La vie est parfois injuste
Ecrit par Sacerdoce
S’il y a une chose que
je déteste dans ma vie c’est de voir une femme pleurer.
C’était plus fort que
moi je me suis donc abaissé pour la relever et je la pris dans mes bras pour la
serrer tout fort contre moi.
Elle s’agrippa contre
moi et pleurait de plus belle.
Eh Dieu faites qu’elle
se calme ça me déchirait le cœur moi. Mais je ne l’ai pas empêché de pleurer,
pleurer ça soulage
Au bout de 20min elle
finit par se calmer.
Elle se dégagea de mon
étreinte.
Elle : merci
beaucoup Monsieur
Moi : je vous en
prie cher demoiselle.
Je ne sais pas quel
problème vous avez mais vous suicider ne résous rien.
Elle : je sais mais
je n’ai pas vraiment d’autres options. Je suis fatiguée
Moi : il y a
toujours une option
Quels problèmes avez-vous ? Si
bien sûr vous voulez m’en parlez.
on essayera d'y trouver une solution ensemble
C’était votre homme tout
à l’heure ?
Elle : oui c’était
mon petit ami ou du moins mon concubin.
Moi: Et si on allait plutôt
sous la paillotte pour que vous me raconter tout ceci plus clairement.
Elle hocha de la tête.
Je l’ai pris par la main
j’avoue qu’a la voir de plus près elle est très belle et la nature n’a pas fait
des réserves envers elle. Elle a tout ce qu’il faut où il faut, elle a de quoi
ravir le cœur d’un homme, c’est pas interdit d’admirer. Arrêtez d’imaginer le
pire je ne suis pas un homme à femme et je suis fidèle en amour. Il lui faut
bien plus que des paires de fesses pour détourner mon cœur mais comme quelqu’un
l’a dit il ne faut jamais dire jamais.
On a marché jusqu’à la
paillotte puis on s’assit
Je lui
ai commandé un jus.
Bon et si vous me
racontiez votre histoire maintenant.
Elle : en fait
l’homme que vous avez vu avec moi tout à l’heure c’est mon petit ami ou plutôt
mon concubin
Moi : mais vous avez l’air trop jeune pour être une femme au foyer si je ne m’abuse.
Elle : non vous
avez raison j’ai 21ans. Je n’ai pas voulu être sous le toit d’un homme à cet âge mais c’est un fait.
Moi : 21ans dis
donc je vous en aurais bien donné 24 moi.
Elle : Mon histoire
est trop longue à raconter et vous avez surement d’autres choses mieux à faire.
Moi : non j’ai tout
mon temps. Allez dites-moi tout.
Elle : je
m’appelle Mirabelle AGBOTON. J’ai 21 ans
et je suis en 2è année de communication. Je suis issue d’une famille polygame,
je suis fille unique de ma mère qui est morte quand j’avais 3ans. Mon père avait
une femme au Bénin avant de rencontrer ma mère au Togo. Il était venu pour
travailler mais s’y est finalement installé. 1 an après la mort de ma mère il prit
une 3è épouse pour remplacer ma mère et depuis lors mon calvaire commença. Je
vivais avec mon père et sa nouvelle femme. Au début elle me traita bien comme
son enfant mais elle a totalement changé lorsqu’elle accoucha d’un garçon alors
que jusque-là mon père n’avait que de filles.
J’ai été relégué au
dernier rang. Personne n’avais plus d’égard pour moi j’étais délaissé et je me sentais pas aimé en un mot je ne me
sentais plus à ma place.
J’étais brillante à
l’école et jusque-là mon père assurait ma scolarité mais tout ce qui relevait
de l’attention, de l’affection et de l’amour je ne l’ai pas connu.
En Classe de 2nde
mon père décéda en début d’année scolaire.
Ma vie était un calvaire
maintenant ça allait devenir un enfer.
Ma belle-mère me faisait
voir de toutes les couleurs.
J’étais devenu son
esclave. Cette année-là je fus renvoyée en pleine année scolaire pour
non-paiement de scolarité. J’ai dû abandonné les classes parce que je n’avais plus de
suivi.
Un jour ma belle-mère me
proposa un mariage arrangée avec un homme de la quarantaine, j’ai compris
qu’elle voulait se débarrasser de moi
donc une nuit alors que tout le monde dormait j’ai filé en douce. Je
n’avais nulle part où dormir mais je devais quitter cet enfer-là.
J’ai dormi dans la rue
pendant 2 nuits. Un soir alors que je trainais cherchant quoi manger, une
voiture m’éclaboussa. Le conducteur gara et un jeune homme est descendu. Ils
étaient 2 dans la voiture
Lui : toutes mes
excuses mademoiselle
Moi : ce n’est pas
grave.
Lui : merci et
bonne soirée.
Il se retourna vers sa
voiture mais fit demi-tour et revint sur ces pas.
Lui : svp
mademoiselle je peux avoir votre numéro ?
Moi : je n’en ai
pas
Lui : soyez sérieux
Moi : c’est vrai je
n’en ai pas.
Lui : et comment
puis-je vous revoir ?
Moi : pourquoi
faire ?
Lui : pour admirer
votre beauté à la lumière du jour et vous offrir un repas en guise d’excuses pour
vous avoir éclaboussé.
Coup de klaxon
Visiblement l’autre
s’impatientait.
Je vais faire court. Je
vous épargne les détails
Il s’appelle Habib, il
m’a sorti de la rue, j’ai repris les cours, il prenait soin de moi.
Je vivais avec lui.
Une fois chez lui j’ai
découvert qu’il fumait en plus il m’a avoué qu’il faisait de l’arnaque. Pour moi
ça n’avait pas d’importance c’était ma bouée de sauvetage. Si je le laisse je
peux dire adieu à mes études et à ma nouvelle vie. On a eu 3ans de paix puis il a commencé à
ramener des filles à la maison. Parfois plusieurs en une seule soirée. A chaque
fois que je lui posais la question je me retrouvais face à un mur.
Il était jaloux et
possessif et impulsif. Je n’avais pas le droit d’avoir des amis. Après mon bac
j’ai voulu travailler et continuer l’université en cours du soir mais il a refusé qu’il pouvait
tout assumer que je n’avais pas à m’en faire. C'est vrai que je ne manquais de rien, il était aux petites soins et me traitais comme une princesse.
Il y a un an et demi
tout bascula,j’ai découvert qu’en fait il faisait un trafic de filles pour la
prostitution en Europe. C’était un choc mais pas le pire. Il couchait avec des
hommes blancs pour de l’argent, donc lui même se prostituait
Donc mon homme non
seulement est un trafiquant d’êtres humains mais en plus il se fait enculer
J’étais tellement furieuse
que j’en ai été malade. Que vais-je faire ? J’ai entrepris de le quitter. J’ai
profité de ce qu’il ne savait pas que j'avais tout découvert et une nuit (alors qu’il était
parti dans ses business imondes je suppose) j’ai fui et je suis revenue au Bénin.
J'ai fait un mois à chercher du boulot et finalement j'en ai eu 2.
Je travaillais dans un maquis la journée et dans un VIP le soir. Les gens prennent ce genre de filles pour des pétasses mais sans parfois savoir de ce qu'il en relève.
Dans le VIP où je bossais il y avait un monsieur, un habitué des lieux qui me faisait assidument la cour mais que je repoussais.
Un soir après le boulot
il m’a secouru alors que je me faisais tabasser par des filles jalouses de ce
que depuis mon arrivée elle avait moins de pourboires.
On est devenu amis et peu à
peu plus intime. J’ai recommencé mes cours grâce à lui. On était ensemble, Éric
est un homme très gentil et attentionné. cette fois j'avais pris le soin de vérifier toutes les informations nécessaires, il est réglo. il n'est pas question de retomber sur quelqu'un de la race d'Habib même si je ne sais pas ce qu'il aurait advenue de moi si je ne l'avais pas rencontrer.
Éric ne voulait plus que
je travaille dans le VIP la nuit mais j’ai refusé d’arrêter parce que je
gagnais assez de quoi ne pas dépendre financièrement de lui.
Éric travaille dans une
entreprise de la place il a 31ans donc de 10ans mon ainé mais on filait le parfait
amour je l’ai rejoint chez lui et ça fait 1an que nous sommes ensemble. Je ne
lui ai pas raconté mon passé avec Habib parce que j’en avais honte.
Mais j’aurais dû parce
qu’il y a 6 semaines Habib m’a retrouvé par le plus grand des hasards dans le
VIP ou je travaillais de nuit. Il m’a
tiré dehors avant de m’assener de 2 gifles bien retentissantes et de me
projeter dans sa voiture que son chauffeur démarra en trombe.
Il finit par s’arrêter
devant une maison. Il me tira de force et nous sommes rentrés dans la maison
Une fois à l’intérieur
il s’est mis à vociférer.
"Mira je t’ai tout donné
je t’ai ramassé, je t’ai lavé, je t’ai donné une vie et c’est comme ça tu me
remercie. Le pire c’est que je t’aime. Tu sais ce que j’ai souffert en
imaginant le pire. Mais madame se coule la vie douce à Cotonou pendant je remue
tout Lomé pour la retrouver. Comme tu es ingrate ma chérie."
Je voulais lui balancer
ce que j’avais découvert sur lui au visage mais je me suis abstenue. Ça
pourrait me porter préjudice s’il découvre que je suis au courant.
Il s’approcha de moi
pour me caresser la joue mais j’ai eu un mouvement de recul. Il me répugnait.
Il y a un autre c’est
ça ?
Je n’ai pas répondu
alors il me prit par les cheveux retourna ma tête en arrière pour m’embrasser
mais je l’ai giflé.
Alors donc c’est vrai
inh Mira c’est à cause d’un autre homme que tu me repousse.
Mira tu es à moi et si
tu n’es pas à moi tu ne seras à personne d’autre. Tu m’entends, à personne
d’autre.
Il a abusé de moi cette
nuit-là.
J’ai pleuré toutes les
larmes de mon corps. Je savais qu’il était impulsif mais de là à être violent.
Il revint vers moi me
demander pardon. C’est insensé il est vraiment malade le gars.
Je suis partie sans
demander mon reste mais ce que je ne savais pas c’est que ce n’était pas fini.
3semaines après je me
retrouve enceinte.
Comment expliquer à Éric ?
Est-ce qu’il va me croire ?
Aujourd’hui j’ai pris
mon courage à 2 mains et j’ai décidé de l’informer.
C’est ce que je viens de
faire. Il m'a insulté et traiter de pétasse et de profiteuse.
Il a pris le double de
sa clé et m’a dit de ne plus jamais mettre les pieds chez lui.
Je n’ai nulle part où
aller je n’ai plus de famille quelle avenir donnerais-je à cet enfant qui n’a
rien avoir avec tout ça.
Je préfère mourir avec
l’enfant plutôt que d’avorter.
Voilà un peu mon
histoire.
*********Edouardo
C’est vraiment triste
mais ce n’est pas une raison pour vous donner la mort.
C’est dur mais rien n’est
perdu je vais vous aider.
Mira: m'aider mais vous ne me connaissez pas alors pourquoi m'aider.
Ed: oui c'est moi qui vous ai empêcher de vous jeter à la mère et selon votre récit vous n'avez plus de famille. si je ne vous aide pas vous aller récidiver alors laissez-moi vous aider.
Sonnerie de portable…
Allo ! Tante
Eudoxie
……….
Ok
………
Je viens.
Mademoiselle Mirabelle
je vais devoir vous laisser mais voici tenez (25000+ma carte). Appelez-moi
demain et je verrai comment je peux vous aider mais surtout ne faites plus de
bêtises, avec les sous chercher une chambre où dormir ce soir d’ici là portez
–vous bien.
Je pris congés d’elle.
Comme vous avez pu
comprendre tout à l’heure c’est tante Eudoxie qui m’a appelé. Elle m’a dit
qu’elle était rentrée. Elle habite à Calavi et donc me voici en route pour Calavi,
je fis un crochet chez Evarius pour me changer avant d’y aller.
Il est 19h18 et me voilà chez elle à Calavi.
La maison est très vaste
et somptueuse. Elle m’invita à entrer. Ça sentait très bon chez elle et tou était impécable . Cela
témoignait de sa propreté et de sa rigueur.
Elle: Entre mon fils mets-toi
à l’aise.
Moi : merci tante
Elle : qu’est-ce
que je te sers.
Moi : un jus de
fruit ça ira.
Elle : ok ; un
instant
Euh comme tu peux le
voir ici c’est chez moi. J’y vis avec
mon mari et mes enfants donc tes cousins. Mais bon les 2 ainés sont à
l’extérieur pour leurs études et la benjamine n’est pas encore rentrer mais
elle ne va plus tarder. Mon mari lui il est en voyages d’affaires.
Elle prit siège en face
de moi
Aujourd’hui en me réveillant
je ne pouvais imaginer ce qui allait arriver mais je bénis le ciel de ce que je
t’ai retrouvé.
Je ne te ferais pas
languir on va parler de ta mère puis après tu me parleras de toi.
bon weekend et bonne fête de Pâques à vous.
si les vues atteignent 10.000 avant Lundi je posterai 2 nouveaux chapitres. d'ici là portez-vous bien. ,muacck je vous adore.
merci à ceux qui comentent ça me mets la pression à écrire .... hihihi.