<< La voie à suivre >> Chapitre 8

Ecrit par Le Kpetoulogue

Chapitre 8


Yohan aux platines fit danser tout le monde encore et encore avec des rythmes endiablés. Tout le monde passait un agréable moment. Sur la piste de danse, Leila dansait avec Jules et autour d'eux se trouvaient ses potes qui dansaient avec des filles qu'ils avaient reussi à accrocher. Au bout d'un moment, Jules s'éclipsa avec certains d'entre eux pour aller se servir des verres. Leila, qui voulait continuer à danser, resta sur la piste en compagnie de Natasha et Prisca. Elles s'amusaient à danser, oubliant tout ce qu'il y avait autour d'elles. Et cela continua sur plusieurs sons jusqu'à ce que Natasha et Prisca reçoivent une notification sur leurs téléphones. Elles s'éclipsèrent à leur tour sans même que Leila ne le remarque. Elle était bien trop concentrée à danser et il y avait d'autres de ses amies de l'université sur la piste de danse, au point où il lui aurait été difficile de remarquer l'absence de ses deux meilleures amies sur le coup.

À l'intérieur de la villa, il y avait du monde dans le salon et dans la cuisine. Certains venaient pour se reposer ou pour se commander des plats avec les domestiques mis à disposition, d'autres pour se changer et aller profiter de la piscine. Natasha et Prisca entrèrent dans la villa et se dirigèrent directement à l'étage. La notification qu'elles avaient reçue tout à l'heure venait de Jules qui leur demanda de le rejoindre à l'étage dans la chambre du fond. 

Natasha : « J'espère que ce n'est pas pour nous fatiguer comme la dernière fois hein, mon con m'a fait mal pendant 3 jours » 

Prisca : « Toi, tu parles de pour toi, j'avais du mal à marcher et à me lever. Il baise, on dirait qu'il pense que le vagin, là, c'est fait avec un chiffon>

Elles le trouvèrent en train de sniffer de la cocaïne. Il semblerait qu’il soit passé à la vitesse supérieure  

Jules : « Hehe voilà mes salopes… approchez »

Prisca : « Ahii ? Jules, c'est quoi ça ? » 

Jules : « Allez, viens goûter, c'est de la bonne. J'ai eu beaucoup de mal à m'en procurer »

Natasha : « Donc les joints ne te suffisent plus ? » 

Jules : « Ooorh allez, c'est juste pour ce soir. Aujourd'hui est un jour spécial pour moi »

Prisca et Natasha refusèrent quand même d'en sniffer. Un joint c'était acceptable pour elles, mais la cocaïne ? elles ne voulaient pas s'en approcher 

Jules : « Bon, pas grave, ça en fera juste pour moi »

Prisca : « Pourquoi tu voulais nous voir ? » 

Jules : « À ton avis ? J'ai subitement eu envie de vous »

Natasha : « Avec Leila qui n'est pas loin là ? Tu es fou hein » 

Jules : « Elle n'en saura rien. On aura fini avant qu'elle se rende compte de notre absence »

Prisca : « Hehe, tu as oublié comment tu as duré sur nous la dernière fois ? »

Jules : « C'était un médicament que j'avais pris là, ne vous inquiétez pas. Je n'ai rien pris aujourd'hui, moi-même je veux vite jouir » 

Prisca et Natasha étaient un peu hésitantes. C'est vrai que son endurance de la dernière fois leur avait semblé anormale.

Natasha : « Mais vu qu'aujourd'hui c'est ton anniversaire, forcément Leila va te mettre bien ce soir, donc pourquoi tu ne patientes quelques heures ? Ou alors tu peux même rentrer avec elle de suite » 

Jules : « Il est à peine 1h du matin, tu veux que je rentre déjà ? Écoute, je veux juste me vider les couilles, ce que je ferais ensuite avec Leila, ce n'est pas votre souci. Vous êtes d'accord ou pas ? » 

Natasha : « Hum… Tu vas nous donner la même somme que la dernière fois ? » 

Jules : « N'abuse pas, il s'agit d'un coup rapide. Je vous donnerais 500 milles chacune » 

Prisca : « Hum… » 

Elles se mirent à côté pour y réfléchir ensemble. La somme qu'il leur proposait aujourd'hui était nettement moins que la dernière fois, mais elles n'auraient pas à souffrir le martyre toute une nuit. Ça serait un coup rapide, comme il l'a dit. Elles acceptèrent alors de le satisfaire.

Contrairement à ce que Jules pensait, Leila remarqua son absence assez rapidement. Elle voyait en lui un homme qui voulait changer, et elle avait commencé à se dire que cette relation allait maintenant vivre ses plus beaux jours. C'était sa soirée à lui, donc elle voulait passer le plus de temps que possible avec lui. En regardant vers leur place, elle ne le vit pas. Où est-ce qu'il était passé ? Peut-être était-il en train de discuter avec un de ses amis quelque part au milieu des gens. Elle s'attendait à le retrouver rapidement vu qu'ils ne sont que les deux à être vêtus de blanc. Mais partout où elle jetait un regard, elle ne le voyait pas. Mais les gens bougeaient un peu trop. Elle s'avança vers l'estrade où se trouvait Yohan pour avoir une meilleure vue. Alors qu'elle était proche, elle remarque Luqman adossé à un mur en train de regarder son verre. Elle le trouvait élégant dans sa tenue, mais il dégageait un sentiment bien étrange. Il avait beau être là, on aurait dit qu'il était absent, qu'il était complètement ailleurs. Malgré tout le bruit qu'il avait, plus elle s'attardait à le regarder, plus elle se sentait submergée par un sentiment de solitude assourdissant. Ce n'était pas une solitude qui émanait d'elle, mais c'est comme si cela lui était partagé inconsciemment par Luqman. Il semblait complètement noyé dans une profonde solitude, comme s'il n'existait que lui dans son monde. Elle n'avait encore jamais vu quelqu'un qui lui faisait éprouver un tel sentiment de solitude. 

Yohan : « Eeeh Mademoiselle la princesse du prince, je peux t'aider ? » 

Leila : « Ha Yohan… euh voilà … tu n'aurais pas vu Jules ? » 

Yohan : « Il est entré dans la villa tout à l'heure-là. Faut aller voir là-bas » 

Leila : « Ha d'accord » 

Avant de s'en aller, Leila jeta encore un dernier regard vers Luqman qui la remarqua. Elle lui souriait et lui, il se contenta de soulever son verre pour lui répondre. Leila entra dans la villa, mais Jules ne se trouvait ni au salon, ni à la cuisine. Elle demanda à ceux qui y étaient présents, s'ils ne l'avaient pas vu. L'un d'eux la renseigna en lui disant qu'il était monté à l'étage il y a un bon moment. Leila se dit qu'il était très certainement monté se reposer un peu. À l'étage, il y avait plusieurs chambres. Mais toutes semblaient être fermées à clé. Jusqu'à ce qu'elle entende du bruit en s'approchant de la dernière chambre du fond. En saisissant la poignée, ce n'était pas fermé. Elle l'ouvrit et tomber sur une scène qu'elle n'aurait jamais pu s'imaginer 

Leila : « HEIN ??? JULES ???? C’est … quoi … ça ??!!! » 

Jules : « Leila ?? Qu'est-ce que tu fais la ? »

Couché sur le dos, Jules se faisait pomper sa queue par Natasha qui se trouvait en cowboy sur lui, pendant que Prisca lui léchait les testicules. Tous les trois furent surpris de voir Leila dans la chambre. Sur le coup, Natasha et Prisca ne savaient pas comment réagir 

Natasha : « Leila ?? … attend, ce n'est pas ce que tu crois » 

Leila : « Hehehe… hahaha … Ce n'est pas ce que je crois, comment Natasha ? » 

Prisca : « Leila…  Attend … on va t'expliquer » 

Leila : « TAIS-TOI, TAIS-TOI !!! JE NE VEUX PAS T'ENTENDRE »

Natasha : « Leila… on ne voulait pas … »

Leila : « TOI … TA GUEULE !!! S=sor=SOORTEZZZZ SORTEEZZZZ JE VEUX PLUS VOUS VOIR !!! SOOORTEEZZZ »

Leila ne savait même pas comment réagir, elle se faisait submerger par des émotions négatives qu'elle ne contrôlait pas. Elle avait beau voir ça de ses propres yeux, elle avait du mal à y croire. Devait-elle crier ? Devait-elle pleurer ? Un mélange de colère, d'amertume, de désillusion était en train de la submerger

Natasha et Prisca se rhabillèrent aussi vite qu'elles purent pour sortir rapidement de la chambre. Jules, lui aussi semblait être agacé. Pas par le fait de s'être fait surprendre mais parce qu'il était sur le point de jouir quand Leila les a interrompus 

Leila : « Jules ? Donc tu ne vas rien dire ? » 

Jules : « Chez toi, on ne tape pas avant d'entrer dans une chambre ? C'est quoi ces manières de sauvage ?? » 

Leila : « Hein ? Haha, je n'y crois pas… c'est ce que tu trouves à me dire ? » 

Jules : « Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?? Tu as très bien tout vu, que veux-tu que je te dise ?? Je passais un bon moment et tu es venu tout foirer » 

Leila n'en revenait pas de ce qu'elle entendait. Jules ne semblait pas avoir le moindre remords. Bien au contraire, pour lui cette situation était tout à fait normale. Il se contenta de sortir de sa poche un sachet contenant sa cocaïne, de l'étaler sur la table et d'en sniffer une tranche. 

Leila : « Je croyais que tu avais changé… j'y croyais vraiment. Je n'ai jamais rien dit quand tu flirtais d'autres filles… mais il a fallu que ce soient mes meilleures amies que tu te permettes de te taper … »

Jules : « Est-ce que c'est de ma faute si tes amies sont des salopes ? En vrai, tu devrais me remercier de t'avoir montré avec quel genre de personnes tu t'étais lié d'amitié »

Il ne ressentirait pas le moindre remord. Il avait beau avoir l'air complètement saoul et drogué, ce qu'il disait c'était exactement ce qu'il pensait. Leila s'en voulait tout simplement d'avoir cru ne serait-ce qu'un instant qu'il pourrait changer. Tout ça n'était qu'un faux semblant. Encore une fois. Comme d’habitude, Jules était le genre de personnes qui ne changerait jamais

Leila : « Nous deux c'est fini Jules … je ne veux plus jamais te revoir » 

Leila voulut sortir de la chambre mais Jules la saisit par le poignet

Jules : « Qu'est-ce que tu racontes ? Nous deux finis ? Nous deux, ça ne sera fini que si je le décide »

Leila : « JULES LÂCHE-MOI !!! LÂCHE-MOI » 

Jules : « Tu m'appartiens Leila, tu es à moi et rien qu'à moi. Tu penses t'en tirer comme ça après avoir gâché mon plaisir ? Je veux jouir et je vais jouir. Que ce soit tes amies ou toi, je vais jouir »

Jules essayait d'embrasser Leila de force pendant qu'elle le repoussait en lui criant de la laisser s'en aller. Vu son gabarit, elle avait du mal à se sortir de l'emprise de Jules qui lui continuait sur sa Lancée. Elle eut la force de libérer sa main et le gifla avec toute la force dont elle pouvait faire preuve 

*** BAAAAAAFFFF ***

Leila : « TU ME DÉGOUTES !!! » 

Jules resta un moment silencieux. C'était bien pour lui la première fois qu'une femme lui portait main. Son sang se mit à bouillir. Leila osait se rebeller contre lui ? De quel droit elle se rebellait contre lui ? De quel droit elle le défiait ? Il n'en revenait pas. 

Jules : « Tu veux jouer à ça ? » 

Il commença par lui rendre sa gifle avec une violence dont il n'avait jamais fait preuve. A toutes ces émotions négatives que Leila ressentait s’y ajouta aussi une peur insondable. Elle se tenait la joue tout en tremblant. Jules ressemblait à une bête folle qui s'avançait vers elle. Elle saisit un objet et lui lança dessus, mais Jules l'esquiva facilement. Avant de lui assener encore une autre gifle bien plus violente que la dernière. Leila avait déjà la bouche en sang.

Leila : « AAAAHHHH »

Jules : « Pour qui est ce que tu t’es pris exactement ? Tu penses que parceque je te traite comme ma petite amie que tu es différente de toutes ces putes que je me tape ? Tu devrais me remercier. Crois-tu que tu serais ce que tu es sans moi ?? » 

Jules saisit sa robe qu’il déchira 

Jules : « Cette robe c’est moi qui l’ai payé » 

Il sait ensuite son collier qu’il lui arracha de force 

Jules : « Ce collier, c'est moi qui l'ai payé. Tout ce que tu portes, ton maquillage, tes sous-vêtements, tes ongles, c'est moi qui l'ai payé. Tu n'es rien sans moi » 

Leila se sentait traitée comme un vulgaire objet. Comment avait-elle pu penser que Jules ressentait quelque chose pour elle ? Il avait toujours traité les autres comme de vulgaires objets. Elle se sentait privilégiée parce qu'elle était sa petite amie ? Parce que leurs parents se connaissaient ? Pourquoi avait-elle accepté d'endurer tout cela ? Pour quelle raison ? Pourquoi avait-elle accepté de souffrir en silence durant tout ce temps ? Qu'espérait-elle en sortant avec un tel homme ? 

Leila : « Ça te fait bander de me taper, n'est-ce pas ? Ça t'excite de t'en prendre à plus faible que toi, n'est-ce pas ? Tu n'es pas un homme, Jules. Tu ne l'as jamais été. Tu es une merde… tu l'as toujours été et tu le seras toujours » 

Elle avait beau paraître effrayée, elle avait beau trembler de peur, le regard de Leila était devenu encore plus rebelle et insoumis. Et cela énervait au plus haut point Jules. Sa colère atteignit un degré qu'il n'avait encore jamais ressenti auparavant. C'est comme si un démon de la colère s'était emparé de son corps. Il commença à rouer de coups Leila encore et encore. Elle avait beau crier, hurler de douleur, pleurer, il ne s'arrêtait pas parce qu'elle ne le suppliait pas. Jules se demandait pourquoi est-ce qu'elle ne le suppliait pas ? Elle devait le supplier, elle lui appartenait, elle devait accepter tout simplement d'être sa possession. Dans sa colère, dans son envie de la soumettre, de lui faire du mal, Jules saisit un vase qu'il fracassa sur la tête de Leila qui, en trébuchant, se cogna la tête contre un meuble et tomba sur le sol. C'est à ce moment que Jules reprit ses esprits en quelque sorte. Comme si la colère en lui faisait place à une certaine lucidité

Jules : « Leila ? … Leila ? » 

Du sang … il y a avait une flaque de sang qui s'étendait sous la tête de Leila. Elle ne lui répondait pas, elle était inerte 

Jules : « Je … je voulais pas … Non … je ne voulais pas ça … Pou-pourquoi tu ne m'as pas supplié ? Pourquoi ?? » 

Regardant ses mains pleines de sang, Jules commença à paniquer. Personne ne devait le trouver là. Il se rendit dans la salle de bain pour nettoyer ses mains et sortir aussi vite qu'il le pouvait de la chambre. Il devait s'en aller très loin de cet endroit, le plus vite que possible

A Suivre …


La voie à suivre