Le drame

Ecrit par debo rah

Chapitre 4page 2

Point de vue vue Alima 


Ma belle mère venait nous rendre visite ce matin . Elle n’était jamais venue depuis un certains temps. Ça fait un mois déjà que Mariam est avec nous et nous ne l’avons pas tenu au courant.

Karim saura quoi lui dire si ça dégénérait .

La table était bien fait,les couverts bien mis et le repas assez garnis.C’était le dîner .

Karim: on vient de sonner,va ouvrir,me dit-il

J’y vais, m’attendant à accueillir ma belle mère mais je me retrouve devant toute la famille. Mon beau père,ma belle mère ,mes parents et Saïd.

Je reste surprise devant la porte mais fini par ouvrir la porte en grand pour les laisser passer .

Karim est tout autant surpris que moi mais salut tous le monde .

Où est Mariam,me demanderez vous ? Elle dort la pauvre,la grossesse puise toute son énergie.

Je rajoute des couverts pour que tous le monde puisse dîner.

On était tous entrain de manger quand ma belle mère dit :

Belle mère : où est la petite pute de la famille?

Karim : Maman contrôle ton langage,ma sœur n’est pas une femme aux mœurs légères.

Beau père : si tu réponds encore à ta mère sur ce ton tu verras que tu n’as pas passer l’âge d’être mon fils .

Karim se tut mais son mécontentement était remarquable.

Saïd : je peux la voir ?demande t-il à Karim.

Karim : non , aucun d’entre vous ne la verra.

Beau père : Saïd va voir ta femme,je t’autorise.

Karim : père je te respecte beaucoup mais ici je suis chez moi et je dis qu’il ne la verra pas.

Mon père : Mais pourquoi a t-elle quitté la maison de son mari ?

Mariam : Parce que mon mari a été infidèle.

Personne n’avait remarqué sa présence.

Lentement,elle s’assit entre Karim et moi ,en face de sa mère.

Ma mère : Saïd mon fils,c’est vrai ce que ta femme dit ? 

Saïd : Non maman, je ne sais pas de quoi elle parle.

Tous regardait à présent Mariam comme une erreur de la nature et j’avoue ne pas vouloir être à sa place à cet instant précis.

Mon beau père : pour ma part je ne souhaite rien savoir, tu n’ai pas une fille pieuse non plus,ton mari c’est un homme mais toi tu es une femme et ce que tu as fait en fuguant de la maison pendant des mois montre à quel point tu es effrontée . Je me demande combien d’hommes tu as laissé voir ton corps en France.Saïd nous a rendu un grand service sinon qui aurait voulu t’épouser ? 

Ce soir tu rentre avec ton mari sinon je te renie.

Karim : papa,qu’est-ce que tu dis ?

 

Beau père : Si tu t’y oppose tu connais les conséquences.

Mariam alors abattu et prise au dépourvu,se lève de table et se dirige vers sa chambre.

Beau père : Saïd,ramène là avec toi ce soir et qu’on en parle plus.

Mon père : les enfants de nos jours ne savent pas que le mariage est sacré.

Ma mère : une femme qui quitte le foyer une fois le refera mais quelque chose me dit qu’on ne connaît pas toute la vérité.

Ma belle mère : Laisse ma chère, j’ai juste raté l’éducation de ma fille. Que Dieu l’assiste.

Point de vue Saïd 

Je bouille de colère,je ne voulais pas que son nom soit ainsi salit mais c’était elle ou moi . Elle a osé dire devant toute la Famille que je l’ai trompé. Un mois et elle a oublié qu’on ne me défis pas.

Je m’avance vers son frère attendant que les parents rentre dans leurs voitures.

Moi : tu vois ? Personne ne peut l’éloigner de moi .

Karim : je te réserve une surprise très désagréable.

Moi : Fais toujours,ce soir je rentre avec ma femme.

Elle était déjà assise dans la voiture . Et je savais pourquoi elle résistait,c’était pour protéger son frère. Parce que les parents ne savent pas qu’il était dans un gang et si jamais il me provoque je dirai qui il est réellement. Moi tous le monde sait que je l’ai fait mais ça fait partie de mon passé.

Je le laisse sur le parking et rentre dans ma voiture. Je m’arrête une minute pour voir ce visage innocent à qui j’avais fait tant de tord . Et c’est là que je remarque qu’elle avait pris du poids et avait l’air fatigué,le bébé sûrement. Son ventre avait pris forme également.

Je démarre lentement ,heureux d’avoir récupérer mon trésor même si je savais qu’elle me haïssait à présent.

Lorsque nous fûmes rentré,elle se dirige vers la chambre d’amis,sans dire mot .

Furieux je la suivais au pas mais elle s’enferma à clé.

Ce n’est pas grave,demain sera meilleur.

Le lendemain matin, je l’avais rejoins à table pour le petit déjeuner.

Je m’approche d’elle voulant lui faire la bise mais elle détourna le visage . Je m’assis sans m’énerver et mangea calmement.

Elle pris juste un verre de jus de fruit et se lève . 

Je m’élance vers elle essayant de lui parler tant bien que mal. 

Moi : Il faut qu’on parle et tu le sais.

Mariam : je n’ai rien à dire à une tapette de ton genre.

Moi : là je suis calme,contrôle tes propos.

Mariam : en vrai le chien est devenu un porc .

Furieux je la saisis par l’épaule fermement ,mais la gifle était partie toute seule, elle se détache de moi mais rate une marche et se retrouve en bas des escaliers. 

Qu’avais-je fait ? Et le sang qui se formait en marre autour de son crâne ne m’aidait pas non plus . Je courus vers elle et la seule chose qu’elle a pu me dire avant de fermer les yeux c’est :

Mariam : sauve mon bébé .


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