas la même chose avec Fabrice et passer à autre chose ?


                              **** Fabrice****


Je ne sais pas pourquoi elle n’est pas encore là depuis tout ce temps ! Je lui avais quand même fait savoir que je devais aller au campus faire un rattrapage. Il ne faut pas que Thérèse me perde plus le temps. Je suis déjà sur mes trente et un là ; le fait qu’elle entretient une relation d’amitié avec ce jeune homme bizarre là me donne déjà la rage. Mon téléphone sonna et je décrochai.


(Cet appel vient du centre pénitentiel de Tsévié.  Appuyez la touche un(01) pour accepter et deux(02) pour refuser.


J’appuyai sur un (01).


Moi : Allo !


Elle : Dis-donc ! Comment vas-tu Fabrice ?


Moi : Channel ? Mais comment as-tu eu mon nouveau numéro ? Cela fait à peine deux jours que je l’ai payé.


Elle : Le monde est petit n’est-ce pas ? T’as oublié que j’obtiens toujours ce que je veux ?


Moi : Hum, que me veux-tu Channel ? Encore un de tes sordides plans pour m’éliminer ?


Elle : Qui te parle d’éliminer ? Ecoute je veux juste parler avec toi. Il faut qu’on ait une petite discussion même si ce sera la dernière.


Moi : Discussion ? Après ce qui s’est passé la dernière fois, je n’oserai plus t’approcher de toi même si t’es incarcérée. Ta sœur a récolté le fruit de ta méchanceté.


Elle : Ecoute Fabrice, je ne suis pas parfaite et toi non plus. J’aimerais qu’on arrange les choses entre nous deux. Que te ferai-je dans une prison où la sécurité est au top ? Si tu ne me crois pas, viens avec Thérèse, ta petite amie. S’il te plaît, c’est important pour moi que nous clarifions les choses.


Moi : Hum, je ne te promets rien mais je vais y penser.


Elle : Okay. Ça me ferait plaisir. Je dois maintenant te laisser. Bye !


Moi : Bye !


                                   **** Moi****


Elle croit que je ne suis pas au courant de sa malice ? De toutes les façons je ne crois pas en ses paroles. Elle ne les a même jamais tenues. Le Téléphone en main, Thérèse m’envoya un texto me disant qu’elle est en bas, je partis donc l’escorter jusqu’à mon appart.


Moi : Pourquoi as-tu pris autant de temps pour venir ?


Elle : Eh mon chéri ; sortir maintenant  de chez nous n’est plus comme avant hein, vu que mon père est de nouveau là. Donc je t’informe que je ne te rendrai plus visite du moins comme avant.


Moi : D’accord je comprends. C’est normal. (J’ouvris la porte et la fit entrer. Elle prit place dans le divan. Lui servant du jus de fruit.)


Elle : Au fait de quoi voulais-tu me parler ?


Moi : De deux choses. D’abord de Channel.


Elle : Quoi ?


Moi : Elle vient juste de m’appeler directement de la prison et demande à ce qu’on vienne la voir, toi et moi.


Elle : Venir la voir en prison ? Non, je ne crois pas. Cette femme n’a fait que m’humilier alors pas question que j’aille la voir. Pour qu’elle m’insulte de nouveau ou soit me tuer ? On ne sait pas ce qu’elle a justement derrière la tête, Fabrice. Pourquoi est-ce qu’elle ne nous laisse pas pour une fois vivre en paix ?


Moi : Je n’en sais rien. J’y ai pensé aussi. Mais je ne crois pas qu’elle nous fera de mal puisqu’elle est en prison. Il y’a un adage qui dit que pour finir avec ses démons, il faut les affronter alors, on fera l’effort en mettant nos égos de côté et y aller. Qu’est-ce que tu en penses ?


Elle : Bon. Laisse-moi y réfléchir.


Moi : D’accord, il n’y a pas de soucis. La deuxième chose est ce Nick qui tourne autour de toi, il ne m’inspire pas du tout confiance.


Elle : Quoi ? Ne me dis pas que tu es jaloux ? (Rires).


Moi : Arrête, ce n’est pas drôle ! Ça fait un moment que je vous observe.


Elle : Attend chéri, tu nous espionnes ou comment ? Ne me dis pas que tu m’espionnes maintenant ? Je voulais justement t’en parler mais j’ai l’impression que tu n’as pas confiance en moi. Si c’est le cas je ne pense plus rien te dire.


Moi : Non, ce n’est pas ça. Je ne conçois pas juste le fait de vous voir ensemble.


Elle : Mais nous ne sommes pas ensemble, Fabrice ! Il est juste un ami. C’est  toi mon mec et je t’ai juré fidélité. Et je t’aime tu le sais très bien !


Moi : Oui je sais. Mais n’empêche pas d’être jaloux.


Elle : (Rires) Hum, mon chéri, sois pas jaloux. Nick n’est rien pour moi. Même si ces derniers temps il a commencé à me harceler d’invitations, mon cœur, lui t’appartient.


Moi : Donc il te fait la cour ?


Elle : Si. Il n’arrête pas de me courir après vu que nous habitions le même quartier mais ne t’inquiète pas, je l’ai remis à sa place. Tu dois vraiment me faire confiance chéri. La preuve, je ne peux jamais aimer deux personnes à la fois


Moi : Si, je te fais confiance. Viens par ici, que je te donne un câlin.


Elle : Oh que si ! J’en ai besoin plus que ça (rires)


Moi : Je t’aime tu sais.


Elle : Moi aussi je t’aime et je promets d’être fidèle et ne tenir qu’à toi


Moi : Je te le promets aussi.


                               **** Agnès****


Père m’a demandé de lui laver quelques fringues. Depuis son départ nous n’avions pas touché à sa chambre et j’ai passé presque deux heures à tout ranger et nettoyer avant de tomber sur la lessive proprement dite. Mais en rangeant les affaires dans l’armoire je suis tombée sur une photo qui a attirée mon attention. Je crois connaître la personne qui y figure. Champagne ou chacal je ne sais plus quoi. Non c’est Channel. Celle-là même qui insultait ma grande sœur chaque jour à cause de Fabrice ! Elle a même essayé de le tuer mais sa sœur a récolté la balle. Cette vipère ! Je me souviens bien de son visage parce-que Thérèse m’a une fois montré sa satanée tronche dans une photo. Mais que fait- elle dans les affaires de papa ? Je ne crois pas que ça date d’aujourd’hui vu qu’elle y parait un peu plus jeune. Etait-elle une des maîtresses de père ? Bon je vais garder ça en attendant l’arrivée de Thérèse.


                          **** Prêtre Joseph****


(NB : Cette partie n’est que pure fiction.)


A minuit je réveillai Florent pour qu’on puisse commencer la cérémonie. Lui dans un manteau blanc et moi dans ma soutane, nous nous dirigeâmes vers un carrefour pas loin du domaine. Des bougies blanches et rouges dans ma main suivies d’allumettes, je lui remis le grand crucifix qu’il porta au dos. Une fois arrivés au carrefour, je fis un cercle avec les bougies blanches et posai le crucifix au milieu. Je le fis agenouiller près du crucifix tout en écartant ses mains dans lesquelles je déposai les bougies rouges. Avec le briquet que je sortis de ma soutane, je les allumai et commençai à feuilleter ma bible en cherchant les versets adéquats pour sa délivrance. Dès que ce fut fait, je me tins devant lui en lui demandant de fermer les yeux et de ne les ouvrir qu’à mon signal. J’invoquai l’éternel, le roi des armées pour qu’il prenne possession de son corps et le sang de l’agneau pour le libérer de ses démons. Un vent violent commençait à souffler sur le champ et de puissants bourdonnements se firent entendre. Des poussières s’élevèrent du sol et pénétrèrent dans nos narines ainsi que mes yeux. J’insistai sur le fait qu’il ne les ouvre pas. Dans un tourbillon de poussières apparut un homme, dans la cinquantaine avec un pagne rouge mélangé de noir autour de son torse suivi s’une banderole rouge dans laquelle figurait une plume de pintade nouée à son crâne et une baguette magique en main. Avec mécontentement, il dit ceci :


Lui : Cette âme nous appartient. Nous sommes donc venus la chercher !


Moi : Toute âme appartient à l’éternel. Je vous demanderai de dégager d’ici et de lui ficher la paix !


Lui : N’essaie pas de faire le malin faux pasteur ! Tu nous la donne où on te réduira en miette !


Moi : Oh ! Essayez et vous verrez la force du tout puissant. Je vous ordonne au nom de l’éternel des armés de dégager les lieux et que vous soyez consumés par les flammes de l’enfer !


Lui : (Rires) Toi tu connais ce qu’on appelle enfer ? Tu n’es pas si différent de nous. Bon trêve de bavardages ! Rends-la nous où vous mourrez tous les deux !


Moi : Vous voulez l’avoir, venez la chercher !


 Je sortis de l’eau bénite et recouvrai Florent avec puis me lavai aussi les mains. Le vieillard dirigea sa baguette en notre direction et envoya la décharge mais cela ne franchit même pas la limite du cercle à bougies. Il réessaya de nouveau mais ce fut le même résultat. Peu de temps après, ses renforts le rejoignirent et ils nous encerclèrent. Je récitai des versets complémentaires  tout en gueulant de toutes mes forces et ce devient des échanges de pouvoirs mais quelques minutes après, je réussis à prendre le dessus et à les renvoyer très loin. Il peut dès à présent ouvrir les yeux. Nous fîmes ensemble une prière avant de déguerpir du carrefour. A présent  il peut vivre tranquillement. Du moins pour l’instant. Je les ai juste éloignés de lui pour un moment ; pas anéantis pour toujours.


Moi : Lèves-toi mon ami, tout est accompli.


Lui : Merci associé.


Moi : Il faut aussi que je me débarrasse de ma soutane et de mes liens avec le seigneur si je veux mener à terme ma vengeance.


Lui : Tu peux compter sur mon aide.


Moi : Il faut que je passe un coup de fil.


Lui : D’accord. Allons-y.


                       ****Le grand maître****


Florent ; remercie ce prêtre qui vient de te sauver la vie. Vous avez certes gagné la bataille mais pas la guerre. Nous reviendrons prendre ce qui nous appartient. Les traitres meurent toujours chez nous.


                                 **** Karl****


Je suis sorti ce matin pour aller rencontrer ce faux ami Madji et régler une fois de bon cette histoire de bail de ma maison. Je vais aussi profiter pour qu’il m’explique pour quelle raison il s’est tapé ma femme. Son bureau étant fermé, je rebroussai chemin et sur qui je tombe là ? Ma fille Thérèse en train de s’amouracher dans les bras d’un jeune homme ?


Recap du chapitre : 


1- Que pensez-vous du comportement de Nick envers Thérèse ?


2- Kyrielle mérite-t-il la prison?


3- Channel a-t-elle vraiment l'intention de pardonner à Fabrice?


4- Florent est-il vraiment délivré?


5-Si vous étiez Karl, que feriez-vous ?


Que pensez-vous de ce chapitre? Vos commentaires.


Rdv Le samedi pour la suite.


Koffi Olivier HONSOU


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