La vie du Cote de Galaad

Ecrit par Honorable FOM

La vie du Cote de Galaad¨


Il est presque 19h ce soir, je compte aller nulle part que d’être sur mon lit. Je n’ai pas encore entièrement digéré la soirée d’hier. Elle a été trop arrosée. Je ne me souviens plus de combien de litres d’alcool j’ai ingurgité. Même si connard de Benadir, mon meilleur pote soi-disant s’est tiré avant la fin de la soirée et m'a laissé en Plan.
J’ai à peine fermé les yeux que mon téléphone sonne. Seigneur fait en sorte que la personne au bout du fil s’est trompée, pour raccrocher et vite me rendormir.
- Allô ?


- Gal, c’est toi moi mon cœur ?

- Oui, à qui d’autre pensais tu appeler ?


- (énerver) Petit insolent, ne joue pas ce jeu avec moi. Te rappelles-tu as qui tu t’adresses au moins ?


- Très bien, n’est ce pas celle qui prend soin de moi. Ma très chère Irma. Mais je suis très occupé pour le moment, laisse moi voir dans mon agenda si on avait rendez-vous.


- Cesse de comporter comme ca avec moi.


- Et puis ?


- Sois un peu reconnaissant envers moi. Parce que sans moi, tu serais au même point ou je t’ai trouvée. Il y a de cela deux ans. J’espère que tu t’en souviens. Te rappelles-tu as qui tu t’adresses au moins ? Ton futur s’annonçait plus triste que ton présent. Alors arrête d’être ingrat et respecte moi pour tout ce que j’ai pu te donner depuis ce temps.


La, elle devient vraiment lourde et insupportable cette bonne femme. Je pense que ce sont les effets de l’âge qui jouent des tours à sa caboche.


- Écoute, moi si tu me payes, c’est pour service rendu. Ce n’est pas gratuit, tu n'es pas l’armée du salut à ce que je m’en souviens. Dans les soirées, lorsque tu te tiens prés de moi, tu oublies ton âge pour un temps. Tu te sens plus jeune et tu ne fais plus ton âge. Je te suis redevable en rien.

- Ouvre-moi, je suis devant ta porte.

- Que ce que tu viens foutre ici ?

Elle raccroche à peine, qu’on frappe. J’ouvre la porte et la laisse entrer qu’elle me prend dans ses bras et quel m’embrasse longuement. J’étais comme électrisé, tellement que c’étais tendre et velouter. Je restai muet, très pitoyable, ne trouvant plus rien à dire.

-Pourquoi tu me traite comme ca ? Tu veux me briser le cœur ou quoi ?

-Comment te briser le cœur ? il n’y a jamais eu de sentiment entre nous ?

- Arrête de dire des choses, on n’est jamais à l’abri de l’amour. On sait jamais quant est ce qu’on sera épris de quelqu’un. Oublie un peu que je suis plus âgée que toi, cela ne veux dire grand-chose. C’est mon cœur qui te parle, il saigne alors cesse de le mal traité. Ecoute le et accueille cet amour et soyons heureux.

-Amour ? De quoi tu me parle ?

- Oui l’amour Galaad, je suis follement amoureuse de toi. Tu es la profondeur de nos échanges palpitants et la légèreté vive qui ne sont plus dans la contrainte de ce que la société attend des femmes comme moi.

- Je te jure que j’ai rien compris. Absolument rien n’a rien.

- Arrête de faire le con. Prend moi dans tes bras, fait moi sentir que je suis encore une désirable. J’ai besoin de tendresse, de compassion et d’écoute. Est-ce trop te demande ?

 

Si je réfléchis un instant, que ce que j’ai à y perdre a part d’être mal vu et critiquer par les amies. Elle est veuve, riche, ménopausée et sans enfants a charge. Et on dit que la féminité valorise l’homme. Elle est si généreuse, si gracieuse, si spontanée, si excitante, si rafraichissante et avec une classe d’enfer qu’elle est irrésistible. En plus faire l’amour s’inscris dans la suite du désir et cela peut être explosif, du moins intéressant.

A L' EPREUVE DE L' A...