Le doigt dans l'engrenage - Episode 12

Ecrit par chrochro241

Suite directe de l’épisode 11

 

 

Rom se gare dans une place libre dans une aire de stationnement où 4 voitures 4x4 sont déjà garées.

 

- On est arrivé où on va manger ? demande Savana.

- Oui ! répond Rom.

 

Rom fait remonter les vitres électriques de sa voiture avant de couper le contact. Il détache sa ceinture de sécurité avant d’ouvrir la portière pour descendre. Savana l’imite de son côté. Il marche coté à coté le bâtiment devant eux. Elle regarde les voitures garées et déduit qu’il y des gens ici. Elle voit de loin, à quelques mètres de l’entrée, certaines personnes déjà assises à des tables. Trois jeune femmes vêtue d’un t-shirt blancs et de pantalons jeans avec un tablier vert sont débout et semble  faire le service.

 

En regardant rapidement autour d’elle en s’avançant, Savana remarque une très grande banderole accrochée à côté du dessus de l’entrée. La banderole est verte et il est écrit dessus « LE CIGALOU » en couleur blanche et en grand caractère, au milieu de deux bouteilles miniatures de Beaufort, bière locale. Savana croit une seconde que c’est une Bar, avant de lire en bas du gros titre « LE CIGALOU » ce qui est écrit dans une taille nettement plus petite : « Hôtel-Bar-Restaurant-Pizzaria ».

 

- C’est ici que tu comptais m’emmener pour manger ?

- Oui !

- C’est un hôtel-bar-restaurant-pizzaria ?

- Tout à fait !

- On est dans quel quartier ?

- Je ne sais pas trop exactement mais on est à Owendo.

- Hum ! Tu es déjà venu ici ?

- Oui !

- Faire quoi ?

- Manger à volonté !  

- Lol ! On mange même quoi ici ?

- Un peu de tout.

- C’est bon ?

- Tu verras toi-même en mangeant.

 

En entrant à peine dans le restaurant, Savana découvre l’endroit avec un décor simplement touristique. La construction du restaurant est entièrement en bois. Il y a dans un coin un grand barbecue où deux hommes habillé en cuisiniers s’activent à couper et servir de la viande braisée sur place. Presqu’une dizaine de tables, entourées de 4 chaises et plus, sont installées et bien disposées un peu partout, formant une salle à manger assez grande. Mais ce n’était pas une salle mais une aire à deux pas du bord d’une étendue de sable blanc sur le bord de la mer, une sorte de petite plage privée. Ce qui impressionne et ravi Savana. Mais celle-ci se sent soudain toute petite et intimidée par cet endroit chic et par tous ces gens qu’elle voit autour d’elle. Elle tire vers le bas, par réflexe, le pan léger de sa petite robe légère comme si on voyait ses fesses nues alors que ce n'est pas le cas. Sa robe s’arrête au milieu des cuisses. Cependant Savana se sent bel et bien nue sous sa robe vu qu’elle avait oublié par inattention de porter une petite culotte lorsqu’elle s’habillait chez Rom à avant de venir. Gênée elle se fait une contenance en évitant de regarder autour d’elle.

 

- On s’assoit ? demande-t-elle vite à Rom.

 

Il ne reste que deux petites tables rondes libres, en métal inox, chacune avec 4 chaises en métal inox. L’une un peu au centre et l’autre dans un coin près d’un mur.

 

- Là ! Ou là-bas ! répond Rom en désignant les deux tables.

- Hum !

- Je te laisse choisis entre les deux tables libres.

- Non ! Choisis vu que c’’est toi qui connais bien l’endroit. 

- D’accord ! Allons s’asseoir.

- Où ?

- Suit moi !

 

Rom se dirige vers la table du fond, en face un mur où est accrochée une grande banderole verte de la bière Beaufort. Sur cette banderole il écrit « L’ORIGINE DE LA FRAICHEUR », slogan de la bierre Beaufort, écrit en couleur blanche et en grand caractère.

 

Lorsqu’ils arrivent en face de leur table, Rom tire la chaise à Savana. Elle le remercie avant de s’asseoir en posant les fesses vers le bord de la chaise. Elle sent sa petite robe remonté d’un coup sur le haut de ses cuisses qui se retrouvent dénudées aux trois-quarts mais sous la table. Elle sent par derrière comment la robe qui lui arrive au raz des fesses.

 

- Alors ? dit Rom à Savana.

- Quoi ?

- Bah comment tu trouves l’endroit ?

- C’est bien ici !

- Ça te plait ?

- Oui !

- Un peu ou beaucoup ?

- Lol ! Beaucoup !

- Ok !

 

Se dirigeant vers l’autre en face celle de Savana, Rom sort son portefeuille de la poche de son short bermuda. Il vérifie combien d’argent il a. Soudain il pousse un soupir de déception. Cela n’échappe à Savana qui l’interroge :

 

- Qu’’est ce qu’il y a ?

- Je n’ai pas assez d’argent sur moi.

- C’est un problème ?

- Pas vraiment ! Je dois aller prendre un peu de sous au GAB.

- GAB ? C’est quoi GAB ?

- Guichet Automatique de Billets de banque.

- Le distributeur de billets, tu veux dire ?

- Oui !

- Ok ! Allons !

 

Et elle se lève aussitôt de sa chaise. Rom l’interrompt et la force à s’asseoir à son grand étonnement.

 

- Je peux y aller seul. J’aimerais que tu restes assis pour m’attendre sinon on risque de ne plus avoir de table libre quand on reviendra.

- Hum !

- Reste là ! Et attends-moi stp !

- Ok ! Mais ne dure pas là-bas !

- Je ne dure pas. Je fais vite car j’ai déjà trop faim.

- Lol ! Ok ! Vas-y ! Je t’attends.

- J’arrive ! Ne bouge pas d’un poil hein !

- Lol !

 

Sur ce, Rom la laisse et s’en va rapidement. A peine installée sur la chaise, elle sent un courant d’air sur ses jambes replies et du vent qui frappe sur son entrejambe nu. Elle sent combien son sexe est détrempé, voire très humide. Elle ne s’en était même pas rendu compte plus tôt. Cela l’a met vite dans l’embarras. De peur de tacher sa robe, elle se lève d’un bon et sort rapidement pour rattraper Rom, dehors, alors qu’il se dirige vers sa Toyota Fortuner.

 

- Rom ? appelle Savana.

- Oui ? dit-il en retournant vers elle.

- Attends !

- Il y a un problème ? demande Rom avec un air surpris.

- Non !

- Qui y a-t-il ?

- Je veux savoir s’il y a des toilettes ici ? demande Savana.

- Oui ! Tu veux te soulager ? répond Rom en se tournant vers elle ;

 

Elle opine d’un simple hochement de tête, en se pinçant les lèvres. Rom l’a fait signe de la suivre. Il l’emmène du côté de l’hôtel « LE CIGALOU ». Ils passent par la réception, saluant au passage une personne travaillant au comptoir de la réception. Ils arrivent ensuite aux toilettes situées au fond d’un couloir. C’est une pièce très correcte et propre, avec trois lavabos sous un miroir au-dessus. Le tout est devant des cabines contenant un WC. 

 


*** Dans la tête de Savana ***

 

- Voila ! Nous y sommes ! Bienvenu aux toiletteuh ! dit Rom en faisant une révérence royale.

- Lol ! Je ne suis pas la reine d’Angleterre. dis-je, amusée en tournant vers lui.

- Pas d’Angleterre ! Mais de Gabao !

- Lol ! Merci ! dis-je, un peu flattée.

- Votre majesté veut bien se donner la peine de fait comme chez elle. Dit en désignant les cabines WC.

- Krkrkrkrkr !

 

Je ris devant son numéro de majordome qui m’amuse. Et nos regards se sont croisés et scotchés pendant deux secondes. J'ai baissé les yeux.

 

- Vas-y ! Je t’attends là ! dit Rom soudainement.

- Euh… Ok ! Mais tu n’as pas besoin de m’attendre. dis-je décontenancée.

- Si !

- Non ! Pars ! Je saurais me débrouiller ici et retourner m’assoir au restaurant pour t’attendre.

- Je…

- Pars ! On se retrouve au restau ! dis-je vite.

 

Sans attendre qu’il ajoute quoi que ce soit, je suis entrée dans un des toilettes. J’ai fermé la porte derrière moi avant de pousser un long soupir. Le WC tout blanc que je vois est très propre mais je ne suis pas assise dessus. Je suis resté debout en face. Je déroule du papier Q rose du rouleau de papier accroché avant de le déchirer en le tirant d’un coup sec. Je soulève le pan de ma robe par devant pour essuyer ma fente mouillée, en gardant les jambes ouvertes. Je n’ai pas pu m’empêcher de pousser un soupir en m’essuyant le sexe trempé.

 

Après quelques secondes passées à essuyer ma fente, je suis détendue. J’espère que je ne vais pas mouillée aussitôt. Je jette le papier Q utilisé au fond du toilette et tire la chasse d’eau. Quand je sors de la cabine WC et m’avance vers un des lavabos pour me laver les mains, Rom est là. Je manque de sursauter. Il me regarde, les bras croisés, adossé au mur opposé de celui en face de moi. Je n'ai pas osé le regarder ou à peine, car je me sens gênée de le voir en sortant tout juste du petit coin. J’ouvre le petit robinet du lavabo et fais couler l'eau sur mes mains que je frotte l’un contre l’autre. Rom ne bouge pas mais ses yeux sont rivés sur moi.

 

J’essaie de me une contenance mais sa présence et son regard me trouve. Je l’avais dit partir, qu’est-ce qu’il fait là ? Et c’est quoi cette façon de regarder comme ça ? pensais-je, un peu agacé.

 

Je me rends compte que j'ai soudain peur. Peur de quoi ? Je ne sais pas ! Je tremble presque ! Je veux vite sortir d’ici où l’air devient irrespirable. Une fois les mains lavées et le robinet fermé, je me suis dirigée d'un pas peu sûr vers la sortie des toilettes sans oser encore le regarder. Mais arrivée à sa hauteur, mes jambes se sont arrêté toute seules. Je regarde la porte de sortie devant moi mais je suis incapable d'avancer. Mes yeux se sont se tournés vers lui, croisant son regard avide de moi.

 

Dès la seconde suivante, il s’avance vers moi. Mes jambes soudain tremblantes se sont inconsciemment et légèrement fléchies, me déplaçant vers l'arrière et poussant mon corps à reculer spontanément. Je recule en le voyant avancé vers moi comme prédateur prêt à sauter sur sa proie.

 

Mon derrière bute soudain sur quelque chose de dur, pressant ainsi mes petites fesses rondes. Je regarde prestement derrière moi et vois que je suis contre le bord d’un lavabo. Je me regarde devant moi et me retrouve face à face et nez à nez avec Rom.

 

- C’est comment ? demandais-je en cessant de respirer.

 

Il ne répond pas et me regarde simplement. Mes bras se sont levés et croisés sur ma poitrine. Mes mains se sont posées sur mes épaules, formant une sorte de barrière face à lui. Il comble en un instant la courte distance qui me sépare de lui. Je retiens mon souffle et ne respire plus, alors qu’il me domine nettement de sa haute taille.

 

Sous l’intensité de son regarde face au mien, je baisse les yeux et la tête vers le sol car je suis vraiment troublée. Je le vois levé une main qu’il pose sous mon menton et le soulève, levant dans le même mouvement ma tête. Je ne peux m’empêcher de le regarde pour le sonder, cherchant à comprendre son intention. Sa main quitte mon menton et remonte sur ma joue pour la caresser légèrement. Ce geste anodin suffit à me détendre. Je lève les yeux vers lui et là j’oublie tout en me perdant dans la noirceur ses yeux. Il rapproche son visage de moi, centimètre par centimètre, alors que je le regarde dans ses yeux puis sa bouche venant lentement mais surement à la rencontre de la mienne. Ses lèvres ne sont plus qu’à quelques millimètres des mienne et je sens son souffle respiratoires se mêler au miens tandis que mon cœur s’emballe et bat très fort dans ma poitrine. J’ouvre à peine légèrement la bouche et la sienne vient se plaquer dessus. Tout d’un coup, mon cœur arrête de battre fort et j’oublie tout pendant qu’il m’embrasse doucement sans pouvoir répondre à son baiser. Je ferme les yeux et savoure le gout de ses lèvres douces et sucrées sur les miennes.

 

Sa langue force soudain l’entré de ma bouche. J’ai un petit recul de la tête mais sa bouche se plaque solidement sur la mienne tandis qu’il enfonce sa langue dans ma bouche. J’ai un haut le cœur en craignant le gout désagréable de sa salive pouvant me dégouter à m’en faire vomir. Je ne sais pas trop s’il s’est brossé les dents et a une bonne haleine. Mais lorsqu’il enroule sa langue sur la mienne, je suis surpris de ne pas être du tout dégouté par le contact de sa langue sur la mienne. Je m’tonne d’apprécier ce contact alors qu’il accentue de cette manière notre baiser qui me donne plus de gout agréable à notre bouche à bouche.

 

Je gémis alors qu’il appondit notre baiser auquel je réponds activement, en y prenant gout. Mes mains qui étaient posées sur mes épaules se posent se posent doucement sur le torse de Rom. Je me sens poussé des ailes comme une fée d’un conte pour enfants. Je plane et m’envole vers un autre monde.

 

Rom pose ses mains sur les reins et les caressent doucement. Je le laisse faire et me presse étroitement contre lui sans décoller ma bouche de la sienne pendant que nos langues dansent sensuellement ensemble. Une de ses mains descend sur ma croupe er presse ma fesses droite. Cette pression me fait l’effet d’une décharge électrique car un brusque frisson me parcours l’échine. Je le décolle de ma bouche de la sienne, mettant fin à long baisser enflammé avant de m’éloigner brusquement de lui.

 

Ma poitrine se soulève comme je reprends mon souffle après avoir couru. Rom vient vers moi mais je l’évite pour aller dans un coin de la pièce. Il revient à la charge pour me tenir mais cette fois-ci je le repousse vivement.

 

- Stop ! Ne me touche pas ! dis-je sèchement en levant la main vers lui.

- …

 

Il marque un temps d’arrêt en me regardant, l’air surpris. Apparemment il ne s’attendait pas à cette réaction de ma part. Je regarde, le corps encore tremblant par ce frisson qui m’a sorti de ma torpeur lorsque j’avais senti la pression de la main sur ma fesse.

 

Voyant qu’il ne bouge pas, j’en profite pour remettre vite de l’ordre sur ma tenue et arranger mes cheveux défaits en me regardant dans un des miroirs dans la pièce. Puis je me suis dirigé vers la sortie, sous le regard de Rom, avant de m’arrêter pour lui dire :

 

- Va au GAB et retrouve-moi au restaurant. Fait vite, s’il te plait ! J’ai faim.

 

Sur ces mots, je suis sortie des toilettes sans regarde en arrière. Je marche rapidement comme si j’avais le diable aux trousses. J’ai eu chaud !

 

 

A SUIVRE !

Le doigt dans l'engr...