LA RUPTURE 2
Ecrit par Lari93
Charles-Emmanuel
DASLIVIERA
Une fois dans le parking, je vois le vautour sortir de sa voiture.
Qui a appelé celui-là ?
Il me regarde, il sourit, et est bien heureux.
Il entre dans l’hôpital.
Je suis tenté de me retourner à l’intérieur, mais je monte dans le
véhicule pour chez moi après avoir dit au revoir à Anderson.
Si je reste ici, je risque de commettre un meurtre.
Ou les cinq risques de m’achever.
Ma rupture avec Annabelle semble se dessiner à l’horizon, mais je
lutterais comme je peux.
Je n’abandonnerais pas même si je dois y laisser ma vie.
Je regarde votre préféré avec le sourire, avant d’entrer dans l’hôpital.
Lyaah avait raison, il Broye du noir en ce moment et c’est
super.
Andrew m’a envoyé un texto pour me dire qu’Annabelle y avait été
conduis, normale que j’accoure c’est la femme que j’aime.
J’entre et les voient attroupé en train de discuter, ou plutôt c’est qui
se fait Andrews qui se fait gronder par ses frères.
Brice : Andrews apprend à te maitriser, je n’apprécie pas ce genre
d’attitude. Tu n’es plus un gamin. En plus, l’école militaire t’a appris le
contrôle de soi. Alors c’est quoi ça ?
Andrews : Il le méritait, il s’est foutue d’Annabelle.
Jason : Peu importe, tu n’avais pas le droit de faire ça en plus
ici.
Emile : Tu as peut-être entendu, ou appris des choses qui peut être
vrai, Mais es à nous ou toi de décider ? Non je ne crois pas. Donc
ressaisie toi.
Brice : Nous allons tous renter, de toute façon nous ne pouvons pas
la voir. Nous aurons cette discussion plus tard quand j’aurais parlé à la
petite, c’est elle la concerné. Pour l’instant, personne ne dit rien au
général. Apprenons à gérer certaines crises entre nous. Tout compte fait, comme
nous l’avons dit l’autre fois, si ce n’est pas le bon elle se trouveras un
autre. Monsieur TANOH, apprendra qu’on ne peut pas tout maitriser dans les
choses du cœur et il devra vivre avec, toi aussi d’ailleurs. Anna n’est plus un
bébé. Olivia tiens nous informer s’il y a un souci.
Olivia : Ok Brice.
Brice : Bonne nuit à vous.
Ils me saluent et prennent congé de nous à tour de rôle.
Il ne reste que moi, Andrews et Olivia.
Olivia : Les Gas, je retourne auprès d’Annabelle.
Moi : s’il te plait elle tient le coup ?
Elle me regarde bizarrement.
Olivia : Comment est tu informés pour la grossesse de cette fille
(en s'adressant à Andrews) ?
Andrews : Daniel m’en a parlé et j’ai vérifié (dis-t-il boudeur).
Elle me regarde et attendant ma version.
Moi : Humm je l’ai su par accident. Elle se fait suivre dans
l’hôpital d’un proche.
Elle a toujours son regard sur moi.
Olivia : Comme par hasard.
Moi : Tu insinue quoi ?
Olivia : Rien du tout. Bonne nuit à vous j’y vais.
Elle tourna les talons et disparue dans le couloir. J’aime pas du tout
ses remarques. Elle n’a pas intérêt à s’interposer entre moi et Annabelle. Elle
ne sait pas de quoi je suis capable.
Moi : Tu as vu son dossier médical ?
Andrews : Non Olivia s’en ai chargé. En plus, le médecin nous a fait
une fleur à ce niveau. C’est confidentiel, je pense qu’il a eu l’accord
d’Annabelle pour qu’elle puisse le voir.
Moi : Oui je sais, alors c’est quoi le diagnostic.
Andrews : Elle a eu un choc émotionnel, fatigue et baisse de
tension pas grand-chose en vrai. Je pense qu’elle avait trop d’estime pour lui,
leur idylle était tellement parfaite qu'elle n’a juste pas supporté d’entendre
sa trahison.
Moi : Ok (ou une grossesse pensais je intérieurement. Je dois
vérifier ça).
Andrews : Merci d’être venu Bro. Je pense qu’on va aussi y aller.
Moi : Oui tu as raison.
Je le suis et nous quittons l’hôpital.
Il faut que je trouve le moyen de voir son rapport médical, cette idée
de grossesse me titille trop l’esprit. Peut-être aussi qu’elle n’a juste pas
supporter d’apprendre tout ceci d’un coup comme le dit Andrews.
Je prends mon téléphone et envoie un message sur le numéro de lyaah
« Elle est au courant de pour toi et la grossesse. Ses frères aussi
sont informés. Ils n’ont encore rien décidé. Alors cherche donc à maintenir le
loup en cage. Bonne nuit ».
Je démarre et rentre chez moi.
Annabelle TANOH
Depuis deux jours nous avons quitté l’hôpital.
Charles est passé à plusieurs reprises. Mais Olivia lui a demandé de
s’en aller à chaque fois. Il me fessait parvenir des viennoiseries comme avant
mais je n’y touchais pas, pareil pour les fleurs. Hier les garçons sont passé
me voir avec Emilie. Au bureau, j’ai informé de mon absence et transmis mon
repos médical.
Olivia : Débout bébé, il y a Brice qui est là pour toi.
Moi : Orhhh, il va me cuisiner cette fois ci. Hier quand ils
étaient tous là, je sentais qu’ils voulaient tous en parler.
Olivia : Ah, ma chère ils meurent tous d’envie de casser la gueule
à Charles Emmanuel. Mais cette fois, Dieu merci ils attendent ton feu vert. Ça
veut dire qu’ils ont bien grandi (dit-elle en riant) et prennent tes choix et
décision en considération.
Moi : j’espère vraiment que c’est le cas, parce que ceux-là.
Je sors de la chambre et trouve Brice au salon.
Brice : Comment vas-tu Anna ?
Moi : Je vais bien, petit PAPA (en prenant place près de lui).
Brice : Ok, je pense qu’on va se parler sincèrement maintenant,
n’es pas ?
Moi : D’accord je t’écoute.
Brice : Que s’est-il vraiment passé avec ton chéri, pour te
retrouver inconsciente à l’hôpital ?
Je lui explique pratiquement tout, en évitant le sujet TRISHA, grossesse
et sex-friend.
Moi : Mais je ne veux pas que vous vous en mêliez, c’est entre lui
et moi. Et je compte tout arrête avec lui d’ailleurs.
Brice : Tu sais la vie n’est pas un fleuve tranquille. C’est un
homme qui a beaucoup d’argent et des femmes, il en aura toujours autour de lui.
Cette fille cherche surement à le garder aussi avec une grossesse. Un conseil
de grand frère et d’homme, prend aussi le temps de l’écouter. S’il a pris son
courage pour venir assumer sa relation avec toi chez papa, c’est que tu comptes
pour lui.
Ecoute le et si ses explications ne te rassure pas alors jette le. En
cas de besoin, appelle-nous on lui feras sa fête. Il y a beaucoup d’homme qui
aimerais sa place.
Pour le général, on t’aidera à lui faire passer la pilule.
Sur ses paroles, je souris et me jette dans ses bras.
Il me serre très fort contre lui. Je ne m’attendais pas à cela, mon ainé
est tellement compréhensif que je crois rêver.
Olivia : C’est beau l’amour fraternel (En sortant de je sais où).
Brice et moi sommes aller dans un fou rire, Olivia est folle je vous
dis. Mais Dieu merci qu’elle est là, je ne sais pas comment je ferais sans
elle.
Brice : Du coup pour le boulot que compte tu faire dans le pire des
cas ?
Moi : Démissionner. Je ne pense pas pouvoir travailler avec lui.
Brice : Je vois mais comme je te l’ai dit réfléchi bien. Bon les
filles, je vous laisse. Je dois récupérer ma troupe à l’école.
Moi : Ton épouse à enfin réussi à te coller cette tâche. Et je la
félicite d’ailleurs (en riant).
Brice : Au moins un point d’entente entre vous. Bye les filles
portez-vous bien et appelez-moi en cas de besoin.
Moi : Bye Petit Papounet (en lui faisant la bise).
Brice était parti. J’étais au salon avec Olivia à regarder la
télévision.
Olivia : Bébé tu sais, Brice à raison tu devrais parler à Charles.
Les fois où il est passé, il fessait trop pitié, on aurait dit un chien battu.
Il avait la barbe de deux jours et des cernes.
Moi : Humm je ne suis pas encore prête. Mais je meure de faim, tu
as fait quoi à manger ?
Olivia : Tu abuse de moi madame, tu sais que je n'aime pas
cuisiner. Mais bon comme je dois veiller sur mon filleul, je vais faire une
soupe pour toi. Mais Charles à faire venir des macarons pour toi, tu peux en
manger en attendant.
Moi : Non, j’attendrais.
Olivia : Anna on ne se fâche pas sur la nourriture pense au bébé.
En plus c’est son père qui les a ramenés. Je risque de mettre un peu long en
cuisine. Et puis ceux d’hier était très bon, nous sommes bien régalées Michael
et moi.
Moi : Tu es terrible. Je vais en prendre un peu, juste pour le bébé
(j’avoue, j’ai terriblement faim rire).
Olivia : La menteuse (Rire). Aussi je t’ai pris un rendez-vous pour
demain chez un très bon gynécologue, il intervient aussi à la PISAME nous allons
profiter de ton contrôle pour le voir.
Moi : Ok super.
Deux semaines plus tard
Je vais mieux depuis, j’ai vu un médecin et ma grossesse évolue bien.
Emilie a été mis dans la confidence de ma grossesse, elle m’a promis ne
rien dire à son mari.
Elle et Olivia, prennent bien soin de moi.
J’ai également pris deux semaines de congé en plus de mon
repos maladie.
Je reprends le travail ce matin.
Charles Emmanuel est venu à plusieurs reprises mais je ne l’ai pas reçu.
Olivia s’est chargée de le refouler à chaque fois.
Je compte démissionner et faire maximum un mois de préavis.
Vous me trouver dur, mais je n’ai juste pas envie de lui parler, je ne
suis toujours pas prête.
J’arrive à mon département, je salue mes collaborateurs et mon
assistance avant d’entré à mon bureau.
J’ai une pile de dossiers en attente.
Faut dire que je n’ai pas voulu faire de télé travail ces jours-ci, je
me suis carrément déconnecté de tout.
Mon assistance me bombarde avec le chronogramme de la journée et je ne
sais par où commencer.
Ah !! je sais, ma lettre de démission d'abord.
Moi : S’il vous plait pourriez-vous transmettre ce pli à la DRH (en
lui remettant l’enveloppe scellé). Aussi je ne pourrais pas sortir prendre
la pause, pourriez-vous me commander des Nems sans salade et sans sauce
soja ? Je veux aussi un plat de nouilles à la sauce crevette et soja, et
un grand pot de glace vanille chocolat de chez P.
Assistante : D’accord madame (en me regardant bizarrement).
Mes habitudes alimentaires, change à chaque levé du soleil d’après
Olivia. Et je mange beaucoup.
Je plonge dans le travail et j’évacue au fur et à mesure les dossiers
les plus urgents.
C’est lorsque mon ventre crie famine que je me rends compte qu’il est
l’heure de la pause.
Dieu merci mon assistante est déjà là avec toutes mes commandes.
Je m’assois et commence à dévorer mes plats, lorsque la porte s’ouvre
brusquement.
Je ne lève pas mon visage car je sais déjà qui c’est. J’ai reconnu,
L’odeur de son parfum.
Je continu à manger.
Charles E : Pourrais-je te parler ?
Moi : Pour le travail, je suis en pause actuellement, à la reprise
j’irais à votre bureau. Pour autre choses ce n’est pas possible. En continuant
en manger.
Je l’entends soupirer. Mais je ne le regarde pas.
Charles E : la DRH m’a transmis ta lettre et je veux qu’on en
discute.
Moi : Ok Monsieur DASILVIERA. Je passerai à la reprise (toujours
dans la même posture).
Je l’entends sortir et claquer la porte.
Il peut la casser tout lui appartient ici.
Je termine mon repas par le pot de glace, quel délice.
Votre enfant ci va finir par me rendre obèse.