Le choix
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 28 : Le choix
***Régina***
Maman : Soyez les bienvenues
Voix : Merci maman
Maman : Bienvenues oooh. Je vais l'appeler.
J'étais à l'intérieur et quand j'ai entendu leur voix, je savais que c'était les filles, Sonia m'avait dit qu'elles seront là aujourd'hui. Je n'avais pas prit la peine de les appelé depuis que je suis revenue ici.
Maman : Tobi ooh tu as de la...
Moi (sortant) : visite, je sais (les regardant) les filles.
Je suis allée vers elles en ouvrant mes bras, j'ai serré chacune d'elles. Ses filles sont géniales elle ont prit le trajet pour ci malgré l'état de Mélissa.
Lara : oh la grande comment tu vas ?
Mélissa : ma chérie comment tu vas ?
Moi : Ça va bien les filles et vous ?
Elles : Ça va
Moi (regardant Méli) : Et toi mon petit bouge bien ?
Mélissa : Ohh oui
Moi : tu n'aurais pas dû faire ce trajet, c'est fatiguant. Et tu as conduit jusqu'ici avec l'état de la voie ?
Lara : Non c'est son chauffeur qui nous a conduit
Moi : bonne arrivée.
Elles : Merci
Moi : Prenez place, c'est pas comme chez vous hein
Mélissa : mais c'est simple, jolie et bien propre j'aime ça.
Maman a apporté de l'eau et j'ai profité pour faire les présentations.
Maman : elle m'a beaucoup parlé de vous vraiment merci les filles.
Elles : Non Maman ce n'est rien.
Maman : faite toujours votre devoir et parlez entre vous donnez vous de bon conseil. Soyez unis.
Nous : d'accord maman
Maman : parlez à votre soeur aussi inh
Lara : d'accord.
Maman : faites comme chez vous
Nous : merci maman
Mélissa : Elle est adorable ta maman.
Moi : oui. (M'asseyant) Alors les filles
Lara : comment ça s'est passé raconte ?
Moi : humm
J'ai tout raconté aux filles, dans les moindres détails. Je me suis sentie plutôt bien en m'ouvrant à elles.
Lara : C'est pas croyable. Comment ton mari a t'il pû faire ça ?
Mélissa : je n'en reviens pas. Régi tu as supporté beaucoup
Moi : je vais m'ensortir
Lara : du courage
Moi : merci les filles. Je m'en sors surtout avec la prière Dieu me donnera la force
Mélissa : et tu comptes faire quoi maintenant, restée ici définitivement ?
Moi : je ne sais pas.
Lara : ne baisse pas les bras, tu as ton atelier en ville ne l'oublie pas.
Mélissa : je te conseil de prendre ton temps et de reflechir. Surtout n'oublies pas que nous t'attendons là-bas.
Moi : Oui je vais y réfléchir
Lara : tu as tout notre soutient.
Mélissa : les portes de chez moi te seront toujours ouvertes ne l'oublie pas. Et je t'avais proposé de vivre là-bas, c'est toujours valable.
Moi : d'accord les filles.
Lara : ensemble pour la vie.
Moi : oui. Mais et toi Méli, avec ton mari la situation me préoccupe. Tu en es où ?
Mélissa (soupirant) : Lara m'avait posé la question
Lara : elle a dit qu'elle allait nous le dire.
Moi : Mathis ?
Mélissa : Il m'a accordé le divorce
Lara et moi : Oh
Moi : c'est ce que tu voulais non ? Mais tu n'as pas l'air contente
Mélissa : ...
Moi : qu'est ce qui se passe ?
Lara : Tu n'as plus envie de divorcer ?
Mélissa : je ne sais plus
Lara : hummm
Moi : tu n'aimes plus Pavel ?
Mélissa : de tout mon coeur je l'aime.
Moi : Il ne sait toujours pas que tu es enceinte ?
Mélissa : Il sait que je suis enceinte mais ce qu'il ne sait pas c'est que la grossesse est de lui.
Lara : humm
Mélissa : Je l'ai croisé hier, je n'ai pas eu le courage de le lui dire.
Lara : pourquoi ?
Mélissa : Les filles je vous ai menti je suis désolée
Lara : sur quoi ?
Mélissa : Mathis
Moi : C'est lui le père ?
Mélissa : Non
Lara : alors qu'est ce que tu ne nous a pas dit ?
Mélissa : je ne sais pas comment m'exprimer
Moi : tu ne nous fais pas confiance ?
Mélissa : Si. En fait, le problème c'est Mathis.
Moi : il a quoi ?
Mélissa : C'est lui qui ne peut pas avoir d'enfant, il a un problème. Il est... Il est stérile
Mon coeur a cogné très fort dans la poitrine.
Moi : Non
Lara : Non ce n'est pas vrai
Mélissa : Oui en fait comment je l'ai su ?
Lara : raconte
(...)
Elle nous a narré toute l'histoire oh le pauvre.
Lara : C'est pour ça que tu ne veux plus le quitter ?
Mélissa : Oui
Moi : Je te comprends mais tu ne vas pas rester avec lui si tu ne l'aimes pas. Je sais que c'est l'autre que tu aimes. Moi je pense que tu as juste de la peine pour Mathis.
Lara : et moi je trouve que si tu forces, tu ne seras pas heureuse parce que tu ne l'étais pas.
Moi : Je trouve injuste que tu caches la vérité au vrai père, il a le droit de savoir
***Mélissa ***
Lara : Il ne sera pas d'accord avec toi
Régina : avant tout il a le droit de savoir.
Lara : A l'instant où tu sais que c'est lui le père, il a tout les droits
Moi : Je ne refuse pas, je le lui dirai mais...
Lara (la coupant) : mais quand ? Quand tu vas peut être accoucher?
Moi : Ah si c'est ça, il ne te pardonnera jamais. Si tu l'aimes toujours Méli, ne perd pas le temps. Ne le prive pas de son rôle.
Lara : Je suis sûre qu'il sera heureux de l'apprendre
Je n'en doute pas, il m'a fait savoir plusieurs fois son désire d'être papa. Je sais qu'il aime les enfants et qu'il sera heureux d'apprendre qu'il sera papa. Quand je l'ai vu hier, j'avais envie de sauter dans ses bras et de lui dire que j'attends un enfant de lui et que mon mari m'a accordé le divorce. Mais je me suis retenue, j'ai eu peur qu'il me rejete, qu'il me dise non que je suis toujours mariée et qu'il ne voulait plus de moi. Je l'aime tellement. Mathis est partit ce matin et je me retrouve à nouveau seule dans cette grande maison. J'ai demandé à Lara de venir rester avec moi le temps qu'il ne revienne. Il a deux semaines à faire et pendant ses deux semaines j'aurais le temps de réfléchir correctement et de prendre une décision. Elles ont raison, Pavel ne me pardonnera jamais s'il apprend que je lui ai caché la vérité.
Régina : Réfléchis bien et surtout pense à ton enfant
Moi : d'accord merci les filles.
Régina : Maman est sûrement entrain de vous faire à manger cette dame je la connais
Lara : Non qu'elle ne se gêne pas
Moi : Qu'elle se gêne inh, sa petite fille qui est dans le ventre la réclame sa nourriture
Régina : tu sais si c'est une fille ou un garçon ?
Moi : Non mais je souhaite que ça soit une fille
Lara : Ah moi un garçon
Moi: Oh non c'est une fille
Lara : je dis un garçon
Moi : Si c'est un garçon tu viendras porter la grossesse
Lara : Non c'est toi qui va porter et moi je serai Tata
Régina (riant) : Regardez moi ces vielles la
Lara : Et pour Régina sera des jumeaux deux garçons.
Voix (derrière) : Que Dieu t'entende Amen.
Nous nous sommes retournées au même moment.
Moi : tu sors d'où ?
Sonia : de l'atelier.
Rire
Sonia : Bonsoir mes dames.
Elle nous a fait la bise à chacune avant de prendre place.
Sonia (me fixant) : tu es enceinte toi ?
Moi : bravo
***Arthur***
Moi (l'embrassant) : Merci chérie
Nella : non c'est ton droit.
Moi : vraiment merci.
Nella(posant la tête sur mes jambes) : je continuerai toujours à le faire parce que je t'aime.
Moi : Merci ma belle.
Elle a mordue à l'hameçon. Je lui ai dit qu' on m'a suspendu au boulot et qu'elle devrait m'aider pour certains crédits que j'ai prit et également pour le loyer et autre. Elle n'a pas contesté cette petite est géniale. Oh Nella Nella, la fille du PDG de Confort plus
Nella : chéri je vais effectuer un voyage la semaine prochaine
Moi : tu vas où ?
Nella : dans le nord
Moi : hum tu vas me manquer bb
Nella : à moi aussi.
Moi : J'ai bien envie de t'accompagner
Nella (se relevant ): Non, je serai avec mon père. Je reviendrai vite.
Moi : d'accord chéri fais ben attention à toi
Nella (se levant) : Bon je vais y allez
Moi : déjà ?
Nella : Oui.
Elle m'a donné un baisé chaste avant de me laisser. Après son départ j'ai toute suite appelé Hélène elle m'a promit quelque chose et de plus il faut que je bouge. Je dois trouver une remplaçante pour Khafilath, je sens qu'il me manque quelque chose.
***Melissa***
Nous sommes restées avec Régina jusqu'aux alentours de dix huit heures. Ça fait du bien de se revoir et j'espère que l'atmosphère de là-bas lui fera beaucoup de bien.
Nous sommes rentrées et j'ai longuement réfléchi avant de prendre les clés.
Lara : tu sors encore ?
Moi : Oui
Lara : tu vas où Méli ?
Moi : je ne tarde pas.
Lara : heyyy je t'accompagne
Moi : Non, n'ai pas peur
J'ai engagé la route et je suis venue me garer chez lui.
Moi : Je n'ai plus accès à la maison ?
Lui : Euuh monsieur n'est pas là
Moi : comment ?
J'ai sorti mon portable et je l'ai appelé, il n'a pas décroché j'ai insisté plusieurs fois mais il n'a pas décroché.
Moi : Vous êtes sur qu'il n'est pas là ?
Lui : Madame il m'a dit de vous dire qu'il n'est pas là.
Moi : Okay allez lui dire que je suis là.
Lui : Hummm il ...
Moi : Ou je ne bouge pas d'ici.
Il a disparu et il est revenu plus tard.
Lui : Monsieur est occupé
Moi : Il est occupé ou bien il vous a dit de me dire qu'il est occupé ?
Lui : euuh euuh il... les deux madame
Moi : d'accord.
Je suis rentrée à la maison déçu par moi même. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit, j'avais envie d'être dans ses bras, j'avais envie de lui dire de vive voix que nous allons avoir un enfant.
Le lendemain j'ai essayé de le contacter mais c'est toujours pareil, il ne veut plus me voir. Il est resté indifférent face à mes signes.
[...]
Une semaine, deux semaines et trois semaines s'étaient écoulées, toujours pas de nouvelles de Pavel ce n'est pas comme si je ne l'appellait pas. Il m'a complètement ignoré. Je me débrouillais seule et j'ai vécu plusieurs événements en si peu.
La seconde échographie m'a révélé que l'embryon était dans une corne de l'utérus, ce qui est bizarre à la première écho la gynéco n'avait pas remarqué cela. Je devrais me faire suivre de près et chaque jours j'allais en consultation pour voir l'emplacement exact. J'ai tellement prit peur mais Dieu merci il s'est déplacé il y a une semaine, je remercie vraiment le Seigneur. J'ai contacté Pavel quand j'ai appri la nouvelle mais il est resté sourd. Quand Mathis est rentré il m'a accompagné une fois en consultation et le reste, j'y vais avec Lara. J'y vais maintenant deux fois par semaine. J'ai voulu connaître le sexe de l'enfant mais il reste toujours caché, disont qu'il ou elle ne veut pas qu'on le découvre maintenant. Il va bien mais néanmoins je dois faire très attention. Depuis trois jours mes seins on prit doublement de volume, ils sont hypertendus et on tendance à me tiraillé. J'ai du mal à supporté les effets, j'ai constamment mal au dos, j'ai l'hypersalivati
C'est en ce moment que je devrais être choyer par mon mari. J'attends Lara pour qu'elle vienne me faire à manger, il n'y a qu'elle qui prépare et je mange sans rejeté. Elle passe la majorité de ses nuits ici avec moi mais hier elle est rentrée chez elle.
Quelques instants plus tard elle est arrivée mais elle n'était pas seule, Régina l'accompagnait.
Moi : Waooo tu es rayonnante
Régina (Me faisant la bise) : Ooh ma chérie
Moi (la regardant) : toute belle et tu as prit du poids
Régina : Mais par contre toi tu as beaucoup maigri. Oh ma belle
Moi : Ahh c'est votre enfant la qui ne veut pas me laisser tranquille
Régina : oooh ma chérie (parlant à mon ventre) toi la il faut arrêter de faire souffrir notre reine non.
Moi : Pourvu qu'il te comprenne.
Lara (entrant) : je te fais quoi aujourd'hui ?
Moi (Souriante) : Hum la pâte noir
Lara : Quoi ce beau matin là ?
Moi : ah c'est lui oooh, ce n'est pas vous qui aviez crié ici que vous êtes Tata ? Donc jouez votre rôle
Lara : et je reste toujours Tata t'inquiète c'est par amour pour ma fille.
Moi : Ohh gentille Tata.
Régina : Oui c'est ça. Je le ferai aussi volontiers inh
Moi : Pas de jalousie s'il vous plaît.
Lara (s'en allant) : okay.
Régina(me touchant la joue) : ça va ?
Moi : hounn
Régina : la grossesse te frappe bien
Moi : vraiment
Régina : ça va passer. J'ai tellement prier pour toi
Moi : j'avais eu peur la gynécologue avait dit que j'avais de la chance parce que une fois la nidation faite, c'est rare de voir le foetus se déplacer. Et j'allais subi une coelioscopie si le bébé n'arrivait pas à se développer par là
Régina : ça veut dire quoi ?
Moi : On allait me retirer la trompe
Régina : tu allais perdre aussi bébé ?
Moi : Oui. Mais Dieu merci.
Régina : les miracles existent et il faut doubler d'ardeur dans la prière
Moi : Oui
Régina : alors tu n'as toujours rien dit à Pavel ?
Moi : Il ne veut toujours pas me voir
Régina : Avoue que tu l'as blessé
Moi : Mais je comptais lui dire la vérité
Régina : tu aurais dû le faire depuis ce jour où tu l'as croisé à la pharmacie. Tu sais la chance ne sourit pas deux fois.
Moi (sentant les larmes montés): Il me manque terriblement, j'ai besoin de lui surtout maintenant
Régina : tu veux que je t'aide avec lui ?
Moi : ça me ferait plaisir
Régina : Ne pleure pas. Je vais lui parler.
Moi : merci
Régina : et Mathis alors ?
Moi : J'ai fait mon choix depuis, nous allons signé les papiers du divorce demain.
Régina (se rapprochant de moi) : Bravo, je suis fière de toi.
Moi : Merci mais assez parler de moi. Je suis aussi fière de toi parce que je vois en toi des changements, je constate que le village t'a fait du bien.
Régina : beaucoup ma chérie, beaucoup. Je suis revenue pour m'installer et relancer mes activités.
Moi : je suis contente. Et ma proposition ?
Régina : je suis partante
Moi : meilleur choix, dès ce soir tu t'installes ?
Régina : Non je dois repartir prendre mes affaires.
Moi : je peux appeler le chauffeur pour toi.
***Dylan***
Ma maison est devenue un cafouillage, la cour du roi petto où tout le monde entre et sort comme bon lui semble. Je parle des soeurs de Solène elles on prit ma demeure comme si c'était leur domicile familial et je ne peux pas contester, ma mère non plus parce Solène nous manque de respect. Elle met tous le monde ensemble et nous injure. C'est Solène qui porte désormais le pantalon ici.
La dernière fois elle a insulté ma mère et elle a manqué de se battre avec elle à cause de la petite Nanou. Elle accuse accuse la petite de vol et de mensonge. Elle dit qu'elle écoute les conversations de ces soeurs et qu'elle vient faire le rapport à maman. Cette dernière ne veut plus d'elle. Elle me demande de lui prendre l'enfant et de la libérer. Quand à Solène elle dit qu'elle est bien positionnée et qu'elle ne bougera pas. Voici à peine un mois que Régina est partie de la maison et voilà ce que ma cour est devenue. A qui vais-je en parler ? A personne, j'assume mon choix.
***Pavel***
Je n'avais pas réussit à l'oublié, je faisais un effort surhumain quand je la voyais, je me maîtrisais pour ne pas craquer et tomber sur elle. Je l'ai suivit ces derniers temps, je restais bien loin d'elle. J'ai remarqué qu'elle avait perdu constement de poids, elle était pâle son ventre n'était pas du tout sorti. A chaque fois quand je la voyais la première des choses que je regardais était son ventre. A vue d'oeil on sentait qu'elle était mal en point. Je ne sais pas pourquoi je n'arrivais pas à me l'enlever de la tête, Je suis partagé entre le désire de suivre l'évolution de sa grossesse et le désire de rester bien loin d'elle. C'était plus fort que moi c'est pour cela que je la suivait chaque jours. J'ai fait exprès de ne pas décrocher ses appels parce que je me sentais mal et j'étais en colère. Je croiyais qu'elle avait prise la bonne descision jusqu'à ce jour où je me retrouve assis en face de son amie.
Régina : elle a besoin de vous.
Moi : c'est de son mari qu'elle a besoin
Régina : Mais de vous aussi. En fait elle a quelque chose à vous dire
Moi : On a plus rien à se dire, elle a fait son choix
Régina : Écoutez la d'abord je vous en prie.
Moi : Je ne veux plus de problème avec son mari.
Régina : Vous n'en aurez pas croyez moi.
Moi : d'accord
Régina : Elle peut entrer ?
Moi (ouvrant les yeux bien grand) : Elle est ici ?
Régina : Oui dehors dans le véhicule.
Moi : d'accord
Régina (se levant) : je reviens
Elle est sortie. Le temps que les deux femmes ne reviennent, les minutes m'ont parrut très longues.
Elle est passée par la porte et mon coeur a fait un raté.
Régina : Je vous laisse
Mélissa : Bonsoir Vel
Pourquoi j'ai l'impression qu'elle veut me dire quelque chose que je vais sûrement aimer ?
Plume d'ébène : les écrits de lulu
A suivre...