La rupture
Ecrit par Farida IB
Nihad ANOUAM…
Gabrielle referme à peine la porte qu’elle pousse un cri de panique lorsqu’elle m’aperçoit recroquevillée dans une mare de larme.
Gabrielle (se précipitant vers moi) : mon Dieu, un malheur est si vite arrivé !! Que s’est-il passé ? Qui est mort ?
Pleurs…
Elle réajuste sa serviette puis m’incite à me relever. Elle s’assoit à côté de moi puis d’une main elle caresse mon épaule et de l’autre elle me soulève le menton.
Gabrielle (essayant de capter mon regard) : calme-toi et parle s’il te plaît, il est arrivé quelque chose à maman Geneviève ? (non de la tête) Son mari ? (je lui jette un coup d’œil.) Mais qu’est-ce qui se passe ? Dis-moi quelque chose s’il te plaît…
Je fonds dans ses bras en pleurant tout mon soul, elle me caresse doucement le dos. Je pleure un bon coup et lorsque je me calme un peu, j’essaie d’articuler mes mots, mais tout reste enfoui sous une tonne d’affliction.
Moi (me dégageant) : sniff snifff
Gabrielle perdant son sang-froid : bon sang Nihad dis quelque chose, juste un simple mot. Tu me fais peur là !!
Moi : j’ai… C’est…. Dylan…
Gabrielle parlant vite : seigneur ! Il lui est arrivé un malheur ?
Je remue la tête.
Elle se lève précipitamment et sort de la chambre, quelques minutes après je l’entends parler au téléphone. Je prête l'oreille à sa conversation et je déduis qu’elle parle avec l’objet de ma profonde tristesse. À un moment elle se rapproche.
Gabrielle : je te la passe, elle s'est un peu calmé.
Elle me tend le téléphone en mimant le prénom de Dylan.
Moi la voix enrouée : allô ?
Dylan direct : Gabrielle m’a dit que tu pleurais, qu’est-ce que tu as ?
Moi agressive : c’est bon elle est partie ?
Gabrielle me jette un coup d’œil intriguée et s’assoit ensuite sur le fauteuil en face du lit en suivant notre échange.
Dylan : qui est parti ? Tu parles de quoi ?
Moi : ne me prends pas pour ta maboule, j’ai eu l’exclusivité de votre conversation toute à l’heure.
Dylan perplexe : quelle conversation ?
Moi : je parle de l’échange enrichissant entre ta collègue, ton cousin et toi ! Dylan j'ai tout entendu, n’essaies même pas de nier !
Dylan : mais c’est quoi encore cette histoire ?
Moi vénère : arrête de niaiser…
Dylan furax : non mais tu débloques ou quoi ? Qu’est-ce que tu as entendu ? Quand ? Où ?
Moi lancée : écoute, tu baisses d’un ton compris ? Tu n’es pas en position de me crier dessus, je parle de la conversation que tu as entreprise avec ta pétasse et ton traite de cousin croyant que j’avais raccroché, c’est de ça qu’il s’agit Dylan. Tu finis de me débiter des insanités pour ensuite flirter librement avec ta Koumba.
Dylan bourru : Nihad Milenzi Anouam, soit un boulon a sauté dans ta tête soit c’est le début. Tu inventes des choses maintenant ? Bravo ton scénario est digne d’un film hollywoodien. Vrai vrai, la folie te guette.
Moi pétant un câble : tu as parfaitement raison. Aujourd'hui je suis folle. Oui c’est la folle de service qui cède à tes moindres caprices... C'est elle encore qui se démène chaque fois que tu veux le gain ou que tu as besoin qu’on te rende un service pour tel ou tel membre de ta famille. Et c’est la même qui est aller contre son gré à la villa pour te signer ce chèque d’un million et demi que tu as utilisé pour te pavaner à POG et ramener à ta Cécile « un truc spécial ».
Dylan soupirant : Nihad…
Moi continuant ma tirade sans faire attention : tu as raison de dire ça à ta vache, celle que tu trais pour nourrir ta déesse. C’est elle qui mérite tes attentions alors que je dois te courir après pour obtenir, ne serait-ce qu’un simple coup de fil. C’est elle que tu fais venir chez toi après être rentré de TON VOYAGE que j’ai PAYE ! (souffle) RASSONDJI dis-moi si j’ai mal fait de t’aimer, dis-moi si c’est une malchance pour moi de chercher à te mettre à l’aise ? Tu m’as dit ici qu’il n’y a plus rien entre elle et toi, mais c’est pour qu’elle vienne parader chez toi pendant que je t’appelle et que tu me traites comme la dernière des imbéciles.
Dylan : s’il te plaît…
Moi (refoulant mes larmes) : c’est moi qui dois subir tous tes changements d’humeur, c’est moi ta moins cher inh ? Pourtant, je n’ai fait que t’aimer et chercher ton bonheur. (essuyant une larme rebelle d’un revers de main) C’est même bon Dylan, reste avec elle. C’est elle que tu veux non ? Je vous laisse vivre votre amour !!
Dylan : bébé ne t’emporte pas si vite, ce n’est pas ce que tu crois. J’étais en plein déménagement et c’étaient mes potes.
Moi : lequel de tes potes s’appelle Koumba ? Lequel hein dis moi ?
Dylan titubant : calme-toi... Bébé tu... Tu es chez toi là ? Euh... Je viens, je t'expliquerai tout. Je te jure que tu te fais un film, il ne s'est rien produit de tel. C'était Gibs et l'une de ses nanas.
Moi enragée : mets tes mensonges où je penses, je ne veux pas te voir chez moi. Oublie-moi !!!
Click !
Je décolle mes yeux de l’écran du téléphone pour croiser le regard assassin que me lance Gabrielle.
Gabrielle : Anouam tu as eu !! (s'échauffant) Donc où on est là, tu donnes un million et demi à l’homme ?
Moi soupire exaspérée : n’en rajoutes pas s’il te plaît, j’ai assez mal comme ça.
Je lui laisse le téléphone sur la commode et m’enferme ensuite sous la douche. Je laisse l’eau rejaillir sur moi tout habillé, à l’instant je me fiche de mes boucles qui m'ont coûté la peau des fesses ce matin. Tout ce que je veux, c’est que ma tête cesse de me cogner. Comment je me sens ? Je me sens effectivement comme la dernière des imbéciles, Dylan s'est vraiment foutu de moi. Je passe ma vie à m’échiner pour lui, j’ai dû faire beaucoup de concessions pour le satisfaire. Tout ce que je voulais en retour, c’était son amour et sa considération, mais ça, c’était trop lui demander ! Quand je relève ma tête, elle cogne encore plus, je m’adosse doucement à la paroi de la douche et me mets à pleurer en silence. C’est comme ça Gabrielle vient me trouver vêtue d’un débardeur ample sur un large short.
Gabrielle s’adossant à la porte : ma dzo na’a emone Anouam (je dis hein l’enfant d’Anouam.) qui te mange ? Je demande, qui joue avec ta photo au village ? Où c’est le vampire des myénés ?
Moi hoquetant : Bri s’il te plaît…
Gabrielle me stoppant d’un geste de la main : non-non, tu vas m’écouter, je me fiche de ta peine parce que tu l’as bien mérité. J’ai trop que l’envie de te gifler ! Non Nihad, je veux comprendre, c’est le manque d’estime de soi ? C’est l’absence d’amour paternel ? Dis-moi, c'est quoi ? Pourquoi te sens-tu toujours obligée de courir après l’affection des hommes. Je veux vraiment que tu m’expliques pourquoi quand il s’agit d’un homme ton intelligence voyage ? Les hommes sont finis à Libreville pour que tu laisses un triple idiot te traiter comme une vache ? (secouant la tête débitée) T’es vraiment la fille de ta mère, je ne vois même pas pourquoi tu la blâmes. (maugréant) Je t’ai déjà averti ici, je t’ai dit d’ouvrir le cerveau, quel que soit le degré de ton love cette fois, mais m’as-tu seulement écouté ? Fian fian fian un million et demi, voilà il a géré ça avec cette Cécile et toi, tu vas seulement te noyer dans ton chagrin. Ne compte même pas sur moi pour te consoler, pleure des cordes si tu veux ça va même te laver le cerveau tchiippp !!
Elle fait volte-face pendant que je pleure de plus bel en poussant des gémissements. Je sors de là des heures plus tard après avoir pris une douche et sécher mes cheveux. Je me couche en petite cuillère et me remets à pleurer lorsque je sens des mains me tapoter doucement l’épaule. Quand je me retourne, il y a Gabrielle qui tient un verre d’eau, j’essuie mes larmes et me lève en reniflant. Elle me tend un cachet (sûrement un somnifère) que j’avale vite fait avant de prendre deux gorgées d’eau.
Moi (me recouchant) : merci.
Gabrielle sourire avenant : ça va mieux ?
Je hoche la tête.
Gabrielle : en tout cas, pleure oh, ça soulage !
Moi : hmmm
La sonnerie de la porte d’entrée et elle se lève instinctivement pour ouvrir.
Moi lui lançant : de grâce, je ne veux même pas voir l’ombre de Dylan sur mon plancher.
Gabrielle : ne t’inquiète même pas je lui ai déjà réglé son compte.
Moi arquant le sourcil : en faisant quoi ?
Gabrielle : ça devait t’importer peu ce qui arrive à ce Dylan de malheur.
Moi commençant à m’inquiéter : parle guehhh !!
Gabrielle haussant l’épaule : pose le cœur, tu le sauras très bientôt.
Moi insistant : Gabi !!!
Gabrielle : c’est mon prénom, bonne nuit Nihad.
Elle me laisse dans la confusion en prenant le soin d’éteindre la lumière de la chambre, je commence tellement à piquez du nez que je tombe sans forme de procès dans les bras de Morphée.
*
*
Axel BENAN…
Il est 15 h 10 sur ma montre-bracelet lorsque je sors du hall d’entrée de Pigier (Université) pour me diriger vers le parking aménagé dans la maison attenante à l’immeuble. Je viens de terminer ma dernière épreuve des examens finaux de l’année et je dois dire qu’actuellement, je me sens comme un poisson dans l’eau. Quand j’arrive devant le garde-vélo, je lui donne mon pass qu’il vérifie avant de me donner l’accès à ma moto. Pendant que je me dirige vers la sortie, je croise quelques camarades avec qui je discute un court instant et prends la route plus tard pour la maison.
À la maison, je vais prendre une douche rapide et met juste un pantalon. Je rentre ensuite dans la cuisine de ma tante (la femme de mon oncle) et y trouve un plat de riz dans une glacière posée sur l’étagère. En deux temps trois mouvements, je ressors de la cuisine le ventre un peu lourd. Je récupère mon portable et me décide à appeler ma petite qui m’a déjà laissé plein de messages, ce que je fais étant adossé au fauteuil du salon.
Rachelle à la première sonnerie : mon bébé !
Je souris direct.
Moi : bonsoir beauté, comment tu vas ?
Rachelle : bonsoir, ça va bien maintenant que j’entends ta voix. Je ne veux plus jamais qu’on coupe tout contact entre nous, je me suis trop languis de toi.
Moi riant : Rach une semaine ?
Rachelle : c’était plus qu’une torture pour moi, je t’assure.
Moi : ça fait plaisir de t’entendre dire ça, sinon raconte. Tu as fait quoi de beau durant mon absence.
Rachelle : tu es toujours absent.
Moi : je veux dire sans te donner de mes nouvelles.
Rachelle : rien à part penser à mon chéri.
Moi extrapolant : l’homme d’autrui ?
Rachelle ton boudeur : Axel arrête.
Moi le ton rieur : je plaisante, bof tu m’as manqué aussi.
Rachelle : tes examens ce sont bien déroulés ?
Moi : je les ai défoncés ! J’y ai mis toute la frustration que je ressens en ce moment.
Rachelle : j’ai confiance, tu le réussirais les yeux fermés. ( passant du coq à l'âne) Bebou, tu rentres définitivement cette année n’est-ce pas ?
Moi : aucune idée pour l’instant.
Rachelle : comment ça aucune idée ? L’objectif était que tu ailles étudier au Benin, pas pour y rester.
Moi : à priori, mais…
Rachelle me coupant net : mais quoi ? Tu ne rentres plus à Dakar ?
Moi soupirant : c’est papa qui décide, je compte lui en parler seulement après les résultats.
Rachelle : ça fait trois ans que ça dure, je n’en peux plus de cette relation à distance. Maintenant, tu as fini donc il faut que tu reviennes, c’est ici qu’ils sont, c’est ici que je suis, c’est ici ta vie.
Moi soupire déconcerté : je sais tout ça chérie.
Rachelle : je n’en suis pas si sûre, Axel, ton père ne peut pas tout le temps décider pour toi. Quand est-ce que tu vas te prendre en main et exiger ta liberté ? Tu as 23 ans Axel, tu es à même de prendre tes propres décisions !
Moi : Rachelle, mon père, n’est pas un étranger pour toi. Tu le connais, tu sais que c’est un psychorigide.
Rachelle : il ne mord quand même pas et c’est ton père, dis lui simplement que tu veux rentrer. Je ne vois pas où se pose le problème.
Moi : je lui en parlerai, changeons de sujet s’il te plaît.
Rachelle continuant : il faut déjà me dire pour que je prenne mes dispositions par rapport à notre relation, ça ne peux plus continuer ainsi. Ça fait trois ans que nous vivons dans deux pays différents, les appels vidéo, les textos et tout oui, c’est marrant, ça comble un tantinet le vide, mais moi, je sature. J’en ai marre de tenir la chandelle à tout le monde ici, j’en ai plus que marre de me masturber au téléphone !
Moi soupirant : chérie…
Rachelle : en tout cas, tu es informé, si tu ne rentres pas cette année, c’est mieux qu’on mette une croix sur notre relation. Je préfère gérer ma coagulation seule qu’étant en couple.
Moi : tu me donnes un ultimatum ?
Rachelle : appelle ça comme tu veux !
Moi : bébé, j’ai dit que j’allais gérer ça, laisse-moi du temps.
Rachelle : trois mois pas plus !
Moi : c’est largement suffisant.
Le reste de la discussion se fait à bâtons rompu, le sujet de mon retour à Dakar vient souvent meubler nos discussions et je suis toujours confronté à la même réaction. Au fond, elle a raison, je commence à m’ennuyer moi aussi de cette distance. Papa, je ne le comprends pas, j’ai eu cette discussion avec lui il y a un mois et nous sommes sortis avec la même conclusion que depuis trois ans. Il tient résolument à ce que je reste ici, j’ignore le but ou même l’avantage qu’il en tire. En tout cas, je patiente un peu pour réessayer, s’il le faut même, je mettrai maman sur le coup. Je connais bien Rachelle, je sais que si les choses ne changent pas elle mettra sa menace en exécution. Et ça me fait flipper déja, c’est pour ça que je suis en train de la rassurer à ce sujet à l’instant.
Rachelle : tu promets ?
Moi : croix de bois, croix de fer.
Rachelle : en tout cas, tu iras en enfer !
Je rigole.
Moi : bae
Rachelle : oui
Moi : tu ne veux vraiment plus de nos séances câlinou ?
Rachelle : je n’ai pas d’autres choix !
Moi ton suave : alors on mouve sur vidéo, tu es seule nan ?
Rachelle : je n’ai rien mis sous ma robe en ce moment.
Moi : putain ! Dépêche-toi !
Elle éclate de rire.
On finit par se faire une petite gâterie avant de nous laisser. En ce moment, tout va relativement bien, notre relation a repris son cours. On s’est même échangé nos mots de passe Facebook comme ça plus de secrets ni de magouilles et ça a l’air de payer. Le seul grain de sable dans mes yeux actuellement, c’est Dorcas, je veux vraiment me débarrasser d’elle et je sens que ça ne saurait tarder. Je ne veux plus qu’elle se berce d’illusions, mais la fille est collée, je vous dis même la sangsue a menti !!
…..
Je suis réveillé par de légers coups frappés contre la porte d’entrée. Je me lève difficilement et m’étire le corps avant d’aller ouvrir. Je tombe sur une Dorcas toute souriante, mon visage changement immédiatement d’expression. Toutefois, je lui cède le passage alors qu’elle s’installe sur le premier fauteuil à l’angle gauche du salon. Dieu merci elle est même là, qu'on en finisse.
Pendant que je reprends ma place, elle pose son sac bandoulière sur le guéridon et s’assoit en croisant les jambes.
Dorcas : bonsoir chéri,
Moi froidement : weh bonsoir.
Dorcas : ça été tes examens ?
Moi arquant un sourcil : qui t’a parlé de ça ?
Dorcas : une copine à Pigier, elle m’a dit que vous étiez en période d’examens.
Moi : tu me surveilles ?
Dorcas fronçant les sourcils : te surveiller ? Pourquoi devrais-je te surveiller ? C’était juste une déduction, elle ne te connaît même pas.
Moi : ok (enchaînant) tu es là pour longtemps ? Je m’apprêtais à sortir. Je t’ai dit de m’avertir avant de débarquer chez moi comme une SDF !!
Dorcas ouvrant les yeux : Axel tu as des traces sur ta joue et de la bave séchée au coin des lèvres, ça signifie amplement que tu viens de te réveiller.
Moi : oui et j’allais sortir après m'être débarbouillé !
Dorcas ton agacé : mais qu’est-ce qui te prends dernièrement ? À peine cinq minutes chez toi que tu m'agresse déjà. Tu mets de la distance entre nous, tu es chiant au téléphone et là, tu me dis carrément de t’appeler avant de venir chez toi ?
Moi me redressant : exactement, je n’aime pas quand tu débarques chez moi à l'improviste, tout le monde te prend pour ma petite amie.
Dorcas : et en quoi ça gêne ? Tu es en âge d’en avoir nan ? En plus, je suis majeure et vaccinée.
Moi brut : j’essaie de te faire comprendre que tu n’es ni ma petite amie ni mon amie pour venir ici comme bon te semble.
Elle a un mouvement de recul.
Dorcas me fixant avec insistance : pardon ?
Moi cru : Dorcas tu veux quoi ? Ne joue pas à l’étonnée, je ne t’ai jamais caché qu’il ne pourrait rien à voir entre nous. Tu sais toi-même que j’ai quelqu’un dans ma vie et ce n’est pas toi !
Elle cligne des yeux plusieurs fois la bouche ouverte un moment durant lequel elle semblait chercher ses mots. Je me rends compte trop tard de la teneur de mes mots.
Dorcas simplement : ok.
Moi : euhh, je suis désolé. Je veux juste que tu t’imprègnes une bonne fois que je ne t’aime pas et je ne t’aimerai jamais ! J’aime Rachelle et je tiens à elle.
Dorcas les yeux brillants : j’en avais marre de toute façon d’essuyer tes humiliations à chaque fois. Soit heureux !!
Moi : merci, encore une fois désolé. Tu mérites un homme parfait, un vrai Dorcas. Je ne suis pas fait pour toi, je…
Mes mots meurent sur mes lèvres parce qu’elle vient de sortir les yeux remplis de larme. Je pose mes deux mains sur la tête et soupire longuement. Gniama ! (Dieu) Enfin débarrassé de la sangsue, c’est quel amour même tchrrrrrr ! Quelqu’un, on te renvoie tous les jours, mais c’est toi qui es calée. Qu’elle aille demander à Daphné comment elle s’est retrouvée à courir après son "Lover" après s’être "calée".