La tempête

Ecrit par Rre Byzza

 - Tu ne sais pas ce que tu risques avec moi en ne jouant pas mon jeu ! 

Mactar la regardait le regard perdu, ses pensées attirées par quelques possibilités d’échappatoires qui pourraient germer dans son esprit. Elle le fixait aussi, menaçante en même temps que ses traits dessinaient cet air aguicheur qui aurait perdu plus d’un homme ! Cela s’était passé si vite ! Penda cette folle furieuse, qui vient sonner à la porte, lui l’accueillant chaleureusement, dans cette innocente étreinte. Il n’avait pas fait attention à son accoutrement ultra sexy, cette mini jupe sur ce pantalon en jean moulant élastique faisant ressortir toute la sculpture de son corps de jeune fille tout juste sorti de l’adolescence. Il n’avait pas vu ce haut retenant à peine des seins germés dans ce corps velouté, semblant vouloir être libérés plus que tout, ni ce sourire éclatant de blancheur, ces yeux pétillants où l’éclat de l’innocence s’était absenté !

Mactar ne voyait en homme bien éduqué que la petite sœur à sa femme, et son cœur ne cachait aucune noirceur de l’âme, seulement la joie de voir l’être qui partageait le même sang que sa femme bien aimée à qui il vouait un amour sans confins. Aussi loin qu’il se souvienne, il n’avait, depuis son mariage jamais regardé une femme d’aussi près qu’un souffle d’air. Cela lui valait d’ailleurs quelques réprimandes de la part de ses collègues qui le chahutaient à chaque fois qu’ils voyaient les secrétaires jouer de charme pour le « coiffer » ! Stylé, il avait la forme d’un apollon et aimait bien se présenter ! Ses traits remodelés par sa joie de vivre, lui donnaient cet air enfant-adulte, mais son corps reflétait cette sculpture parfaite de l’homme sportif qu’il était !

- Tu dois être folle ou possédée Penda ! Qu’est ce qui t’arrive ? Comment peux tu penser un instant, un seul que je . .. ! Mais tu te rends compte ? Elle le regardait, le sourire en coin ! Ses yeux marquaient une réelle détermination, elle ne reculera pas !

- Mon cher que je sois folle, tu me guériras, que je sois possédée, tu me délivreras, un point c’est tout ! -cette discussion est close ! Tu m’entends ? Lèves toi, sors ! Le même sourire ne quittait pas le visage de Penda, et cela en devenait inquiétant ! Cette assurance qu’elle avait de quelqu'un qui désirait et qui savait qu’elle obtiendrait désarçonnait Mactar. Après tout il ne pouvait pas faire de scandale, c’est la sœur de sa femme ! Il ne voulait pas non plus faire de peine à cette dernière en l’appelant et la mettre au courant de « la folie » de sa sœur ! Quelle était cette idée de débarquer chez sa sœur et de vouloir coucher avec son mari ? Aurait-elle pris quelques substances, de celles qui vous font oublier la réalité, ces drogues prisées par les jeunes ? De toutes les façons, il n’est pas question que cela perdure encore plus longtemps, elle a abusé un peu trop de sa patience !!!

-  Penda, tu as un problème particulier ? Dis moi, je suis ton frère, dis moi si tu as besoin de quelque chose et je le règle.

-  Je n’ai besoin que d’une chose : que tu me fasses l’amour là et maintenant ! N’es tu pas un homme ?

- Tu as pris quelque chose ? Des cachets quelconques qui auraient pu te mettre dans cet état ?

Elle se mit soudain debout, le toisa du regard avec mépris, puis comme dans un acte de défiance arracha ses vêtements avec une violence inouïe, sous les yeux horrifiés de Mactar. Il tenta tant bien que mal de l’en empêcher, tentant de recoller les lambeaux de tissu dans ce puzzle, réalisant l’inutilité de son geste, il tenta d’immobiliser ses mains. Elle se colla alors sur lui et dans un effort désespéré tenta de l’embrasser goulûment ! Mactar esquiva et la repoussa, elle s’agrippa avec ses ongles à son corps comme un félin ! Mactar sentit la brûlure des ongles sous sa chemise, un chemin de feu de son dos vers son torse ! C’en était trop, il la rejeta violemment sur le canapé du salon ! - Ça suffit ! Tonna-t-il. Je m’en vais de ce pas chez tes parents, je convoque Astou là bas tout de suite pour leur faire part de tes agissements.

- Mactar !

Une voix sèche, déterminée. Il sentit le frisson le parcourir, cette femme est le diable ! Il se retourna, elle était nue comme un ver, le corps ruisselant de sueur, de cette mini bataille qu’elle avait entamé ! Elle se tenait debout, les jambes écartées, en signe de défiance, les yeux enflammés, les mains sur les reins !

- Il n’ya pas de Mactar qui tienne ! Sois tu sors d’ici ou je vais chez tes parents !

-  Mactar ! Tonna la même voix. Tu as tort de me sous estimer ! Je jure de détruire ta vie si tu ne me donnes pas satisfaction là tout de suite, je le jure, je le jure !!! Toute tentative de la raisonner est inutile se dit intérieurement Mactar, je n’ai pas le choix ! Il se tourna et se dirigea vers la porte.

- Mactar tu as tort de me tourner le dos ! Si tu ouvres cette porte, si tu la franchis….. Un grincement, une porte que l’on referme bruyamment derrière soi. 

Le viol