La Vie Unique d'Amiga - Acte 2
Ecrit par nourridine
La Vie Unique d'Amiga [16+] - Acte 2
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Les histoires postées dans ici sont toutes fictives, d'où nôtre déclaration que toutes similitudes prouvées ou pas avec l'histoire de votre vie ne sont que surprenantes coïncidences. Bien vouloir aimer, commenter, partager et corriger les fautes typographiques s'il-vous-plait. Bien vouloir vous abstenir si vous avez moins de 16 ans. A vous donc nous servons l'Acte 2 de La Vie Unique d’Amiga [16+] que voici:
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Le ventre ballonné
La mine grisée
L'esprit au loin figé
Rien pour empêcher les larmes de couler
La nuit avait été courte; bien trop courte
Elle n'avait duré que l'instant d'un plaisir
Ce premier plaisir cru
Qui représente aujourd'hui un point d'inflexion dans la courbe de ma vie
Et pourtant elle est si simple la vie.
Il était amusé, nous étions pressés
Et moi si naïve.
Le temps, la plus belle des richesses
N'est pas du tout flexible.
Il ne sert à rien à présent de dire "si je savais"
Je le sais
Et dans ma tête la vie n'est plus que questionnement
Quelle misère!
Et pourtant elle est si belle la vie.
Mon Dieu! Arrête le temps, rends moi mon temps.
Donnes moi ma vie, rends moi mon innocence.
Rends moi pure, donnes moi la force pour me lancer
Je veux vivre, je veux être libre...
Que faire dans mon état? Que dire face à ce monde fou?
Qui suis-je? Qu'ai-je en moi?
Ah! Misère du monde! Pauvre de moi! Misère de moi!
Et pourtant elle est si radieuse la vie.
Quelques semaines plus tard alors que Gaston s’apprêtait à rejoindre sa nouvelle ville pour des études d’après BAC, ma mère m’avait surprise en train de cracher salement dans le coin de la cour de la maison et était venue vers moi. Nous étions préalablement assises toutes deux dans la cour à décortiquer des grains de courge pour le repas préféré de papa qui devait rentrer à la maison tard ce soir-là. Cela faisait quelques jours déjà que je ne me sentais pas très bien, et ce jour précis je ne supportais absolument pas d’être assise dans la cour à écouter les «crack» résultant de la rencontre entre le bout de fourchette que tenait maman et les grains de courge qui sautaient par ci par là. Je ne supportais pas non plus l’odeur que dégageaient les oignons et les gousses d’ail étalés non loin pour la conservation. Maman, sans rien demander et sans faire le moindre commentaire, m’avait entraînée vers le salon de la maison et m’avait fait asseoir. Après m’avoir servi de l’eau bien fraîche, elle s’était empressée au dehors et revint quelques minutes plus tard munie d’un tube dans sa main gauche. Je n’avais de cesse de la regarder et de dévisager cet instrument qu’elle tenait dans sa main, et me faisais mon idée de ce que cela pouvait bien être. Elle m’avait conduite dans les toilettes de la maison et m’avait enfin parlée pour la première fois depuis l’incident de mes crachats. Voici ce qu’elle avait dit: «Vas-y, pisses». Dans ma tête passaient toutes sortes d’images et je me souvenais avoir dans un premier temps dit non à Gaston, puis oui. Comme maman l’avait déjà deviné, oui, j’étais enceinte. Ses premiers mots après ce résultat si ‘surprenant’, si on veut, furent «c’est qui?» Toute tremblante j’avais répondu «Gaston». Alors maman m’avait demandé de ne rien faire que je pourrais regretter plus tard, et m’avait conseillée de garder l’enfant.
Le premier à qui j’avais annoncé cette «bonne» nouvelle était Gaston bien entendu, mais sa réaction fut la plus inattendue. La réaction de Gaston avait failli me faire perdre notre enfant; ceci lui aurait bien plu, étant donné qu’il m’avait demandé de ne pas mener la grossesse à bout. J’avais dès lors passé en revue ma vie et mes projets, j’avais compris pour la première fois qu’il était possible que ma vie du lendemain se fasse sans l’homme que j’avais toujours considéré comme l’amour de ma vie. Je retrouvais ainsi le visage d’un homme à qui j’avais tout donné, qui m’avait tout pris, et qui me demandait de mettre un terme au seul fruit palpable de l’histoire que lui et moi avions vécue jusque-là. Je décidai malgré lui de garder notre enfant.
Gaston n’avait en rien contribué à l’évolution de ma grossesse. Au contraire, il ne cessait de me rappeler que j’aurais dû terminer la grossesse quand il me l’avait demandé; il disait que je l’avais piégé, qu’il avait un avenir à garantir pour lui et sa famille… Bref, j’étais devenue la grosse, la femme de trop dans sa vie, l’indésirable à jeter dans la poubelle des oubliettes. Je rends grâce à la vie parce que mes parents ne m’avaient jamais laissée tomber, et bien que l’accouchement s’était déroulé avec difficultés, Marie et moi en étions sorties saines et sauves. La page de Gaston s’était fermée avec le souvenir que Marie porte le nom de la maman de Gaston comme trace du passage de ce dernier dans ma vie... et dans mon être.
Laisser Marie et partir était donc la seule véritable douleur que je ressentais lors de mon voyage pour ici chez vous. Une fois sur place il a bien fallu que je refasse ma vie, que je vive, que je sois heureuse aussi. Il a bien fallu que je me fasse à l’idée que la vie est belle et qu’elle a tout le mérite d’être vécue. Armand était le galant parfait, il m’avait compris tout en me redonnant goût à la vie. Son style était bien unique, que je trouvais tout à fait mignon. Il était très mignon en effet, super classe, faisant attention à son look et sa tenue. Il avait tout le swag que je pouvais rechercher chez un homme; plus important encore, j’aimais me retrouver dans ses bras et me laisser emporter par ses câlins. Il savait le faire, il était de loin moins âgé que moi, mais savait me montrer son côté expérimenté des relations homme-femme. Armand était d’accord pour que lui et moi nous arrêtions au niveau des câlins sans jamais atteindre le niveau ultime de la pénétration, ceci au moins jusqu’au mariage. Ah oui, pour la première fois de ma vie je parlais de mariage et je savais que c’était tout proche. J’en parlais plus souvent que lui, je pensais même lui forcer la main parfois.
Le temps était passé et je vivais le grand amour pieux avec mon prince charmant, Armand. Un jour alors que nous étions à table en train de manger mon téléphone se mit à sonner, à l’autre bout de la ligne se trouvait Gaston. Armand constata que mon air avait changé et vint prendre le téléphone pour menacer Gaston de nous laisser en paix. Cela faisait bien des mois comme Gaston n'avait de cesse de me faire parvenir des messages, tant directement qu'indirectement, dans lesquels il disait regretter son acte précédent et qu'il aurait souhaité que je nous redonne une chance, lui Marie et moi. J’avais du mal à me faire à l’idée que Gaston tentait de revenir dans ma vie; j’étais confuse. Armand ayant réalisé mon attitude fit avec précision ce qu’il fallait pour me faire le plus grand plaisir: il s’était mis à genoux et m’avait demandée en mariage, de la manière la plus romantique qu’il soit, comme dans mes rêves.
Vivement, il me semble ne pas avoir connu amour aussi ennuyeux que dans le mariage, et pourtant c’est si important et grand le mariage. Si vous avez des projets dans ce sens, de grâce, je vous recommanderais de prier et de prier beaucoup, parce que le partenaire idéal ne l’est qu’avant la signature du document – dans mon cas pour le moins. Armand et moi nous étions mariés un peu plus d’un an après nos fiançailles, et malheur pour moi, j’avais compris trop tard ses véritables motivations. J’étais toujours aux petits soins de mon homme quelques mois après le mariage, Armand me démontrant plus encore son attention en me traitant comme la reine que j’ai toujours su j’étais. Après le mariage, nos rapports sexuels, Armand et moi, ressemblaient plus à des séances de films pornographiques; pour le peu que je puis dire, Armand était doué et ne se fatiguait pratiquement pas. Plus grave encore, il était devenu accroc aux scènes de nudité obscène; j’en étais fatiguée.
Parce qu’il fallait bien que nous vivions et comme Armand était désireux de continuer ses études pour de meilleures conditions de vie pour notre famille qui tardait à grandir, nous avions tous deux décidé qu’il continuerait ses études pendant que moi je travaillerais pour tenir la famille. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’Armand me trouve vieux jeu et me rappelle à tout moment qu’il est encore très jeune pour vivre avec une femme plus âgée que lui. Le fait qu’il ne travaillait pas et passait le clair de son temps à la maison à visionner ses scènes chaudes de femmes et d’hommes nus lui donnait certainement plus d’idées et d’ailes dans ce sens. Les premiers signes de complexes de la part de mon homme ont commencé à se montrer quand je lui ai dit pour la première fois que je n’étais pas et n’avais pas l’intention de vivre comme si j’étais une actrice de film X.
A suivre...
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