La soiree (part 1)

Ecrit par Pegglinsay

Léa

On a passé une très bonne journée aujourd’hui. On nous à proposer plusieurs activités et on a fait presque tout ; du kayak (même si j’avais peur de le faire mais au final c’était amusant) on a pris un yatch pour aller visiter des ilots puis à notre rentrée, moi et Larissa avons payé un massage de rêve. Je suis toute détendue et en ce moment on se prépare pour le gala. 

- Dépêche-toi Larissa ! Tu ne vas pas passer trente minutes dans mon visage !!

- Arrête de bouger !!!! Tu vas me faire rater ton eye-liner.

- Il est déjà 21 heures, j’aimerai être au début de la soirée.

- Les débuts ne sont jamais intéressants, alors tu ne rateras rien de spécial ma belle.  Laisse moi fixer ton maquillage avec ce spray puis tout sera fini.

Elle m’asperge le visage avec un truc  puis me demande d’aller regarder dans le miroir du salle de bain !

- J’adoreeeeeee, m’exclamai-je. Merci ma belle.

- Tu vois que les heures que je passe à regarder des tutos de maquillage sur youtube me sert à quelque chose, dit-elle en arrangeant son buste de façon à ce que ses seins soient en valeur. 

- T’as raison. Et tout ça ? dis-je en regardant son buste, c’est pour faire gaga Éric ??? Je vois que monsieur est mordu, lol.

- Sans rire ! Éric est le cadet de mes soucis en ce moment, j’ai pas de place en ce moment pour un prétendant, De plus ce n’est pas mon type d’homme…

- Parce qu’il boite…

- Léa, tu ne peux pas me réduire ainsi !!!! Je ne remarque même pas son handicap. C’est…disons plutôt il ne m’intéresse pas !

- Il est si charmant pourtant !!!

- Le charme ne suffit pas, lance-t-elle en ajustant ses boucles d’oreille. Tu vois, il est veuf et ça se voit que c’est un homme qui cherche à se poser. Tu me vois avec lui au fin fond de la campagne !!!!

- Vu comme ça, je ne te vois pas comme une femme d’intérieur. N’empêche qu’il est charmant.

- Ouais, il l’est. Djamal l’est également et il n’arrête pas de te dévorer des yeux… fais attention  .

- Quoi !? t’es pas sérieuse !! Djamal ! Sans rire ! Il est gentil avec tout le monde et de plus il sait que je suis mariée.

- Mais cela n’empêche pas à un homme d’avoir envie de toi !!

- Tu dis n’importe quoi Larissa, c’est mon supérieur et plus ou moins ami. Je pense que s’il avait quelque à me dire, il l’aurait fait. On travaille ensemble depuis des mois !!!!

- Hmmmmm j’ai rien dit cocotte, oublie. On y va, je suis prête  coupa-t-elle pour mettre fin à la conversation qui prenait une tournure que j’aime pas.

- Let go baby, lançai-je en prenant mon sacoche. 


Djamal

On était au bar entrain de siroter un verre de cognac. On avait déjà repérer notre table mais on attendait les filles pour y prendre place. On a passé une bonne journée même si j’aurai aimé avoir puisqu’une journée avec elle. J’ai été sage comme une image mais mes yeux n’ont pu être aussi sages. Ils n’ont pas pu se détacher de ce corps, malgré ses imperfections, si bandant. Pour me contrôler j’ai du éviter de faire du kayak avec elle. Vous vous imaginez, moi et elle, dans une petite barque où elle devrait s’assoir entre mes jambes ! J’ai pas pu, parce qu’en y pensant seulement j’avais un début d’érection.  J’ai du me faire violence pour ne pas l’accompagner. 

- Je te remercie mec, me dit Éric en tapotant mon épaule. Cela fait un bout de temps que je ne me suis pas amusé. 

- C’est la moindre des choses mon frère. J’ai pu voir que Larissa t’as tapé dans l’œil.

- C’est une belle femme pleine de vie et d’ardeur mais…

- Mais quoi ? répondis-je

- C’est un morceau trop gros pour moi !

- Comment caaaaaa ?

- Tu l’as vue !? 

- Je comprends ce que tu veux dire mais ce n’est pas cela qui va te faire reculer, pas vrai ?

- On verra mec, on verra.


Je lève mes yeux et parcours la salle pour voir si les filles sont déjà là. Je me tourne et remarque Léa qui est entrain de parler à une des secrétaires de l’institut. Mon Dieu ! Elle est ravissante, sublime même. Larissa la suit et je suis sans voix ! Elles sont jolies et c’est la première fois que je vois Léa en robe de soirée. Elle semble si différente!!

- Mon DIEU !! Vous êtes resplendissantes mesdames ! leur dis-je.

- Merci, répondent-elles en chœur. 

- Vous êtes magnifiques, lance Éric en ayant les yeux rivés sur Larissa.

- Vous n’êtes pas en reste non plus, dit Larissa avec un large sourire. 

- Allons nous asseoir, leur proposai-je. 

- D’accord.

On se dirigeait tous ensemble vers notre table puis j’aide Léa à s’asseoir. Je tire sa chaise et mets ma main dans son dos, elle frissonna. Disons que j’avais déposé ma main à l’endroit ou son dos était nu, j’avais si envie de la toucher. Elle sourit et s’assit sans rien dire. Puis le maitre de cérémonie pris la parole pour nous souhaiter la bienvenue.

Pendant une heure ce fut le témoignage des amis proches, des parents et des enfants du couple. Tous scandaient l’amour qui existe entre le directeur général et sa femme. Puis le couple pris la parole dans un ambiance de bon enfant avec des anecdotes et des blagues sur leur vie à deux. 

<Cela n’a pas été facile de passer plus de trois décennies à coté de la même personne sans le tromper. Comme tout couple, on a eu des hauts et des bas mais on a tenu bon puisque Dieu étaient avec nous. Je  me souviens après nos dix ans de vie commune, tout allait mal entre nous. A cette époque j’étais un mordu du jeu, des casinos, et j’avais beaucoup de dette. Ma femme, pendant plus d’un an et demi, se plaignait beaucoup mais me conseillait de faire quelque chose pour arrêter avec cette histoire.

 La dernière goutte qui a fait déborder la vase c’est quand ma femme a su que j’avais pris l’argent qu’on avait disponible pour l’écolage des enfants. Là ma femme a jeté l’éponge et a mis les voiles. Je me souviendrai toujours de ce jour. En arrivant chez moi, j’ai trouvé la porte fermée, je suis rentré et j’ai trouvé un mot sur le lit. <tant que tu n’auras pas réglé tes problèmes de jeu tu n’as ni enfants, ni femme> A ce moment, le ciel m’est tombé dessus et j’ai pris conscience de la gravité de mon addiction.

J’ai passé plus de huit mois sans revoir ma femme, certes j’allais rendre visite à mes enfants mais Katherine ne m’adressait plus la parole. J’ai souffert pendant un an, jusqu’à ce qu’elle décide enfin me voir et de me pardonner.

On n’est pas un couple parfait mais puisque, a un moment donné, on a invité Dieu dans notre barque, malgré les vents et marées, on a tenu bon et on est ici a fêter nos trente-cinq ans ensemble. Katherine ma chérie, je profite de ce moment pour réitérer mes  vœux. Je t’aime et je veux passer le reste de mes vieux jour avec toi.>

Toute la salle était émue et applaudissait bruyamment. C’était édifiant d’entendre l’histoire des gens heureux. Je me surpris de voir Léa autrement ; non comme une aventure que j’aimerais avoir mais comme la femme que j’aimerais avoir à mes côtés. 


Ma vie; une scene de...