L’AUTRE MOI 2

Ecrit par Lari93

TRISHA

Oui aussi fou que vous puissiez le pensez, je ne couchais pas avec les clients et mon anonymat était préservé.

J’étais l’une des meilleures danseuses du club mais je touchais moins que les autres filles car oui la prostitution ne tient qu’à un fil dans ce milieu.

Mais j’avais des convictions et même si je n’honorais pas mes parents ainsi je tenais à préserver ma dignité.

J’adorais le regard de ces hommes sur moi, leur admiration quand je me déhanchais sous leurs yeux en petite tenu.

Il n’hésitait pas à me balancer énormément de dollars quand je dansais. Des hommes qui n’auront jamais remarqué Annabelle Tanoh tant elle était stricte et pudique dans son apparence et ses choix vestimentaires à cette époque.

Trisha a permis à Annabelle d’avoir de l’assurance, d’être charismatique et d’être une femme qui s’assume, qui prends soin d’elle et qui n’a pas peur d’être  belle et attirante.

Et c’est en travaillant dans ce club que j’ai rencontré monsieur D qui m’a tout de suite proposé un contrat de deux ans  renouvelable dans son club si jamais je comptais revenir sur Abidjan et dans les mêmes conditions que mon ancien employeur.

Aussi Je précise je ne suis pas novice durant mes 06 ans à Toronto j’ai eu une relation avec un étudiant en fin de cycle qui s’est soldé par une grande humiliation et déception.

Néanmoins je n’ai jamais relégué en second plan mes études et mes ambitions professionnels, la journée j’étais la parfaites et brillantes étudiantes Annabelle Tanoh et les week-ends Trisha mettait le feu PARADISE CLUB de Toronto.

Arrivé à mon appartement je prends une douche, Elodie m’a fait faire le tour des boutiques de tissus de Treichville après avoir échanger avec son styliste pour sa robe de  marié.

Je dine rapidement, et quitte la maison 21 h 30 pour bietry en zone 4 c’est là que se trouve le club très select de monsieur D.

Habitant à la riviera golf je profite du pont péage henry Konan Bédié pour y être en moins de 15 min via un taxi privé commander sur ces nouvelles plateformes en ligne (le Pays à bien changer).

Il est 21 h 45 et je suis devant le MID-NIGHT CLUB, je fais le tour et entre par l’arrière comme à mon habitude. Je salut tout le monde sur mon passage. Je les connais très peu car Annabelle à une réputation à préserver et les amis vous imaginer dans ce milieu est nocif.

Monsieur D m’attend devant ma loge.

MOI : bonsoir monsieur D (en ouvrant la porte).

Lui : bonsoir Trisha, merci d’être venu, il sera là dans une heure avec ses amis dans le carré verry verry V.I.P.  Ils sont informés du fait que tu ne fais que danser.

Jessica, floral et Cyndi seront là pour les distraire fait ton chaud jusqu’ à ce qu’ils partent.

 

Moi : ok, merci (comment aurais-je pu lui refuser cela il avait toujours respecté notre contrat de ceux à la lettre je lui devais au moins sa vue que j’arrête tout dans un mois).

Les clients fortunés se croient tout permis et n’hésitent pas à vous tripoter et vous faire de proposition indécente.

En Afrique, les hommes ont du mal à comprendre qu’une stripteaseuse ne couche pas.

Raison pour laquelle, je ne renouvelle pas mon contrat.

C’est toujours difficile pour Monsieur D de faire accepter cette évidence à ces clients.

Il aura un choque quand je lui dirais, car je suis son meilleur produit mais il est temps d'arrêter.


J’entre dans ma loge  et j'en profite pour m’allonger dans le divan un moment car la soirée risque d’être longue.

Annabelle ou Trisha