La rupture

Ecrit par Yanolebon

   Claudia n’avait pas bien dormi cette nuit. Sa nuit fut très agitée. Elle n’arrivait pas à s’endormir. Dans cette nuit profonde, elle revoyait son parcours avec Yves, et toutes ces années de vie commune passées ensemble. Elle se sentait trahie par celui à qui elle avait fait confiance. Elle qui l’aimait sincèrement et attendait d’être aimée, et de devenir par la suite son épouse légale ! Pourquoi était-elle restée si longtemps aveugle, sourde et muette ? Elle ne savait pas que son fiancé Yves la trompait, dépensait son argent dehors avec d’autres femmes !

  Cette même nuit, Yves, de son côté, ne dormait pas non plus. Il se voyait seul dans son lit et souffrait terriblement. Il revoyait toute la scène, entendait les paroles de sa fiancée. Il se culpabilisait, se disait être le responsable de son orgueil, de tout ce qui lui arrivait. Il sut que Claudia ne méritait pas ce traitement. Il faut vite sortir de cette situation conflictuelle. Il ira le dire à Claudie, l’amie sincère de Claudia, qui l’aiderait à rétablir cette confiance perdue et à retrouver le cœur de sa fiancée. C’est maintenant qu’il réalise son erreur.

   Pour les deux amis en conflit, Claudia et Yves, la nuit était terriblement pénible et très accablante. Elle fut aussi agitée et très mouvementée. La douleur était-elle si profonde ! 

   Claudia appela son amie Claudie, sa sœur, sa confidente et son recours. Au téléphone, les deux amies échangèrent longuement.  De sa voix enrouée et pleine d’émotion, Claudia a indiqué à Claudie son nouveau quartier et son nouvel appartement.

Claudia : Allô Claudie ! Allô ! C’est bien toi Claudie ! 

 Claudie : Allô, c’est bien moi !

 Claudia : Claudie, ma sœur, j’ai quitté Yves depuis hier. C’est fini. J’ai suivi tes conseils. 

 Claudie : Quoi ? Tu as quitté Yves ? Mais pourquoi, pourquoi donc ? 

 Claudia : Viens me voir dans mon nouvel appartement au quartier du Terville à la villa 116. Je t’attendrai. Viens vite. 

 Claudie : J’arrive Claudia.

Claudie prit l’une des voitures de Mamie Love et alla voir Claudia dans son nouvel appartement. 

 Claudia : Ah ! Dieu merci ! Entre Claudia et assieds-toi. 

 Claudie : Parle-moi, femme ! Parle-moi vite. Pourquoi ça ? Qu’est-ce qui s’est passé, femme ? 

 Claudia : L’amour, c’est fini entre Yves et moi. Je vais à présent me reposer et bien réfléchir. 

 Claudie : Silence mon amie ! On ne prend pas une telle décision à la hâte. 

 Claudia [se mettant à pleurer, dit en sanglotant] : Yves ne m’aime pas ! Yves ne m’aime pas ! À peine ai-je ouvert ma bouche pour lui parler de mes préoccupations qu’il s’est mis en colère. Il a refusé de m’écouter. Il a refusé de me donner l’argent pour mes besoins. Il ne m’aime pas. Yves ne m’aime pas. 

 Claudie : Calme-toi. Tu as vu ce que je te disais au café ! Ah les hommes ! Comment Yves peut-il te traiter de la sorte ? Un grand Monsieur de son rang ne peut refuser de donner de l’argent à sa femme, même si c’est un jour de repos. 

 Claudia : Il a refusé de me donner cette modique somme. Je sais que cela ne représente rien pour lui. J’ai tout compris ma copine. 

 Claudie [haussant la voix] : Tu as mis assez de temps pour comprendre. L’amour ne se nourrit pas de la parole et d’eau fraîche. Refuser d’aider sa femme ! Refuser de faire plaisir à sa fiancée avec laquelle on a passé plusieurs années de vie commune ! Tu as bien raison de le quitter. Tu es une belle femme et, plus encore, tu es intelligente. Avoir une belle femme comme toi, une femme intelligente, et intellectuelle en plus, et ne pas savoir la garder ! C’est impensable ! Yves me fait honte. Celui qui agit ainsi a certainement des engagements ailleurs. 

 Claudia : Tu comprends maintenant ma déception Claudie ! Durant toutes ces longues années de vie ! Yves a pu me faire ça ! Yves m’a fait ça ! 

 Claudie : Ne pleure pas Claudia ! Je te le dis et je te le répète : Yves viendra ici pleurer à tes pieds. Il viendra s’agenouiller devant toi ici, à tes pieds, pour te demander pardon, parole de femme ! Ce jour-là, je lui exigerai le double de ce que tu as demandé. Tu es une belle femme. Tu mérites mieux que ça. Tu mérites réparation ma copine.

   Claudie resta longtemps avec Claudia en compassion et en méditation. Elle lui prépara un bon repas, du bon couscous aux légumes assortis de côtelettes de veau dont elle avait le secret. Elle lui promit de rentrer en contact avec Yves pour en savoir davantage et demander réparation puis réconciliation.


Bonsoir la team, comment allez vous ? Votre semaine a été j'espère? bon début de weekend à vous.

Une Amitié Dangereus...