Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Nous sommes arrivés dans le centre de santé le plus proche et elle est directement prise en charge par les médecins.

Je lance un coup de fil.

Moi : Allo Bébé, je t’envoie la géolocalisation (Une des belles choses du développement de la côte d’ivoire ces dernière années) d’un hôpital par message. Demande à Anderson te t’y accompagner s’il te plait.

Moi : Je vais bien rassure toi. Je t’explique tout à ton arrivé.

Je suis assis à attendre des nouvelles.

C’est bizarre mais je suis inquiet pour elle.

Certes je ne la porte pas dans mon cœur en ce moment mais la savoir dans cet état m’inquiète énormément.

En plus, elle est enceinte et il s’agit probablement du mien.

Bertrand : Monsieur, ne vous inquiétez elle s’en sortira.

Je crois qu’il a deviné mon inquiétude en me regardant.

Je ne réponds pas et lui fait un signe de la tête en guise de compréhension.

Bertrand : J’ai aussi pris le soin d’informer sa famille, ils seront la d’un moment à l’autres.

Moi : Ok (Je les avais oubliés, que ferais-je sans Bertrand ?)

J’ai toujours dans la même posture à attendre lorsque j’entends mon prénom.

Cette voix je la reconnaitrais entre mille, c’est Annabelle.

Soit, ils ont fait très vite ou c’est moi qui ai perdu la notion du temps.

Je me lève elle avance rapidement et vient se jeter dans mes bras.

Elle me serre de toute ses forces et je laisser aller à son étreinte.

À vrai dire j’en avais grand besoin surtout de la femme que j’aime.

Elle me relâche et j en profite pour poser un baiser sur ses lèvres.

Moi : Je vais bien mon cœur.

Annabelle : j’étais morte de peur.

Moi : Salut frère (en saluant Anderson qui se tenait juste à côté).

Anderson : Salut Bro, tu nous as inquiétez que se passe-t-il ?

Moi : c’est lyaah elle as fait une chute dans les escaliers.

Annabelle : Quoi ? comment ? vous vous êtes disputer ? le médecin a t’il donné de ses nouvelles ? Elle et le bebe vont-ils bien ?

Moi : Bébé du calme s’il te plait !

Je n’ai reçu aucune information depuis que nous sommes arrivés (En désignant Bertrand des yeux).

J’attends toujours.

Annabelle : Il faut qu’elle aille bien surtout le bébé, ton enfant.

Moi : Il n’est pas encore prouvé que c’est le mien (Dis-je agacée).

Elle me surprend quand même, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi inquiète pour lyaah et le bébé.

C’est pour éviter de la stresser que j’ai préfère qu’elle vienne avec Anderson plus tôt qu’un garde de corps la sachant au travail.

Et si elle s’énervait, au moins il sera là pour la calmer.

Annabelle : Peu importe, il s’agit d’un enfant.

Anderson : Apparemment ce dont tu m’as parler a du mal tourner.

Moi : Tout allait bien jusqu’à la chute. L’autre je ne sais s’il sait ce qui s’est passé car il était dans l’appartement.

Anderson : Au moins tu les as démasqués en plein action.

Annabelle : Vous parlez de quoi ? Tu étais avec lyaah et Daniel ?

Moi : Oui, il prévoyait monter un autre coup, mais ils n’ont rien pu faire car je les ai démasqués juste après qu’il ait fini de s’envoyer en l’air.

(Annabelle mis ses mains sur la bouche pour éviter de crier)

Anderson : Sans blague Frangin.

Moi : Sans blague frère. J’espère que les garçons lui feront voir de toutes couleurs.

Docteur : c’est vous les parents de la patiente ? (Je ne l’ai pas vu arrivé lui)

Moi : Humm mm

Annabelle : Oui monsieur est son fiancé (Héé pourquoi elle dit ça ?) et nous ses amis (En désignant Anderson).

Docteur : Ok l’infirmière, nous dit qu’elle avait fait une chute dans l’escalier.

Je peux vous dire qu’elle est stable en se moment et qu’elle est tiré d’affaire.

Mais pour le bébé, n’avons pu rien faire.

Elle avait déjà perdu avant sa prise en charge. Nous avons extrait le fœtus de l’utérus.

Il faut donc lui annoncer la mauvaise nouvelle, j’ai besoin d’un proche pour le faire.

Monsieur vous venez (En me regardant, mais je ne dis rien).

Annabelle : Il viendra avec vous. Charles ?  Tu as compris ce que le docteur à dit (En me prenant la main)

Docteur : Je comprends que vous soyez bouleversé en ce moment je vous accorde quelques minutes, je suis a coté informer moi quand vous êtes prêt à le faire.

Moi : Pas besoin, on peut y aller.

(Pourquoi Annabelle m’impose toutes ses choses ? certes je n’ai pas envie de le faire mais je suis la seule personne de nous trois à être directement impliqué, alors je n’ai pas le choix)

Apres avoir traversé le couloir, le docteur s’arrête devant une chambre et l’ouvre. Lyaah y est. Elle discute avec l’infirmière.

Lyaah : Putain vous allez enfin me dire ce que j’ai et comment va mon bébé ?

Infirmière : Madame, s’il vous plait calmer vous, le docteur est allé chercher l’homme qui vous a conduit ici.

Lyaah : déjà 10 fois que vous me répétez la même chose. Pourquoi j’ai autant mal au bas ventre et mon bebe ?

Docteur : Calmer vous madame, je suis avec votre fiancé.

Elle me regarde avec une drôle de tête avant de me lancer un long et magistral tchiiippp.

Lyaah : Mon bébé ?

Docteur : Vous avez perdu l’enfant madame.

Lyaah : Quoi vous blaguer j’espère ? je vous interdire de raconter de tel ânerie (Des larmes lui perlais automatiquement des yeux).

Moi : Lyaah, il dit vrai tu as perdu l’enfant dans ta chute.

Lyaah : Tu es bien heureux maintenant, n’es pas ? Tu pourras profiter de ta liberté avec la femme et la grossesse que tu as désiré (tout en continuant de couler des larmes) ?

Moi : Lyaah arrête s’il te plait.

Lyaah : Je suis sûre que tu as payé pour qu’on retire mon bébé de mon ventre. Tout allait bien ce matin dans ma vie.

Merci de faire de ma vie un cauchemar, ce bébé était ma dernière lumière. Je te déteste, toi et ton idiote de petite amie allez me le payer.

Votre enfant ne verra pas le jour, comme le mien, tu as ma parole.

Vous allez me payer.

Va-t’en, sort d’ici.

Moi : Arrête s’il te plait, je n’ai jamais souhaité de mal à cet enfant. C’est un accident, que tu as toi-même causer.

Lyaah : Va-t’en je ne veux plus t’entendre. Docteur, il n’est personne pour moi qu’il s’en aille.

Docteur : S’il vous plait Monsieur (En ouvrant la porte).

Moi : Prend soins de toi Lyaah, et n’oublie pas ne t’approche pas de ma famille, au risque d’oublier ce que tu vis actuellement.

Je l’entends encore m’insulter et crié mais je continue mon chemin. Il faut que je quitte les lieux sinon je risque d’étouffer.

Malgré ces propos j’ai du chagrin, elle me fait pitié.

Elle vient de perdre je crois la seule chose auxquelles elle tient vraiment.

Une fois dans le hall je retrouve Annabelle et Anderson.

Moi : (En regardant Annabelle) Tu as pleuré ?

Annabelle : Elle a perdu son bébé mon cœur, c’est terrible. S’il te plait elle va bien ? Comment ça s’est passé ?

Moi : Mal, je crois qu’on va y aller. Bertrand reste ici jusqu’à ce qu’un de ces proches arrive et Règle toutes les factures.

Annabelle : Mais on ne peut pas s’en aller comme ça !

Anderson : Anna, il faut y aller. Il dit qu’elle l’a mal pris alors je crois que nous sommes les dernières personnes qu’elle aimerait voir.

Anderson l’a convaincu et nous avons quitté automatiquement les lieux.

Dans le véhicule, je repensais à cette journée et je ne m’arrête pas de me dire que je viens peut-être de perdre mon premier enfant et j’ai le cœur qui se comprime.

Les menaces, je ne les considère même pas. J’ai déjà prévu veiller au maximum sur les miens surtout Annabelle et le bébé.

Ces idiots n’on qu’a bien se tenir.