La paranoïa
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 3 : La paranoïa
***Pavel***
Moi : Sarah, tu m'as vu mon téléphone ?
Sarah : il est sur la table dans le séjour monsieur.
Moi : Merci.
Mével (tenant mon téléphone): Papa téléphone ?
Moi (souriant): Merci chérie, viens dans mes bras(la prenant) mon téléphone a sonné?
Mével : Maman
Moi : maman?
Mével (me montrant l'écran) : oui c'est maman
Moi (lui touchant la joue) : tu sais que tu ressembles énormément à maman ?
Mével : maman est au ciel
Moi : et elle veille sur nous.
Nous avons répété cette phrase tous les jours et c'est devenu notre quotidien. Il y a une chose qui me trouble et j'espère que Mélissa me pardonnera, je ne sais pas comment s'est arrivée au bout de trois ans je suis tombée amoureux de cette femme. C'est comme une trahison de ma part, je ne sais comment cela est arrivé ; je ne contrôle pas mes sentiments mais je lutte très fort contre..
[Brrrrrrrr]
Mével : papa téléphone
Moi (souriant) : Bonjour docteur
Axelle : bonjour Pavel, tu vas bien?
Moi : oui ça va quoi de neuf ?
Axelle : je voulais t'inviter à dîner ce soir
Moi : euh ..
Axelle : ne dis pas non s'il te plaît Pavel
Moi : d'accord
Axelle : à sept heure du soir ça te va?
Moi : Oui
Axelle : chez moi
Moi : ça ne te dérange pas si je viens avec ma fille?
Axelle : bien sûr que non pourquoi pas, tu sais que j'aime beaucoup Mével et elle s'entend super bien avec Arielle. Ça me fera plaisir
Moi : merci
Axelle : à ce soir donc
Click
Après un long soupir j'ai repris conversation avec ma fille.
Moi : tu veux voir ton amie Arielle?
Mével : Arielle ?
Moi : Oui .tu l'aimes?
Mével : on va jouer à la poupée barbie ?
Moi : oui ça te dis?
Mével : oui papa.
Moi : alors tu vas dire à Sarah de te faire belle ce soir ? Pendant ce temps moi je vais au boulot d'abord ?
Mével : On ira chez tata Régina et Lara?
Moi : Non Mev tu ne m'ecoutes pas, on ira chez tata Axelle
Mével : elle va me faire la piqûre ?
Moi (riant): non, non ma puce pas du tout.
Mével (tournant les yeux) : ...
Moi (riant): tu es un cas toi, allez descend.
Mével : au revoir papa.
Moi : je t'aime ma puce(bisous)
Sarah : bonne journée Monsieur
Moi (m'en allant) : Merci Sarah
***Régina***
Moi : Mathis c'est quoi le problème?
Mathis : Rien de grave, c'est plutôt une bonne nouvelle je crois
Moi : tu me fais peur
Mathis : le juge a accepté l'appel
Moi : c'est vrai?
Mathis : Oui
Moi : oh enfin(joignant mes deux mains) merci mon Dieu. Je te l'avais dit, je savais. Mathis tu seras bientôt libre.
Mathis : J'espère
Moi : aies confiance. Tu vas sortir bientôt je le sens.
Mathis : C'est grâce à toi
Moi : Non grâce à Dieu.
Mathis : merci pour tout.
Moi (souriant) : c'est vraiment une bonne nouvelle
Mathis : pour le moment
Moi : Quand tu vas sortir, que feras tu?
Mathis : je ne veux pas trop me faire des idées Régina.
Moi : Mathis dis toi que tu es déjà libre, et penses à ta liberté. Dis toi que dans peu de temps tu seras hors d'ici. Je vais prier jour et nuit et toi aussi tu dois redoubler d'ardeur dans la prière.
Mathis : dis moi comment va la petite Mével ?
Moi (souriant): elle se porte bien et elle grandit très bien
Mathis (silence) : ....
Régina : tu n'as pas à t'inquièter pour elle.
Mathis : je suis incapable de faire du mal à...
Moi : moi je sais que tu ne l'a pas tué. Ce qui compte pour le moment c'est que tu sois innocenté et que tu sortes vite d'ici. Le reste importe peu. Mathis Dieu fait des miracles tu sais?
***Arthur***
Nelson : Alors le grand Arthur, ont dit quoi?
Moi : Rien n'a changé pfff
Nelson : pourquoi tu te plains?
Moi : Pfffff
Nelson (riant): ...
Moi : et pourquoi tu rigoles toi?
Nelson : c'est la tête que tu fais
Moi : Pssiii..psiii ..serveuse
Elle (arrivant) : bonsoir monsieur, je vous sers quoi ?
Moi : Une bouteille de bière et tu viens t'asseoir près de moi
Elle (clin d'oeil) : toute suite
Nelson (me regardant):...???
Moi : quoi?
Nelson : qu'est ce qui se passe mon frère?
Moi : tu sais ce qui se passe avec moi depuis trois ans, tu connais la situation
Nelson : tu as fait ton choix mon frère sauf que les choses ne se sont pas passées comme prévu
Moi (tapant sur la table): qui aurait cru que cette baleine allait fait entrer son frère dans le jeu. Si je savais ce qu'elle planifiait, je ne l'aurais pas épouser aussi rapidement. J'aurais pu concevoir un plan.
Nelson :
Moi : Elle m'a trahi au final je me retrouve dos au mur.
Nelson : calmos frère
Elle : voici votre bière bien fraîche
Moi (la dévorant du regard): fraîche comme toi?
Elle(se tortillant comme un ver de terre) : humm
Moi : allez viens t'asseoir près de moi.
Elle (se rabaissant à mon niveau) : je suis au boulot chéri accorde moi une heure et je suis à toi
Moi (lui donnant une tape sur les fesses): j'ai hâte.
Nelson : je te le déconseille
Moi : quoi, je fais ce que je veux je suis consciens
[...Au petit matin...]
Hélène : Tu rentres encore au petit matin
Moi : ...
Hélène : c'est ton ami Nelson qui vient de te déposer?
Moi : ...
Hélène : Arthur je te parle
Moi : Je suis fatiguée
Hélène : on doit parler
Moi : ça peut attendre non?
Hélène (venant à ma hauteur): ça ne peut pas attendre, on doit parler maintenant.
Moi : Je t'écoute
Hélène : qu'est-ce qui t'arrives ? Tu as recommencer à boire?
Moi : Humm
Hélène : Tu passes ton temps à la maison ou dehors, je ne sais pas ce que tu fais de tes journées. Mon frère t'a proposé un travail tu as refusé catégoriquement.
Moi : pour que je sois un pantin dans son entreprise, pour qu'il m'exploite comme il veut ?(hurlant) Il n'est pas question.
Hélène : alors sois autonome et cherches un travail, arrêtes de dépendre des autres.
Moi : toi tu attends quoi pour me donner un enfant?
Hélène : ne mélange pas le sujet
Moi : tu n'avais pas le droit de mêler ton idiot de frère à notre vie, pour qu'il vienne s'imposer
Hélène : Contrôle ton language.
Moi (hurlant) : sinon quoi?
Hélène (tremblant de colère) : Rodrigue est le seul à pouvoir mieux gérer mon argent. Tu es consciens que si j'avais tout mis en ton nom je serais peut être à l'heure qu'il est sans un francs voir même à la rue (levant les mains)
Moi : moi je suis ton mari bon sang
Hélène : alors agit comme tel, tous ce que tu sais faire Arthur c'est sortir, boire, dormir et coucher avec les femmes. Tu ne sais rien faire d'autres, j'espère pour toi que tu te protèges.
Moi : d'accord, tu veux que je sois un vrai homme pour toi ? (déboutonnant ma chemise)
Hèlene : Oui, un homme en entier. si tu ne veux pas travailler avec mon frère alors cherches toi un travail. Avec le temps j'ai vu clair dans ton jeu et ces trois années m'on permise de comprendre que tu m'as épousé uniquement pour mon argent(hurlant), tu espérais fortuitement que je mette toute ma fortune en ton nom ou qu'on se marie sur la communauté des biens. Heureusement que Rodrigue est arrivé à temps pour m'empêcher de commettre cette erreur.
Moi : Je sais que tu n'es pas assez intelligente pour rédiger un tel un contrat (rigolant)
Hélène : Arthur je t'ai tout donné, en retour je ne te demande pas grand chose, sois juste un mari.
Moi (rigolant): alors tu veux que je joue mon rôle d'homme (me mettant à poils) c'est bien ça
Hélène (me regardant): tu interprètes mal ce que je diiiiiii......Arthur tu es ivre, tu empestes l'alcool... lâche moi... lâche moi
Malgré sa réticence, j'ai joué mon rôle, cela n'a durée qu'à peine sept minutes, je me suis totalement vidé en elle.
Reste à elle de me donner un enfant, de préférence un héritier. Son idiot de frère m'a eut et ça je ne pardonnerai jamais à Hélène. Trois semaines après le mariage, ils m'ont présenté un contrat dans lequel son frère était son seul et unique gestionnaire de biens, moi je ne vais toucher qu'aux miettes qu'il me versera. Vous comprenez ma colère maintenant ? Si Hélène me donne un fils, toute sa fortune sera légué à l'enfant et il ne le touchera que quand il aura atteint ses vingt-cinq ans. Avant l'âge, deux fois la somme me sera verser. Si je reste dans le mariage, l'avantage est que chaque mois je reçois un virement et si un jour je divorce, tout sera coupé. Voila pourquoi je ne peux pas divorcer. Ne rien faire et recevoir un virement chaque mois c'est trois fois préférable que d'aller se plier en quatre tous les jours de la semaine pour recevoir des miettes. Je ne suis bon à rien de toutes les façons. Ah j'oubliais si par m'égarde j'enceinte une autre femme, adieux le mariage et les virements(très drôle).
A mon réveil je me suis retrouvée au sol, il était treize heure.
Moi (hurlant) : Hélène.... Hélène... Hélène
La petite : madame est sortie
Moi (la regardant) donne moi à boire...
Moi (la rappelant) : hey petite ?
La petite: oui?
Moi : laisse je vais me servir moi même.
Je lui commande de l'eau, elle renverse tout, son bras n'atteint même pas le congélateur.
Je me demande ce qu'elle craint en allant prendre cette petite fille pour domestique. Elle a à peine huit ans. Je ne suis pas un pédophile quand même.
(Sonnerie de téléphone)
Moi (décrochant) : allô ?
Nelson : la gueule de bois est passé ?
Moi : qu'est-ce qui s'est passé hier?
Nelson : Sérieux tu ne t'en souviens pas?
Moi (touchant ma tête) : Nonnnn
Nelson : tu as pèté un câble au bar
Moi : pourquoi ?
Nelson (riant): la petite t'a largué
Moi (réfléchissant) : oh oui je me rappel maintenant, cette pute m'as allumé toute la soirée et est partie avec un autre.
Nelson : et toi tu attendais impatiemment après avoir vider huit bouteilles de bière
Moi : L'idiote, elle va me le payer
Nelson : laisse moi rire.
Moi : crois moi
Nelson : Comment va ta femme
Moi : en voilà une, ne m'en parle pas s'il te plaît. Bon je te laisse on se rappel plutard
Nelson : bye
J'ai pris ma douche et je me suis préparé à manger avec l'aide de la petite dont j'ignore le prénom.
Moi : petite comment tu t'appelles ?
Elle : aie papa, vous me demandez toujours mon nom ça fait plus de cinq fois
Moi : petite je n'ai pas la tête à ça
Elle : je m'appel Fatima
Moi : Fatima?
Elle (souriante) : Oui
Moi : Okay, je ne vais plus oublier. Je vais t'appeler Fati (prenant mon plat en m'en allant)
Elle : Bonne appétit papa.
Moi : merci Fati
Depuis des mois qu'elle travail ici, c'est la première fois que j'engage une conversation avec elle. Elle m'a tenir compagnie jusqu'à ce que madame ne rentre.
Moi : Bonjour Hélène
Hélène : il faut qu'on parle.
Moi : oh non Hélène pitié pas maintenant s'il te plaît
Hélène : tu m'as violé
Moi : ne sois pas bête chérie, Qu'est-ce que tu racontes?
Hélène : c'est la dernière fois que tu rentres ici ivre
Moi : c'est mentionné dans le contrat aussi? Tu me montres s'il te plaît ?
Hélène (Silence) : ...
***Solène***
On venait de se disputer encore une fois et j'ai tout cassé dans la maison comme à chaque matin. Je peux tout accepter mais pas cette honte. Je soupçone qu'il y a une autre femme qui entre en jeu, ça ne se passera pas ainsi. Avec tout ce que j'ai fais pour faire partir l'autre villageoise, je ne peux pas permettre. Je sais de source sûre qu'il sort avec une femme, il ne peux pas nier ; je mettrais tout les moyens à disposition pour découvrir qui est cette dévergondée qui veut détruire mon foyer. Rien ni personne ne me fera sortir d'ici. Ah non, je n'aurai pas faire partir l'autre et accélérer la mort de la vielle pour rien. Je suis la femme de Dylan, il m'a doté et je lui ai donné un fils, il veut quoi d'autre.
Dylan Junior est son fils non? et je suis enceinte du second. Il ne faut pas qu'il me cherche, il ne faut surtout pas qu'il me cherche inh parce que qui me cherche me trouvera.
Dylan : n'importe quoi
Moi : je parlais de toi justement si tu veux savoir
Dylan : je ne cherche même pas à savoir
Moi : je parlais de toi et de ta traînée (tendant le couteau que j'avais en mains) je te jure Dylan que si mes soupçons s'avèrent être vrai, je ne répondrai plus de moi.
Dylan : tu me menaces ?
Moi : prends ça comme un avertissement
Dylan : j'en ai marre de toi tu sais, marre c'est toujours la même chose (sortant)
Moi (le suivant) : tu vas où ? Tu vas rejoindre ta maîtresse ?
Dylan (revenant sur ses pas): je crois que tu deviens paranoïaque
Moi : vas y je te suis.
Dylan (embrassant son fils) : à ce soir champion
Junior : au revoir papa
Moi : ...
J'ai attendu qu'il sorte de la maison avant de prendre mon pagne.
Moi : junior tu restes ici tranquille, ne bouge surtout pas je reviens
Junior : non maman je veux aller avec toi
Moi : je ne vais pas durer mon chéri
Junior (voulant pleuré): Nonnn maman
Moi : bon d'accord viens par là
J'ai attaché mon fils au dos. J'ai hèlé un zem en lui demandant de suivre discrètement l'autre idiot. Je me suis cachée derrière une vendeuse de riz à quelques mètres du commissariat.
Je parie qu'il m'a vu c'est pour ça qu'il s'est rendu directement au poste. Si ce n'était pas junior qui pleurait je n'allais pas bougé d'ici jusqu'à ce qu'il ne sorte.
On verra!
Quand je suis rentrée maman m'attendait à la porte déjà.
Maman : tu étais où ? Je t'avais dit que je passais aujourd'hui non. Depuis plus de deux heures j'attendais ici. Je t'appelle c'est ton portable qui sonne à l'intérieur
Moi : j'étais sortie j'ai oublié le portable.
Maman (me regardant étrangement) : habillée comme ça ?
Moi (ouvrant la porte ): je n'étais pas loin
Maman : donne moi mon petit fils
Moi (le descendant): Junior vas chez mémé
Maman : Soso tu ne pouvais pas porter un habit correct à l'enfant ?
Moi : j'ai suvis Dylan
Maman : encore ? Tu es allée jusque-là bas habillée ainsi et tu dis que tu n'étais pas loin?
Moi : Oui
Maman : et je suppose que tu n'as rien découvert sur ton mari
Moi : ne t'en fais pas, je vais finir pas découvrir ce qu'il cache
Maman : tu deviens complètement folle
Moi : je ne suis pas folle maman je sais que mon mari a une autre femme sinon qu'est-ce qui justifie son comportement? Il rentre tard à la maison, il découche, il me ment disant qu'il est de garde je sais que c'est faux.
Maman (me regardant): et si tu te trompais?
Moi (haussant les épaules): alors j'aurais essayé
A suivre...