Lance DURAND

-         Lieutenant, me dit un agent en entrant dans mon bureau

-         Oui

-         On a trouvé la planque des gars dont vous avez lancé la recherche

-         Ah bon !? dis-je en me redressant du fauteuil sur lequel j’étais adossé, où ?

-         Voilà l’adresse !

Il me tend un papier où toutes les informations sont notées !

On les tient !

Je vais chercher Jeff !

Leur planque se trouve à Plein Niger !

Nous nous y rendons pour faire une reconnaissance des lieux, nous avons pris quelques agents avec nous. Nous repérons une vieille baraque faites de vieilles planches pourries, avec une odeur de chanvre se dégageant d elle !

Nous entrons dans le quartier et faisons signes aux habitants de se taire , alors que nous sommes proches de la porte pour les surprendre quelqu’un crie !

-         Alerte les  niens   sont là !

 

. NIENS : policiers, flics

Effet de surprise gâté, nous enfonçons  la porte et c’est la débandade totale, les hommes s’enfuient sautant par les fenêtres tandis que les filles à demi nues essaient de se cacher !

-         Embarquez moi tout ce monde ! lancé je avant de me mettre à la poursuite des malfrats !

C’est la course poursuite dans tout plein ciel et ce n’est pas évident avec les cailloux, se faufiler entre les maisons et éviter au maximum les passants qui soit dit en passant n essaient même pas de se mettre à l’abri mais trop curieux pour regarder ! ! Les trois gars qui m’ont agressé s’en vont dans une direction Jeff et moi, les poursuivons dans des pistes bien particulières, la construction des quartiers populaires à LIBREVILLE n’aidant pas ! Avec un balayage j’arrive à attraper un ! Jeff se charge du deuxième, mais le chef de bande apparemment plus malin nous as filé e Maintenant nous allons les interroger ! Les cuisiner jusqu’à  ce qu’ils parlent !

   

ALBAN RABENKONGO

Alors que je déjeune tranquillement avec cette ravissante mannequin que j’ai rencontré récemment, mon téléphone sonne tout ce que je déteste ! Quand je suis un moment d’intimité pareil avec une belle femme en plus, je déteste être déranger ! Je mets mon téléphone sous silence !

-         Alors vous disiez que vous êtes ici en séjour Mélissa ?

-         Oui, me répond-elle

-         Alors comment trouvez-vous notre pays ?

-         Agréable je dois avouer, me sourit-elle !

Puis je vois Bill se pointer, le malheureux, il sait et pourtant qu’on ne doit pas être vus ensemble ! Alors que mon visage se froisse, Mélissa regarde derrière pour voir et elle l’aperçoit ! Heureusement c’est une franco congolaise qui n’a rien à voir avec nos choses ici, sinon je me serais déjà débarrasser d’elle à cause de cet idiot !

-         Excusez-moi ! dis-je en me levant pour aller répondre loin des oreilles indiscrètes, oui ? je croyais t’avoir interdit de te pointer ici !

-         Patron, on a un problème !

-         De quel genre ?

-         La police ! les gars ont été chopés !

-         Merde !

 

Je vais auprès de la jeune femme m’excuser et prendre congé en demandant à mon chauffeur de la raccompagner, les femmes après, pour l’instant il y a plus important !

Je retrouve Bill une heure plus tard, furieux !

-         Encore cet inspecteur  de merde ! m écrié-je furieux, vous auriez dû le tuer la première fois ! tu crois qu’ils vont parler ?

-         Non chef ! ce sont des personnes sures ! mais si jamais y a un doute je connais quelqu’un en prison qui se chargera d’eux !

-         J’ai envie de te dire que je te fais confiance mais avec les derniers évènements je vais me raviser ! règle-moi cette affaire au plus tôt !

-         Ne vous inquiétez pas chef je vais me charger du petit policier !

-         Pour l’instant trouve-toi une bonne planque et ne reviens ici qu’en cas d’extrême urgence tu as mon numéro secret on communiquera par-là !

 

Cet inspecteur commence à me casser les pieds ! Et je déteste qu’on me casse les pieds !  Et je ne sais pas si je peux compter sur cet idiot, il va falloir que je réfléchisse à un plan B pour me sortir de là, on ne peut pas compter sur ces trois idiots !

 

 

Mélissa LENOIR

Si Lance croit qu’il peut se foutre de moi et je vais le regarder, il se fout le doigt dans l’œil, je suis une belle femme et les hommes sont à mes pieds la preuve voilà ce RABEN je ne sais même plus quoi, je peux avoir tous les hommes que je veux et même les meilleurs ! En plus il n’a même pas de gout, je regarde cette fille, elle ne me vaut même pas au quart, aucune élégance, aucune finesse, rien, il peut avoir l’original, il prend le chinois Bad de gamme en plus ! Sombre idiot ! Je n’ai pas dépensé mon argent pour venir me faire humilier ici !

Il verra bien ce qu’il rate !

Je remercie le chauffeur !

-         Où étais-tu ? me demande Greta dès que j’arrive

-         J’étais déjeuné avec un ami

-          Tu viens d’arriver dans la ville et tu as déjà des amis !?

-         Oui, c’est un monsieur que j’ai rencontré à un shooting que m’a arrangé mon manager ici, rien de plus je ne suis pas comme votre frère moi !

-         Arrête il ne fait que son travail, réplique Greta, il aide cette fille pour le meurtre de sa maman

-         Mais je m’en fiche moi qu’elle ait perdu sa mère, j’en ai rien à ….

 

Je m’arrête venant de me rendre compte de la boulette que je viens de sortir !

Je sais que la mort chez eux est un sujet sensible, mais là c’est sorti comme c’est sorti, et c’est la vérité je me fiche que cette fille ait perdu sa mère.

-         Ok ! me dit Greta en tournant les talons

-         Greta, je ne voulais….

-         Ne dis plus rien, me dit Andréa ! mais il faut que tu saches quelque chose si pour toi la mort d’un être cher ne signifie rien pour nous ça signifie beaucoup, tu es trop vaniteuse Mélissa et ça je pense pour ton propre bien ne collera jamais avec Lance !

 

Et je suis une vaniteuse qui s’assume, pensé-je intérieurement mais bon pour ne pas en dire d’avantage je me suis tut .

   

Alice MOUSSAVOU

 

Je vais trouver Papa au salon, il a l’air anxieux ! Il vient de raccrocher à un appel !

-         Papa qu’ est-ce qu’il y a ?

Il prend une profonde inspiration !

-         Chérie je crains que ta sœur et toi ne puissiez plus retourner pour vos études !

-         Quoi ? pourquoi ?

-         Mon compte a été bloqué ! m annonce-t-il

-         Comment ça ? papa tu as des dettes impayées ?

-         Non, c’est justement ce que je ne comprends pas ! mon gestionnaire lui-même ne trouve pas d’explication !