La Vie Unique d'Amiga[16+] - Acte 4
Ecrit par nourridine
La Vie Unique d'Amiga [16+] - Acte 4 (le lien vers les Actes précédents en bas de page)
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Les histoires postées sont toutes fictives, d'où notre déclaration que toutes similitudes prouvées ou pas avec l'histoire de votre vie ne sont que surprenantes coïncidences. Bien vouloir aimer, commenter, partager et corriger les fautes typographiques s'il-vous-plait. Bien vouloir vous abstenir si vous avez moins de 16 ans. A vous donc nous servons l'Acte 4 de La Vie Unique d’Amiga [16+] que voici:
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Trainée dans la boue, malmenée à gauche et à droite par amour
Aimé mais ne pas être aimée, grande douleur en perspective
Une solution, une volonté, un but... une échéance: tout arrêter, une fois pour toute.
Je le fais, je le ferai et ce sera pour de bon.
Tourner la page pour de bon? Non, fermer le livre et le bruler.
La pilule se doit d'être prise, je dois me réveiller et vivre. La vie est devant moi
La vie est belle. Ma vie à moi est unique, elle est mienne, elle est Amiga.
J’avais donc, ainsi, réussi à faire une de ces folies pour lesquelles je suis si constante: me laisser aller à la folie d’un plaisir sans penser aux éventuelles conséquences. Le jour s’était levé avec moi la première à être debout. J’avais passé une de ces nuits qu’il me manquait d’avoir depuis trop longtemps; toute la nuit tantôt à chevaucher mon mari, tantôt dans ses bras. J’en étais très fière malgré son état d’inconscience. M’étant donc rendue au salon à mon réveil en cette heure avancée de ce jour sans travail, j’avais remarqué que le bazar était à son comble. Je me disais et espérais que mes locataires d’un jour auraient suffisamment de bon sens pour nettoyer après eux. Le tableau au salon était apocalyptique, avec ces jeunes hommes et femmes insoucieux de leur état de nudité. Il y en avait pour toutes les tailles, tant en poitrines qu’en postérieurs et mitrailleuses. J’avais pris une seconde pour secouer la tête en guise d’impuissance, puis m’étais rendue aux toilettes pour ma douche après la nuit que j’avais passée. La découverte que j’avais faite une fois présente dans la baignoire m’avait donné froid au dos: c’est comme si quelqu’un avait essayé de dissimuler un string pour femme dans l’évier de la baignoire, et ceci empêchait à l’eau de couler librement. «Quelle bêtise!» je m’étais dite, et de penser que ceci aurait été réalisé par Armand lui-même avait failli me faire piquer une crise. «Que vais-je faire de cet homme?» je ne cessais de me dire en mon intérieur profond. J’avais pris force, avais sorti ce string de l’évier, l’avais jeté dans la poubelle des toilettes et m’étais offerte une douche toute chaude. Mon temps moyen passé sous la douche est de vingt minutes en général, mais ce matin-là j’en avais pris près du double de ce temps. Après être sortie de la douche, je m’étais rendue dans la chambre à coucher où j’avais remarqué que mon homme n’était plus dans le lit; ma réaction avait été de murmurer «tant mieux pour lui». Après m’être vêtue pour une journée belle et détendue, j’étais prête pour mener à bien la distribution du ménage entre mes invités de circonstance et moi-même de sorte que les choses aillent plus vite. Etant sortie de la chambre et longeant le couloir pour arriver au salon, le sourire rageur avait envahi mon visage et je n’en revenais pas que ces gens, tous ces gens-là, étaient partis avec la bénédiction de mon mari, et sans avoir nettoyé le moindre de leur bazar. Je dois dire qu’ils avaient quand même réussi, pour certains, à retrouver leurs sous-vêtements. Mais pour le reste, les restes de préservatifs étaient intouchés, certaines petites culottes pendaient toujours sur ma télévision ou au-dessus de mon frigidaire. Le seul qui était resté au salon, bien entendu, était Armand qui tenait entre ses mains des manettes de jeu vidéo, et les scènes à l’écran le captivaient monstrueusement. Il me faisait de plus en plus pitié, mon homme, et je crois que je l’aimais davantage pour cette raison-là. Mais un homme comme Armand, ça ne change pas.
Armand n’avait de cesse de me comparer aux autres femmes qui, disait-il, se comportaient comme des femmes de leur époque et non pas comme des femmes du moyen âge. Il devenait très hautain, ne manquant pas l’occasion de faire savoir à tous que je suis la vieille femme et maman qu’il aurait sauvée de la solitude en m’offrant un mariage – sa chanson préférée était que je suis trop vielle pour lui. Vivant à mes seuls frais, ses dépenses individuelles avaient augmenté de façon vertigineuse. Et le pire dans l’affaire est qu’il me trompait avec un nombre incalculable de femmes, parmi lesquelles une avec qui il ne se cachait même pas. Cette autre femme, plus jeune apparemment, se donnait à cœur joie pour me faire passer pour une baleine bonne à abandonner sur une plage quelque part au milieu de la région équatoriale. Combien de fois étais-je retournée à la maison et avait surpris mon mari assis dans le sofa, téléphone en main, culotte baissée et se frottant le pénis avec l’autre main – il semble que cela s’appelle de la masturbation parait-il. J’en étais toute furieuse et ne parvenais même plus à lui adresser la parole. Le pire était quand il décidait de prendre congé de moi pour disait-il se rendre en déplacement de «recherche scientifique» dans une autre ville située à distance lointaine. Ce sens de recherche scientifique qui ne se passe que dans la même ville tout le temps, dans le même quartier chaque fois, dans le même immeuble à tout moment, et dans le même appartement du troisième niveau de l’immeuble sans faute, à l’appartement 312 précisément… Jamais il ne me serait venu à l’esprit de faire suivre mon mari avant, mais oui je l’avais fait. Il passait en moyenne une semaine par mois chez cette gamine qui lui servait volontiers ce qu’il n’arrivait pas à me convaincre de lui servir. Plus grave encore, c’est de mon compte bancaire que monsieur puisait pour entretenir Fannie – j’avais aussi fini par connaitre le nom de ma coépouse pour qui je travaillais apparemment et m’éprouvais pour entretenir. Pauvre de moi!
Le détective de circonstance que j’avais "recruté" et qui me rendait de si bons services était d’une discrétion jamais connue de moi jusque-là. Il pouvait être présent sans vraiment l’être, et ce côté mystérieux de l’homme m’avait poussé à lui dire tout ce que je vivais; je me confiais à lui comme s’il était celui à qui j’avais décidé d’ouvrir mon cœur – l’aisance de lui parler était sans contour. Il ne parlait pas beaucoup, il écoutait profondément, en secouant sa tête de temps en temps et en haussant ses épaules pour exprimer son désaccord des réactions de mon mari. Je ne savais pas si j’avais raison ou pas de parler de ma vie à cet homme de qui je ne savais absolument rien, bien que me retrouver à lui parler sans avoir à répondre à ses questions ou à me voir assaillie de jugements me paraissait indiqué. Cet homme à qui je parlais de tout et de rien avait bien fini un jour, à part les informations qu’il me donnait sur mon mari et mes «coépouses» que j’entretenais de mon argent, par me parler de lui-même. Cet homme d’une solitude et d’une simplicité étonnante, pouvait être en réalité l’homme le plus amusant du monde, il savait l’être quand il le voulait bien, et savait aussi être extrêmement sérieux quand il le fallait. Cet homme avait un nom aussi, un vrai et beau nom d’ailleurs: Patrick il s’appelait.
Armand avait aussi tellement pris goût à la vie facile à laquelle je l’avais initié qu’il ne trouvait plus nécessaire pour lui d’avoir du travail. Plusieurs fois il s’était rendu pour des entretiens d’embauche et revenait toujours bredouille. La raison qu’il avançait pour ce résultat était plus que révoltante pour moi. Il disait ne pas se permettre de faire un travail pour lequel il serait payé moins que moi, sa femme. C’est ainsi qu’il avait laissé tomber plusieurs offres d’emploi. Armand était aussi devenu au fil des années le parfait contraire du galant qu’un homme devrait être. Il me battait à tour de bras et me traitait de tous les noms. Cette situation avait durée des années jusqu’au jour où mon directeur a remarqué que j’avais des bleus sur le visage et m’avait suggérée d’en parler à la police. Ceci était le début de la procédure qui court jusqu’à ce jour, et devant aboutir à un divorce dûment prononcé d’avec Armand. Tous les jours, à chaque moment de ma vie, je remercie Dieu pour le fait qu’Il n’avait pas permis que l’enfant d’Armand germe en moi. Quand je pense aujourd’hui que j’ai une fois conçue de lui, et que par la providence cela se soit terminé par une fausse-couche, je suis confortée dans ma position qu’il n’y a plus rien à faire dans notre cas. Trop souvent je ferme les yeux, pense à Armand des premiers jours et me demande ce qui aurait bien pu faire changer un homme aussi charmant que lui. Orgueil? Peut-être. Mais après analyse profonde, je crois qu’il s’agissait d’un homme qui n’avait d’envie que de vivre aux frais et à la sueur d’une femme travailleuse, tout en imposant son air macho si révolu.
Le Troisième
Cela faisait à peu près une année qu’Armand et moi n’étions plus ensemble, et pour surmonter cette mésaventure je m’étais confiée à Patrick. Brave homme très mature, de loin plus âgé que moi, très expérimenté des questions de vie et de couple, Patrick était l’homme idéal pour la femme que j’étais dans cette situation-là. Il savait trouver les bons mots pour me redonner espoir et goût pour avancer et rester forte. Il savait faire des promesses et s’arrangeaient toujours à les tenir. Je croyais avoir trouvé en Patrick l’homme parfait qu’il me fallait, l’homme simple et aimant que l’on ne retrouve que dans des contes de fées, l’homme envoyé par la providence pour sauver une femme des ténèbres, dont le cœur est en larmes; je croyais que Patrick était l'homme qui allait me ramener à la lumière. Pour tout dire, je le crois toujours aujourd’hui. Le seul bémol qui nous a séparés lui et moi était sa trop forte proximité d’avec sa famille. Il n’a eu de cesse de me dire combien ses sœurs et sa mère passent avant toute autre personne, même moi qui étais en voie d’être son épouse (Amiga et ses rêves... Ho la la!). Patrick était donc rayé de ma liste, avec lui tous les hommes qui seraient plus âgés que moi.
Et pourtant! Et pourtant, Patrick avait réussi à me faire oublier Armand, à me faire oublier Gaston aussi. Il avait une façon unique de me caresser. Ses doigts magiques et conçues pour être synchrones avec ma peau seule, glissaient de bas en haut, d’un côté à l’autre, et s’arrêtaient toujours de manière habituelle en dessous de mon sein gauche. L’effet était régulier, à chaque fois le même, et ceci me surprenait. Couchée dans ses bras, ma tête sur son torse, il commençait par me saisir les boules de fessier, les pressant jusqu’au point où je grimace de douleur. Le rituel était toujours le même: son regard dans le mien prêt à lire et à distinguer la moindre de mes émotions. Ses doigts quittaient mon fessier après la grimace de douleur et, sans me laisser le temps pour reprendre mon souffle, Patrick me pinçait le bout du sein droit. Partant de la sensation de douleur, je me retrouvais sans transition dans un plaisir qui me transmettait des vibrations encore plus douloureuses… Non pas douloureuses, mais indescriptibles. Il s’agissait d’un mélange de bonheur inattendu succédant à une douleur désirée. Ces choses ne se décrivent pas, elles se vivent.
Toujours dans les bras de Patrick, tandis que sa main gauche avait quitté mon fessier pour s’occuper de la tétine de mon sein, sa main droite me glissait dans les cheveux, et ses pieds s’occupaient déjà à me retenir afin que mon corps ne s’envole de plaisir. Il savait si bien s’y prendre et me garder sur les rails; quand sa main quittait mes seins, la suite était toujours pareille pour plus de sensations de ma part. Ses doigts toujours plus curieux se retrouvaient sans permission réelle entre mes jambes que je me battais à serrer malgré moi. Patrick le savait, il s’attendait bien au fait que la pression me fasse serrer mes jambes sans que j’en ai contrôle de mes mouvements; c’est pourquoi il s’arrangeait pour contrôler le bas de mon corps par ses pieds. Il avait pris pour habitude de positionner ses pieds de manière à ce qu’il puisse écarter mes jambes à sa guise et à sa convenance. Ses doigts étaient donc à la portée de ma fente surnaturelle, caressant les poils de mon pubis, se profilant lentement dans un mouvement synchronisé à celui de ses pieds. J’étais toute chaude, perdue, totalement soumise à mon homme; j’étais présente, ailleurs, ici, là... j'étais partout et nulle part en même temps. Je ne savais pas ce qu’il se passait, juste le ressenti de son doigt qui me pénétrait le corps et en ressortait. Je m’agrippais à Patrick de mes mains, de mes ongles, de mes tripes, comme pour lui demander d’arrêter tout en continuant en même temps de lui dire "vas-y Pat!"… J’étais perdue. J’aurais bien voulu vous en dire plus de ces ébats d’un autre genre avec Patrick, mais souffrez que je m’arrête à ce stade-ci, car moi non plus je ne sais pas ce qu’il se passait après. Je finissais toujours par ne pas me rappeler de la suite, hormis du fait que j’entendais Patrick me dire «retournes toi, pétasse» en me tapotant les fesses. Ah Patrick! Que nous est-il arrivé? Si tu savais combien je meure d’envie de revivre un de ces moments avec toi, juste un dernier… Ah Patrick!
A suivre...
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L'Acte Final est en préparation et sera servi bientôt. En préparation aussi, pour votre bonheur de lire et d'aimer les mots, nous preparons JO MAPEL KETCHACTET et VIENS ALINE. A bientôt pour plus de lecture. Devrais-je vous rappeler d'AIMER, de COMMENTER et de PARTAGER? Merci de le faire [^_^]
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As tu manqué les actes précédents? Pas de soucis, les voici:
Acte 1: https://www.facebook.com/LaPlumedeNourridine/photos/a.185464158706696.1073741829.185215818731530/185454415374337/?type=3
Acte 2: https://www.facebook.com/LaPlumedeNourridine/photos/a.185464158706696.1073741829.185215818731530/186863225233456/?type=3&ifg=1
Acte 3:
https://www.facebook.com/LaPlumedeNourridine/photos/a.185464158706696.1073741829.185215818731530/188861955033583/?type=3